Chapitre 6

Pendant le repas, mes parents discutaient avec les parents d'Ulrik.
Mon père commenta :
« Je trouve ça chouette qu'il y ai trois chambres, comme ça, ma femme et moi pourrons dormir ensemble sans Gabin ou Déborah. Et comme ça, chacun aura sa chambre.
-C'est pour cela que l'on pouvait vous accueillir, monsieur ! lui répondit Elizabeth.
-Je trouve que vous êtes une famille sympathique !
-C'est gentil, vous aussi ! »

(Un peu snob tout ça.)

Le repas était délicieux. Ils avaient cuisinés un Fish and chips et c'était un régal !
« Alors Ulrik, trouves-tu Déborah gentille ? demanda Elizabeth.
-Oui, maman, et je l'apprécie beaucoup ! » répond-il.

Chad chuchota quelque chose à l'oreille de Gabin, qui ensuite, riaient tous deux aux éclats. J'ignorais ce qu'il ai pu lui raconter !

« Enfin, que vous arrive-t-il d'un coup les enfants ? demanda mon père.
-Non rien ! On parlait d'Ulrik ! répondit Gabin.
-Pas de remarques méchantes à propos de lui ?
-Non, non ! Pas du tout ! Au contraire ! renchérit -il.
-D'accord ! Je ferme la parenthèse ! »

De côté, je voyais les yeux d'Ulrik. J'avais comme l'impression qu'il se sentait visé. Je me sentais mal pour lui. Mais en même temps, je le trouvais bizarre, mystérieux. Je pensais : Il doit sûrement cacher un lourd secret !
Lorsque le repas fut terminé, Ulrik me fit signe de le rejoindre.
Nous entrâmes dans sa chambre ; il ferma la porte.
« Je voulais te montrer quelque chose de secret, commença-t-il .

(Tiens, tiens, j'en étais sûre...)

-Qu'est-ce que c'est ? lui répondais-je, intriguée
-Attends. »

Il sortit d'un tiroir à serrure une pile de dessins. J'étais étonnée. Des questions inimaginables se bousculaient dans ma tête.
« Pourquoi caches-tu tous ces dessins ? demandais-je.
-Je vais t'expliquer, mais, c'est un secret, alors ne le dis à personne.
-Heu...D'accord, promis.
-En fait, je cache ces dessins parce que j'ai honte.
-Hein ? C'est à dire ?
-Mes parents ignorent que je dessine souvent, en cachette, je ne les montrent pas et les enfouis dans ce tiroir parce que j'ai peur de leur réaction s'ils voient tout cela.
-Je ne comprend pas où tu veux en venir.

Il prit une profonde inspiration. 

-En fait, quand j'étais petit, mon maître de dessin me harcelait parce que je dessinais « des choses interdites » selon lui. Je copiais les tableaux des grands peintres – d'ailleurs c'est grâce au recopiage que j'ai appris à me perfectionner en dessin – donc, il l'avait rapporté à mes parents et depuis, quand je dessine, je le cache à tout le monde ; j'ai peur de me faire prendre.

-Mais, tu n'as rien à craindre ! Ce ne sont que des dessins et ton maître n'était qu'un sadique !
-Je ne comprends pas ton dernier mot.
-Sadique .
-Connais pas.
-Laisse tomber. Il y a un autre truc que je ne pige pas. Pourquoi tu te confies à moi ?
-Parce que je pense te faire confiance. D'ailleurs, j'ai un autre aveu à te confier.
-Ah ?
-Te rappelles-tu quand tout à l'heure, cet après-midi je t'avais dit que j'avais quelques amis dans ma classe ?
-Oui. Et donc ?
-En fait, c'est un mensonge. En vrai, je n'ai pas d'amis...
-Heu...Laisse-moi réfléchir...D'abord, pourquoi tu m'as menti ?
-Parce que j'avais peur que tu te moques de moi ! Tu me pardonnes ?
-...OK. Je te pardonnes, mais en échange, dis-moi qu'est-ce qu'il se passe pour que tu n'ais pas d'amis ?
-Heu...en fait, mes amis m'ont lâchés parce qu'ils étaient jaloux de moi à cause que je dessine bien et que je sois doué en musique.
-Pfffff ! Ils sont débiles de te lâcher pour ça !
-Oui. Comme quoi ils n'étaient pas de vrais amis !
-Exactement !
-Je pense pouvoir te faire confiance. Toi, tu pourrais êtres une amie, pour moi.
-Ah bah, si tu veux !
-OK. »

Mon père m'appela :
« Déborah !
-Quoi ?
-On va au lit, il est tard !
-Tu rigoles !? Mais, il n'est que 22h30 !
-Déborah, tu ne discutes pas ! On est chez des amis, tu respectes ce que je dis !
-Bon d'accord, j'y vais... »
« Go to sleep ! s'écria Ulrik, amusé.
-Hihi, bonne nuit Ulrik !
-Bonne nuit, Déborah, fais de beaux rêves...
-T'es drôle, toi ! A toi aussi mon ami ! »
Il sourit.
Je sortis de sa chambre et entra dans la salle de bain pour me brosser les dents.

Lorsque j'eus finis de me préparer, je rentrais dans ma chambre et me coucha, le sourire aux lèvres.

J'étais songeuse ce soir-là.

Je pensais : Il me plaît bien Ulrik. Il est drôle, sympa, beau et vraiment mignon. Et j'aime bien ses cheveux blonds en bataille avec son béret trop classe. Ça lui donne un air canaille que j'aime bien.
Ma petite voix intervenait : Mais enfin Déborah ! T'es pas sérieuse ! T'es amoureuse de lui ou quoi ?
-Ah, ça, c'est à voir ! Je verrais les jours suivants.

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