18
Maya, Liam, Will, Louis, Martine, Pauline, Paul, Lucille et Séguéron arrivèrent dix minutes après dans la rue. Zoé leur fit signe de venir se cacher derrière les poubelles où elle se trouvait. Ils la rejoignirent. Puis Zoé leur montra les voitures de polices. Il y en avait au moins cinq.
-J'ai appelé Cloé il y a trois minutes et elle m'a dit qu'elles avaient fermé la porte à clé et qu'elles s'étaient enfermées dans la salle de bains.
-Et maintenant ?
-Je ne sais pas. J'ai essayé d'appeler mais elle ne répond pas.
-Envoie-lui un message.
-Ok...
Zoé sortit son téléphone et envoya un message à sa sœur : « Qu'est-ce qu'il se passe de ton côté ? » La réponse arriva : « Ils viennent d'enfoncer la porte et cherche dans l'appartement. » un message suivi : « Ils nous ont entendu respirer ! Ils essayent d'enfoncer la porte de la salle de bains ! Dépêchez-vous de nous secourir ! »
-On y va ! s'écria Pauline.
Ils sortirent de leur cachette et avancèrent vers la porte. Un policier les arrêta.
-Qui êtes-vous ? Que faites-vous là ?
-Nous habitons ici et nous revenons d'une promenade en famille, dit Séguéron. Je m'appelle Henri Rankfort.
Mr. Rankfort était le voisin de Maya.
-Désolé mais vous ne pouvez pas entrer. Nous sommes en train d'essayer d'attraper des monstres.
-Monstres ?
-Oui. Certains d'entre eux habitent votre immeuble.
-Et bien, désolée, mais on est pressés !
Au grand étonnement de tout le monde, Lucille sortit de sa robe une sorte de gourdin et frappa le policier. Il s'effondra par terre, assommé. Des cris leur parvenaient du dernier étage. Ils s'y précipitèrent et déboulèrent dans l'appartement où six policiers armés essayaient de maîtriser Julia et Cloé.
-Lâchez-les ! cria Zoé.
-Attrapez ces gens ! dit celui qui semblait être le chef des policiers. Ce sont certainement des démons !
Mais les chepsels, invisibles pour les humains, sautèrent sur les quatre policiers qui avançaient ver eux et les assommèrent. Celui qui tenait Julia la lâcha et pointa un pistolet sur Liam. Louis fit grandir une plante de la cuisine et elle s'empara de l'arme. Le policier hurla de frayeur et se précipita dans les escaliers en hurlant pour appeler de l'aide. Le dernier homme pointa son arme sur la tempe de Cloé. Mais celle-ci lui donna un coup de tête et le policier perdit l'équilibre. Elle l'assomma avec le pistolet.
-On n'est pas des démons! dit-elle. Ça se voit pas?
-On passe par la fenêtre ! cria Maya alors qu'une vingtaine de policiers armés montaient les escaliers.
-Mais c'est trop haut ! dit Cloé.
-T'as des ailes ! Tu voles !
Maya enleva son sweat et déploya les siennes.
-Maya a raison. Ils savent qui nous sommes et de toute façon, nous n'avons pas le choix, dit Séguéron. Je prends Lucille, Louis et Martine vous prenez Julia, et Paul et Pauline vous aidez Will et Liam en les soutenant avec des rafales de vent.
-D'accord !
Tous les eyriniens enlevèrent leur pull et déployèrent leurs ailes. Julia passa ses bras autour des épaules de Louis et Martine, et Séguéron prit Lucille dans ses bras. Chacun leur tour ils s'envolèrent par la fenêtre, les chepsels à côté d'eux. Quand les policiers arrivèrent dans l'appartement, ils ne virent que des silhouettes s'éloigner dans le ciel.
*
Ils arrivèrent devant la maison des vieilles dames et atterrir. Delphine et Hélène leur ouvrirent et ils leur racontèrent ce qu'ils venaient de vivre.
-Bon! Nous, nous sommes prêtes à partir ! annonça Delphine à la fin du récit.
-Alors tout le monde chez Lucille ! cria Liam.
Ils fermèrent la maison à clé et se dirigèrent le plus vite possible chez la voyante et Séguéron, car lui aussi y habitait. Même si la fuite dans les airs était très risquée, Maya avait adoré. C'était la première fois qu'elle volait à l'air libre et elle avait adoré sentir le vent filer autour d'elle et le vide sous son corps.
Arrivés à destination, ils organisèrent leur départ. Les policiers allaient surement fouiller la ville dès le lendemain matin. Séguéron acheta des billets d'avion. Le soir, ils mangèrent les restes et allèrent se coucher de bonne heure pour pouvoir se réveiller tôt : l'avion décollait à cinq heures du matin.
Maya regardait la dague que les deux Max lui avaient donnée. A quoi servait-elle ? Pourquoi la lui avoir donnée ? Zoé arriva à côté d'elle et regarda à son tour l'arme.
-On devrait se coucher. Demain on se lève à trois heures du matin.
-Tu as raison.
Maya rangea la dague dans la valise des chepsels qui ne passera pas les contrôles et alla se coucher dans le sac de couchage que Lucille lui avait sorti. Cloé arriva à son tour et éteint la lumière.
-Bonne nuit les filles, dit Pauline.
-Bonne nuit.
-Ouais. Bonne nuit...
-A demain...
Elles s'endormirent rapidement, fatiguées par cette journée mouvementée.
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