Chapitre 24. Ma Ballerine 3
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- Rappel-moi où tu vas ?
- Voir mes parents.
Elle fronce les sourcils. Oui je mens, je vais voir Aube, mais je ne peux pas le lui dire sinon elle va me l'interdire.
- Tu veux venir ?
- Non, je vais avec Kylie faire du shopping, elle veut racheter du maquillage.
- C'est sur qu'avec le bleu que tu lui as fait il lui faut un paquet de maquillage pour cacher ça.
- Ha.ha.ha. Heureusement que j'ai une meilleure amie compréhensible.
- Le petit ami aussi !
- Bref à plus.
Elle me donne un baiser sur la bouche et part avec Kylie.
Pour une fois que je l'ai persuadé de porter une robe qui dépasse ses genoux, mais sa sert à quoi si elle est moulante ?!
Merde Ana tu me fais perdre la tête.
Je passe au grand théâtre et vois Aube m'attendre à l'entrée. Je lui balance un casque.
- Je n'ai pas le droit de monter sur les motos de n'importe qui.
- Même si c'est un beau gosse comme moi ?
Elle se met à rire et met son casque pour monter derrière moi.
On ne va pas loin, je n'ai pas envie de tarder non plus. On va en ville, dans un magasin de glace.
- Vas-y, dit-moi tout ce que tu sais de Ana.
- Vous voulez connaître son histoire ?
- Bah ouais, je ne suis pas ici pour jouer à la dinette petite.
- J'ai quinze ans monsieur !
- Et ?
- Et je suis pas une gamine !
- Si tu veux petite, allez commence.
Elle grogne mais commence son histoire.
- Ana est entrer dans le groupe il y environ cinq ou six ans, parce que je devais avoir neuf ans et demie. Et elle douze ans et demi ou treize ans. Dès qu'elle est arrivée, j'avais su qu'elle allait être importante pour moi. Ana avait un grand coeur, elle aidait tout le monde et n'abandonnait jamais. Alice, notre entraîneuse, l'aimait vraiment beaucoup, elle savait qu'Ana irait loin, et c'est ce qu'elle a fait. Quand un spectacle s'approchait et qu'Alice lui confiait tout le travail, Ana ne s'arrêtait pas de travailler, elle faisait nos costumes et regardait nos danses. Si quelque chose n'allait pas ou si on y arrivait pas, elle ne nous grondait pas mais nous poussait toujours pour qu'on se surpasse. On l'aimait toutes beaucoup, elle était comme une grande soeur qui s'occupait de chacune d'entre nous. Mais bien-sûr, ça n'a pas plus à ma grande soeur Émilie. Elle a toujours été jalouse d'Ana. Elle trouvait ça injuste qu'Alice s'occupait plus d'elle que de nous, elle l'a trouvait prétentieuse et profiteuse. Elle détestait Ana. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'Ana ne s'arrêtait jamais de travailler, tout le succès qu'elle avait lui revenait grâce à son dur travail. Une fois, je l'ai trouvé à minuit dans la salle de danse, toujours en train de s'entraîner sans relâche. Elle avait les pieds en sang et c'était même fouler la cheville, ce qui ne l'arrêtait pas. Ana avait la grâce et l'élégance que personne n'avait, elle arrivait à réaliser des choses que nous n'y avons jamais penser. Tous les spectacles étaient pour elle, mais elle nous entraînait avec elle à l'avant de la scène, Émilie y compris. C'était notre déesse, notre exemple.
Aube sourit tout le long de son discours, mais ce que je ne comprends toujours pas c'est pourquoi ?
- Pourquoi elle a arrêter la danse ?
- On ne le sait pas vraiment.
- Ta soeur avait parler d'une soirée.
- La soirée ? Ah ! Elle devait parler de cette affreuse soirée.
- Quelle soirée ? Raconte petite.
- C'était un grand spectacle, Ana l'attendait avec impatience parce qu'il y avait de grands danseurs et danseuses. Ce spectacle était la réalisation de son rêve et peut-être une grande ouverture à son rêve de danseuse. Elle y avait mis des mois de préparation, tout était contrôlé pour elle comme pour nous. Mais... Lorsqu'elle a fait un solo, elle a fait une mauvaise chute et elle c'est fait mal. On était obliger de l'emmener à l'hôpital.
- Quoi ? On peut finir à l'hôpital avec une danse ?
- Bien sûr, la danse classique est dangereuse elle aussi. Enfaîte Ana avait prévue de faire sa position préférée qui lui a valut le nom de déesse, donner par nous.
- Et quelle est cette position ?
– Attendez, j'ai une photo d'elle.
Elle fouille dans son sac et me montre une photo.
Attendez ! C'est vraiment Ana ?
Putain c'est beau.
- Pour faire cette position c'est déjà très dur, mais Ana a voulut plus et elle l'a tenté en tournant sur elle-même. Chose qu'elle n'aurait pas dû faire, la pointe de son pied à glisser et elle est tomber. Alice n'était pas là ce soir là, elle devait aller voir sa mère souffrante. Mais quand elle a su pour Ana, elle a accouru. Bien-sûr, Ana a reprit la danse, mais petit à petit on la voyait de moins en moins danser. Et du jour au lendemain elle a disparut sans aucunes explications.
- Tu n'as pas d'autres photos d'elle ?
- Attend que je cherche.
Elle fouille dans son sac et me sort pleins de photos.
Qui se trimbale avec autant de photos ? Elle me montre celle avec Ana tout en m'expliquant chacune d'elle.
- Ça c'est la première photo que j'ai d'elle avec Agathe qui a beaucoup grandit elle aussi.
- Ces deux-là se sont ses débuts.
- Ah celle-là c'est lors d'un de nos spectacles.
- Tout ça c'est encore Ana. Elle est photogénique hein ?
- C'est normal que tu as pleins de photos de ma petite amie ?
- J'ai pris toutes les photos pour te les montrés. Ana était la meilleure des meilleures, elle n'aimait pas vraiment les photos mais elle était obliger puisque des producteurs de magasines voulaient des photos d'elle. Ana est déjà apparut plusieurs fois dans le journal ou des magasines. Elle était belle et talentueuse.
- Humm et elle c'est qui ?
- Alice, en plus jeune bien-sûr, elle dansait pour le mois de décembre.
- Elle n'a pas vraiment l'air heureuse... C'est normal ?
- Depuis qu'Ana a disparue, Alice n'a plus été la même. Elle était devenu froide et dur envers nous. Elle ne souriait presque plus, dans ses spectacles. La danse permet de nous exprimer et c'est se qu'elle faisait à chaque fois qu'elle était avec Ana. Quand elles étaient ensemble tu pouvais voir leurs yeux brillé de passion, leur sourire et leurs gestes gracieux. Quand elle est partie, ses gestes sont devenus plus brusque et son visage plus triste, tout montrer à quel point elle souffrait, et nous y compris. Attend...
Elle fouille encore dans toutes ses photos et m'en sort une.
- Regarde, c'est Alice et Ana sur cette photo. Tu peux voir la passion qu'elles partagent, Alice n'a jamais fait ça avec nous, mais on ne s'en plein pas, Ana a toujours su nous rendre meilleure alors on la respectait.
- En gros tu ne sais pas vraiment pourquoi elle est partis hein ?
- Non.
- À mon avis elle ne pouvait plus danser alors elle c'est barrer.
- Si, elle le pouvait encore, regarde la dernière photo que j'ai d'elle après son accident.
- Je crois même qu'après cette photo c'est là quelle a disparut.
- Tu peux me la donner petite ?
- Seulement si tu arrêtes de m'appeler petite !
- Ok.. Aube !
Elle me le passe. Je la prends et souris.
- Merci petite.
- Eh ! Mais t'avais promis !
- J'ai croisé les doigts.
- Pff gamin.
Elle se met à rire et je souris moi aussi. Bon bah disons que pendant une journée j'ai fais le Babysitting.
Cette gamine est inépuisable, on dirait presque Ana, c'est comme ça les ballerines ? Putain ma fille ne fera jamais ça, enfaite je ne veux pas de fille tout court.
Ça craint si elle ressemble à sa mère.
- C'est votre soeur ? Elle est trop mignonne.
Je ne réponds pas et ignore la vendeuse qui me fait des avances.
Ah sérieux je fou quoi dans un magasin avec des tutus et des trucs rose ?
- Prend ça Neels !
- Pourquoi faire ?
Elle me tend des machins qui ressemblent à des chaussures mais avec le bouf qui est plat et le truc de maillot que je trouve moche. Je fais une grimace.
- Euh.. Non merci, je me vois mal dedans.
- Ce n'est pas pour toi crétin, mais pour Ana.
- Non plus, j'ai pas envie de voir ma petite amie dans ses machins là.
- Dommage, ça lui aurait peut-être donner envie de danser une nouvelle fois.
Sa remarque me donne une idée.
Ana se remettre à la danse ? C'est une bonne idée ça !
J'attrape ses machins et les achètent.
En rentrant, je dépose Aube au grand théâtre et on est surpris par sa soeur.
- Tu auras des problèmes on dirait.
- Pff, j'ai pas peur de ma grande soeur. Depuis que je sais que c'est à cause d'elle qu'Ana c'est blesser je ne la considère plus comme tel.
- Attend, tu viens de dire quoi là ?
- Aube ! Vient ici tout de suite ! Alice te cherche et il ne faut pas la faire attendre ! Lui crie sa soeur.
- Pas besoin de crier j'arrive ! Elle se tourne vers moi. Merci Neels.
- Merci à toi... Petite Aube.
Elle me fait un grimace mignonne et court vers sa soeur.
Finalement une fille ce n'est pas mal.
Quand j'arrive à la maison, je suis surpris de voir la chambres complètement ranger et refaite. Les couleurs dominantes sont le gris, noir et blanc. On a un lit plus grand et une nouvelle télé. Des nouveaux meubles et des nouveaux accessoires.
- T'es déjà revenu ?
Je me retourne et vois ma petite amie en mode ménage. Elle porte un short ringard, un t-shirt blanc ringard, un bandeau sur la tête, ses cheveux sont ramener en une queue de cheval, elle est démaquiller et se trouve pied nue.
- Tu fiche quoi là ?
- Bah je fais le ménage.
- Tu pouvais appeler la femme de ménage princesse, elle est faite pour ça.
- Je n'ai jamais aimé que l'on touche à mes affaires, en plus je me suis beaucoup amuser.
Je me met à rire en voyant son regard fière qui parcourt la nouvelle chambre. C'est vrai qu'elle est plus belle et plus pour nous deux, l'ancienne faisait plus fille.
- J'ai même ramener tes vêtements dans mon dressing regarde !
Elle me tire par la main et me fait entrer dans le dressing.
Wow elle a tout ranger mes vêtements avec les siens.
Quoi que son dressing ressemble plus à une grande chambre alors il y a de la place.
- J'étais obliger de me débarrasser de quelques vêtements à moi parce qu'il n'y avait pas assez de place.
- Tu as vraiment fait ça Ana ? Dis-je surpris.
- Bah ouais, j'ai fait rentrer tous tes vêtements et j'ai retiré ce que tu n'aimais pas que je portais, je ne peux pas dire que j'ai retiré ce qui était moche puisque tout est magnifique ici. Par exemple la robe transparente qui montre ma poitrine à la poubelle, toutes les robes qui montaient jusqu'à la naissance de mes fesses aussi à la poubelle, les décolletés trop décolletés à la poubelle, j'ai aussi jeter quelque hauts court parce que j'en avais trop, je me suis plus acheter de slim puisque tu aimes quand je porte ça et mes veste à fourrure aussi j'en est liquider quelque unes parce qu'il fallait de la place pour tes veste en cuire, puis il y a mes chaussures, oh putain j'ai eu un mal fou à...
Je ne résiste plus et l'embrasse.
Elle est surprise sur le coup mais me renvoie mon baiser passionner. Je l'attire à moi, collant son corps contre le miens. Je la dévore toute entière et elle me laisse le faire.
Quand je me sépare d'elle son regard plonge dans le miens.
Ana, j'ai tellement envie de toi, ça me tue putain.
- Ça veux dire que tu es content ?
Sa remarque me fait sourire et je lui répond.
- Très content princesse, merci de m'avoir fait rentrer dans ton dressing.
- Mais de rien monsieur Co'Wayn, merci à vous d'être entrer dans ma vie.
- T'inquiète pas bébé, je ne sortirai plus.
- Je n'allais pas te laisser partir de toute façon.
On se fait des sourires sournois.
Oh oui j'aime cette fille. J'ai l'impression que je suis né pour la rencontrer.
- C'est quoi ce paquet que tu tiens ?
Ah merde, j'avais oublier le paquet. Je souris et dit.
- Ce n'est rien.
- Neels Co'Wayn le plus mauvais menteur de tous les temps, dites-moi ce que c'est.
- C'est rien je te dis.
- Je veux savoir !
Elle essaie de l'attraper mais je lève le paquet en l'air. Elle me fusille du regard.
C'est pas de ma faute si Dieu a voulut te faire plus petite que moi bébé.
Mais vous croyez vraiment que ça va arrêter Anastasia Jenner's ?
Faut pas rêver.
Elle attrape mes épaules et bondit en l'air pour attraper le paquet.
Eh merde.
Elle sort du dressing avec le paquet et un sourire victorieux aux lèvres.
Je la suis et elle retire la boite rose pâle du paquet. Elle lie le petit papier que la vendeuse a mis sur la boite.
- Anastasia ? C'est pour moi ?
- Ouais mais je ne suis pas sûr que ça va te plaire princesse.
- N'importe quoi me ferait plaisir si c'est de ta part Neels.
- Alors tu me promets de le mettre ?
- En plus ça se met ? Yes ! J'avais peur que ça soit un livre ou un truck à la con.
– Euh... ouais bref tu vas l'ouvrir de toute façon.
Elle saute sur le lit et ouvre la boite avec un grand sourire, qui ne dure malheureusement pas.
C'est comme si son visage c'était mortifier.
Plus aucunes expressions, juste un visage.
Merde, je savais que ça allait mal se passer.
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