Chapitre 41 : Love is obvious
V (parlant coréen/anglais) : Alors c'est officielle ? Je peux enfin assurer que tu es ma copine, sans me l'imaginer ?
Lyana (parlant coréen/anglais) : Je pensais avoir été assez claire en te hurlant mon amour un peu plus tôt...
V ne défit pas son sourire planté sur ses lèvres, alors que ses yeux ne semblaient pas réaliser.
V (parlant coréen/anglais) : Pardon, mais c'est si soudain, presque incroyable. J'ai envie de te poser milles questions, mais je n'en ferais rien. J'ai bien trop peur que ça te fasse fuir, alors que tout ce que je désire c'est de te garder le plus près de moi, le plus longtemps possible. Peu m'importe le reste.
Sur ses mots, il enfouit mon visage dans son épaule et pressa le reste de mon corps suffisamment fort pour m'empêcher de me défaire. Comme si l'intention pouvait, ne serait-ce que me traverser l'esprit. Ce geste tendre je l'avais connu bien des fois avec un autre. Je prenais peu à peu conscience de cette nouvelle odeur qui emplissait mes narines, de ses épaules un peu plus basses et plus étroites, de ce touchée un peu moins ferme et de cette étreinte plus demandante. Malgré ce sentiment de déjà-vu qui passa dans mon esprit, je savais que cette odeur, ces formes et ce touchée étaient les bons et je comptais m'y agripper aussi fort que je le pouvais.
Lyana (parlant coréen/anglais) : V... Je n'ai plus l'intention de fuir, je t'assure. Je ne vais plus partir, je vais rester là, le temps que tu voudras de moi.
V planta son regard dans le mieux et me susurra dans le creux de l'oreille
V (parlant coréen/anglais) : Alors, prépare-toi à me consacrer ta vie.
Accompagné des ses mots, il m'embrassa encore plus vigoureusement que la première fois, si intense que j'en perdais haleine. Je n'avais jamais réalisé à quel point V avait besoin de contact et de démonstrations d'affection. Je n'avais pas non plus compris à quel point son amour pour moi était profond. J'aurais pu avoir peur de cette tension nouvelle que je ne pouvais contrôler, mais je préférai me laisser porter par son élan car je prenais conscience de l'aimer tout autant. J'étais prête à ce que tout aille vite, car, pour une fois, je ne doutais pas. Je persistais dans le jeu qu'il avait entrepris, le laissant mordre ma lèvre quand je jouais avec les siennes. Parfois nos langues se rencontraient, nous immisçant un peu plus dans l'intimité l'un de l'autre. Je peinais à me réfréner, je réclamais toujours plus, oubliant le lieu et l'enjeu d'une telle démonstration. Il me faisait voler, mais me força à rester à terre quand il se détacha de moi.
V (parlant coréen/anglais) : On ne peut pas rester là, Lyana. Du monde ne va pas tarder à arriver.
De ma moue déconfite, je me préparais à laisser V repartir. Même si nous aurions l'occasion de nous retrouver, à ce moment-là, j'espérais ne pas devoir me défaire de lui. L'enlacer jusqu'au prochain levé du soleil était ce que je désirais le plus. Mais dans mon rêve, la réalité ne s'était pas évincée. Il avait des obligations, que je ne connaissais que trop bien.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Oui je comprends, tu dois surement retourner au studio en plus. On se verra plus tard ? Tu penses pouvoir passer ce soir ?
V fronça les sourcils une seconde, comme prit d'étonnement à l'entente de mes propos. De sa main, il releva mon visage sur le sien assez proche pour susciter en moi le désir. Je sentis mes joues rougirent sous l'envie enivrante d'un nouveau baiser. Ne souhaitant pas paraitre aussi désireuse, je choisis de garder mes yeux dans les siens, ainsi mon regard ne fuguait pas sur ses lèvres qui attisaient mes pensées libidineuse.
V (parlant coréen/anglais) : Parce que tu crois que je vais te laisser ? Non non, ne comptes pas là-dessus. Je veux passer la journée avec toi, j'ai aucune intention de te lâcher, pas maintenant.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Mais, tu n'as pas besoin d'aller à l'agence aujourd'hui ?
V (parlant coréen/anglais) : Je m'en occuperais. Je trouverais une excuse bidon pour une fois. Allons chez moi. Je veux pouvoir te serrer contre moi sans craindre d'être vu.
Cette fois-ci, ce fût à mon tour d'exprimer mon étonnement. V était prêt à rester avec moi en dépit de son travail ? Une pointe de culpabilité avait beau me susurrer à quel point je ne devais pas l'encourager à faire pâtir sa passion pour moi, j'embrassais volontiers, cette sensation de n'être plus que deux au monde.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Tant que je peux rester à tes côtés, tout me va.
V me fit monter prudemment dans sa Mercedes-Benz S-Class, flambant neuf. Je fus assez surprise par l'aspect passe par tout du véhicule. A l'évidence, le modèle reflétait un portefeuille bien rempli, mais elle aurait pu appartenir à n'importe quel résident de Gangnam-gu, rien ne permettait de laisser penser à une personnalité aussi populaire que V. Une fois le portique de sécurité passé, nous arrivâmes dans son parking privé. Un parking bien assez grand pour y garer 5 ou 6 voitures supplémentaires. J'examinai tout autour de moi, un rien me fascinait car il faisait parti du quotidien de V que je connaissais si peu. Je voulais m'imprégner de toutes ses premières fois à ces côtés, aussi futiles soit telles.
V (parlant coréen/anglais, sur un ton amusé) : Bah alors, tu viens ? Je ne pensais pas qu'un garage pouvait être aussi intéressant.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Cette endroit est plus grand que mon appartement ! Et pis c'est là que tu vis. Je sais pas. J'ai comme envie de m'y sentir proche.
V appela l'ascenseur qui referma ses portes sur nous. Alors que mes yeux papillotaient, les siens ne sourcillaient pas, arrêtés sur les traits de mon visage. Je ne pouvais ignorer le poids de l'intérêt qu'il me portait, je finis donc par bloquer mon regard dans le sien. Mal à l'aise, je peinais à le soutenir. D'une voix intimidée, que je ne me connaissais pas, je finis par lui demander
Lyana (parlant coréen/anglais) : Pourquoi tu me regardes comme ça ?
V (parlant coréen/anglais) : J'arrivais pas à m'en empêcher.
NOTE DE L'AUTEUR : ATTENTION MOMENT LEMON. SI VOUS NE DESIREZ PAS LIRE CE GENRE DE CONTENU, VOUS POUVEZ PASSER JUSQU'AUX ASTERIQUES ***.
BONNE LECTURE A VOUS :)
Avant même que je puisse répondre, dans un bruit métallique, mon corps se retrouva plaqué contre la paroi de l'ascenseur. Le choc fut assez violent pour me faire ressentir l'impact mais pas assez pour me faire mal. Son corps accolé au mien, empêcha mes mouvements. J'avais les jambes serrées entre ses cuisses, le poids de son torse contre le mien et pour ne rien laisser au hasard, il attrapa mes poignés, qu'il rejoignit au dessus de mon visage pour emprisonner mes mains à la seule force d'une des siennes. Il avait beau avoir une poigne que je ne soupçonnais pas, avec un peu de bon vouloir, j'aurais pu récupérer l'utilisation de celles-ci. Cependant, je n'en avais aucune envie. En détournant mon visage, j'aperçu notre reflet dans le miroir, me rendant spectatrice de la scène érotique qui se jouait. De sa main libre, il caressa ma joue avant de déposer fougueusement ses lèvres sur ma bouche. Son baiser semblait me dévorer. Chaque morsure à mes lèvres me faisaient de plus en plus mal tout en me faisait frémir. Malgré moi, un léger gémissement s'échappa de ma bouche mélangeant douleur et plaisir, un son difficilement interprétable qui donna le sentiment à V de devoir s'arrêter.
V (parlant coréen/anglais, le regard affolé) : Lyana, je t'ai fait mal ?
Lyana (parlant coréen/anglais, le regard désireux) : Non, continue.
Je me défis de ses liens, et vint plaquer mes mains derrière sa tête et son bassin pour le maintenir au plus près de moi. Le moment me transportait tellement que je ne vis pas les portes de l'ascenseur ouvertes. V m'attira jusqu'à l'intérieur sans se défaire de mon étreinte. Quelques détails apparaissaient inopinément devant mes yeux, un tableau de Nina Simonne, une cafetière Delonghi et un areca. Mais à cet instant, ce que je devinais être le séjour, se résumait au visage de V que je ne pouvais m'empêcher d'embrasser. Maladroitement, il essaya de me guider, sans cesser de me toucher. Il finit par me faire buter contre ce qui semblait être une table. Pendant que mes lèvres s'aventuraient sur son cou, il déposa ses mains sous mes fesses et me souleva sur le rebord du meuble en bois. Dans un mouvement précipité, il retira mon pull qui embarqua avec lui mon t-shirt. Seul mon soutien-gorge cachait ma poitrine, et pendant une fraction de seconde, je me surpris à redouter ses pensées concernant mon corps. Maintenant que j'étais à demi dénudée, me trouverait-il toujours aussi attirante ? Cette idée, me fit ralentir dans notre ébat. Rougissante, je plaquai un bras au travers de ma poitrine. Mais la poigne de V se fit plus ferme, il attrapa ce même bras qu'il coinça contre mon corps. Surprise, je vacillai devant son regard et sourire carnassiers.
V (parlant anglais/coréen) : Oh non, pas question que tu te caches.
De son autre main, il bloqua mon torse contre la table, et entama d'embrasser chaque parcelle de mon buste non-couverte. Les frissons m'emportèrent, redressant les poils de mon corps. J'avais la chair de poule alors que je fumais de l'intérieur. Rapidement, il se débarrassa des bretelles de ma brassière en les faisant glisser le long de mes épaules. Il n'arrêta pas sa course et descendit le reste du vêtement jusqu'à ma taille. Mes seins trahissaient mon envie et il ne se priva pas de s'en emparer. A peine m'avait-il effleuré que je ne pus contenir ma respiration haletante et erratique. Mes réactions devaient l'amuser car il intensifiait chacun de ses gestes à chacun de mes gémissements. Devenant trop sensible et incontrôlable à son touchée, je me débâtis et me redressai pour lui faire face. Tout en l'embrassant, je tirai de part et d'autre le haut de sa chemise et glissai mes mains sur son torse galbé à présent à ma merci. Dans la foulé, je pris l'avantage et baladai mes doigts sur sa ceinture. Je jouais péniblement avec celle-ci, puis finis par la détacher suivi du bouton de son jean Levis. Il m'arrêta dans ma course en ramenant mes mains autour de sa nuque. Sans détacher nos lèvres, il me souleva une nouvelle fois et me fis basculer sur un support beaucoup plus moelleux que je devinais être le canapé. D'un revers de la main, il dégagea tout les coussins environnants qui semblaient le déranger dans ses mouvements. La peau de son torse sur ma poitrine nue était brulante et enivrante. Il rapprocha sa bouche de mon oreille et lorsqu'il eut fini de me mordiller, il me susurra
V (parlant coréen) : Ne bouge pas.
Ce que je fis, j'attendis ainsi, impatiente, pendant quelques secondes que me parurent une éternité tellement l'excitation me dominait. Quand il revint, son regard empli de malice, il cachait quelque chose derrière lui.
Lyana (parlant coréen) : Qu'est ce que c'est ?
V (parlant coréen) : Ferme les yeux et dit moi si ça fait mal.
Je m'exécutai. Je n'avais aucune idée de ce qu'il entreprenait, mais je lui faisais confiance. J'avais envie qu'il me guide là où il souhaitait me mener. Les yeux clos, seul mon odorat, mon ouïe et mon touché me servirent pour me fier à lui. Je le sentis attraper mes mains qu'il, une fois de plus, ramena au-dessus de ma tête. Je ne les séparai pas et le laissai continuer. Après quelques baisers sur mes épaules et mon cou, je sentis le frottement d'une corde contre mes poignés. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre qu'il souhaitait me ligoter pour me priver d'une partie de mes mouvements. Je souris au tempérament joueur de V que je ne soupçonnais pas. Une fois mes mains scellés, j'ouvris les yeux et il me demanda d'un ton beaucoup plus sérieux
V (parlant coréen) : Ca va ? Je n'ai pas trop serré ? Tu n'as pas mal ?
J'hochai la tête négativement accompagnée de mon sourire enjôleur. Comprenant qu'il avait un attrait pour la relation dominant/dominée, je restai immobile, le regardant avec envie se débarrasser de ses derniers habits puis des miens. Sa peau vint effleurer la mienne, et ses mains se permirent de découvrir chaque partie de mon corps. Sa bouche ne resta pas en reste, mélangeant en moi un sentiment de frustration de ne pas pouvoir le touché et d'excitation. Je finis par rouler des yeux devant un tel supplice qu'il faisait durer. Malgré moi, mon corps implorait pour davantage. Allongé sur moi, son bassin appuyé contre le mien, mon regard lui criait d'aller jusqu'au bout. Il arborait un regard satisfait et avant de me faire sienne, me dit amoureusement :
V (parlant coréen) : Je t'aime.
***
Le soleil s'était couché sans que je m'en aperçoive. Le salon de V donnait à présent l'impression qu'un voleur s'y était infiltré, et je ne ressentais même pas la sensation de fatigue tellement je planais dans ses bras. Les baisers de V naviguaient entre ma nuque et mon bras, m'étant lovée entre ses jambes, je compris que ses baisers cachés une pointe de désir.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Encore ? Ca fait au moins 5 fois aujourd'hui. Ton appartement sent le fauve, et j'ai littéralement plus aucune énergie !
V (parlant coréen/anglais et d'un ton suave) : J'y peux rien aussi. C'est toi qui me fait ça. J'arrive plus à penser à autre chose.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Bon tu sais quoi ? Il faut qu'on se détache un peu - lui dis-je en quittant difficilement ses bras - On a tout notre temps. Je vais prendre une douche.
V (parlant coréen/anglais, le regard malicieux) : Je peux venir ?
Je le repoussai et le laissai retomber sur le canapé.
Lyana (parlant coréen/anglais, ricanant) : Non toi tu restes là. J'ai besoin de 10min pour moi d'accord ? Je serais bientôt là.
Je lui volai un baiser et partis en direction de la salle de bain. A peine avais-je enclenché l'eau que la porte de la pièce s'ouvrit.
Lyana (parlant coréen/anglais, sur un ton léger) : V, je croyais t'avoir dit que je voulais deux secondes pour moi ?
Il ne répondit pas de suite.
Lyana (parlant coréen/anglais) : V ?
V (parlant coréen/anglais) : Lyana. On a un problème.
J'ouvris la porte de la douche et distinguai le teint devenu blafard de V. Mon regard s'affolait au fur et à mesure qu'il pâlit.
Lyana (parlant coréen/anglais) : Qu'est ce qu'il se passe ?
Il me tendis son téléphone qui ne cessa pas de sonner. Entre deux notifications je perçus plus d'une cinquantaine d'appels manqués, une centaine de messages laissés, et des milliers de notifications sur ses réseaux sociaux.
Lyana (parlant coréen/anglais et apeurée) : C'est quoi ce bordel ?
V (parlant coréen/anglais) : Je ne sais pas, j'étais resté en silencieux pour ne pas être dérangé.
Nous nous murâmes dans le silence, V finit par me regarder droit dans les yeux et m'avoua péniblement
V (parlant coréen/anglais) : Je crois qu'on a été vu ensemble Lyana.
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