Renseignement
J'attrape la première chose qui me tombe sous la main et l'envoie voler dans la pièce. Mais comment j'ai fais pour pas le voir avant ? C'est pas vrai !
Mon idiot de père à réussit à se faire enlever, génial. Et je suppose que c'est super cyborg qui va devoir aller le chercher. Je jette cette satané boite avec les lunettes et le mot sur mon lit et sort par la fenêtre. J'escalade la balustrade et grimpe sur le toit. Où est ce qu'il à bien pu partir ? Et comment il à réussit à enlever mon père sans déranger la maison ?
Ce que ça m'énerve. Je suis censé chercher où ? J'observe le ciel noir, pensive et la mécanique mentale en pane d'idée. Le vent soufflait doucement à mes oreilles, portant les échos de croassement de corbeau, de crachin des moteurs, et de hurlement. Tiens...
Je bondis sur mes pieds, ouvre mes valves d'air compressé et me propulse dans les airs.
Les rue sont désertes, morte de toute vie et pourtant je perçois le murmure des voix et des coups qui s'entrechoque, rebondisse et résonne le long de la ruelle. Ma capuche saute sur mes épaule, mes cheveux en bataille virevoltent autour de moi, se glissant dans ma bouche. J'atteignis enfin le grand hangars d'où s'échappais des relent de bière, de transpiration et de sang. La ronde de porc assoiffé de violence agitait leur gras comme chaque soir devant le combat. Dommage pour eux, je n'ai aucune patience. J'ouvre la paume, lève le bras, pointant mon canon vers le toit et tire. L'éclat du coup de feu fait sursauté les mâles qui se retourne, l'air ahurit :
- Bien ! J'ai votre attention ? annonçais-je avec mon plus beau sourire
- Putain c'est la Filmor, barrez vous !
L'un d'entre eux se dirige vers le fond de la pièce, détallant comme un lapin. Un autre coup de feu retentit, une masse rouge éclate dans son mollet droit et il s'écroule au sol :
- Quelqu'un d'autre souhaite partir ?
Ils me regardent, les yeux emplit d'une lueur terrifié. Instinctivement je chercha la tête qui dépassait les autres. La Montagne oscillait des yeux sans trop me regarder. Visiblement notre dernière rencontre l'a marqué. Tant mieux :
- Tu veux quoi Filmor ? crache l'un d'entre eux.
- J'ai besoin de quelqu'un de bien renseigner sur la rue.
Il s'observent les un les autres, s'échangeant quelques phrases et interrogation :
- J'ai pas toute la nuit !
- Qu'est ce que tu cherche au juste ?
Dans la pénombre à peine éclairé aux lanternes je n'arrivais pas à identifier qui parlait :
- Je cherche quelqu'un en particulier.
- Moi je peux t'aider...
La masse graisseuse d'homme poilu s'écarta, dévoilant l'imposante stature de la Montagne. Bin voyons. Ça m'étonne à peine. Mais bon, je n'ai pas le temps de faire la difficile. Je lui fais signe de me suivre dehors.
Assise sur un vieux tonneau vide, j'attend qu'il se mette à l'aise. Mais ma présence semblait avoir l'effet inverse. Il s'assit devant moi, les jambes croisé, une main appuyée sur le genou et le regard fuyant. Ce qu'il peut être fragile celui là, il suffis d'une menace pour qu'il se transforme en flaque de transpiration :
- Ok. Dis moi, est-ce qu'il y a d'autre Filmor en ville ?
- Non. Répondit-il sèchement.
- Bonjour l'ambiance. Tu es sûr ? Je cherche un homme grand, large, le visage couvert d'une capuche noir. Ses mains sont tranchantes comme des ciseaux et il a une voix clinquante et mécanique.
- Je te dis que non. S'énerve-t-il
Cette fois il me regarde droit dans les yeux, frustré et en colère. Allez savoir pourquoi. Je donne un coup de pied dans un sac se trouvant près de moi :
- Tu sers à rien.
Je me lève et m'apprête à partir. Mais quelque chose me saisit le poignet. Je me retourne, agacé par cet homme qui ne semble pas savoir ce qu'il veut. Mais à la place de voir la Montagne, c'est le visage d'un vieux barbue qui se présente à moi. Surprise, je retire ma main et recule. L'homme étrange me regarde d'un air absent. Il a un œil de verre qui roule sur le coté lorsqu'il bouge la tête. Son sourire édenté reste figer sur son visage ridé et encadré de quelques frisottis argentés. Son œil valide fixe mon visage tandis que son œil de verre me donne la mauvaise impression de descendre plus bas :
- Ouais ? Tu veux quoi ?
- Moi je l'ai vu ! ricane-t-il d'une voix rauque.
- Vraiment ?
- Ouais ! Ça faisait longtemps que y avait pas eut ses monstres en ville. Sans vouloir t'offenser chérie !
- Je me fiche de tes excuse ! Où est-il ?
- La nuit il tourne autour de la maison Filmor. Et sinon il traîne au près de l'immeuble en face du Lycée.
Le Lycée ? Qu'est-ce qu'il peut bien faire là bas ? Je gratifie le vieillard d'un bisou faussement joyeux sur la joue et m'élance dans la ruelle :
- Eliane ! Hurle la Montagne
Je ne m'arrête pas, je me fiche pas mal de ce qu'il a à me dire :
- Fais bien attention à toi !
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