Chapitre 2
Le premier cours de la journée était l'anglais. Tous les lundis matins, j'étais heureuse parce que l'anglais est ma matière préférée! J'avais des notes excellentes et beaucoup me disaient que je pouvais être bilingue. Ça tombait bien parce qu'en Irlande on parle anglais. Au moins, je pouvais avoir des conversations avec eux!
Le deuxième cours était les maths. Perso, je déteste les maths. Avec cette matière, il faut toujours réfléchir pour résoudre un problème.
Le fait que je n'aime pas les maths me donnait des notes bien basses.
La professeure avait beau répéter plusieurs fois certains théorèmes, rien à faire, ça ne rentrait pas dans ma tête!
Aux récrés, je m'éclatais avec mes copines. Sauf que l'une d'entre elles était obsédée par les garçons. A chaque fois qu'elle voyait un gars qui lui plaisait, elle disait : «Oh, regardez, il est trop mignon!» (pffff, pathétique...)
À moi, les garçons me laissaient plutôt indifférente.
À vrai dire, ils ne m'intéressaient pas tellement. La peste de ma classe (elle s'appelait Annabella) me traitait d'immature à cause que je ne ressentais jamais rien pour les garçons.
Mais je m'en fichais. Je préférais plutôt profiter de ma liberté.
Le seul garçon que j'aimais bien, c'était mon meilleur ami. Et ça me suffisait amplement!
La semaine passait si vite. Le dernier jour d'école, donc, le vendredi, nous avions eu droit à un goûter organisé par les professeurs. C'était sympa!
À ce moment-là, j'étais avec Julio. On étaient morts de rire parce qu'il faisait glisser sa brioche au menton. A croire que nous deux faisons la paire!
Certains nous trouvaient ridicules, ils en rajoutaient : «Ouh, les amoureux! On se tape des barres?» Julio leur jetait son regard noir et moi je lui montrait avec mes yeux, de les ignorer.
Après tout, nous avions tous passé une bonne journée.
Au trajet du retour en car, je m'asseyais à côté de Julio comme d'habitude et lui était toujours en train de rire. Nous avions ainsi passé tout le trajet à se taper des délires.
Nous sortîmes du car pour rentrer chez nous. Julio me lançait au loin :
«Surtout, n'oublie pas nos délires et bonnes vacances à toi, Déborah!
-Toi aussi et bonnes vacances de même, à toi Julio!»
Enfin, je fus rentrée à la maison.
Surtout, je m'enfermais dans ma chambre. Cette fois, je n'écoutais pas mon iPod avec les écouteurs vissés dans les oreilles; ce que je fais habituellement tous les soirs après l'école.
Je préparais mes valises et tout ce que je voulais apporter pour le grand voyage. Ce soir-là, il fallait me coucher tôt parce que le lendemain, je devais me lever de bonne heure!
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