un art flou
                  que celui des gens qui s'aiment,
pastels gras sur papier épais
                   et glissent la beauté et la paix.

des doigts aussi fins que du miel si bien qu'
il n'y a pas eu besoin de premier regard
pour que la valse débute et transcende.
toucher un peu de l'autre et caresser son souffle,
humer puis respirer cette terre différente qui transpire par les pores
de minuscules étincelles de bonheur.
je veux étaler ton identité sur ma peau,
                  chaque jour de la vie,
pour que subsistent les souvenirs et s'éteignent les pleurs.
jamais assez
de cette pluie dentelée qui transperce l'enveloppe
jamais assez
de ces frissons métals qui déchirent la chair
car l'amour est un tourbillon de recommencements,
même s'il ne peut mener qu'aux choses qui n'auront lieu.

les mains tâchées de poudre,
                   croire que l'enfant intérieur est toujours là.