𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐢𝐱
« Nouveaux élèves »
❘✶❘
Il y a six ans.
C'était le jour que Kai avait redouté pendant de longues semaines : celui de sa rentrée au lycée. Il détestait le reflet de cet étudiant aux airs coincés, sans aucune volonté, qu'il rejetait dans son propre miroir. Dans le couloir devant sa porte de chambre, c'était la cohue ; sa mère courait après ses deux sœurs, qui s'apprêtaient elles aussi à faire leur rentrée, mais au collège. Elle frappa de grands coups dans sa porte, et il se dépêcha d'ouvrir avant qu'elle ne décide de hurler encore plus fort.
Le spectacle était affligeant. Sa mère qui tenait l'une de ses sœurs par la main, qui sautait dans tous les sens refusant de mettre correctement l'uniforme de son nouvel établissement et la seconde qui semblait bien décidé à ne pas se préparer du tout.
– Occupe-toi de ta grand-mère Kai, dépêche-toi !
– Mais je...
– Non, pas de « mais je », tu vas t'occuper de ta grand-mère, et immédiatement !
Il se retint de lever les yeux au plafond, mais si son père avait été là, la situation aurait sans doute était bien pire, aussi, il s'estima heureux de n'avoir à faire qu'à sa mère. Il attrapa son sac et descendit les escaliers de leur maison en quatrième vitesse pour aller dans la chambre où logeait sa grand-mère. Il jeta un œil rapide à sa montre et soupira en voyant que d'ici une petite heure seulement, il devrait être sur les bancs de son école. Il allait être en retard le premier jour. Il se dirigea dans la cuisine et commença à préparer un petit déjeuné facile que sa grand-mère pourrait avaler, tout en contenant sa colère naissante. Ses doigts tremblaient, ses jambes aussi, à cause du stress qu'il avait accumulé ses dernières semaines à cause de la rentrée et de la tâche importante que sa mère lui confiait une nouvelle fois, au dernier moment.
– Dépêche-toi Kai ! Bon sang !
– Oui, maman je -
– J'amène tes sœurs, tu n'es pas prêt ?
Il ouvrit de grands yeux en les voyant toutes les trois prêtes dans l'entrée de leur petite maison. Comment espérait-elle qu'il soit prêt après lui avoir demandé de s'occuper de sa grand-mère ?
– Non, je n'ai pas...
– Tant pis alors, tu prendras le bus !
– D'accord.
Il n'était même pas surpris. Il avait acheté ses tickets la veille pour ne pas être pris de court. La porte d'entrée claqua, emportant avec elle les rires de ses sœurs et les cris frustrés de sa mère, qui ne savait plus où donner de la tête. Et puis le silence retomba dans la maison. Kai jeta un œil dépité au plateau repas qu'il venait de préparer avec une grande application et prit une grande inspiration, avant de se diriger vers la chambre de sa grand-mère.
Il espérait qu'elle dorme encore, qu'il puisse filer rapidement. Il toqua trois petits coups secs à sa porte de chambre et, n'entendant aucun bruit, s'estima chanceux. Il la poussa lentement et alla déposer le plateau sur la table de chevet à côté de son lit sur lequel elle semblait dormir.
– Ma chérie ?
– Non, c'est Kai...
Son corps tout entier s'était raidit. Il ne devait pas la regarder. Ni lui parler. S'il commençait, il était foutu. Il serait en retard. Une main ridée et calleuse attrapa pourtant le bas de son uniforme et Kai ferma les yeux, soudain très mal à l'aise.
– Regarde-moi, voir comme tu es beau.
Il se retourna, lentement, prenant soin de poser ses prunelles chocolat sur autre chose que le visage fatigué de sa grand-mère. Il n'avait jamais apprécié cette vieille femme et il savait le sentiment réciproque. Pourtant, c'était lui que l'on chargeait de s'en occuper. Lui qui devait lui préparer ses repas quand sa mère estimait qu'elle n'en avait pas le temps, lui qui devait l'aider à se lever, s'habiller, se changer... Et Kai haïssait ces moments. Ceux où il se retrouvait face à un corps vieux et usé, d'une vieille personne qui dépendait des autres pour vivre... Elle tira un peu plus fort sur sa veste et Kai fut forcé de la regarder, à contre cœur. Il se retint de grimacer en la voyant le scruter de ses petits yeux curieux.
– Qu'est-ce que tu m'as préparé ?
– Du kimchi avec du...
– Je n'en veux pas, je n'aime plus ça.
– Il faut le manger, je dois aller au lycée... C'est ma rentrée aujourd'hui...
– Aide-moi à me lever, je vais me cuisiner quelque chose, moi-même. Pas cette bouillie immonde que tu me sers tous les matins.
Elle agita mollement une main et Kai se pencha légèrement pour qu'elle passe son bras par-dessus son épaule. Il serra des dents en sentant son parfum qu'il avait en horreur, un mélange de fleurs et de d'eau qui piquait ses narines et qui lui donnait mal à la tête. Il s'efforça de ne pas souffler malgré son poids et l'aida à se lever, puis à attraper son fauteuil. Il refusait de regarder sa montre, craignant de voir une heure trop avancée. Il était foutu de toute façon.
Il la poussa jusqu'à la cuisine, où elle lui quémanda de quoi se préparer « quelque chose de mangeable » et Kai s'exécuta. Il retourna en courant dans sa chambre, pour mettre les restes dans un plat qu'il mangerait bien ce midi. Il refusait de gaspiller un repas tout entier à cause de cette femme qu'il ne pouvait pas voir en peinture.
– C'est ta rentrée, mmh ?
– Oui, oui et je dois -
– Tu auras bien le temps de m'aider pour mon bain ?
– Oui, bien sûr.
Non, avait-il envie de hurler. Elle lui tapota le dos de ses doigts osseux, et trente secondes plus tard, Kai s'était enfermé dans la salle de bain, les yeux clos, le souffle précipité.
Calme-toi. Calme-toi, ça va aller. Prépare son bain, et... trouve une solution. Tu as encore vingt petites minutes... si tu payes un taxi, tu seras à l'heure...
Il voulait y croire. Aussi, il essaya de se reprendre le plus rapidement possible. Il retira sa veste leva les manches de sa chemise, et avec une moue dégoutté frotta ses bras.
Il détestait son contact sur sa peau.
Il détestait cette odeur de vieille personne.
Elle lui donnait la nausée.
Il rinça son visage une dizaine de fois, ses mains, et prit une nouvelle inspiration avant de croiser son reflet dans le miroir. Il pouvait le faire. Il pouvait se sortir de cette situation. Il allait trouver une situation, comme à chaque fois. Ignorer les râleries de sa grand-mère dans la cuisine, qui l'appelait de sa petite voix stridente. Ignorer son odeur qui le répugnait. Ignorer ses mains fripées et ses bras dégarnis qui lui donnaient envie de vomir. Il pouvait le faire. Il pouvait affronter son malaise face à elle.
Quand il fit de nouveau irruption dans la cuisine, son sac de cours sur le dos, elle le toisa d'un regard mauvais.
– Je peux savoir ce que tu fais ?
– Je dois aller étudier.
– J'ai encore besoin de toi.
– Maman ne devrait pas tarder à revenir, elle -
– Je ne peux pas attendre, Kai.
Et à ce moment-là, quelqu'un sonna à la porte. Il ne sut pas s'il devait se sentir soulagé de couper court à la discussion, ou terrifié du regard assassin qu'elle lui lançait en ce moment-même. Il se hâta d'aller ouvrir, et découvrit Taehyun, en uniforme, les mains dans les poches, qui le toisa des pieds à la tête.
– Taehyun ?
– Je me demandais si tu étais déjà parti, mais je t'ai vu par la fenêtre, fit-il en désignant ladite fenêtre.
Kai ne savait jamais s'il devait s'inquiéter du sens aigu de l'observation de son camarade, ou bien s'en réjouir.
– Ma mère me dépose à l'école, on t'y amène ?
Il ouvrit de grands yeux, surpris. Lui et Taehyun se connaissaient depuis leur dernière année de collège et n'avaient jamais été plus proches que cela. Taehyun n'était pas un excellent ami, il était d'avantage un très bon camarade de classe. Mais Kai l'avait toujours apprécié. Et le fait qu'il pense à lui aujourd'hui, le jour de la rentrée, mais qu'il se souvienne surtout de son adresse où il ne s'était rendu qu'une seule fois... Il avait envie de pleurer de joie.
– Kai !!
La voix de sa grand-mère s'éleva de nouveau dans la cuisine et Kai baissa les yeux.
– J'arrive, mais ma grand-mère...
– Si tu arrives en retard aujourd'hui, tu seras fiché, lâcha platement Taehyun.
Kai opina du chef. Il avait raison. Alors il lui fit signe d'attendre deux minutes et alla expliquer la situation à sa grand-mère, qui mangeait son propre kimchi, avec ses propres œufs. Son cœur se serra un peu en voyant qu'elle avait cuisiné le même plat qu'il lui avait apporté ce matin-là.
– Grand-mère, un ami vient me chercher, je ne peux pas le faire attendre...
– Dis-lui que tu iras à pied !
– Je ne peux pas, il... Enfin, je dois arriver à l'heure, sinon je n'aurais pas de bonnes appréciations...
– Tu n'en auras pas de toute façon puisque tu travailles mal, Kai, aide-moi donc !
Il soupira, dépité, agacé, et surtout, avec cette envie d'exploser qui le titillait chaque seconde un peu plus. Il prit sur lui, les joues rouges de gêne et de colère.
– Non.
– Pardon ?
– Bonne journée, j'y vais.
Et Kai tourna les talons, sans un regard pour elle, non sans se laver les mains une nouvelle fois. Il avait l'impression d'avoir son odeur sur lui.
Taehyun l'attendait toujours, ses yeux ronds fixant l'entrée de sa maison avec attention. Puis il le suivit jusqu'en bas de sa rue où une voiture noire aux vitres fumées les y attendait. Il grimpa à l'intérieur, et s'empressa de s'attacher.
– Bonjour Kai !
Il salua le plus poliment possible la mère de Taehyun, en lui adressant un immense sourire. Il connaissait peu cette femme, mais la savait suffisamment débordée pour ne pas être très présente chez elle. Cependant, il nota qu'elle avait tenu à accompagner son fils le premier jour de sa rentrée au lycée, et son cœur se comprima un peu plus en songeant que lui, sa mère l'avait tout simplement laissé derrière elle. Madame Kang était une femme très belle, et très élégante, qui avait fait rougir les autres mères au collège, il s'en souvenait très bien. Il avait cru comprendre à plusieurs reprises que Taehyun était très proche de sa mère, puisqu'il n'avait plus qu'elle, et sa petite sœur, encore en école primaire. Sa mère travaillait, à un poste important, dans une entreprise de taille. Elle respirait autant le luxe que la gentillesse, et tordait le cou aux préjugés que beaucoup portaient sur les nouveaux riches de la capitale.
– Comment vas-tu ?
– Ça peut aller, merci de m'accompagner !
– C'est normal ! Quand Taehyun m'a dit que tu vivais ici, nous n'avons pas hésité une seule seconde ! C'est bien plus agréable que de prendre le bus, lui fit-elle en lui lançant un clin d'œil.
Taehyun, lui, avait la tête appuyée contre la fenêtre. Kai le devina pensif et lui tapota le bras, pour lui demander si tout allait bien.
– Nerveux ?
– Pas des moindres.
– Beomgyu revient cette année, lui glissa madame Kang, qui venait de s'arrêter à un feu rouge.
– Beomgyu ? Ton ami du collège ?
– Mmh, ouais.
Kai leva un sourcil, étonné. L'an passé, Beomgyu avait déménagé dans le sud du pays, pour aller dans une école que ses parents avaient jugé « plus adaptée » à son handicap. Et il n'avait jamais eu de nouvelles. Il n'avait jamais été proche de lui, s'était juste contenté de regarder avec admiration Taehyun apprendre la langue des signes pour communiquer avec lui, pour ensuite lui demander quelques conseils à ce propos. Beomgyu était un élève effacé, très discret, et Kai n'avait jamais trop osé s'immiscer dans leur bulle. Beomgyu venait au cours le matin, repartait chez lui pour manger, puis revenait l'après-midi sans jamais rester après les cours. Il restait seul, ou avec Taehyun exclusivement, et Kai c'était longuement demandé si cela était dû au fait des moqueries qu'il avait enduré, ou au fait que Taehyun eut été le seul à réellement s'intéresser à lui. En clair, Kai n'avait jamais réellement pu venir lui parler ou se rapprocher de lui.
Cette année, il avait envie de changer les choses.
– Et il va bien ?
– Je ne sais pas.
– Oh.
– Je n'ai pas eu de nouvelles en un an.
Et la discussion en resta là. Sentant que la discussion glissait sur une pente dangereuse, Kai changea rapidement de sujet en papotant tranquillement avec la mère de son camarade de classe. Rapidement, ils arrivèrent devant le lycée où elle les déposa, non sans déposer un baiser sur le front de fils avant qu'il ne tourne les talons pour de bon, lui adressant un sourire sincère et aimant. Kai se jura de trouver un moyen de la remercier avant la fin de la semaine.
– J'espère qu'on sera dans la même classe ! lança-t-il à Taehyun qui avait déjà les yeux sur les listes.
– Ouais, nous sommes ensemble.
– Génial !
Taehyun lui adressa un regard compatissant, comme s'il comprenait sa peur de se retrouver dans une classe remplie d'inconnu. Puis, ils s'avancèrent dans le hall, où tous les élèves se massaient pour écouter le discours du directeur de leur école. Son regard balaya la salle dans laquelle ils étaient, à la recherche de têtes connues, mais Kai devait se rendre à l'évidence : ils étaient bien plus nombreux que dans son petit collège, et il ne reconnaissait presque personne. Il nota la présence de Jiwon, une fille qui avait été dans sa classe trois années de suite. Elle lui adressa un petit sourire timide en croisant son regard, qu'il lui rendit.
– Eh, Taehyun, tu te souviens de Jiwon ? Lui chuchota-t-il.
Mais Taehyun n'écoutait pas, les yeux rivés sur une touffe brune au premier rang. Kai plissa les yeux et devina qu'il devait s'agir de Beomgyu, qui avait dû s'installer tout devant pour des raisons pratiques.
– J'ai vu qu'il était dans notre classe...
– Mmm.
Ne le sentant pas plus réceptif que ça, Kai reporta son attention sur le blabla ennuyeux de leur proviseur. Quand enfin ils purent se lever pour regagner leur classe, Taehyun s'éclipsa en direction de Beomgyu et Kai n'eut pas le temps de le suivre.
Il fut le dernier à entrer dans leur nouvelle salle de cours et dû prendre l'une des chaises du fond. Il nota Taehyun au premier rang, assit à côté de Beomgyu et fronça les sourcils, perplexe. À regret, il tira une chaise, voyant que Jiwon s'était déjà mise à côté d'un autre type, inconnu au bataillon. Alors que leur professeure commença les présentations, on frappa à la porte et un silence, lourd, s'abattit dans la salle quand un nouveau venu fit irruption. Il avait de petits yeux fatigués, et Kai se demanda s'il venait de se lever, ou si les poches immenses qui lui servaient de cernes étaient naturelles.
– Certains commencent bien l'année. Votre nom ?
– Choi Soobin, fit-il en se courbant, Je m'excuse pour mon retard.
– Asseyez-vous à côté du jeune homme tout à gauche.
Kai réalisa qu'il s'agissait de lui et se leva avant de lui tirer la chaise ce qui lui attira de drôles de regards de la part de ses camarades.
– Euh, merci...
Le dénommé Choi Soobin s'installa, et Kai ne put s'empêcher de le trouver immense. Sa chemise était mal mise, il manquait les deux derniers boutons au niveau du col, et le nœud de sa cravate n'était pas bien fait. Ce type sortait décidément du lit, pour sûr.
– Je m'appelle Kai.
– Enchanté, murmura-t-il.
Et la première réflexion que Kai se fit à son propos fut qu'il avait une voix magnifique.
❘✶❘
Kai fut surpris de retrouver Taehyun entre midi et deux, seul. Il mangeait sur un banc de leur lycée, aussi, il n'hésita pas à se rapprocher de lui.
– On peut manger avec toi ?
On désignait lui et Soobin. Son camarade de classe était nouveau en ville, ne connaissait personne, et Kai avait insisté pour qu'ils mangent ensemble lors de leur premier midi.
– Soobin, je te présente Taehyun. Nous étions au collège ensemble !
Taehyun le détailla des pieds à la tête et il eut un drôle de blanc pendant lequel Kai se demanda si les deux garçons s'étaient déjà croisés.
– Ouais, pas de souci, murmura-t-il.
– Ça a l'air super bon ce que tu manges, fit Soobin en déballant son propre repas.
Le petit plat de Taehyun lui ressemblait. Il ne doutait pas un seul instant qu'il avait lui-même découpé ses bâtonnets de légumes (qui étaient à la même taille), mit un nombre paire de quartier de pomme dans son plat et fait un petit tas de riz qui était resté rond et impeccable après des heures dans un sac de cours. Kai regarda avec envie leur plat avant de sortir le repas initialement préparé pour sa grand-mère.
– Tu vas manger que ça ? demanda Taehyun.
– Euh, eh bien, j'irais acheter une barre chocolatée après, je pense...
– Oh non, attends !
Il regarda Soobin fouiller dans son sac et en sortir un fruit qu'il lui posa sur les genoux.
– C'est plus sain. Maintenant, bon appétit !
Il le regarda manger avec des yeux ronds, les joues légèrement rougies. Il n'osa pas demander à Taehyun où était passé son voisin de classe, se contentant plutôt de répondre aux questions de Soobin sur leurs études et leur vie en général.
Il avait un bon sentiment avec ce garçon. Quelque chose qui ne lui était encore jamais arrivé. Il ne sut pas si c'était son air doux et sa voix calme, qui lui donnait envie de lâcher prise, et d'oublier ses tracas quotidiens, où cette faculté que Soobin avait de le regarder pour de vrai, en passant au-delà de l'image que Kai voulait renvoyer. Soobin était gentil, se révéla être un élève rêveur, mais appliqué, et Kai se fit le serment de s'en faire un ami.
Au fond de lui, il avait l'impression que pour la première fois, il venait de rencontrer une personne pouvant l'accepter tel qu'il était.
– On aurait dit qu'il t'aime bien, glissa Taehyun à Soobin.
Kai baissa les yeux sur le petit animal qui venait de se frotter aux jambes de Soobin alors qu'ils finissaient leur repas, un énième ensemble depuis le jour de la rentrée. Soobin rigola, et passa ses doigts dans la fourrure ébène de l'animal.
– Je me suis juste toujours très bien entendu avec les chats, souffla-t-il.
Et Kai se fit la réflexion que ce chat avait de drôles d'yeux, d'une couleur presque surnaturelle.
─ 𝐊𝐔𝐊𝐈𝐇𝐈𝐌𝐄 𝐓𝐈𝐌𝐄 ─
Hello ! on se retrouve pour le premier chapitre flash-back de cette fiction ** Je dis bien "premier" car il y en aura plusieurs hé hé ! Ceux qui me lisent déjà connaissent ma passion pour en inclure dans mes récits, et dans cette fiction ils sont essentiels pour mieux comprendre les personnages, le présent, mais surtout des éléments clefs qui vous permettront peu à peu de résoudre le mystère de cette île avec eux ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
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