Chapitre 47 : Inkigayo
NOTE DE L'AUTEUR : ATTENTION MOMENT LEMON. SI VOUS NE DESIREZ PAS LIRE CE GENRE DE CONTENU, VOUS POUVEZ PASSER JUSQU'AUX ASTERIQUES ***.
BONNE LECTURE A VOUS :)
Instantanément, tout mon corps se réveilla. Des frisons brûlants parcoururent son intégralité, ne désirant plus qu'une chose, qu'il mette ses paroles à l'œuvre. A coup de crocs, il se saisit de ma gorge et ma respiration devint aussitôt haletante. Sa précipitation, son emprise animal m'emportaient dans un tourbillon que je n'arrivais pas à contrôler. Alors que de sa main libre il avait déjà dégagé mon t-shirt pour accéder à mon buste, mon esprit se débattait entre la panique et le désir de s'abandonner. Malgré les pulsions qu'animaient V, il ne mit pas longtemps à s'en rendre compte à la vue de mon agitation. Plus délicatement, il vint m'embrasser les lèvres et droit dans les yeux, me demanda
V (parlant coréen) : Tout va bien ?
Lyana (parlant coréen/anglais) : Je crois que j'ai un peu peur...
V (parlant coréen, inquiet) : Tu ne veux pas ?
Lyana (parlant coréen/anglais) : Non c'est pas ça ! J'en meurs d'envie ! - mes jambes se replièrent sur la cuisse de V, rien qu'en repensant à cette envie qui me consumait.- Je n'ai juste jamais fait l'amour comme ça.
Il sourit, d'un air presque amusé, un soupçon moqueur et défit son emprise, me redressa sans lâcher son regard du mien.
V (parlant coréen) : Tu me fais confiance ?
Lyana (parlant coréen) : Oui.
V (parlant coréen) : Alors va dans la chambre, je vais te rejoindre. Je ne te ferais aucun mal, je veux juste pouvoir t'aimer comme je n'ai jamais aimé. -Son sourire caché de la malice, même s'il se voulait réconfortant, ses yeux ne pouvaient dissimuler toute sa lubricité.-
Je me mis en route, le cœur battant, l'imagination en ébullition, jusqu'à ce que V me retienne pour ajouter
V (parlant coréen) : Si je fais quelque chose que tu n'aimes pas, que tu ne veux pas. Je veux que tu me le dise Lyana. A n'importe quel moment.
Mon cœur s'emballa à nouveau, qu'est-ce qu'il comptait me faire pour sentir le besoin de me dire de tel propos ?
Lyana (parlant coréen/anglais) : Je croyais que tu n'allais pas me faire de mal ?
V (parlant coréen) : Non. Absolument pas. -Son regard luxurieux s'intensifia-. Mais je sais à quel point je suis fou de toi -avait-il ajouté en s'avançant vers moi dangereusement-. Dans l'intensité du moment je pourrais m'octroyer des choses et je ne souhaite pas qu'une d'entre elle te mette mal à l'aise.
Pourquoi son avertissement sonnait-il plus comme une promesse de jouissance à mes oreilles ? J'avais beau appréhender, je voulais surtout le supplier pour qu'il s'octroie ses fameuses choses. Mon regard avait du trahir mes pensés, car la pression des lèvres de V sur les miennes se fit encore plus sauvage et empressée, comme un besoin d'oxygène. Ses mains me déshabillèrent et je profitai de ce moment de liberté pour lui retirer son t-shirt. Très vite acculée contre l'un des murs, ses doigts caressaient la peau dénudée de ma cuisse, parcourant leur chemin, je sentais ma peau se consumer sur leurs passages. Mes jambes ne mirent pas longtemps à flageoler d'excitation tellement ses doigts me faisaient frémir. Il s'arrêta, positionna ses mains sous mes fesses qu'il agrippa férocement et me souleva à sa hauteur à l'aide du mur sur lequel j'étais positionnée. Mes jambes épousaient sa taille et mes mains son dos. Je pouvais sentir tout le désir qu'il l'animait, et je ne souhaitais plus que de le sentir en moi. Sous le poids de ses baisers et de l'excitation, je ne me rendis pas de suite compte que mes ongles le griffaient, seulement son regard dangereux, mêlant douloureux et plaisir masochiste, m'en fit prendre conscience. Pourtant, je ne me sentais pas désolé, au contraire, j'avais le sentiment que plus je continuerais, plus je le paierais d'une façon que je souhaitais découvrir.
V (parlant coréen) : Il va falloir que je t'emmène moi-même dans la chambre alors.
Je ne répondis rien, a là place de quoi, je le laissai me mener pendant que mes lèvres jouaient avec son cou, manquant de nous faire trébucher sur notre chemin. Alors que je l'invitais à me faire sienne, le suppliant quasiment du regard, il détacha son corps du mien. Je ne pus m'empêcher de lâcher un râle de frustration, qui le fit ricaner.
V (parlant coréen) : J'arrive toute suite.
Quelques minutes plus tard, il revint, cordes et écharpe à la main, d'un air surpris, je le questionnai
Lyana (parlant coréen/anglais) : Tu avais prévu ?
Il ne répondit pas, son sourire en disant bien plus. Avant d'entamer il me demanda une nouvelle fois
V (parlant coréen) : Tu me fais confiance ?
J'hochai la tête et il entreprit de mon bander les yeux. Une fois dans le noir, je me fiai instinctivement à mon touché. Il était perturbant de perdre un sens aussi primordial que sa vue, mais le touché me laissait une chance pour garder du contrôle. Je sentais les mouvements de son corps et je pouvais guider ses mains et ses baisers sur les parties de mon corps que je désirais. Je m'abandonnai d'ailleurs totalement à ce sens, grandissant mon excitation. Sans le voir, j'avais la pression de mieux comprendre les courbes de l'homme devant moi. Mes mains se baladèrent sur son torse musclé, s'attardant sur ses lignes, pour descendre ensuite jusqu'à ses abdos dessinés, me faisant me mordre ma lèvre inférieure, puis continuer ma route sur son bas ventre. Il m'arrêta à nouveau, embrassa mes doigts et garda mes mains dans les siennes. Il me susurra
V (parlant coréen) : Je n'ai pas fini.
Il me guida près de la tête de lit, et m'allongea précipitamment, d'une pression sur mon torse. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre qu'il comptait également me priver de mon touché. Mes deux sens primordiaux ligotés, je me retrouverais à sa merci. Je sentis la corde joindre mes deux poignés, les enchainant assez fermement pour que je ne puisse pas m'en défaire mais pas assez pour me blesser. Le contact avec celle-ci était d'ailleurs étrangement agréable, presque doux. Pendant quelques instants je ne sentis plus rien autour de moi, seul mon corps, étendu sur cette immense lit, les bras liés au-dessus de la tête. Le jeu commença par un simple souffle au niveau de mes hanches. Un souffle chaud, je pouvais presque sentir ses lèvres sur ma peau. Je bouillonnais. Il me torturais et s'amuser de mon corps sans me laisser une chance d'y remédier. Très vite ses mains vinrent se joindre à la partie, glissant de ma taille jusqu'à ma poitrine, il caressa le bout de mes seins qui ne pouvaient trahir plus mon désir. Sa bouche entre me cuisse me faisait gémir, me tordant de plaisir si intensément qu'il me bloqua de nouveau pour que je ne puisse m'enfuir d'aucune manière de son emprise. Je ne voulais pas fuir, je n'arrivais juste pas à endurer la surcharge de plaisir qu'il me donnait, c'était presque trop et j'avais peur de ses sensations inconnues dans mon corps. D'autant plus que V, lui, semblait savoir parfaitement ce qu'il faisait. Plus mes sons s'intensifiaient, plus il me dévorait et plus je faisais du bruit, un cercle sans fin où je finirais par être celle qui perdra totalement le contrôle. Je perdais déjà haleine. Il remonta sa bouche jusqu'à mes lèvres, mais pas sans arrêter ses baisers mordants sur mes hanches, mon ventre, mes seins et mon cou. La frustration de ne pas pouvoir le voir ou l'agripper accentuait l'intensité de chacun de ses mouvements sur mon corps. Chaque souffle, caresse, salive... J'étais au bord de l'explosion. A l'aide des ses jambes, il vint écarter les miennes, et comme si je n'avais pas assez de chaîne, m'emprisonna sous le poids de son corps sans pour autant satisfaire ce que mon corps réclamait. Il me mordit la lèvre, et par réflexe je voulus lui rendre la sauvagerie dont il faisait preuve, comme pour me défaire, mais mes liens me rappelèrent rapidement à la réalité.
V (parlant coréen, susurrant à l'oreille presque d'un air menaçant) : Ne pense même pas à vouloir t'échapper !
Comme pour accompagner ses dires, il attrapa mon bassin et me retourna. Je ne pouvais pas être dans une position plus vulnérable, les mains attachés, la tête enfouie dans le matelas, les fesses en l'aire, les jambes bloquées par V, j'étais partagé entre l'excitation et la gène qu'il puisse me voir ainsi. Ca ressemblait presque à une punition. Était-ce cela ? Voulait-il me punir ? Plus j'y pensais, plus je prenais conscience de ses mains qui me caressaient les fesses. Je me surpris moi-même à hurler intérieurement pour qu'il le fasse, rageant de son hésitation. Je ne voulais pas devoir lui dire à voir haute, je ne voulais pas me rendre compte que je pouvais être aussi lubrique, mais encore plus que tout ça, à ce moment là, je ne voulais surtout pas qu'il me prive de ce plaisir.
Lyana (parlant coréen, d'une voix timide, mais désireuse) : Fesses-moi...
Je n'eus pas besoin de le répéter que la chaleur de sa frappe me consumait déjà. Je réclamai pour davantage, non par la voix, mais par ma gestuelle corporelle. A cet instant, plus qu'elle ne s'exprimait, j'avais cessé de réfléchir, abandonné toute moralité ou pudeur pour seulement m'adonner à ce plaisir. Une deuxième, puis une troisième, toujours plus ferme, toujours plus enivrante, était-il possible de mourir de plaisir ? Car j'aurais juré que mon cœur avait lâché quand il décida finalement de me prendre.
***
Le peau douce et légèrement suintante de V épousait mon corps nue. Nous nous confondions presque l'un dans l'autre, me berçant dans la tendresse du moment où seul nous existions. Son souffle carrossait mes cheveux, et ma tête bougeait au rythme de sa respiration, très vite, le sommeil m'emporta. A demi-consciente, je gardais confiance en mes sens alors que mes pensées devenaient irréaliste. Pourquoi y avait-il un trou de lapin dans notre chambre ? Et comment un milliers d'entre eux pouvaient-ils en sortir ? Ils avaient la place de tous vivre là-dedans ? Pendant que je m'approchais de ce trou à l'instar d'Alice aux pays des merveilles, des mouvements brusques et l'absence de V me réveillèrent en sursaut.
Lyana (parlant coréen/anglais, endormie) : Qu'est ce qui se passe ?
Je réalisai qu'il était en train de se rhabiller et renchéris avant de lui laisser le temps de répondre :
Lyana (parlant coréen/anglais, d'une déception non dissimulée) : Tu t'en vas ?
V (parlant coréen/anglais, d'une voix déçue et paniquée) : Je suis désolé Lyana. Il est déjà 4h du matin et j'ai peur que mon colocataire ce soit réveillé avant que j'ai rejoint ma chambre.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Ton colocataire ? C'est comme ça que tu le surnommes ?
V (parlant coréen/anglais) : Il partage au moins la moitié de ma vie en ce moment, c'est vrai qu'en y repensant il ressemble plus à une petite amie qu'à un colocataire - ironisa-t-il.
Je ne pus m'empêcher d'arborer une mou déconfite, même si je comprenais parfaitement ses obligations, je n'arrivais pas à réprimer ma tristesse. Après tout ce temps séparé, nous n'avions pu partager que quelques heures ensemble, pour finalement, nous retrouver de nouveau dans l'inconnu concernant notre prochaine rencontre.
V (parlant coréen/anglais) : Je t'en pris Lyana. Je ne peux pas te laisser avec cette tête -dit-il en se rasseyant à mes côtés sur le lit.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Je sais, mais que veux-tu que j'y fasse ? Je ne sais même pas quand toi et moi, on pourra se revoir
Il déposa un délicat baiser sur mon front, tout en caressant ma joue, cette vérité hantait nos journées et pourtant, ne dépendait pas de notre volonté. J'avais beau y réfléchir encore et encore, cette situation restait insensée.
V (parlant coréen/anglais) : Le plus tôt possible, je te le promets.
Le regard de V ne cachait plus son angoisse, je savais que la situation le pesait tout autant que moi, mais contrairement à moi, il était meilleur pour le dissimuler. Alors, pour une fois, quand mes yeux se plantèrent dans les siens, je voulus être celle qui y croyait. Je passai mes bras autour de son coup et vins nicher son corps dans leur creux. Gentiment, je lui caressai le sommet du crâne et ajoutai, d'un amour presque maternelle
Lyana (parlant coréen/anglais) : Oui, je te fais confiance. Bientôt on n'aura plus à se soucier de tout ça.
________________________________________________________________________________
Point de vue de V :
A pas de loup, V se faufila dans ses appartements. Le soleil ne pointant pas encore le bout de son nez, il manqua à plusieurs reprises de trébucher sur des obstacles impromptues. La chambre semblait être restée dans un parfait silence depuis son départ, pourtant, le stress le gagna au fur et à mesure qu'il se rapprochait de son garde du corps. La lumière de son téléphone en main, il l'atténua dans ses doigts, ne voulant risquer aucun facteur pouvant perturber son sommeil. Il dormait belle et bien à point fermer. En voilà un qui ne doit pas avoir de problème de sommeil pour se faire assommer par une si petite dose, se rassura V, dédramatisant la situation. Car même si son chaperon ne saurait rien de sa vadrouille nocturne, il se demandera forcément comment il a pu s'endormir sans s'en rendre compte, et à cela, V n'avait aucune réponse. Trop épuisé pour y réfléchir, il se contenta de rejoindre son lit pour les quelques heures de sommeil qui lui restait.
Boum Boum Boum. Les premiers rayons du soleil ne se montraient qu'à peine que V fut déjà réveillé par des tambourinements à sa porte. Les yeux mi-clos, le cerveau engourdis par le manque de sommeil, tout son corps peinait à assimiler la situation. Boum Boum Boum. Les tapements retentirent une nouvelle fois, encore plus violemment.
Agent de sécurité (parlant coréen) : V tu as intérêt à ouvrir cette porte ! menaça-t-il
Au son de sa voix, le sang de V ne fit qu'un tour, plus énergisant qu'une tasse de café, l'agent de sécurité ! Ca risquait d'être sa fête, son cœur battait à vive allure, il n'avait pas eu le temps de mettre un plan plausible en place, et dans la précipitation, ne trouva rien de mieux que de feindre l'ignorance.
V (parlant coréen, feintant une voix endormie) : Qu'est ce qui t'arrive ? Il est tout juste 6h du matin !
Agent de sécurité (parlant coréen) : Qu'est ce que tu m'as fait hier soir ? Pourquoi je me suis retrouvé endormie sur le fauteuil ? - grogna-t-il.
V (parlant coréen) : Hein ? - feintant l'ignorance. Je n'ai rien fait, je te parlais et tu t'es mis à pointer du nez, je me suis dit que tu devais être fatigué et t'ais laissé dormir.
Agent de sécurité (parlant coréen) : Et tu crois que je vais gober ça ? Je suis un agent de sécurité. - dit-il en ponctuant ses 3 derniers mots - Je ne m'endors pas quand je dois surveiller quelqu'un !
V (parlant coréen) : Tu as fait un écart, ça arrive à tout le monde. - répliqua V en posant une main sur son épaule, comme pour ne pas rire de sa supercherie- Je n'en parlerais pas je te le promets, maintenant si tu veux bien, j'aimerais avoir quelques minutes de sommeil en plus.
Alors que V s'apprêtait à refermer la porte à au visage du mastodonte, celui-ci l'intercepta, furieux d'avoir été dupé et de passer pour un idiot.
Agent de sécurité (parlant coréen) : Ca suffit ! Où est-elle ?
V (parlant coréen) : De quoi tu parles ?
Agent de sécurité (parlant coréen) : Ta copine ! C'est pour elle que tu m'as empoisonné non ?!
V ne put même pas protester que l'agent de sécurité était déjà entrain de retourner sa chambre. Rien. Aucune trace d'une quelconque visite ou de substances somnolentes.
V (parlant coréen) : Je ne suis pas sûr que ton statut te donne le droit de fouiller mes affaires comme ça ! - s'offusqua V
Les yeux perçants, le visage sévère, le colosse s'avança vers V et se planta droit devant lui. V ne réprima pas cette goute de sueur qui coulait sur son visage, trop apeuré pour y prêter une réelle attention.
Agent de sécurité (parlant coréen) : Ecoute moi bien ! Je ne sais pas comment tu as fait, mais tu m'as joué un sale tour et j'en suis persuadé. Tu as peut-être gagné cette fois, mais je ne me laisserais pas avoir une deuxième fois. J'espère que tu as profité du peu de liberté que tu as eu car maintenant tu ne pourras même plus pisser sans que j'ai un œil sur toi !
Le garde du corps quitta la pièce dans un violemment claquement de porte. Après un court instant perdu dans le silence, V lâcha un souffle de soulagement qui se transforma rapidement en de l'appréhension. Comme pour s'empêcher de trop y penser V ajouta, ironiquement :
V (parlant coréen) : Je ne t'ai jamais connu aussi causant.
________________________________________________________________________________
Depuis notre nuit à l'hôtel, mes interactions avec V se faisaient encore plus rare qu'avant. Il m'arrivait de passer la semaine sans aucune nouvelle, j'étais la petite amie la plus seule au monde. Heureusement, il me restait mon travail dans lequel je m'engouffrais pour réussir à faire face au désastre du reste de ma vie. Alors que j'étais au studio avec Yumi et Mic, présentant la nouvelle musique que j'ai composé, Yumi finit par me demander :
Yumi (parlant coréen) : Au faite Lyana, Sun-Hi t'a annoncé la grande nouvelle ?
Lyana (parlant coréen/anglais) : De quoi tu parles ?
Yumi (parlant coréen) : Elle a pu m'avoir un live sur Inkigayo !
Son ton demeurait posé et assuré mais son sourire ainsi que son regard reflétait la fierté et l'excitation. Je n'en restais pas moins impressionnée, Yumi venait de faire ses débuts il y a plus d'un mois avec "Another chance", et le meilleure départ pour une chanteuse underground. Maintenant, elle allait se produire dans l'un des plus grands shows télévisés de Corée ? Je n'en revenais pas, et ne pus le cacher plus longtemps
Lyana (parlant coréen/anglais, les yeux ronds, excité par la nouvelle) : Inkigayo ?! L'émission télévisée ?
Elle se contenta seulement d'hocher la tête en acquiesçant du bout des lèvres alors que je m'emballais, prise dans mon élan d'excitation.
Lyana (parlant coréen/anglais) : L'émission présentait par Jihoon, Sungchan et An Yu-jin ?
Elle acquiesça de nouveau de la même façon
Lyana (parlant coréen/anglais) : L'émission où tous les plus grands groupes se produisent pour leur comeback ? Comme Blackpink ? Twice ?
BTS, me mis-je à penser, ne préférant pas le dire à voix haute. Et encore une fois, elle me répondit de manière réservée.
Mic (parlant coréen) : OK, il est temps que tu te calme où tu risque de faire une syncope !
Lyana (parlant coréen/anglais) : Non mais c'est énorme ! GRAYGO va décoller, sans parler de la carrière de Yumi ! C'est incroyable !
Yumi (parlant coréen) : Je passe en première, ce dimanche à 15h, quand il y a le moins d'audition, mais tu as raison, ça reste toujours une superbe opportunité ! -Finit-elle par avouer, dévoilant son engouement-. Tu dois être là ! Vous tous, rien de tous ça ne serait arrivé sans l'équipe.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Bien sûr que je serais là ! Mon dieu cette évènement va être incroyable. - avais-je répondu sans réfléchir, éblouie par l'importance de l'information.
Et je n'avais effectivement pas réfléchi. Alors que Sun-Hi frappa à ma porte pour m'amener à l'évènement, les palpitations de mon cœur et la moiteur de mes mains ne faisaient que s'accentuer. Je commençais à avoir des sueurs froides rien que de penser aux gens qui se trouveraient là-bas. Impossible de me cacher, je devrais les affronter, toutes ces personnes qui ont vu mon visage sur leurs réseaux sociaux, qui peut-être m'ont envoyé des messages d'insultes, peut-être que certains d'entre eux continuaient toujours ? Je ne savais plus quoi faire, je voulais rester chez moi, ne pas devoir faire face.
Sun-Hi (parlant coréen, de l'autre côté de la porte) : Lyana ? Tu es là ?
Lyana (parlant coréen, voix tremblante) : Euh oui... J'arrive.
Sun-Hi (parlant coréen) : Wouah. Tu es pâle comme un mort, tu es sûr que ça va ?
Lyana (parlant coréen) : Oui.
J'aurais pu lui dire que j'avais peur, que je ne me sentais pas capable de faire face, mais au fond je me considérais surtout misérable d'être toujours affectée par une telle chose des semaines après l'incident. Je devenais parano, et malheureusement pour moi, je n'étais pas assez folle pour ne pas m'en rendre compte. Alors les doigts serrés, le cœur comme du plomb, la gorge noué, je pris sur moi et suivis Sun-Hi. Une fois au bord du bâtiment, Sun-Hi me contempla et me demanda
Sun-Hi (parlant coréen) : Tu comptes y aller comme ça ?
Lyana (parlant coréen/anglais) : Qu'est ce que tu veux dire ?
Il est vrai que j'avais un accoutrement plutôt simple mais tout à fait convenable, un poil féminin même.
Sun-hi (parlant coréen) : Je parle de ton masque et ta capuche. On est pas censé braquer le plateau télé tu sais ?
Je n'arrivai pas à rire à son trait d'humour, et à l'évidence ça ne l'inquiéta que davantage.
Sun-Hi (parlant coréen) : Lyana, tu es sur que ça va ?
Non ça n'allait pas. L'entrée était à présent devant nous. Ma portière s'ouvrit, ne me cachant plus de l'extérieur. Je n'étais plus sûr de savoir comment marcher à cet instant.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top