De passage

La porte était ouverte, je me suis faufilée;

Dans les ruelles désertes je me suis promenée.

Les pavés résonnaient sous mes pas maladroits;

Je courais et dansais, la nuit mettait en joie.


Seule sans personne pour déranger mon acte;

Je jouais de l'automne et des feuilles délicates

qui dansaient avec moi comme des compagnons;

Car sous le vent si froid, nous seules nous envolions.


Le jour se réveillait, je m'en allais plus loin;

Voulant fuir la lumière qu'apporte le matin;

Mais l'ombre s'en allait et j'étais découverte.

Je refermais la porte sur mon âme ouverte.





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