Chapitre 4: heart or the mind ???

La musique résonnait à plein volume, se mêlant aux cris et aux rires qui emplissaient le club. L'odeur d'alcool et de sueur flottait dans l'air, créant une atmosphère électrique. Arya, le cœur battant, était prête à exploser.

Ces mots allumèrent un feu ardent en moi, comme une étincelle qui embrasse un champ sec. Sans réfléchir, je me précipitai sur elle et la giflai si fort qu'un silence choqué s'abattit autour de nous, tel un souffle coupé. Mais je ne comptais pas m'arrêter là. Un cri de rage monta en moi, résonnant dans ma poitrine, et sans hésiter, je me jetai sur elle, prête à lui faire regretter chaque mot.

Elle vacilla sous l'impact, ses yeux s'élargissant de terreur, une lueur d'incrédulité traversant son regard. Mes mains se levèrent à nouveau, prêtes à frapper, mais avant que je ne puisse la toucher, une poigne ferme attrapa mes bras par-derrière. Son mec Son étreinte puissante me retint, m'empêchant d'aller plus loin, comme une barrière contre ma colère.

- Mais t'es qui pour faire ça ?! rugit-il, sa voix glaciale résonnant près de mon oreille, chaque mot comme un coup de fouet. Son ton était un mélange de colère et de contrôle, une tentative désespérée d'imposer son autorité.

Je me débattais furieusement dans ses bras, mes yeux braqués sur cette conne, bouillonnante de rage et de frustration.

- Lâche-moi, je vais t'éclater toi et cette petite peste !

Cette poufiasse, encore sous le choc, recula en titubant, ses mains tremblantes cherchant un soutien. Un instant, ses yeux croisèrent les miens et je vis la panique y briller, mais aussi une détermination glacée, une volonté de fer qui ne me plaisait guère.

- Tu crois que tu vas me faire peur, c'est ça ? lança-t-elle d'une voix secouée, mais provocante. Essaie encore, petite pute, on verra qui gagne à la fin !

Son copain me serrait plus fort, sa voix devenant un murmure menaçant, chargé de cette froideur qui me hérissait la peau, comme un vent glacial d'hiver.

- Arrête de te débattre... Tu vas tout gâcher, siffla-t-il, son souffle brûlant contre ma nuque, sa proximité me faisant frissonner, mais pas de peur, d'une rage sourde.

Mon cœur battait à tout rompre, partagé entre la rage qui grondait en moi et la froide certitude dans ses mots. Je me débattais comme une furie, mais il finit par me relâcher doucement, me laissant haletante, encore secouée par l'intensité de la scène.

Soudain, Amri réapparut avec deux verres à la main, son sourire malicieux effaçant l'angoisse qui pesait sur l'atmosphère. Sans poser de questions, elle vida tout sur cette fille, l'arrosant de la tête aux pieds. La garce, énervée, retenue par son con de mec, se mit à hurler, mais je ne pouvais m'empêcher de rire nerveusement face au chaos qui se déployait autour de nous.

Le club entier s'était figé, comme si le temps s'était arrêté. Tous les regards étaient braqués sur nous, témoins d'un drame que je ne contrôlais plus. C'est alors que Fabricio apparut, visiblement choqué par la scène, essayant de m'entraîner vers la sortie. Je résistai, les yeux toujours rivés sur elle. Je n'en avais pas fini.

Dans l'instant même Damian reprit en criant :

- Samir, calme-toi ! Merde ! criais-je désespérée en la retenant, mais ma voix tremblait de colère.

- Me calmer ?! Elle a essayé de te draguer ! Draguer mon mec ! Et toi, tu faisais quoi, hein ? Tu la matais peut-être ?

- Je suis adulte. Personne n'a dit que c'était du sérieux entre nous, répondit-il d'un ton glacial, comme s'il tentait de balayer mes craintes d'un revers de la main.

- Tu n'es qu'un salaud, Damian ! Tu crois que ton fric et ta gueule d'ange te donnent tous les droits ?

Je lui lançai un dernier regard noir avant de tourner les talons, quittant le club, mon cœur encore en feu. Derrière moi, Eryo restait, bien évidemment, avec cette "petite gonzesse". C'est toujours comme ça avec lui, il ramène ces filles du club dans son lit, laissant un goût amer dans ma bouche.

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Arya

Après avoir quitté le chaos du club, je retrouvai l'air frais de la nuit, l'odeur du bitume et du tabac flottant dans l'air. Je m'appuyai contre la voiture de Fabricio, essayant de calmer la tempête qui faisait rage en moi. Cette fille méritait une leçon. Quand je la vis sortir, décoiffée, le décolleté grand ouvert, une rage sourde bouillonnait en moi, brûlant comme un volcan prêt à entrer en éruption. Sans réfléchir, je lui saisis les cheveux et la tirai violemment contre la voiture. Elle hurla, implorante, mais je n'en avais rien à faire, absorbée par ma colère.

Les gens nous regardaient, leurs jugements pesant lourdement sur mes épaules, mais leur avis m'importait peu. Son copain fit un pas vers moi, mais mon regard furieux le figea sur place, comme un cerf pris dans les phares d'une voiture.

- Tu sais pas qui je suis ! cria-t-elle, paniquée, l'angoisse et la défiance mêlées dans sa voix.

Je la regardai de haut, sans émotion, mon cœur battant la chamade.

- Ça n'a aucune importance. Quand on cherche les problèmes, on les trouve.

Je la relâchai brusquement. Elle tomba à genoux, haletante, avant de s'enfuir vers sa voiture, mais je n'avais pas encore fini. Je me retournai vers son copain. Il me souriait, un sourire arrogant qui en disait long, plein de mépris.

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Il se tenait là les bras croisés son regard troublant avec sa silhouette droit comme un dieu , dominant tout de sa présence imposante. Et moi, là, petite et insignifiante devant lui . Son regard perçant semblait me traverser de part en part, comme s'il voulait déchiffrer mes pensées. Je me forçai à soutenir ce regard, refusant de céder à cette intimidation.

- Préviens ta copine que si elle me cherche encore, elle repartira avec moins de dents, lançai-je froidement, ma voix tranchante comme un rasoir. Et toi, fais attention à ce jeu. La petite mexicaine pourrait bien te brûler plus que tu ne le penses.

Je fis volte-face, prête à rejoindre la voiture. Il m'attrapa brutalement, me plaquant contre lui. Sa main glissa sur ma gorge, ses doigts effleurant ma peau, tandis qu'il me murmurait à l'oreille, son souffle brûlant contre ma nuque.

- Tu m'appartiendras, que tu le veuilles ou non. Garde ça en tête, parce que bientôt... tu me supplieras de te toucher.

Son emprise était forte, et malgré moi, mon corps trahissait ma volonté, comme un marionnettiste jouant avec ses fils. Je ressentais cette attraction irrésistible, mais la seule pensée m'en dégoûtait.

- Rêve toujours, salaud ! grognai-je en essayant de me libérer.

- J'adore quand tu m'appelles salaud, répondit-il en ricanant doucement, son sourire élargissant son charme indéniable. Et souviens-toi bien, petite mexicaine... Ce salaud, c'est Damian Daltoro.

Soudain, un poing vola dans l'air et frappa Damian en plein visage. Il me lâcha, déstabilisé. Fabricio venait de lui coller une droite magistrale. Je me réfugiai derrière lui, la tension montant d'un cran comme un orage à l'horizon. Damian se releva lentement, le visage déformé par la colère, une flamme dans les yeux.

- Laisse tomber, Fabricio, il ne m'a rien fait ! On s'en va, maintenant, dis-je en me plaçant entre eux, mais ma voix tremblait de confusion.

Mais Fabricio ne semblait pas prêt à se calmer. Son regard était noir, ses poings serrés, prêt à en découdre, un volcan prêt à exploser.

- Tu sais pas à qui tu t'adresses, mec. T'as touché la mauvaise personne, gronna Fabricio.
Damian souriait toujours, indifférent à la menace.

- Petite mexicaine, ton mec ne fait pas le poids. Mais bientôt, tu m'appelleras, je te le garantis.

- Continue de rêver, morveux ! lançai-je en attrapant la main de Fabricio pour l'éloigner.

Damian recula lentement, toujours ce sourire moqueur aux lèvres.

À bientôt, Arya.


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Sur ces mots, il s'éloigna, son attitude désinvolte faisant monter en moi une frustration insupportable. Je restai figée un instant, le cœur encore en émoi, le regard fixé sur son dos. Les murmures du club résonnaient autour de moi, mais je n'entendais rien, seulement le bruit de ma propre colère.

- Arya, viens ici, s'écria Fabricio, brisant le charme ensorcelant de l'instant.

Je me retournai brusquement, le regard toujours enflammé. Ses yeux étaient durs, plein d'inquiétude, mais je n'avais pas le temps pour ses questions.

- Laisse-moi tranquille, Fabricio, j'ai besoin de souffler, dis-je d'une voix tremblante, mais déterminée.

Il avança vers moi, s'inquiétant de voir que je tremblais de rage et d'adrénaline.

- Écoute, il ne faut pas que tu te laisses entraîner par ce genre de personnes. Tu es mieux que ça, insista-t-il, sa voix douce contrastant avec ma colère.

- Mieux que ça ?! Tu as vu cette poufiasse a essayée de me rabaisser et pourquoi ? À cause de lui on s'est pris à moi ! s'écriai-je, une partie de moi cherchant à décharger la tempête qui grondait à l'intérieur.

Fabricio baissa les yeux, la frustration se lisant sur son visage. Je pouvais voir qu'il se battait contre ses propres démons, mais cela ne me faisait pas avancer.

- Écoute, je ne suis pas là pour te juger. Mais ce mec, Damian, il n'en vaut pas ta colère. Tu ne peux pas jouer avec le feu sans te brûler, me dit-il, cette fois d'un ton plus ferme.

Je soupirai, le regard rivé sur le sol. Fabricio avait raison. Je savais pourquoi devrais-je éprouvées toute cette colère pour un gamin gâté s'attacher à lui serait une folie. Mais cette attirance, cette tension entre nous... c'était un autre monde, un monde où je me sentais vivante.

- Je sais, je sais... t'a raison désolé de m'être emporté murmurai-je, la frustration et la confusion se mêlant dans ma voix. C'est comme s'il avait quelque chose sur moi, quelque chose que je ne peux pas contrôler.

Fabricio se pencha en avant, me forçant à croiser son regard.

- Arya, je suis là pour toi, quoi qu'il arrive. Mais je ne peux pas te laisser faire ça seule. Tu dois te battre, ne te laisse pas emporter par ce genre de personne.

Je levai les yeux, l'émotion m'étreignant la gorge. J'étais tiraillée entre la colère qui me consumait et la chaleur de son soutien.

- Tu ne comprends pas, Fabricio. Ce n'est pas juste lui, c'est tout ce que je ressens... c'est comme si cela n'était qu'un détail mais il n'en vaut pas la peine , lui avouai-je, la voix brisée.

Il se redressa lentement, prenant une profonde inspiration.

- Alors, il faut que tu apprennes à te contrôler. Tu ne peux pas laisser ta colère te guider, parce que sinon, tu finiras par te blesser, ou blesser les autres.

Ses mots résonnèrent en moi, comme un écho lointain. Je savais qu'il avait raison, mais l'idée de me soumettre à une telle emprise me terrifiait. Tout cette colère n'était pas à cause de lui mais c'était quelque chose enfoui quelque part en moi qui sorti grâce à un petit detail...

-Allez Calme toi et essui tes larmes et on rentre mais promets moi de ne pas de laisser soumette par tout cette colère ainsi que tout cette peine cela te détruit.

Je hochai la tête, une promesse silencieuse flottant entre nous. Je ne savais pas si je pouvais réellement le faire, mais je savais que j'en avais besoin. Il était là, me soutenant, alors que je me battais contre des tempêtes intérieures qui menaçaient de me submerger.

Nous restâmes un moment en silence, le bruit du club se dissipant lentement derrière nous. Je savais que je devais me battre, mais pour l'instant, je voulais juste savourer ce moment de calme, cette connexion fragile qui se tissait entre nous.
Et
A la fin on a finit par rentrer à la maison...

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Chez les Daltoro

Pov : Emiliano

Ma mère et moi étions tranquillement installés dans le salon, un film en fond sonore, lorsque la porte s'ouvrit violemment. Damian entra, furieux, le visage crispé. Il frappa le mur du salon de toutes ses forces, ses poings serrés, bouillonnant de rage.

- Jeune homme ! cria ma mère. Contrôle-toi sous ce toit !

Mais Damian était sourd à tout. Il répétait sans cesse, presque en boucle :

- Arya... Arya... cette petite mexicaine...

Ma mère fronça les sourcils, surprise et intriguée.

- Qui est Arya, Damian ?

Il se servit un verre de vodka, essayant de retrouver son calme, avant de tourner son regard vers elle, un sourire énigmatique aux lèvres.

- Tu veux savoir qui est Arya, mère ? C'est ta future belle-fille.

Je levai les yeux, stupéfait. C'était clair : cette fille lui faisait perdre la tête. Et ce n'était que le début.

....

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