Chapitre 46. Mad Jarsh
"- Ne dit pas de conneries ! Ta vie est avec moi Ana !"
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PDV Ana.
Après avoir crier sur Neysa, je l'ai mise de corvée pendant toute une journée. Ouais, il ne faut pas exagérer, la villa est gigantesque.
- Ana, tu viens ce soir ?
- Où ?
- T'as oublié qu'il y a une fête ce soir et qu'on est inviter ?
- Ah ouais merde, pas moyen de décliner l'offre ?
- Nop, en plus ça va te changer de sortir un peu.
- Et Neysa ?
- Elle vient bien-sûr.
- D'accord.
Je décide donc d'aller me changer. Une longue robe noir, dos ouvert. Une parure en Diamant, bracelets et boucles d'oreilles. J'attache mes cheveux en chignon et me maquille.
- Maman ?
Je me retourne et la vois très bien habiller.
- Tu penses que je peux prendre Noël ?
- Chérie, la soirée se passera dans un hôtel et je doute que les animaux soient...
– S'il te plaît maman.
- Neysa arrête.
- Mais je ne peux pas le laisser tout seul ici.
- Les domestiques vont s'occuper de lui.
- Non, si il reste, je reste !
- Alors reste ici toute seule ! J'en ai vraiment rien à foutre !
- Qui reste ici ?
Alex entre. Je soupire et Neysa lui dit.
- Je veux emmener Noël mais maman m'a dit que je ne pouvais pas. Je ne veux pas le laisser tout seul tonton.
- Alors emmène-le. Je vais discuter avec le directeur de l'hôtel, je suis sûr que ça va passer.
- Merci tonton !
Neysa lui fait un gros câlin. Je roule des yeux et continue de me préparer.
Nous nous rendons à la soirée. Que des hypocrites qui parlent uniquement d'argent. Je tiens la main de Neysa dans la mienne, Alex a parler au directeur et tout compte fait, c'est passer pour Noël.
- Vous avez une très belle petite famille monsieur Jarsh.
On lui sourit.
Oui on porte un faux nom de famille. Aux yeux de tous, je suis marier à Alexander Jarsh et on a une mignonne petite fille de sept ans. Mais à l'école elle porte mon nom de famille, qui est le vrai. Alexander tient une grande école d'ingénieur au Canada et une grande boutique qui ne vend que des appareils électroniques. Bien-sûr, sa fortune vient aussi d'ailleurs...
Je discute un peu avec d'autres femmes fortunées, rien d'intéressant mais je suis bien obliger de les supporter.
- En tout cas, votre mari est très beau Madame Jarsh.
- Merci.
- Vous avez l'air jeune, vous vous connaissez depuis... ?
- Depuis toujours, nous étions des amis d'enfance et on a le même âge.
- Oh que c'est romantique.
Je me retiens de lever les yeux au ciel.
- Chérie ?
Alex vient près de moi.
- Où est Neysa ?
- Quoi elle n'est pas avec toi ? Lui demandé-je en le fusillant du regard.
- Je pensais qu'elle était avec toi.
- On pensait la même chose. Je regarde la femme. Je vous laisse ma chère.
Je la largue et cherche ma fille. Putain elle est où ? Je sors en espérant qu'elle ne soit pas tomber dans l'eau glacial de la piscine. Une fois devant, je suis rassurer de voir qu'il n'y a rien.
Je me retourne et au même moment, mon cœur rate un battement et je me fige en le voyant...
Neels.
PDV Neels.
- Bouge ton cul Beverly !
- Pas besoin de crier ! J'arrive !
Je grogne et la largue. Je descends et monte dans la voiture. Elle entre peu de temps après, en rage. Putain ça me fait chier d'aller à une soirée avec un froid pareil. Mais le travail avant tout.
Une fois que nous arrivons, nous entrons et je m'emmerde déjà en voyant tous ses enfoirés d'hypocrites assoiffés d'argent.
Beverly trouve vite place près des commères et moi ma place à côté des hommes d'affaires. On discute business et un nom revient souvent, celui de Jarsh.
- Vous avez surement le même âge, il est aussi compétant que vous monsieur Co'Wayn.
- J'ai hâte de le rencontrer, où est-il ? Demandé-je.
- Il était avec nous mais il doit être partie voir sa femme.
- Il est marier ? Demandé-je un peu surpris.
- Oui, une magnifique femme du même âge que lui et une petite fille aussi belle que sa mère.
- N'est-elle pas intéressée par son argent ?
- Sa femme est héritière et même si c'était juste pour son argent, c'est une très bonne affaire. Elle est belle et intelligente, il a vraiment de la chance.
- Je l'échangerai bien avec ma femme.
*rire en bande*
- Et vous monsieur Co'Wayn ?
- Humm, je n'envisage pas le mariage pour l'instant.
Jarsh ? J'ai hâte de vous connaître. Mon portable sonne, je le sors et réponds. C'est papa.
"- Alors ? Comment se passe la soirée ?
- Bien papa, et toi avec maman ?
- La retraite est plutôt pas mal.
- Profite, je gère.
- Je sais que je peux te faire confiance mon fils. Tout te revient de toute façon.
- Merci papa. Je dois te laisser.
- À plus fiston.
- À plus papa."
Je raccroche et commence à rentrer. Mais je suis surpris de voir une silhouette au bord de la piscine. C'est une femme, une très belle femme on dirait, n'a-t-elle pas froid ?
Depuis quand je me préoccupe des autres moi ?
Je me retourne et commence à partir, mais je vois Beverly me chercher. Putain j'en ai marre de cette meuf. Je me retourne de nouveau et ce que je vois me fige...
Ana.
PDV Ana
On se regarde plusieurs minutes. Je ne sais pas quoi faire. Putain il est toujours aussi beau. Il porte un costard noir qui lui va tellement bien. Il a prit encore plus de muscles et j'ai l'impression qu'il a mûrit. Il finit par faire un pas vers moi...
- Ana...
Je me retourne pour partir. Mais une main agrippe fermement mon bras. Je reste retourner pour ne pas le regarder. Des milliers de frissons parcours tout mon corps et mon cœur bas la chamade.
- Ana..
- Lâche-moi.
Il ne répond rien. Je prends une grande inspiration et le regarde, énerver.
- Qu'est-ce que tu veux ?
Il fronce les sourcils, complètement perdu. Il me tire vers lui et dis en resserrant sa poigne.
- Comment ça « qu'est-ce que je veux ? » Ana, tu as disparut !
- Ouais et ?
- Et ? Putain c'est tout ce que tu as à me dire ?
- Je n'ai rien à te dire Neels.
- Comment ça tu n'as rien à me dire ? Au contraire ! Tu me dois des explications !
- Lâche-moi.
- Non.
- Chérie ?
On se retourne et nous voyons Alexander arriver. Je me dégage de son emprise et souris à Alex. Il nous regarde, puis dis en fronçant les sourcils.
- Un problème ?
- Non, aucun. *sourire*
Neels me fixe puis regarde Alex. Je vais près d'Alex et lui tiens le bras. Je souris et dis.
- Monsieur me demandait si je n'avais pas froid.
- Et bien qu'il le dise avec moins de contacte physique. Dit Alex avec une voix grave.
- Assurez-vous que c'est d'un autre contacte que j'ai envie en ce moment, répond Neels d'une voix glacial.
- Et vous êtes ?
- Neels Co'Wayn.
Alex arque un sourcil et me jette un discret coup d'œil. Ouais, il a compris que c'était Neels. Il sourit et lui dit.
- Et bien je suis content de vous connaître monsieur Co'Wayn. Je me présente, Alexander Jarsh.
- Jarsh ? Demande-t-il légèrement surpris. C'est vous qui tenez une école d'ingénieur ?
- Moi-même. Et je vous présente ma femme, Anastasia Jarsh.
Neels me regarde. Je lui souris et dis.
- Enchantée de vous connaître, Monsieur Co'Wayn.
- J'aimerai en dire autant.. Madame Jarsh.
Son intonation sur le "Jarsh" fait sourire Alex.
- Et bien, bienvenu en France Monsieur Co'Wayn. Comment trouvez vous la ville ?
- Pleines de surprises.
Il me fixe, puis fait un sourire plus que hypocrite à Alex.
- J'ai hâte de vous connaître Monsieur Jarsh, vous et votre femme.
Sur ses mots, nous rentrons. La soirée n'a pas été aussi calme qu'elle aurait dû l'être. Apparemment Neels et Alex ont beaucoup d'affaires en commun et se verront plus souvent que prévue. Neels n'arrête pas de me regarder, il faut que je me casse. Une excuse...
- Chérie ? Où est la petite ?
- Elle était fatiguer donc comme une grande Mademoiselle, elle a appeler le chauffeur pour la ramener.
Je me retiens de rire. Quel genre d'enfant ai-je mis au monde ? Le genre qui a sept ans et qui se casse d'une soirée comme une grande. Si seulement je pouvais faire pareil à n'importe quelle soirée.
- Je vais rentrer moi aussi, tu restes ?
- Oui, j'ai une réunion tout à l'heure je ne rentrerai surement pas ce soir.
- Aucun problème.
Je lui fais un bisous sur la joue et pars. Je sors de l'hôtel et appelle le chauffeur. Mais une voiture s'arrête devant moi. La vitre se baisse.
– Monte.
- Tu crois vraiment que je vais t'écouter ?
- Je te ramène Ana. Ne me fais pas répéter, tu sais très bien que je suis capable de te séquestrer si tu ne montes pas dans cette putain de voiture.
Et merde ! Je monte. Il ne dit rien et démarre. Je lui indique l'adresse de ma maison. Dans la voiture personne ne parle. Je regarde par dehors et croise les bras. Comment cette soirée à tourner ainsi ?
Il se gare devant la gigantesque villa. Je sors et il me suit. Je m'arrête à la porte et lui dis.
- Tu peux rentrer maintenant.
- On dirait que tu vis bien sans moi hein ?
- Dégage Neels.
- Pas tant que tu ne m'as pas dit pourquoi.
- Je n'ai rien à te dire !
- Ana ! Merde on a baiser le soir de mon anniversaire et quand je me réveille, tu n'es plus là ! T'as disparue pendant sept ans ! T'as abandonné tout le monde en laissant des foutues lettres d'excuse. Comment ça tu n'as rien à me dire ? C'est quoi ton putain de problème ?!
- Mon problème ? C'est que vous m'avez tous mentis ! Toi comme mon frère.
- Quoi ?
- Ta gueule ! Tu sais très bien de quoi je parle. La mort de mes parents étaient préméditée. Et toi tu le savais.
Il ne dit plus rien. Il recule et passe sa main dans ses cheveux. Il regarde par terre puis me dit.
- Je ne voulais pas que tu partes à leur recherche. Je ne voulais pas que tu prennes des risques inutiles.
- Et bien c'est trop tard maintenant. De toute façon tout est fini.
- Que veux-tu dire ?
- Tu as très bien compris, je me suis occuper de ces enfoirés.
- Quoi ?
- J'ai rencontré Alex et il m'a proposé de me venger, bien-sûr j'ai accepté. On les a tous tuer, un par un, lentement. Je sais aussi que tu voulais prendre ta revanche pour ton frère, mais trop tard je l'ai fait. Maintenant ma vie est avec Alex.
- Ne dis pas de connerie ! Ta vie est avec moi Ana !
Il m'attrape le poignet et m'attire contre lui. Je le pousse mais il passe ses bras autour de moi et me serre contre lui. Sa chaleur m'enveloppes et c'est comme ci des flashs me revenaient. Ma vie avec lui, mes amis et ma famille. Les larmes montent et petit à petit je cesse de le pousser. Il passe sa tête dans mon cou et me serre plus doucement.
- Ana, bébé... Je n'ai pas arrêté de te chercher. Je suis devenu complètement fou sans toi. Je venais de réaliser que je ne pouvais plus vivre sans toi. T'es la petite lumière qui éclair ma vie, et quand tu es partis c'est devenu le trou noir. Je ne savais plus quoi faire.
- Je... je ne peux pas Neels...
- S'il te plaît princesse, reviens moi, reviens pour moi... Je t'aime tellement.
Je me mets à pleurer comme une idiote. Je passe mes bras autour de lui et le serre aussi contre moi. J'entends son coeur battre au même rythme que le miens. Son souffle chaud dans mon cou. Mon visage contre son torse je me mets à pleurer.
- Maman ?
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