𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐢𝐧𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐞
« Le réveil de l'île »
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Kai courrait à en perdre haleine. Devant lui, Soobin semblait tout aussi essoufflé. Le prénom de Beomgyu résonnait à travers les bois, ricochant sur les arbres et les rochers sans s'arrêter. L'image atroce de son ami, ou plutôt ce qu'il en restait, refusait de quitter sa rétine. Ses cris de détresse, ses râles rauques résonnaient encore et encore dans son esprit. Tout comme son regard larmoyant, et ses gestes saccadés qu'il avait eus, tentant vainement de communiquer avec eux. Ils avaient perdu sa trace. Désormais, ils suivaient un sol retourné, des branches cassées et d'autres indices supposant qu'il s'était frayé un chemin avec difficulté à travers les bois. Plus ils progressaient, plus l'atmosphère devenait lourde et humide, faisant monter son anxiété déjà bien présente d'un cran.
Fais attention Kai. Faites attention tous les trois...
Il redressa la tête, cherchant des yeux le potentiel pelage sombre du chat, en vain.
Tu perds le contrôle...
Il manqua de trébucher et se rattrapa in extremis à Soobin devant lui, qui laissa échapper un cri de surprise. Sa presque chute les stoppa net, et Yeonjun se retourna vers eux, les yeux grands ouverts, le souffle court et la respiration sifflante.
– C'est pas possible... C'est pas possible putain...
Kai le regarda, désespéré, aussitôt imité par Soobin. Les jambes flageolantes, la poitrine en feu, il essaya de reprendre sa respiration, épiant autour de lui le moindre indice lui indiquant que Beomgyu était passé par là. Il perdait le contrôle ? En avait-il réellement déjà eu depuis le départ ? Il fronça les sourcils, sentant le bout de ses doigts commencer à fourmiller étrangement. Il avait chaud soudainement, et hoqueta en sentant une bouffée de chaleur désagréable le prendre.
– Kai ?
– Je vais bien, c'est la course, c'est...
Non, c'était tout autre chose. Quelque chose au fond de lui qui se manifestait enfin. Il racla sa gorge, tentant vainement de reprendre un peu de consistance, et entendit Yeonjun jurer une nouvelle fois non loin de lui. Il sentait la paniquer le gagner davantage, autant que chez Soobin, qui demeurait livide.
– Cette... cette chose...
Il agrippa sa manche, comme pour le rassurer, mais Soobin ne lui jeta en retour qu'un regard tout bonnement effrayé.
– Il...
– Il va... Beomgyu va...
Sa phrase resta en suspens et le visage de Soobin se décomposa en face de lui. Il avait le visage trempé, de larmes de tristesse et de peur, et Kai sentit les siennes commencer à couler également. Seul Yeonjun semblait tenir encore bon, hurlant désespérément le prénom de leur ami.
– Par-là, il est passé par là, l'entendit-il murmurer d'une voix brisée.
Sans aucune conviction, Kai se mit à le suivre, aussitôt imité de Soobin. Ce dernier ne retenait plus ses pleurs, bruyants et crève-cœur qui résonnaient dans les bois autour d'eux.
– On va tous mourir ici, putain... On va...
Yeonjun lui lança à peine un regard par-dessus son épaule, le visage dévasté. Kai trébucha une nouvelle fois, sentant la fatigue gagner ses muscles un à un. Ses pieds se prenaient dans les racines qui sortaient du sol, et sur le moindre caillou un peu plus gros que les autres sur le pseudo chemin de terre qu'ils suivaient.
Ce n'est pas la fatigue Kai, elle est pleinement réveillée... Il vous faut partir au plus vite !
– Arrête...
Ni Soobin ni Yeonjun ne l'entendirent. Sors de ma tête... ! Et cette fois-ci, il en fut certain, la racine qui venait de lui agripper la cheville ne s'était jamais retrouvée devant lui. Il s'en extirpa en poussant un hurlement, les yeux exorbités devant ce bout d'arbre racorni enroulé au bout de son pied.
– LÂCHE-MOI !
Et la racine le lâcha immédiatement, à sa grande stupéfaction.
– Kai ?
– On est dans la bonne direction ! lança-t-il.
– Comment tu le sais ? lança Yeonjun sans ralentir dans sa marche intensive.
– Elle veut nous empêcher d'avancer..., réalisa-t-il lentement.
– Elle ? bredouilla Soobin.
– Oh bordel, l'île...
Soudain, comme si la réalisation des garçons avait remué quelque chose de profondément enfoui dans l'île, le sol trembla et le vent se leva un peu plus. Les pleurs de Soobin se turent immédiatement, et Yeonjun se figea, avant de se retourner pleinement vers eux, les lèvres tremblantes.
– Il faut qu'on court, murmura-t-il en levant fébrilement un doigt vers quelque chose derrière lui.
Et avec horreur, Kai découvrit en même temps que Soobin l'enfer qu'étaient devenus les bois juste derrière eux.
Juste là, plus de sentier en terre battue ou de visibilité : désormais, les ténèbres semblaient tout grignoter sur leur passage, avalant dans l'obscurité les arbres et autres buissons se trouvant sur leur chemin. Avec horreur, Kai réalisa que les branches des arbres se déformaient à mesure que la masse sombre se rapprochait, et un hurlement d'horreur lui échappa en distinguant une silhouette maigrelette émerger de ce nouveau chaos. Une silhouette frêle, qu'il lui semblait avoir semée et exterminée des jours de cela, en sautant d'un train. Ce fut la voix étouffée de Yeonjun qui le sortit de sa torpeur :
– Oh putain...
– Courrez !
La voix de Soobin se brisa, et en cet instant, Kai oublia tout le reste, tout comme les deux autres garçons. Ce fut son instinct de survie et ses jambes qui prirent la relève, le corps avant l'esprit. Il s'engagea dans une course folle, courant le plus vite possible en ne se préoccuper plus de rien. À ses côtés, les deux autres garçons n'étaient pas en reste. Et derrière eux, le bruit assourdissant des quelques rochers et des arbres qui s'effondraient devenait de plus en plus oppressant. Le terrain sous leurs pieds sembla se ramollir, les empêchant de fuir aussi vite qu'ils l'auraient voulu, et Kai dégagea de plusieurs gestes rageurs du bras les branches qui, désormais, tentaient de leur barrer le passage. L'air moite s'intensifia et il manqua une nouvelle fois de se heurter à Soobin dans sa fuite.
Au milieu de cet affolement, la chose continuait de progresser vers eux, de plus en plus vite, de plus en plus bruyante. Un corps mince, aux bras dégarnis et à la peau tombante. La chose qui l'avait poursuivi dans le train était de nouveau là, prête à le faire de nouveau sombrer dans ses pires cauchemars. Et Kai le sentait, à mesure que l'île tout entière ralentissait leur course, qu'elle gagnait du terrain.
Devant eux les branches épaisses formaient désormais des remparts qu'il fallait détruire puis franchir. Le sol se mouvait à un rythme fou et le moindre élément naturel les entourant semblait s'être pourvu alors d'une conscience propre et malsaine les empêchant de progresser comme ils le voulaient. Bientôt leur course ne rima plus à rien : ils courraient à peine, sur quelques mètres, avant de se retrouver à nouveau devant un mur végétal dans lequel ils s'enfonçaient à l'aveugle, espérant échapper à la créature qui avait surgi derrière eux, griffant leurs parcelles de peau encore exposées.
Il ne capta qu'une poignée de secondes trop tard que Yeonjun venait de s'écrouler au sol, fauché par un ergot massif qui avait jailli de la terre en une fraction de temps. Il le vit se plier en deux et s'étaler de tout son long, le souffle coupé.
– Yeonjun !
Déjà il était trop tard : la terre molle sous ses pieds et sous ceux des deux autres garçons s'était muée en quelque chose de plus vicieux. Il se jeta sur Yeonjun, le protégeant de son dos de l'attaque de tous les éléments qui s'acharnaient sur eux et Soobin l'imita.
– Essaie de le libérer de là ! lui hurla Kai à travers le brouhaha du vent.
Tout à coup, le vieillard se hissa à leur hauteur. Soobin éclata en pleurs bruyants au même moment où lui, lâcha le hurlement le plus strident dont il était capable. Tétanisé, toujours englué dans le sol qui semblait l'aspirer de seconde en seconde, Yeonjun s'arqua, les yeux remplis d'effrois. Des racines autour des cuisses et des bras l'empêchaient de remuer, et Kai tira de toutes ses forces sur ces dernières pour l'en libérer, en vain.
– Kai !!
La voix de Soobin lui sembla lointaine quand, dans l'élan de panique, il sentit à peine cinq doigts noueux se poser sur son épaule. Quand il releva fébrilement la tête au milieu de tout ce chaos, il croisa deux grands yeux vieux et vitreux. Cette emprise lui fit un électrochoc. Il le dégagea d'un geste sec, et à nouveau la créature fondit sur eux, sa mâchoire pendante et menaçante. Elle claqua très près de lui, et Yeonjun poussa un nouveau hurlement de terreur, tandis qu'à son tour, Soobin se retrouvait prisonnier des racines jaillissant du sol.
Kai, respire.
– Je respire ! hurla-t-il.
Respire, concentre-toi, tu reprends le dessus.
– K...a...i...
La voix chevrotante de ce qui restait du vieillard lui fit vriller les tympans. Et soudain, tout bascula. Il le vit sourire, dévoilant une rangée de dents pourries qui lui donna la nausée et tout autour d'eux s'effaça. Ils n'étaient plus que tous les deux au milieu de la tempête. Le vent venait de se suspendre. Yeonjun et Soobin étaient figés, tous les deux prisonniers de diverses racines et par le sol qui tentait de les dissimuler peu à peu.
– Tu n'as pas... écouté dans ce... tr...ain, articula-t-il avec peine.
– Que...
– Reste av..ec moi Kai... tu n'es pas obligé de les suivre... quel... genre de vie... as-tu... dehors...
– Lâchez-moi.
Il ravala sa salive avec difficulté, prenant sur lui pour ne pas baisser les yeux, et le sourire édenté en face de lui gagna de l'assurance.
– Il... y a... Un pr...énom... que tu as oublié.... Sciemment... hein ?
– A-arrêtez.
– Tu as raison... Si tu t'en souviens... si tu y penses... qui sait... si elle n'en servira pas contre toi... contre vous...
– FERMEZ-LÀ !! DISPARAISSEZ ! HORS DE MA VUE !
Vas-y Kai !
Et tout autour de lui retomba. La poussière en suspens, les branches en l'air. L'affreuse vision s'effaça immédiatement. Yeonjun et Soobin revinrent à eux. Ces derniers se retrouvèrent libérés en un claquement de doigts et se regardèrent, interloqués. Yeonjun regarda ses mains blessées, écorchées à vif une nouvelle fois avec effarement et Soobin passa une main sur son visage, toujours ruisselant.
– Kai ?
Sa poitrine lui faisait atrocement mal et, la respiration sifflante, Kai se rendit compte qu'il s'était levé sans même s'en rendre compte.
– Il... Il n'est plus là...
Il regarda ses mains, pleines de terre, et regarda autour de lui sans comprendre. Les arbres s'étaient figés dans leur course folle, comme tout le reste. Tout ici semblait avoir été mis sur pause pour l'éternité.
Aucune trace du vieillard, hormis cette poussière épaisse et quelques lambeaux de vêtement poussiéreux. À ses pieds, Yeonjun toussa une nouvelle fois, de plus en plus fort, les yeux exorbités. Il se tapa la poitrine nerveusement, et Soobin lui tapota le dos avec maladresse.
– Comment tu as fait pour arrêter tout ça, hein ?
Il regarda Soobin sans comprendre.
– Je sais que c'est toi. Ça ne peut être que toi, murmura-t-il.
– Je n'en sais rien.
Les larmes lui grimpèrent aux yeux.
– Depuis le début Kai, il y a un truc entre cet endroit et toi.
– Je suis désolé, je...
Les lèvres tremblantes, il détourna le regard et essaya de ne pas céder totalement à la panique.
– Soobin, souffla Yeonjun. Pas maintenant, Taehyun et Beomgyu d'abord...
– On est perdu Yeonjun, nous n'avons auc-
– Si, le coupa Kai. Nous sommes définitivement sur la bonne route.
– Qu'est-ce que tu en sais ?
– Parce qu'elle nous a empêchés de progresser. L'île nous a sciemment barré le chemin car nous sommes sur la bonne route, c'est évident.
Yeonjun opina du chef, et se leva avec difficulté.
Il semblait au bout, et épuisé. Kai était incapable de passer outre sa peau, de plus en plus blême à mesure que le temps s'écoulait. Yeonjun respirait fort, tremblait, et il aurait fallu être sourd et aveugle pour ne pas réaliser pleinement. Soobin l'agrippa, pour passer une main par-dessus ses épaules et Yeonjun rejeta son aide avec mollesse. Malgré tout ses chevilles, autour desquelles s'étaient enroulées lianes et racines, demeuraient fragiles.
– Me regardez pas comme ça, souffla-t-il. On a deux amis à retrouver...
Mais Kai avait l'impression que l'île se réveillerait à nouveau pour les empêcher de progresser. La main de Soobin trouva la sienne, et il lui jeta un regard brillant, les lèvres pincées.
– C'était la chose que tu as affrontée dans le train, c'est ça ?
Il hocha de la tête en guise de seule réponse.
– Il est parti Kai, ok ?
– Il reviendra, murmura-t-il.
Yeonjun sembla attentif soudainement.
– Il reviendra tant que je ne l'aurais pas affronté pour de bon. Cette attaque, c'était une mise en garde, juste une de plus...
De cela, il en était intimement persuadé.
Les mots de l'apparition ne le quittaient pas. Ils restaient gravés, tournant encore et encore dans son esprit, sans qu'il ne parvienne à les chasser pour de bon. Un prénom oublié. Il fronça les sourcils, dans un ultime effort de ne pas céder. Il y avait bien un prénom, oui. Un si joli prénom que Kai avait eu au bord des lèvres de nombreuses fois, sans pour autant le souffler.
Tout ce qui était dit sur l'île devenait une arme contre eux. Il en avait désormais la confirmation.
L'île remuait le passé houleux, et patientait calmement, attendant que les souvenirs et les disputes ressortent. Elle faisait éclore le pire des garçons. Mais Kai refusait de la laisser gagner. Il refusait de penser à ce prénom, à ce visage, à la moindre chose qui donnerait à l'île un outil suffisamment puissant pour lui nuire. Si le vieillard lui avait donné des sueurs froides, il avait aussi trahi ses propres plans : Kai se sentait avec une longueur d'avance. Quelque chose en lui avait brusquement changé, à l'instant même où le temps avait repris son cours, et où les bois avaient cessé leur course folle. Il s'était senti changé, jusqu'au bout des doigts.
Il avait toujours su.
Il avait rêvé de cet endroit, en ruine, sans arbres tenant encore debout. Il avait rêvé de l'île après sa destruction. Il avait rêvé de lui marchant sur une porte en bois, la numéro dix-sept, qu'ils cherchaient tous désespérément. Il avait fait ce rêve des années auparavant, bien avant l'accident, bien avant la fin du lycée. Et tout cela venait de lui revenir. Il avait fait ce rêve, il l'avait vu, lui.
Miaou.
Yeonjun se figea immédiatement, et à ses côtés, Soobin l'imita. Devant eux, le petit chat au pelage sombre attendait, posé sur ce semblant de chemin qui n'en était plus vraiment un.
– Laissez-moi faire...
Il se demanda comment il avait pu l'oublier, après tout ce temps. Il avait toujours été là, depuis des années. Depuis qu'ils se connaissaient.
– Kai c'est -
– Il ne nous fera aucun mal, affirma-t-il.
Il lâcha la main de Soobin pour s'avancer, une main tendue vers le petit félin.
– Je me souviens de toi, lui murmura-t-il tout bas. Il t'a oublié, mais pas moi...
Le chat pencha légèrement la tête à gauche, et Kai continua d'avancer ses doigts, à présent à genoux devant lui. Et puis, doucement, il déposa son museau sur la pulpe de ses doigts. Il sembla le renifler un peu, avant de frotter sa tête avec légèreté contre le reste de sa main. Un sourire fin étira ses lèvres et Kai s'autorisa à effleurer le sommet de sa tête noire.
– À chaque fois que ce chat est apparu.., commença Yeonjun.
– Je sais, tout a mal tourné. Mais voyons ça autrement, tu veux ?
Le chat se frotta une nouvelle fois au bout de ses doigts et Kai se redressa.
– Il était annonciateur du pire, mais n'en a jamais été à l'origine.
Derrière lui, Yeonjun lâcha un rire nerveux, aussitôt imité de Soobin.
– Non c'est... C'est du n'importe quoi... On devient tous complètement tarés, c'est ça ? Cette forêt de merde n'a pas du tout essayé de m'enterrer vivant, et le chat n'existe pas, hein ? Ha ha ha... C'est... Putain c'est du n'importe quoi...
– Yeonjun..., le coupa Soobin.
– J'veux pas mourir ici putain, je n'étais pas censé mourir ici, dans un endroit pareil ! Et vous non plus !
– Personne ne va mourir ici, ok ?
Le regard plein d'angoisse qu'il lui lança en cet instant le toucha en plein coeur. Pour la première fois depuis qu'ils s'étaient réveillés sur l'île, Yeonjun attendait son avis, pire, qu'il le rassure. Kai secoua la tête, bafouilla un « oui bien sûr Soobin a raison » et la bouche de Yeonjun se tordit légèrement.
– Il n'y croit pas non plus, maugréa-t-il.
À ses pieds, le chat miaula de plus belle, et Kai baissa les yeux vers lui, souhaitant fuir au plus vite le regard oppresseur de Yeonjun.
– Nous devrions le suivre, souffla-t-il.
– Pardon ?
– Comme le dit si bien Yeonjun, nous avons deux amis à retrouver. Et je suis persuadé qu'il sait où ils se trouvent.
Il avait une intuition, comme depuis son réveil. Il regarda Soobin, les yeux brillants, l'interrogeant du regard. Tu as toujours confiance en moi Soobin, hein ? Et pour la première fois, il crut déceler une once d'hésitation dans son regard. Il ravala sa salive – et sa peine – avant de détourner le regard vers le chat, qui semblait attendre patiemment qu'ils prennent une décision.
Tu peux me faire confiance Kai. Comme depuis le départ.
Alors il s'élança.
─ 𝐊𝐔𝐊𝐈𝐇𝐈𝐌𝐄 𝐓𝐈𝐌𝐄 ─
50. Je peine vraiment à y croire, et pourtant, nous y sommes. Plus proche de la fin que du début, certes, mais 50 chapitres je ne pensais sinèrement pas les écrire. Dans ma tête MITM faisait au commencement une trentaine de chapitres, il faut croire que j ne sais pas raconter des histoires sans prendre mon temps et m'étaler...
Bref ! Un immense merci d'être toujours là chez lecteurice ! <3 Vous êtes de plus en plus nombreux.ses à lire cette histoire (à mon échelle hein, mais pour moi, c'est déjà énorme), et je remercie donc en cours de route toutes les nouvelles têtes que j'ai vu arriver ici ! À bientôt pour la suite !
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