Chapitre 3
Le lendemain matin, mon réveil sonna à 6h30. Je l'avais programmé la veille au soir pour ne pas être en retard pour partir.
J'étais la première levée. Gabin était encore à roupiller.
D'habitude, c'est toujours le premier levé mais là, je pouvais dire qu'il était bien crevé!
Je préparais le petit-déjeuner puis me délectais d'une bonne tartine de pain grillé.
Soudain, j'entendis Gabin se lever brusquement, (il était peut-être tombé de son lit.) Je le voyais rejoindre par la suite le salon et s'installer au canapé pour regarder (encore!) les dessins-animés.
Tous les matins, il ne rate pas l'occasion d'en voir! Et à moi, ça m'agace parce que j'aurais aimé regarder autre chose que ça, sauf que je me retenais pour ne pas lui gueuler dessus.
Vers 6h45, mes parents furent à la cuisine. Mon père, les yeux encore bouffis du sommeil préparait son lait au Ricoré. Ma mère, elle, préfère l'eau bouillante avec le Ricoré.
Gabin apparut dans la cuisine et demanda à maman :
« Prépare mon p'tit déj', j'ai faim ! »
-Quoi ? Non, Gabin. Tu es jeune, commences à prendre de bonnes habitudes pour te débrouiller tout seul » , lui répondit-elle.
Il n'était visiblement pas content mais n'insistait pas plus. Il prit la boîte de céréales et le lait.
Mon père annonçait : « Dans une heure, tout le monde sera prêt à partir ! Il faut se dépêcher si on veut profiter de nos belles vacances ! »
Quand tout le monde fut prêt à partir, nous rejoignîmes la voiture.
Le trajet était long.
Dans la soirée, mon père gara la voiture devant chez mon papy et ma mamie. Ils vivent à la Manche. En fait, ils habitent près du tunnel sous la Manche. Nous leur faisions un petit coucou, ça faisait tellement longtemps qu'on ne les avait pas vus. Comme on y était allé de passage, on pouvait les revoir et garer notre voiture chez eux en attendant notre retour de vacances.
Mais il fallait se dépêcher un peu parce qu'ensuite, on devait emprunter les transports en commun.
Mon père pris les tickets et les composta à notre entrée.
Nous voilà pour environ 4 heures de voyage. Gabin s'était endormi. Comme il était mignon !
Quand le voyage fut terminé, il fallait prendre le ferry.
Le ferry nous conduit vers l'Irlande. Nous fûmes presque arrivés. Il fallait ensuite prendre le train pour nous diriger à la maison où l'on passerait nos vacances.
D'un coup, mon père dit :
« Déborah et Gabin, on a oublié de vous dire que cette maison appartient à une famille. Nous serons accueillis par eux donc nous serons des hôtes. C'est là que nous passerons nos vacances. »
Rien qu'à entendre ça, je craignais le pire. Je pensais : Et si ça se trouve, ce sera nul ! On nous obligera peut-être à nettoyer tout notre linge et à manger des choux, ce que je déteste !
Quand nous fûmes arrivés à destination, c'était le premier lundi des vacances.
Mon père sonna à la porte. La famille y était derrière. C'était la mère de famille qui nous ouvrait. Elle lançait un « Bonjour ! Bienvenue ! » accueillant et chaleureux.
J'étais étonnée : Elle parle français ?
Et je ne m'étais pas trompée. Mes parents parlaient bien le français avec les parents Irlandais !
A un moment, j'aperçus le fils et son petit frère. Le fils avait l'air d'avoir mon âge et son petit frère avait l'air d'avoir 2 ou 3 ans de plus que Gabin.
Le fils se présenta. Il était assez beau comme garçon pour moi, les cheveux blonds en bataille et les yeux clairs. Il était plus grand que moi et avait de larges épaules. Il avait l'accent Irlandais.
« Bonjour , je m'appelle Ulrik, comment t'appelles-tu ? Me demanda-t-il. (Ça se voit que c'est un Irlandais parce que ceux qui ne sont pas Français ne font pas comme nous en prononçant les questions, à vrai dire, ils disent le sens véritable.)
-Heu ... je m'appelle Déborah. Je suis française et j'habite à Nantes.
-Enchanté, Déborah ! Viens, je te fais visiter ma maison ! »
Je pensais : il a l'air plutôt sympa ce gars-là. Son petit frère m'esquissa d'un « bonjour » timide et fit vite connaissance avec Gabin. Ils apprenaient à se connaître.
Moi, j'étais en compagnie d'Ulrik. Je voyais mes parents discuter avec les siens. Soudain, j'entendis le frère d'Ulrik dire à Gabin :
« Nous, la visite, on la fera plus tard ! Viens ! Je vais te montrer mes poissons rouges. »
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