16. AJIN
J'observe Enoch faire, j'étais enchaîné et complètement shooté. Je ne savais pas où je me trouvais. Une chose est sûre, je ne peux pas m'échapper.
- Alors on revient au point de départ pas vrai ? De nouveau dans cette cage. Je suis de nouveau ton petit cobaye.
- Tu es plus vieux maintenant. Tu sais ce qui t'attends.
- Pas vraiment. Qu'est-ce que tu vas faire de moi ?
Il s'accroupit devant la cage en me fixant.
- Tu ne vas pas me croire mais je t'aime Ajin. Tu es ma plus belle création, tu es à moi.
- Je ne suis pas un objet que tu peux posséder. Je rugis.
- Mmh... Tout ça ne faisait pas partit de mon plan.
- Ton plan ?
- Tout allait bien jusqu'à ce que cette Nephilim arrive. Elle a tout gâché ! Au début j'ai cru que tu pourrais la convaincre de se ranger de notre côté... Mais plus le temps passait, plus elle laissait son empreinte sur toi. Elle a réussi à annuler l'emprise que j'avais sur toi. Et maintenant son père est un ange... Il se met à rire et je fronce les sourcils. Je sais maintenant.
- Tu sais quoi ? Je demande avec appréhension.
- A ta naissance, j'avais un ange dans cette cage où tu es. Uriel.
J'ouvre grand les yeux, il ne peut pas être sérieux.
- T'avais capturé un ange ?! Mais t'es complètement malade ?! Il n'y a rien de plus pur dans cet univers qu'un ange !
- Est-ce que tu sais pourquoi tu es tant attiré par elle ? Je fronce les sourcils. C'est le sang de son père qui coule dans tes veines. Quand il a réussi à s'échapper, j'ai commencé les expériences sur toi. Pour se venger, il a dû créer Victoria avec une humaine.
- La mère de Victoria nous a dit qu'ils étaient amoureux.
- Il était faible, alors il s'est servi d'une humaine le temps de se remettre sur pied. Il a créé ta petite copine, il savait qu'un jour vos chemins se croiseraient. C'était son plan.
Il relève le regard vers moi.
- Ne t'en fais pas Ajin. Je vais reprendre le dessus. Et quand j'aurais enfin le contrôle sur toi, je te ferais tuer ta jolie petite Nephilim. Après ça, plus rien ne nous arrêtera.
Je vois rouge et m'approche rapidement de lui. Il a un mouvement de recul, ne s'attendant pas à ce que je bouge aussi rapidement sous tranquillisants.
- Approche toi d'elle, touche la, et je te tue de mes propres mains. Je balance froidement.
- Elle est coriace en plus. Il remarque.
Il attrape ma nuque brusquement à travers les barreaux et plante une aiguille dans mon cou. Je gémis et il me laisse retomber.
- Je ne te laisserai pas faire ! Tu ne gagneras pas.
- Ajin. J'ai déjà réussi une fois, c'est facile de le refaire.
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