"C'est finit."

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  🌸  

Neels et moi, nous nous séparons. Neysa me regarde perdu. J'essuie mes larmes et lui souris.

- Chérie, tu ne dors pas ?

- Je t'attendais... Qu'est-ce que tu fais ? Et c'est qui lui ?

Je me rapproche d'elle, m'agenouille.

- C'est un ami, ça fait longtemps que l'on ne c'était plus vu.

- Mais tu disais que tu ne parlais plus à tes amis.

- Oui mais... lui si.

Elle se penche sur le côté pour regarder Neels avec un regard noir. Mais tout d'un coup, son visage s'illumine, elle sourit et dit.

- Oh ! C'est le monsieur du supermarché.

Je suis surprise. Elle a déjà vue Neels ? Je me lève et regarde Neels. Lui aussi à l'air choquer. Elle va vers lui.

- Bonsoir Monsieur.

Neels s'accroupie et lui sourit.

- Salut petite, je suis surpris de te revoir.

- Moi aussi, je ne savais pas que tu connaissais ma maman.

- Et moi je ne savais pas qu'elle était maman. *me regarde*

- Maman, papa ne rentre pas ce soir, est-ce qu'il peut rester ici ?

- Quoi ? Non.

- Mais pourquoi ? C'est ton ami non ? Et moi je l'aime bien.

- Je ne pense pas que ton père serait d'accord.

- Je vais lui demander, je suis sûr qu'il dira oui.

Je grogne. Bah oui il dira oui ! Neysa lui demande n'importe quoi et il dira oui. Je soupire.

- D'accord.

- Ouais ! Merci maman !

Elle prend la main de Neels et le tire dans la maison. Putain je vais faire comment moi ? Je rentre et Neysa lui fait visiter la villa.

- Chérie, viens ici une minute.

Neysa laisse Neels et vient me voir. Je l'emmène dans la cuisine et lui dit en chuchotant.

- Chérie, s'il te demande ton nom tu lui donnes ton deuxième prénom d'accord ? Et ton nom de famille est Jarsh.

- Je dois lui mentir ?

- Tu ne mens pas. Tu utilises ce nom de famille en dehors aussi.

- Oui mais je ne veux pas lui mentir à lui. Tu sais maman, dès que je l'ai vue je l'ai tout de suite aimer. Mon coeur faisait "boum boum" et je ne voulais plus jamais le quitter.

Ce qu'elle me dit me surprend. Donc l'amour entre une fille et son père existe même lorsque aucun des deux ne se sont jamais vus ?

- Je l'aime beaucoup moi aussi, mais c'est mieux ainsi. Tu sais très bien qu'on a pas une vie comme les autres.

- D'accord maman.

Elle hoche la tête et part en courant. Et merde.

PDV Neels

Quoi ?! Comment ça elle a une fille ? Ça ne peut pas être vrai ! C'est impossible ! Elle ne peut pas m'avoir oublier aussi vite !

- Tu viens ?

Elle monte les escaliers en marbre avec son petit chien qui la suit. Comment j'ai fait pour arriver ici ? Putain de merde. Ana a une fille ? C'est une blague ? Elle déteste les gosses ! Et elle aurait directement avorter si elle était enceinte. Alors pourquoi elle a une fille ? J'ai juste envie, c'est de me barrer d'ici.

Elle me fait entrée dans une chambre. Je suis très étonné en remarquant qu'il n'y a pas de princesses et durose partout. C'est blanc, ranger et il y a des peluches un peu partout. Elle me fais m'assoir sur son lit et elle vient aussi dessus avec son chien.

- Comment tu t'appelles ?

- Je m'appelle Neels, Neels Co'Wayn.

- Neels ? Avec un N ?

- Ouais et toi ?

C'est vrai ça, je ne sais même pas son nom.

- N... Anaïs, Anaïs Jarsh. Je suis contente de te revoir, tu sais j'ai même rêver de toi hier soir.

Je hausse les sourcils, elle est trop mignonne.

- Tu connais ma maman depuis longtemps ?

- Oui.

- Vous étiez proche ?

- Tu ne peux pas savoir à quel point *sourire*

- Elle était comment ma maman avant ?

- Elle était... Elle était comme maintenant. Belle, souriante, forte et courageuse. Quand elle veut quelque chose elle fonce dessus. Elle est aussi très têtue. Elle est adorable et énervante...

- Et... comment ils sont ses autres amis ?

- Autres amis ?

- Oui, tu sais c'est ma maman mais je ne connais pas beaucoup de choses sur elle. Elle m'a juste dit qu'elle vient de Los Angeles mais rien d'autre, je sais qu'elle a des amis mais elle dit qu'elle ne leur parle plus.

- Elle t'a aussi dit qu'elle avait un frère ?

- Un frère ?

- Non, oublie ça. Oui elle a beaucoup d'amis, elle les aime beaucoup et eux aussi d'ailleurs.

- Mais pourquoi elle ne leur parle plus ?

- Bonne question.

- Et toi ? Pourquoi ma maman pleurait contre toi tout à l'heure ? Tu sais je la vois rarement pleurer. Pratiquement jamais.

J'ouvre la bouche mais rien ne sort. Cette petite, c'est exactement Ana. Aucun doute qu'il s'agit vraiment de sa fille. Elle tient tout d'elle, sourire, caractère, cheveux et même tâches de rousseur. Seul ses yeux sont... bleu... un peu comme les miens. Ce pourrait-il que...

- Anaïs ?

Ana entre dans la chambre de la petite. Elle a retirer sa magnifique robe et porte un pyjama et un débardeur gris, cheveux lâchés et maquillage retirer. Elle est encore plus belle.

- Va te doucher.

- Mais maman je parle.

- Il est tard et tu n'es pas propre, va te doucher tout de suite.

- D'accord.

Elle sort en courant. Ana soupire et me regarde. Elle croise les bras sous sa poitrine, je ne peux m'empêcher de les regarder quelques secondes avant de remonter à son visage. Elle a les sourcils froncés, signe qu'elle est énerver.

- Il faut que tu partes Neels.

Je me lève du lit et vais vers elle. Elle lève légèrement la tête. Putain qu'est-ce que j'aime la voir plus petite que moi, ça m'excite tellement. Je regarde ses lèvres, il me faut un contrôle fou pour ne pas l'embrasser. Je soupire et fixe ses yeux.

- Alors comme ça tu as une fille ?

- On dirait bien.

- Le pire c'est qu'elle te ressemble. Mais je ne peux pas croire...

- Qu'est-ce que tu ne peux pas croire ? Que je suis maman ?!

- Non, je ne peux pas croire que tu m'as oublier aussi vite.

Elle ne répond rien. Je viens me rapprocher d'elle, mes mains passent sur sa taille pour l'attirer contre moi. Pour l'instant elle se laisse faire. Je me penche vers elle et dis en chuchotant.

- C'est impossible que tu es oublié cette nuit.

Je la sens frissonner et se raidir. Elle baisse les yeux. Oui, tu ne peux pas avoir oublier tout ça bébé.

- Chaque caresses et chaque baisés sur ta peau. Tu ne peux pas avoir oublier ça Ana. Les mots que je te disais, les promesses et les projets que j'avais pour nous, tu ne peux pas les avoir oublier.

- Neels, arrête s'il te plait.

- Non, toi arrête bébé, pourquoi tu luttes contre toi-même ? Tu te fais du mal toute seule.

Elle inspire. Vas-y Neels, elle va succomber. Je me rapproche davantage de ses lèvres et lui souffle.

- Je sais que tu as envie de moi princesse.

Elle lève yeux pour les planter dans les miens. Ses yeux brilles, gorgées de larmes qui n'attendent qu'une chose, coulées. Elle m'aime, je sais qu'elle m'aime, j'entends son coeur battre au même rythme que le miens. Encore quelque millimètres Neels... Encore un peu...

*sonnerie*

Putain de sa mère qui va bientôt aller en enfer ! Qui m'appelle ?! Ana s'éloigne de moi, je sors mon portable en rogne. Fait chier, en plus c'est Beverly ! Ana sort de la chambre. Connasse de blonde putain elle a tout gâcher cette pute !

"- Quoi ?!

- Neels où tu es ?! Je te cherche partout ! Je suis à l'hôtel mais t'es pas là !

- Ta gueule Beverly, putain m'appelles pas si c'est pour des conneries pareils !

- Mais...

- Prépare tes affaires pour te barrer de l'hôtel.

- Non ! Je rentre avec toi à L.A.

- Meuf, t'as pas compris que c'est moi qui décide ici.

- Neels..."

Je raccroche et envoie un message pour qu'ils la virent de l'hôtel. C'est bon elle m'a saoulé là, cette conne à gâcher ce magnifique moment.

Je sors pour aller voir Ana, elle est avec Anaïs dans la salle de bain, j'entends des pleures puis la porte s'ouvre sur Anaïs. Elle porte un petit peignoir blanc tout mignon et elle a les cheveux humides. Elle me regarde de ses petits yeux bleus et dit en me prenant dans ses bras.

- Au revoir Monsieur.

Je ne comprends pas. Je me penche pour la porter. Elle essuie ses yeux avec ses petites mains.

- Pourquoi tu pleures petite ?

- Maman... m'a dit qu'il ne faut plus qu'on se revoit et moi... je ne veux pas.

Elle m'attrape par le cou et vient me serrer dans ses bras. Elle pleure, elle pleure vraiment. Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait mal au cœur de l'entendre pleurer, ça me met presque en colère contre Ana. Je lui caresse doucement le dos et lui dis.

- Ne t'inquiète pas, ce n'est qu'un au revoir et non un adieu.

Ana sort de la salle de bain, les yeux légèrement rouge elle aussi. Elle a également pleurer. Ça me fou en rogne en faite là.

- Viens Anaïs.

Ana prend sa fille, cette dernière s'accroche à moi en pleurant. Mais qu'est-ce que je peux faire ?

- S'il te plaît maman... maman... s'il te plaît..., dit la petite en bégayant, gêner par les larmes.

- Arrête Neysa ! Crie Ana.

Neysa ? La petite pleure encore plus. Ana part dans la chambre de la petite et revient seule.

- Il faut vraiment que tu partes Neels. Alex ne sera pas content de savoir que tu es ici.

- Sérieusement, j'en ai rien à foutre de ce batard.

- Toi oui, mais moi non ! Dégage Neels.

- Pourquoi tu ne veux pas que je revois la petite ?

- Tu crois vraiment que c'est bien de voir l'enfant de son ex ?

- Ex ? Bébé, on a jamais cassé toi et moi.

- Bien-sûr que si, j'ai même balancé ta bague.

Je me crispe. Elle a fait quoi ? J'attrape son poignet gauche pour voir un doigt nu. Il n'y a pas de bague, même pas la bague de mariage, rien. Je la fixe.

- Elle est où ?

- Tu parles du truc que tu m'as offert ? Sûrement dans nos toilettes, j'en sais rien.

- Tu mens Ana ! Je la tire fermement.

- Ça t'énerve tant que ça ? Pourtant je me suis marier avec quelqu'un d'autre et ça ne t'a rien fait.

- Tu veux vraiment que je bute ton putain de mari ? Ça sera vite fait bébé.

- Fait-le et tu laisses Anaïs sans père.

Sur le coup mon énervement part. C'est vrai, je ne peux pas lui faire ça. Je la lâche et soupire. Je regarde autour de moi et passe ma main dans mes cheveux.

- Avant de partir, il faut que je sois sûr. Promet-moi de me dire la vérité Ana.

Je la regarde droit dans les yeux. Elle inspire.

- Promis.

- Est-ce que c'est ma fille ?

Ses yeux se sont légèrement agrandis. Elle baisse les yeux. Dit oui, dit oui bébé. Elle me regarde et me dit.

- Non.

Mon coeur se déchire, je sens un gros vide dans ma poitrine. Je sers les poings et la mâchoire.

- Ana...

- Ce n'est pas ta fille Neels.

- Très bien.

Je la contourne pour la dépasser. Une fois de dos, je m'arrête et lui dis.

- Je t'ai cherché pendant sept ans. Je t'ai attendu et j'ai espéré, mais tu n'es jamais revenu. Pendant tout ce temps je souffrais de ton absence, et toi... tu te faisais une autre vie sans moi, tu t'es marier et tu as même réalisé mon rêve avec un autre homme, celui d'avoir un enfant. Tu as emporté ma vie avec toi, pour la donner à un autre homme. Et ça, je ne te le pardonnerai jamais.

- Neels...

- C'est terminer Anastasia. Je ne veux plus jamais te revoir, jamais.

Je sers les poings et pars. Énerver et triste.

C'est finit.