J'ai un mal de crâne monstre. Bordel ! Mais je regrette rien. Ça m'a fait du bien, ce Steve m'a l'air de cacher beaucoup de chose, mais il est tout de même drôle et compréhensif. J'entends toquer alors je grogne ce qui fait rire l'individu qui ose venir me déranger.

"Tu sais qu'il fait nuit et que tu as dormi toute la journée ?" Me dit une voix que je reconnais être celle de Steve.

Je regarde l'heure et effectivement, il est actuellement 22h31. Super vie, j'ai gâché mon dernier jour à l'hôtel. Je souffle et me lève, sauf que je regrette ce geste. Mon mal de crâne est bien plus intense. 

"Va te laver ça te fera du bien" me dit Steve en m'aidant à marcher jusqu'à la salle de bain.

Je reviens après une demi-heure, propre et moins malade. Steve me regarde avec un sourire, ah oui j'ai juste une serviette autour de la taille.

"Pour un gamin, t'es sacrément bien foutu" dit Steve en se mordant la lèvre inférieure.

Il se lève et s'approche dangereusement de ma personne. Je ne le sens pas là. Peut-être qu'il a juste profité de ma faiblesse pour m'amadouer ? Je me recule jusqu'à buter contre un mur. Je sens son souffle contre ma peau. Je me mords la lèvre inférieure putain, il va me violer.

"Dit moi Yoris, tu me trouves à ton goût ?" Il dit en parcourant mon torse du bout des doigts, je suis incapable de répondre, "alors?" Dit-il en s'impatientant.

"Je...enfin..." dis-je en ayant le souffle coupé par sa main sur mon membre.

"J'ai ma réponse" dit-il d'une voix rauque et terriblement excitant. 

Je sens sa bouche contre mon cou. Il me lèche le lobe d'oreille avant de venir capturer mes lèvres des siennes. Je me laisse faire incapable de le repousser. Il se recule avant de m'entraîner sur le lit. Il m'enlève ma serviette et la jette je ne sais où sans la pièce avant de revenir sur moi. Il colle son corps contre le mien, mais je grogne voulant sentir sa peau. Il sourit et s'allongea à côté de moi.

"Déshabille moi" me dit-il, ça semble être plus un ordre qu'autre chose.

Mais je m'exécute sans hésiter. J'enlève ses chaussures puis son jean et sa chemise. Je le regarde n'osant pas enlever son caleçon. Je me mords la lèvre inférieure avant de l'enlever d'un geste rapide. Putain, elle est énorme !

"Ne t'inquiète, je pas serais doux" dit-il avant de me faire asseoir sur son bassin ce qui lui cause un grognement et gémissement de surprise de ma part. 

Il passe sa main sur ma nuque et me fait me baisser pour ensuite m'embrasser. Sa langue danse avec la mienne, c'est tellement bon. Je me frotte contre lui ne pouvant m'en empêcher ce qui le fait grogner et stopper le baiser. Il pose fermement ses mains sur mes fesses et les malaxe durement. Il passe sa langue sur ma pomme d'Adam et passe ses dents sur mes clavicules. Je gémis sans pouvoir me contrôler et lui griffe le torse. Il nous fait basculer me trouvant, à présent, sous son corps. Il me regarde dans les yeux et je me rends compte à quel point ils sont dilatés. Je me mord la lèvre inférieur.

"Putain, t'es vraiment bandant" me dit-il avant de se lever.

Il revient avec un petit sachet et le pose à côté de nous. Il me présente deux doigts contre ma bouche et j'entreprends de les lécher sans quitter ses yeux du regard. Je sens sa main serrer ma cuisse signe qu'il essaye de se contrôler. J'entends aussi son grognement, putain, c'est terriblement excitant. Il retire ses doigts de ma bouche et en présente un contre mon entrée. Il me regarde pour voir si je ne veux pas arrêter, hors de question que j'arrête. J'écarte plus les jambes et il prend ça pour un signe. Il me pénètre avec son doigt, je gémis de surprise. Il fait quelques va-et-vient avant d'ajouter un deuxième doigt. Je fais une grimace, mais ses caresses sur mon corps m'aident à penser à autre chose. Il fait des mouvements de ciseaux jusqu'à ce qu'il sente que je suis assez bien préparé. 

Il met la capote et crache dans sa main pour lubrifier son membre. En temps normal j'aurais trouvé ça dégueu mais la ca rajoute une couche à mon excitation. Il présente son membre dur contre mon entrée avant de me pénétrer doucement me causant un gémissement de douleur. Putain ça fait mal ! Il m'embrasse le cou pour dévier mon attention jusqu'à ce qu'il soit entièrement en moi. Il ne bouge plus, mais continue ses assauts dans mon cou. 

Je bouge mon bassin une fois la douleur passée et il n'attend pas une seconde de plus avant de se retirer et d'entrer en moi d'un coup ce qui me fait me cambrer. Il recommence ce geste plusieurs jusqu'à ce que je crie en sentant des fourmillements. Je sais ce qu'il a fait, mais je veux qu'il recommence.

"Trouvé" dit-il tout près de mon oreille.

Il me pilonne au même endroit me faisant gémir fort, très fort. Je n'arrive même pas à contrôler mon corps. Je griffe son dos et entoure sa taille avec mes jambes. Je l'entends grogner par moments ce qui me donne encore plus chaud. Merde, c'est tellement intense.

"Putain t'es tellement serré" me dit-il d'une voix rauque avant de m'embrasser.

Notre baiser n'a rien de doux, c'est bestiale. J'aime ça, putain, j'aime quand c'est brutale. J'en veux encore plus alors j'accompagne ses mouvements ce qui le fait gémir et tenir mes hanches plus fermement. Il me met une clause aux fesses ce qui me fait gémir d'une façon peu masculine, mais ça lui a fait quelque chose parce qu'il se retire et me retourne avant de revenir en moi d'un coup tellement brusque que le lit a claqué contre le mur. Il me tire les cheveux et recommence ces coups en moi. Cette fois, c'est plus fort, plus profond, plus dur. Merde, je ne vais pas tenir s'il continue. Surtout qu'il tape à chaque fois là-bas. Je me cambre de plus en plus rejetant la tête en arrière. Cette vision, vue de l'extérieur, doit être tellement obscène, moi a quatre pattes en train de crier, me faisant pilonner par un inconnu. Cette pensée et la claque que je reçois ont eut raison de moi. Je viens fortement sur la couverture du lit et après quelques va-et-vient saccadés de Steve il vient dans sa capote dans un râle terriblement sexy. 

Je m'écroule sur le lit après qu'il se soit retiré. Je suis exténué et j'ai la respiration irrégulière. Je le sens tout cotonneux. Steve s'allonge à côté de moi tout aussi transpirant et fatigué que moi. Il pose son avant-bras sur ses yeux et respire en ayant la bouche entre ouverte. 

"Pour une première, t'es sacrément bon" dit Steve en me regardant.

Je rougis et cache ma tête dans le coussin. Me sentant partir loin dans le monde des rêves, je sens des caresses sur ma colonne vertébrale. Je ne peux donc pas lutter contre l'envie de dormir. Non sans un sourire qui ne quitte pas mes lèvres.
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Mymy