Chapitre 37 : Choose me a way
Nos corps étendus dans les bains thermales du coin, rien au monde n'aurait pu faire décoller mes fesses de la chaleur relaxante de l'eau. Quelques flocons tombaient sur nos visages, alors que mon corps, très peu vêtus, rougissait de chaleur.
RM (parlant anglais) : Allez Lyana, il faut passer au bain froid, c'est ce qu'ils conseillent pour la circulation du sang apparemment c'est super bon !
Lyana (parlant anglais, ne daignant même pas regarder RM) : C'est mort ! Mais vas-y toi je te regarde.
RM pouffa de rire
RM (parlant anglais) : Comme si j'allais m'infliger ça tout seul, allez viens !!
Il attrapa mon bras et commença à me tirer tant bien que mal. Décidée à lui résister, je m'abandonnai entièrement au poids de mon corps et essayai de m'agripper, sans grand succès.
RM (parlant anglais) : Ah oui ? Tu veux la jouer comme ça ? Très bien.
La flamme de la détermination brûlait dans son regard, c'était fichu, malgré ma résolution, j'allais sortir. Il plongea dans le bassin et encercla son bras au tour de ma taille. A la force de ses jambes il se releva et il me sortit de l'eau, affalée sur son épaule. La fraicheur de l'air me cingla la peau instantanément, alors que chez RM, elle faisait ressortir sa musculature. J'avais beau me débattre, l'avantage restait en sa faveur.
Lyana (parlant anglais) : Putain RM, il fait si froid !!! Remets moi dans l'eau.
RM (parlant anglais) : Pas avant d'avoir fait un tour sous la cascade d'eau froide !
Toujours prisonnière de son épaule, je râlai mon mécontentement tout en me faisant balancer par les mouvements de sa marche.
Lyana (parlant anglais) : Tu soûles, tu avais pas besoin de moi !
RM (parlant anglais) : C'est pas marrant sinon ! Attention ça va être frais !
A peine avait-il fini sa phrase que je fis déposée aussi gracieusement qu'un sac à patate sous la chute d'eau. Les premiers picotements de froid ne se firent pas attendre ainsi qu'un son de ma part se rapprochant du râle.
RM (parlant anglais) : Ca va, c'est pas si froid !
Lyana (parlant anglais et le regard transperçant) : Non mais tu déconnes ou quoi ? Bon allez, moi je sors !
RM (parlant anglais) : Mais ça fait même pas 10 secondes !
Lyana (parlant anglais et s'éloignant) : C'est déjà 10 secondes de trop !
Malgré la distance que j'instaurais entre lui et moi, plus précisément entre moi et ce maudit bassin, je l'entendis glousser d'amusement alors que j'étais frigorifiée. Je m'enveloppai rapidement dans l'épaisse serviette donnée par la réception et partis en direction du salon pour profiter d'une boisson chaude.
Lyana (parlant anglais) : Je vais me prendre un thé, tu viens me rejoindre ?
RM (parlant anglais et parlant fort) : Oui j'arrive, tu veux bien passer par les vestiaires récupérer mon portable ?
Je levai les yeux au ciel.
Lyana (parlant anglais) : Tu veux pas le laisser tranquille ce pauvre téléphone ?
RM (parlant anglais) : S'il te plait ! C'est juste pour m'assurer que tout va bien. Un simple coup d'œil.
Je lui souris comme pour lui certifier que j'irais et m'installai confortablement sur un des fauteuils molletonnés. RM ne tarda pas à me rejoindre - pas étonnant vu la température glaciale du bain.
RM (parlant anglais) : Elle était super bonne cette eau !
Lyana (parlant anglais) : Laisse tomber, tes poils hérissés et ton nez rouge ne trompent personne. Je t'ai pris un thé noir comme moi, ça te va ?
RM (parlant anglais) : C'est parfait.
Dans un geste tendre, il voulu caresser ma main que je retirai aussitôt tellement la sienne me gela.
Lyana (parlant anglais) : N'y pense même pas, garde ta fraicheur.
RM (parlant anglais) : Ah bah super ! Je nous pensais pas si facilement séparable.
Lyana (parlant anglais et d'un ton moqueur) : 50% des couples se séparent à cause d'une attaque de la main ou du pied froid d'au moins l'un des partis !
RM (parlant anglais) : Ah oui ? Statistique vérifiable sur lyanainfo.gov j'imagine ?
Lyana (parlant anglais) : Evidemment.
Il me vola un baiser rapide et glacé, avant de profiter de nos boissons chaudes. Je me laissais absorber par la vue imprenable qui se dessinait devant moi alors que lui se faisait aspirer par son téléphone.
RM (parlant anglais) : Laisse moi deux petites secondes, j'appelle Suga.
Je l'observais s'éloigner pour ne pas me déranger, mais ce que j'en déduisis réellement à travers ce geste, c'était à quel point son travail occupait ses pensées. Peu importait les circonstances, celui-ci lui prenait sa vie qu'il lui donnait volontairement.
RM (parlant coréen) : Yo Suga, ca va ? Ouais je rentre demain. Non tout se passe bien, Lyana va bien. Dit moi, demain on a une séance photo, Sejin vous a donné les directives à suivre ? Si si, il me l'a envoyé par mail, je viens de voir là. Ok super. C'est toi qui fait la prochaine réunion avec Hyundai au faite ? T'iras avec J-hope ? Super, faut pas refaire la même boulette que la dernière fois les gars. Mais oui t'inquiète je me suis reposé. Bon on se voit demain ? Salut.
RM raccrocha pour me rejoindre sans pour autant se défaire de son écran.
Lyana (parlant anglais) : Suga va bien ?
RM (parlant anglais) : Oui super, il finissait les arrangements pour un prochain son qu'il aimerait nous présenter.
Il finit par déposer son téléphone.
Lyana (parlant anglais) : C'est super ça, je suis impatiente de l'écouter. En parlant de proposer un son, comment tu t'y prends, quand tu ne connais personne, pour proposer ta musique à un artiste ?
RM (parlant anglais) : Humm, quand je rappais en underground, je posais sur des soundtracks que je trouvais sur BeatStar par exemple. Et au fur et à mesure d'être dans le milieu, tu finis forcément par connaitre des gens. Après tu peux aussi envoyer ta musique aux maisons de disques, même s'il y a peu de retours. Pourquoi cette question ?
Lyana (parlant anglais) : Oh non pour rien, j'étais juste curieuse, cette question m'a juste traversé l'esprit.
Je ne souhaitais pas lui avouer que j'avais composé quelque chose que je considérais d'assez sérieux pour le proposer à un interprète et, potentiellement, sortir ma chanson. Son enthousiasme et son soutien m'aurait réfrénés, partagée entre ma peur d'être jugée par de trop gros connaisseurs et ma fierté d'établir ce projet uniquement par moi-même. Je ne comptais pas lui cacher, du moins pas indéfiniment, mais pas tant que je restais à l'état d'ébauche.
RM (parlant anglais) : Tu es prête à repartir ?
Lyana (parlant anglais) : Oh déjà ?
RM (parlant anglais, embrassant la main de Lyana) : Et oui, on a pas mal de route.
Je jetai un dernier regard à travers la baie vitrée qui dévoilait le paysage splendide et lui souris avec une petit moue déconfite.
Lyana (parlant anglais) : Au revoir, les montagnes enneigées.
2 mois plus tard
Le cours d'économie fut interminable, mes notes demeuraient en chute libre et ma motivation déclinée tout aussi exponentiellement. Je courais après une réussite chimérique dont je ne rêvais même plus. Les examens finaux devaient avoir lieu dans quelques semaines, deux pour être exact. Malgré ma promesse d'étudier sérieusement pour n'avoir aucun regret, mon esprit divaguait sans que je puisse le retenir. Je tapotais frénétiquement mon stylo sur mes notes créant un bruit entêtant qui résonnait dans la salle d'étude, quasiment vide. Les seuls étudiants présents étaient bien trop plongés dans leurs propres lectures pour s'en soucier. Ma jambe gigotait de manière incessante, agacée par ma persistance à lire des mots que je ne comprenais pas. Quelle lourdeur. Quand l'ennuie et l'exaspération finirent pas prendre le dessus, je me levai de ma chaise dans un petit saut, fourrant mes feuilles dans mon sac, puis partis d'un pas pressé.
Je m'effondrai sur mon canapé, épuisée mentalement par tant d'accumulations. RM m'avait averti qu'on se verrait peu pendant quelques jours car les garçons étaient partis en studio enregistrer de nouvelles musiques. J'aurais bien aimé y assister, j'avais trouvé la fois avec Ed Sheeran très intéressante et prenante. Sur les conseils de RM - ou plus exactement les informations que je lui avais soutiré - j'avais posté ma musique sur BeatStar, une composition rangée dans la catégorie pop-soul, sous un nom improvisé, "Alright". Malheureusement, celle-ci passait inaperçue avec seulement trois pauvres écoutes à son actif, j'étais presque persuadée qu'elles venaient toutes de moi. Je n'avais aucune idée de comment attirer l'attention sur ma création, et, pour être honnête, je n'osais pas le faire. Je m'étais simplement contentée de l'uploader pour ensuite passer ce geste sous silence. Personne ne savait, pas même mes amis de la faculté ou mes parents, je ne pouvais donc m'attendre à un plus grand succès. Cependant, je restais un tantinet déçue. Je tenais à donner vie à cette chanson, l'amener à son apogée, avec un interprète qui saurait lui insuffler les sentiments que je n'avais fait qu'effleurer, mais la capacité à se vendre n'était clairement pas mon point fort. Il me restait une solution, un peu folle, insensé, avec très peu de chance de succès mais après tout, j'étais déjà entrain de perdre, autant essayer. En seulement quelques clics, toutes les maisons de disques de Corée du sud s'affichèrent sous mes yeux, et elles étaient nombreuses. Je décidai de faire un tri, proposer de la soul à une maison qui accueillait essentiellement des artistes de punk n'avait rien de pertinent et ne serait qu'une simple perte de temps. Après avoir focaliser mes cibles, je pris mon courage à deux mains pour écrire aux grosses entreprises, comme aux petites. J'envoyai même un mail à Big Hit, l'une de leur jeune recrue me paraissait parfaite pour ma chanson, j'espérais juste qu'il ne fasse pas le rapprochement entre moi et RM. Le cœur battant, une fois le bouton entrée pressé, mon destin ne m'appartiendrait plus. Je ne laissai pas le manque de confiance en moi s'immisçait plus longtemps et appuyai. Je ressentis une grande vague d'angoisse mélangée à énormément de fierté. Je venais de franchir une étape qui, jusqu'ici m'avait toujours paralysé. L'excitation prit peu à peu le pas, me faisant rafraichir continuellement la page des mes emails, comme-ci les principaux concernés allaient me contacter dans la minute qui suivait. Je voulais tellement savoir, que l'on me dise si j'avais ma chance dans ce monde d'élus.
Plus les jours avancèrent, plus l'absence de réponse des différentes maisons de disques me désemparait. L'espoir s'affaissant, j'essayai, non sans mal, de m'y résoudre. Peu de gens avaient, ne serait-ce que la chance de se faire écouter, je ne devais pas faire exception. Pourtant je continuai chaque matin de vérifier mes spams, à la recherche d'un email qui m'aurait échappé. J'étais bien plus assidus pour m'atteler à une telle tâche qu'à mes révisions de fin d'année. Le jour fatidique des examens arriva et fût aussi pénible que l'idée que je m'en faisais. C'était comme voir un gorille à l'eau, un rapport de force empli d'efforts démesurés et futiles, car il demeurait incapable de nager. Pauvre hominidés, nous partions pour une noyade certaine.
- Je viens de terminer mes épreuves. Tu passes à la maison fêter ça se soir ?
- J'espère que ça s'est bien passé. Je vais essayer de passer mais attends moi tard.
RM avait beau être déchargé de certaines taches, son travail persistait à accaparer la majeur partie de son temps, peu par nécessité mais beaucoup par envie, que dis-je, besoin ! RM vouait un véritable culte à sa vie professionnelle, et ses dernières semaines m'avaient prouvés à quel point un fervent partisan retournerait toujours auprès de son gourou. Cette vérité me culpabilisa, moi qui lui avais sous-entendue devoir faire un choix. Entendre ses complaintes me sembla alors, être un moindre mal. Installée confortablement devant la télévision, le bruit de ma sonnette me fit sursautée, mon téléphone indiquait 23h passé, ça devait être RM. Je lui ouvris et fus intriguée par ses mains qu'ils cachaient derrière son dos.
Lyana (parlant anglais) : Qu'est ce que tu cache derrière toi ?
RM (parlant anglais) : Tadam !
Il dévoila un magnifique bouquet de roses rouges, mes préférés, accompagné d'une petite carte où il était écrit : "Pour ta futur réussite, je t'aime princesse". Manifestement, quelque chose lui avait échappé quand je lui avais raconté les épouvantables journées que je passais à l'université. J'humai les fleurs et vins l'enlacer, touchée par autant d'attention.
Lyana (parlant anglais) : Merci, elles sont magnifiques !
RM (parlant anglais et existé) : Alors vas-y, raconte moi ! Comment ça s'est passé ?
Tout en partant chercher de quoi nous abreuver, j'entamai mes explications sur cette laborieuse journée.
Lyana (parlant anglais) : Je pense que parler de catastrophe serait un euphémisme ! Ce fût une journée de lutte intense dans laquelle je n'ai cessé de combattre pour discipliner mon esprit ! Il refusait totalement de se concentrer sur ses maudites questions de droit sociales et d'histoire coréenne ! Je te jure l'horreur. - m'interrompant dans mon discours - tu préfères de l'ice tea ou de la limonade ? C'est tout ce que j'ai.
Remarquant que sa réponse se faisait beaucoup trop attendre pour un choix aussi simple, je me retournais vers sa direction et insistai
Lyana (parlant anglais) : RM j'te parle, Ice tea ou limonade ?
Sans quitter son téléphone des mains, il me répondit d'une voix confuse
RM (parlant anglais) : Ice Tea, s'il te plait.
Lyana (parlant anglais) : Tu m'as écouté au moins ?
RM (parlant anglais) : Mais oui bien-sûr ! Excuse-moi c'était Jungkook qui me faisait les derniers retours de sa conversation avec les agents marketing de Louis Vitton. Je t'ai déjà dit qu'il nous voulait pour un shoot ? C'est une superbe opportunité ! Au début, ils ne voulaient que Jungkook, mais ils se sont ravisés pour nous prendre tous les 7. Peu importe, assez parlé de mon boulot. Je suis toute à toi ma princesse.
Un moindre mal, me répétais-je dans un coin de ma tête.
Lyana (parlant anglais) : Il n'y a pas grand chose de plus à dire. On verra bien - dis-je en levant les épaules.
RM (parlant anglais) : Je suis sur que tu t'es super bien débrouillée, je te connais et tu es bien plus intelligente que je ne le serais jamais, ça a du être du gâteau pour toi.
Non ça ne le fut pas. J'avais conscience, qu'à sa façon, il essayait de m'encourager et me soutenir, mais j'étais assez lucide sur la situation pour m'apercevoir de mon échec. J'aurais préféré entendre autre chose. J'aurais aimé qu'il me dise que ça n'avait que peu d'importance et que ma route ne s'arrêtait pas à ces examens. Ces mots auraient été plus pertinents, plutôt que me faire croire à une réussite fantaisiste.
Les résultats devaient être affichés une semaine après les examens, c'est pourquoi, la surprise m'empara à la vue d'un appel du secrétariat de mon école à seulement 5 jours d'intervalles.
Lyana (parlant coréen) : Oui allo ?
Mme Rhee (parlant coréen) : Oui bonjour Lyana, c'est madame Rhee. J'aurais besoin que tu te libères dans journée pour passer me voir. C'est possible ?
Lyana (parlant coréen) : Oui je serais là à 15h.
Mme Rhee (parlant coréen) : Très bien, je t'attendrais.
Je me demandais bien qu'elle était l'intérêt de cette entretien. La voix de Mme Rhee n'avait rien laissé paraitre, pourtant, un mauvais pressentiment obstruait toutes autres pensées de mon esprit. L'horloge sonnant tout juste 15h, je me trouvais à l'accueil de mon école. D'un point de vue coréen, j'étais même un peu en retard, mais ayant essentiellement des étudiants étrangers dans l'établissement, Mme Rhee avait depuis longtemps abandonné ses formalités.
Mme Rhee (parlant coréen) : Ah Lyana, bonjour, installe toi s'il te plait.
Elle me présenta l'un des fauteuils posté en périphérie de la pièce servant de salle d'attente ou de coin repos. A la fin des examens, l'école fut plongée dans le calme, seul quelques employés erraient encore.
Mme Rhee (parlant coréen) : Je ne vais pas passer par quatre chemins, nous avons reçu les résultats des élèves de ta promotion et je suis dans le regret de t'annoncer que tu as échoué.
Mon cœur se pinça, même si je m'y étais préparée, je ne pus que me sentir abattue par la nouvelle. Ma fierté en prenait un sévère coup, mes derniers espoirs venaient d'être brisés et moi, je nageais dans un océan de mauvais sentiments mêlant incompréhension et chagrin.
Lyana (parlant coréen) : J'ai échoué ? Pas que je sois réellement surprise...
Mme Rhee (parlant coréen) : Ne t'inquiète pas Lyana. Ton année a été assez compliquée comme ça. L'école en a tout à fait conscience. Alors comme je te l'ai dit, on propose exceptionnellement un redoublement pour cette année. Voici la fiche. Tu dois t'inscrire avant novembre pour faire ta rentrée ce même mois. Tout est expliqué sur la feuille, tu as juste besoin de te laisser guider. C'est pratiquement là même chose que pour l'inscription annuelle, il y a juste quelques détails qui changent. Si tu ne comprends pas, n'hésite pas à venir me voir d'accord ?
Heureusement que Mme Rhee prenait le temps de me montrer les informations importantes sur la feuille, sinon je me sentirais incapable de suivre notre conversation, mon cerveau demeurant brouillé pour le sentiment d'échec. Dans un instant de lucidité, je lui demandai
Lyana (parlant coréen) : Mais je n'ai validé aucun module ?
Mme Rhee (parlant coréen) : Deux uniquement. La philosophie et l'histoire économique coréenne. Tu peux donc décider de t'absenter de ses cours là ou tu peux choisir d'y participer pour améliorer tes notes et passer l'année suivante avec plus d'aisance. Ce que je te conseille évidemment.
J'avais passé la philosophie coréenne, impensable ! Dommage que son coefficient fût si bas. Je la saluai poliment, repartis mon papier à la main et un sourire de façade coincé sur mes lèvres. Une fois seule, je laissai mes yeux s'humidifier. Je ne savais plus trop ce qui m'attristait. L'échec ? Le poids du passé ? Ne plus connaitre mes envies et ambitions ? Certainement un peu de tous à la fois. Je m'égarai dans l'étendue de l'avenir sans discerner de perceptive. Je jetai un regard derrière moi et admirai intensément les édifices de l'école sous silence. La vibration de mon téléphone vint interrompre ce moment de contemplation, un mail. A cet instant, la certitude de ne plus être la personne que je fus quelques mois auparavant, ne m'apparut jamais aussi claire.
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