Chapitre 42 : The truth untold
Cette phrase résonna dans ma tête qu'elle venait de vider par son impact, manquant de me faire chuter. Déboussolée, je perdis toute capacité de réflexion. Ces mots persistaient mais mon cerveau semblait ne pas vouloir leur donner sens, refusant d'en comprendre les conséquences logiques. L'incompréhension. La peur de cette inconnue. Voilà les deux seules sentiments que j'arrivais à distinguer. Alors dans le flou de mon esprit, je ne trouvai rien de plus pertinent à répondre :
Lyana (parlant coréen/anglais) : Comment ça on a été vu ?
V ne me répondit pas de suite. Plus son doigt persistait à faire défiler sa page d'actualité, plus son autre main tirait sur sa longue chevelure brune, lui arrachant quelques mèches au passage. De rage, il finit par jeter son téléphone à travers le couloir donnant sur la salle de bain. Le bruit de l'impact me fit sursauter, mais je restai passive, comme spectatrice de la scène dans laquelle je devais jouer. Il se pinça nerveusement l'arrête du nez et se laissa glisser, désemparé, le long du mur parallèle à la douche. Je vis toutes une panoplie de différents sentiments marquer son visage. Le choc. Le déni. La colère. La peur. Et enfin, la peine. Voir ses yeux remplis de larmes, m'appelant à l'aide, me sortit de ma stupeur. Trempée, un peignoir sur les épaules, je me précipitai à ses côtés et l'enveloppai de tout mon corps. je voulais lui procurer un abri impénétrable, où il se sentirait intouchable et en sécurité et où il serait libre d'exprimer cette douleur qu'il tentait de retenir. Entendre ses sanglots s'intensifiaient me déchira le cœur si violemment qu'il m'arracha quelques larmes, m'efforçant à prendre conscience des enjeux. Pour apaiser, son chagrin et ses craintes, je le dorlotai dans mes bras, caressant son dos tout en entamant un mouvement de balancier avec mon corps.
Lyana (parlant coréen/anglais, d'une voix presque maternelle) : Chut... V, calme toi. On va trouver une solution. Ca va aller.
Sans cesser de le choyer, j'entrepris de réguler sa respiration. Bruyamment, j'inspirais et expirais lentement, prenant de grande bouffé d'air, et laissai faire son instinct d'imitation sociale. Lorsque ses pleurs se firent plus sourds et son souffle plus constant, j'engageai de nouveau la conversation
Lyana (parlant coréen/anglais) : V, dit moi ce qui se passe. Comment on a pu nous voir ?
V (parlant coréen/anglais) : Je sais pas. Il y a des photos qui circulent au parc Nanjido, sous le grand chêne. Je n'ai pas bien pris le temps de regarder, mais on nous y voit nous enlacer. Les réseaux sociaux se déchainent, sans parler de mon agence qui a du me laisser une vingtaine de messages vocaux. Les gars aussi ont essayé de m'appeler, enfin - il s'arrêta un instant et émit un souffle de désespoir - sauf RM.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Montre moi V. Je veux voir.
V (parlant coréen/anglais) : Lyana, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
Lyana (parlant coréen/anglais) : V ! Tu pourras pas me protéger de ce gossip ! Surtout s'il fait le tour des réseaux sociaux comme tu le prétends.
V se leva dans un mouvement las et partit récupérer son téléphone. Son écran avait accusé le coup suite à sa violente démonstration de voltige. Une grosse fissure en diagonale le scindait en deux parties et quelques éclats de verres manquaient sur les deux coins supérieurs. Miraculeusement, celui-ci se décida à se rallumer. L'écran avait a présent une teinte rosée, mais le tactile fonctionnait toujours. D'un ton humoristique à demi-teinte, V ajouta :
V (parlant coréen/anglais) : Super. Va falloir que je me dégottes un nouveau téléphone en plus.
Comme si, cela avait une moindre importance dans une situation tel que la notre. Agacée par le manque de visibilité de l'appareil, je me dirigeai vers le salon de V pour emprunter son ordination portable.
Je l'ouvris, il n'y avait pas de mot de passe. Parfait. J'entrai V, girlfriend dans la barre de recherche et les réponses ne se firent pas attendre. Les 3 mêmes photos tournaient en bouclent sur les différents sites où je nous reconnus de suite, une l'un en face de l'autre, et deux nous enlaçant. Ces deux derniers demeuraient en couverture de tous les articles. Heureusement, il ne semblait pas avoir de photos prises lors de notre baiser, mais il était déjà trop tard. Voir ma vie privée ainsi exposée m'effraya, mais ce qui me glaça le sang, ce fut de voir autant de gens capables de donner leurs opinions sur ce moment intime et unique qui n'appartenait qu'à nous.
"Quelle morue ! C'est un montage. V ne peut pas s'intéresser à une femme avec autant de formes !"
"Laisse V tranquille ! Tu vas pourrir sa carrière !!"
"V avait une copine et il nous le cachait ? En tant qu'army, je ne suis pas sur d'accepter une telle trahison"
"Je trouvais V bizarre ces derniers temps, je comprends mieux. C'est elle qui est entrain de lui gâcher la vie"
"Fake"
"V je te déteste !!! Comment tu peux me faire ça ?? 😭. Ne me parlez plus jamais de BTS, j'en ai fini avec eux"
Plus je lisais, plus je souffrais, mais la frénésie m'emporta, je ne pouvais arrêter de consulter ce qu'il se disait sur moi, sur nous. Même lesquels commentaires plus rationnels et sympathiques noyés dans cette océan de haine n'arrivèrent pas à soulager ce pincement dans mon cœur. Et si, d'une certaine manière, ils avaient raisons ? Et si je n'avais pas ma place à ses côtés ? Que je l'empêchais d'avancer pour sa carrière ? J'avais peur, terrifiée par la vérité. D'une voix tremblante, au bord des larmes, je me tournai vers V accolé derrière moi.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Tu crois que c'est vrai ? Que je ne suis pas bien pour toi ? Que je suis un frein à ta carrière ?
V (parlant coréen/anglais, d'un ton réconfortant mais ferme) : Mais voyons Lyana ! Qu'est ce que tu dis ? Bien-sûr que non ! Je t'aime. Et tu es la plus belle chose qui me soit arrivé.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Mais à cause de moi tu vas avoir des ennuis non ?
V (parlant coréen/anglais) : Non, pas à cause de toi. Lyana, je t'en pris, ne lis pas ses commentaires. Et si tu le fais, ni crois pas. Ne fais confiance qu'à moi. Je t'aime ! Sois en sûr à 1000%. Je te protégerai de tout ça, mais promets moi de ne plus vouloir savoir ce qui se dit à ton sujet, d'accord ?
Péniblement, j'acquiesçai par un hochement de tête. Je n'étais pas habituer à autant d'exposition et encore moins au "bad buzz". A ce moment précis, mon anonymat semblait conservé, et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de culpabiliser et me haïr, opprimée par des mots qui ne m'étaient pas directement destinés. Cependant, je voulais croire en les paroles de V, comme l'encre qui m'empêcherait de chavirer. Je reniflai mon chagrin et m'apaisai à son tendre contact. Il effleura délicatement mes yeux et y essuya les larmes retenues.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Qu'est ce qu'on va faire maintenant ?
V (parlant coréen/anglais) : Je ne sais pas, je crois que...
V s'interrompit, intéressé par la sonnerie de son téléphone qui lui signalait un appel. Manager Sejin.
V (parlant coréen/anglais) : Oui allô ?
La voix au bout du fil n'était que peu perceptible, mais je pouvais y ressentir l'urgence et l'affolement dans son débit et intonation.
V (parlant coréen/anglais) : Oui je comprends. J'arrive de suite.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Qu'est ce qu'il se passe ? Qu'est ce qu'il t'a dit ?
V (parlant coréen/anglais) : Je dois me rendre immédiatement à l'agence pour éclaircir au plus vite cette pagaille.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Je dois venir avec toi ?
V (parlant coréen/anglais) : Non, surtout reste ici s'il te plait. Je ne dois pas risquer d'être vu davantage en ta présence. N'essaie pas non plus de rentrer chez toi, les fans ont bien plus de ressources que tu ne le penses et ils feront tout pour connaitre ton identité. Tu es plus en sécurité ici, chez toi pourrait devenir dangereux s'il découvre ton adresse.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Mais voyons V ! C'est complétement démentiel ! Je ne peux pas me cacher indéfiniment dans ton salon !
Il encercla mon visage de ses mains au longs doigts fins aussi délicats que son touché et déposa un baiser sur mon front. Ma panique se retrouva amoindrie à son contact, ce que je devinai être l'effet escompté.
V (parlant coréen/anglais) : Quand je reviendrais, les choses se seront déjà arrangés, je te le promets, ne t'en fais pas.
Plus raide qu'un piquet, les bras ballants, je le regardai monter dans l'ascenseur. Je l'observai comme si je ne le reverrai plus jamais. Il me fit grâce d'un dernier sourire, laissant les portes se refermaient sur celui-ci. V était apeuré, je l'avais vu dans ses yeux.
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Point de vue V :
Le cœur lourd et battant, V avait le sentiment de se diriger vers l'abattoir. Son amour pour Lyana l'avait amadoué un trop court instant sur les enjeux qu'engendraient une telle liaison. Aux yeux du grand publique, certes, mais essentiellement au sein de son groupe, plus particulièrement auprès de RM. Il n'avait pas prévu de leur cacher, il aurait seulement voulu le faire par lui même. En temps voulu. Quand les circonstances s'y seraient prêtées. Car dans son imaginaire, ce jour existait. Une fois devant la grande tour vitrée, V se précipita à l'intérieur encapuchonné. Deux gardes du corps l'avaient encerclé et surveillaient avec attention les horizons. L'heure tardive semblait avoir dissuadée les paparazzis sur une possible réunion au siège social. Parfait, cette réunion devait rester discrète pour éviter d'alimenter tous soupçons. V se débarrassa de son trench Coat et releva son regard en direction du grand escalier en verre menant au premier étage qui abritait la salle de réunion. En son sommet, ce tenait les 6 autres membres de BTS qui gargouillaient à propos de chose et d'autre, évitant le sujet ardant qui les avait amené ici. Malheureusement pour V, la première chose que son regard croisa fut celui de RM. Perdu dans le vide, l'air maussade, accoudé contre la rambarde, il demeurait seul à garder le silence. Pourtant V n'entendit que cette absence. A chaque montée de marche, le poids incessant du mutisme de RM l'accablait. V ne défit pas sa vision de lui, souhaitant trouver les mots, mais alors qu'il croyait que RM le suivait également du regard, une fois à sa hauteur, il comprit. Son observation était resté statique, il ne prendrait pas la peine de le voir. Rien n'aurait servi de lui parler, à cet instant, il n'existait plus à ses yeux. De plus en plus meurtri par la peine que trahissaient son stoïcisme, V ne put que détourner son regard et passa à côté de son ami pour qui il aurait voulu faire les choses différemment.
Jimin (parlant coréen) : V ! On a essayé de t'appeler toute la journée ! Tu vas bien ?
Jimin fut le premier à briser la bulle dans laquelle V s'enfermait et l'attrapa par les épaules.
V (parlant coréen) : Oui, je vais bien. Enfin je crois.
J-hope (parlant coréen, d'un ton sec et accusateur) : Elles sont vrais les photos ? C'est Lyana dessus, pas vrai ?
Une brise glacial fendit l'atmosphère et mit en avant les tensions sous-entendus que personne n'avait encore osé émettre. RM ne réagit pas, seul J-Hope posa un regard accusateur sur V.
Suga (parlant coréen) : J-Hope ! On avait dit qu'on interfèrerait pas ! Sejin et Si-hyuk ne vont pas tarder pour tirer ça au claire.
J-Hope (parlant coréen) : Ne pas interférer ? Tu as vu dans quel état est RM ? On est comme des frères tous les 7 ! Tu infliges pas ça à ton frère !
Suga (parlant coréen) : Stop ! V est aussi notre ami ! Il a le droit de nous faire par de sa version des choses.
Jin prit à part J-Hope quelques instants pour calmer la colère qui grondait en lui. V retint aussi fort que possible, son chagrin qui accaparait sa gorge et pinçait son cœur. Il ne voulait pas les perdre, ni RM, ni aucun membre, mais ne pouvait se résoudre à mettre Lyana de côté pour autant. Il l'aimait, en quoi était-ce mal d'aimer ? Et pourtant, il voulait implorer le pardon pour ce sentiment qui divisait sa seconde famille.
Si-hyuk(parlant coréen) : Les gars cessaient votre boucan et réglons cette affaire rapidement. J'ai abandonné ma femme et mes enfants à cette heure-ci, ce n'est pas pour faire durer.
Bang Si-Hyuk ouvrit la porte des locaux, suivi de prêt par le manager Sejin. Silencieusement chacun s'installa autour de la table qui trônait au milieu de la pièce, présidé par le PDG. Un rétroprojecteur sortit du plafond et dévoila sur le voile blanc en face de lui, les dites images. Les voir ainsi, sur le grand écran, n'ajouta que plus de culpabilité à V. Comment un moment si émouvant pouvait-il le condamner autant à présent ?
Si-Hyuk (parlant coréen) : Bon V, c'est bien toi sur cette photo ?
V (parlant coréen et sans sourciller) : Oui c'est moi.
Si-Hyuk (parlant coréen) : Et qui est cette jeune fille sur la photo ?
V prit une grand expiration, ferma les yeux un bref instant, il était trop tard pour reculer.
V (parlant coréen) : Elle s'appelle Lyana. Elle nous a accompagné sur notre tournée à New-York.
Si-Hyuk (parlant coréen) : Lyana ? La même que la copine de RM ? Celle pour qui il a insisté au près de moi pour qu'elle vous suive ?
V (parlant coréen) : Ex-copine de RM - rectifia V.
Alors que tous les membres semblaient interloqués et dans l'incompréhension, seul Jimin et RM ne prononcèrent aucun mot, l'un par son absence de surprises des faits, et l'autre par le désire de nier ce qu'il se passait son ses yeux.
Jungkook (parlant coréen) : Alors quoi ? Vous sortez ensemble c'est ça ?
V (parlant coréen) : Oui.
J-Hope (parlant coréen, énervé) : Alors c'est vrai ?! Tu es incroyable ! Et depuis quand vous êtes ensemble ?
V (parlant coréen) : Aujourd'hui. Depuis cette photo.
Réalisant, l'horreur d'une telle imagine pour les yeux de RM, V ne put s'empêcher de s'adresser à lui, comme dans un dernier espoir d'apaiser les choses.
V (parlant coréen) : RM, je te jure que Lyana a tout fait pour me repousser ! Elle tenait et tient toujours beaucoup à toi !
J-Hope (parlant coréen, abasourdi par de tels propos) : Ah bon !? Parce que tu lui cours après depuis longtemps en plus ? Putain de merde RM, dit quelque chose !
Mais RM resta terni dans son impassibilité. V sentit que plus, il parlait, plus il jetait de l'huile sur le feu, mais ce fut plus fort que lui. Ses sentiments l'animaient, le poussant à s'exprimer avant même de réfléchir. Peut-être que la sincérité de ses émotions arriverait à susciter de la compassion et de la compréhension.
V (parlant coréen, d'une voix sûre et affirmée) : Je l'aime, ok ? Qu'est ce que tu veux que je fasse contre ça J-Hope ? Dit moi !
Avant même que celui-ci pusse répondre, Si-Hyuk les interrompit dans un haussement de voix.
Si-Hyuk (parlant coréen) : Ca suffit ! Il est hors de question que je laisse une querelle amoureuse détruire tout ce que nous avons construit ! - Il s'arrêta un bref instant, et reprit plus calmement mais fermement- Par chance, les photos ne trahissent pas ton visage. Emmitouflé sous ton french Coat et ta coupe de cheveux décoiffée au vent, on pourrait parier sur n'importe quel coréen de ta tranche d'âge. Quand à la jeune fille, même si elle est plus reconnaissable, ça n'a que peu d'importance tant qu'on arrive à faire savoir que toi tu n'étais pas là. A partir de demain matin, nous enverrons un communiqué pour démentir cette rumeur de couple, et nous posterons des photos trafiqués de la séance studio d'aujourd'hui que tu as loupé ! Je pense que cela conviendra à tout le monde ?
Manager Sejin (parlant coréen) : C'est parfait monsieur Bang.
A partir de demain, aux yeux du monde entier, la relation de V et Lyana deviendra inexistante. Mais les gens qui les connaissaient tout deux ne pourront pas être dupés. C'était bien les manières de V derrière ce french Coat, et le sourire de Lyana a demi apparent sur ce visage un peu flou. Tout le monde consentit à cette décision, une solution évidente et préférable. Pourtant V se sentit coupable d'accepter un tel marché. Il n'avait jamais voulu nier ou cacher ses sentiments pour elle, comme si en les dissimulant ils devenaient moins réels. Contentieux de la réalité, aucune alternative ne semblait envisageable.
Si-Hyuk (parlant coréen, d'une voix posée) : Une dernière chose V. Tu devras mettre fin à votre relation.
V écarquilla ses yeux devenus aussi rond qu'un ballon et projeta un son ahurie et sévère.
V (parlant coréen) : Pardon ?!
Si-Hyuk (parlant coréen) : Tu m'as bien entendu ! Vous ne devez surtout pas vous refaire prendre ensemble. Et je veux retrouver le groupe soudé de 7 garçons que j'ai connu. Alors réglez vos problèmes entre vous, et revenez plus unis que jamais ! BTS est ta famille V ! Il est tant pour toi de choisir, et choisir bien ! Tu en connaitras d'autre.
V (parlant coréen, offusqué) : Mais vous avez pas le droit de faire ça ! Jamais vous avez demandez à RM de rompre avec Lyana !
A ces mots, RM se leva brusquement, claquant ses mains sur la table, son regard noir dirigé droit vers V. Jusqu'ici presque apathique, RM ne put se résoudre à en supporter davantage sans dire le fond de ses pensées. La naïveté et l'égoïsme de V le firent repousser dans ses retranchements et rien n'arrêtera sa déferlent de mot.
RM (parlant coréen, d'un ton sévère, assuré et accusateur) : Moi au moins, j'avais la décence de ne pas me faire prendre ! Tu as pensé à elle ? Des fans ont peut-être déjà trouvé son identité à l'heure actuelle ! Et même si l'on dément l'info, ils ne la lâcheront pas comme ça. Sa vie va devenir un cauchemar ! Comment peux-tu être aussi hypocrite ? Laisse moi te rappeler que toi aussi tu as des impératifs à respecter, mais n'oublie pas que moi je n'ai jamais déroger à celle-ci ! Au point de la perdre...
Sur cette derrière phrase sa voix s'était légèrement adoucie. Alors que RM se dirigea vers la porte pour sortir, il s'interrompit juste avant et ajouta.
RM (parlant coréen) : Lyana m'a avoué avoir embrassé quelqu'un d'autre pendant notre séjour à New-York, c'était toi hein ? Non ne répond pas. Dans le fond je l'ai toujours su. Je voulais juste m'accrocher à l'espoir que ce soit une erreur de ma part.
V s'apprêta à répondre mais RM le coupa de plus belle.
RM (parlant coréen) : Fait ce qui doit être fait V. Et en attendant, ne m'approche plus en dehors du travail.
Le corps de RM disparut derrière le fracas métallique de la porte qui fit échos avec les battements de cœur de V écrasés par le poids des mots choisis par celui qu'il avait l'habitude d'appeler son ami.
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