Chapitre 20

Julio rejoignit ses potes à la cour et moi, je retrouvais mes copines.

« Alors? Alors ? Alors ? Alors ? demandèrent à l'unisson, mes amies.
-Eh bien, j'ai passé de merveilleuses vacances, leur répondais-je.
-Cool, renchérit Sandra, tu nous montreras des photos ?
-Heu... A vrai dire, elles sont un peu privées, lui répondis-je gênée.
-Oouuh, qu'est-ce qui t'es arrivée ? rétorqua Amanda, le sourire dans la voix.
-Ok. Je vous le dis, mais ne le répétez à personne !
-Promis ! dirent-elles en chœur.
-En fait, là-bas, j'ai rencontré un garçon de mon âge et il s'appelle Ulrik. Et nous sommes ensemble !
-Wow ! s'étonna Katy, et puis tu as drôlement changé ! Avant, les garçons ne t'intéressaient pas, et voilà que maintenant, mademoiselle s'intéresse à l'un deux !
-Peut-être, admis-je, mais à part ça, je ne changerais pas plus ! Je reste la même ! »

Nous riions, toutes heureuses de nous retrouver.

Après quelques jours de tristesse, je retrouvais le bonheur.
Je reconsidérais mes bonnes vieilles habitudes et tous mes amis, mais je n'oubliais pas pour autant Ulrik.

Après cette journée de rentrée, j'intégrais mon chez-moi le sourire aux lèvres. Finalement, quoi de plus bon que de retrouver ses habitudes ?
Sauf que, bien sûr, qui dit école dit devoirs. Après avoir pris mon goûter, j'attaquais à mes leçons.

*

Un an et demi plus tard...

Je n'arrive pas à croire que j'ai pu passer en première ! Au moment des choix, l'année dernière, j'ai choisi la première L. C'est ce qui me convient le mieux, car ma professeur de français me disait que j'étais douée en littérature. De plus, je n'aime pas du tout les maths. Et puis, comme idée de métier, pourquoi pas devenir écrivain ? Ou bien photographe ? Actrice ? Je rêve trop. Mais sans doute, vaut-il mieux que je rêve pour trouver ce que j'aime le plus. De toute façon, j'ai encore de belles années devant moi pour réfléchir à tout ça.

Il est dix-neuf heures et je suis installée à mon bureau dans ma chambre, en train de faire mes devoirs. Gabin joue aux Playmobil, au salon. Mon père répare son vélo au garage et ma mère fait à manger. Je crois qu'on va manger des lasagnes.
« Déborah ! Viens ici, il y a quelque chose pour toi, sur la table ! »
Je me lève, surprise et curieuse.

Arrivée au salon, je découvre sur la table, une lettre. En retournant l'enveloppe, il n'y a rien d'écrit. L'expéditeur a voulu se faire discret !

Je retourne dans ma chambre et pose la lettre sur mon bureau. J'attendrais l'heure du coucher pour la lire.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top