Épisode 4 : Magic Bullet

On est en classe. La prof nous remets le dernier contrôle qu'on a eu. Scott attend nerveusement. Stiles, qui est assis juste derrière lui, tapote son épaule.

Stiles - Si Derek n'est pas l'Alpha qui t'a mordu, alors qui l'a fait ?

Après un moment, Scott répond.

Scott - Je sais pas.

Stiles est frustré par sa réponse. Il fait une autre tentative.

Stiles - L'Alpha a-t-il tué le chauffeur d'autobus ?

Une nouvelle fois, Scott est réticent à répondre.

Scott - J'en sais rien.

Stiles s’appuie à nouveau contre sa chaise et laisse échappé un soupire, accompagné d’une expression boudeuse. Jusqu’à ce qu’une autre pensée le traverse.

Stiles - Le père d'Allison sait-il...

Scott s’énerve et se retourne afin de foudroyer son meilleur ami du regard.

Scott - J'en sais rien !

Il attire l’attention de la classe. Scott se calme et se remet dos à Stiles. Le professeur dépose le contrôle de Stiles puis de Scott sur leurs bureaux respectifs avant de me donner le mien. J'ai eu A+. Je vois que Stiles a obtenu un A. On se penche tout deux pour regarder le résultat de Scott qui a récolté un score catastrophique de D-, accompagné de notes en rouge du professeur.

Stiles - Il faut bosser un peu plus.
May - Stiles, arrête. T'es lourd, là.

Scott dépose son papier sans répondre.

Stiles - C'était une blague. C'est un seul test. Tu te rattrapera plus tard.
May - Tu veux de l'aide pour étudier ?
Scott - Non. J'étudie avec Allison aujourd'hui après l'école.

Stiles sourit narquoisement.

Stiles - Bon garçon.
Scott - On ne fait qu'étudier.
Stiles - Non, c'est faux.
Scott - C'est faux ?
Stiles - Pas si je suis forcé à vivre à travers toi. Si tu vas chez elle aujourd'hui et que tu manques cette occasion, je vais te faire castrer.
Scott - D'accord.

Il lui lance un regard implorant.

Scott - Ça suffit, les questions.
Stiles - D'accord. Plus de questions.

Il se redresse.

Stiles - On ne parle plus de l'Alpha ou de Derek. Surtout de Derek, qui me fait encore peur.

Le cours passe et c’est enfin la fin des cours. Stiles et moi entrons dans la jeep. Il roule dans le parking quand soudain, Derek apparaît de nulle part devant le véhicule. Il lève la main. Stiles freine brusquement.

Stiles - Non mais il est taré celui là !

Une voiture klaxonne, énervée. Scott s’empresse d’aller nous rejoindre. Derek vacille et tombe finalement par terre.

Stiles - C'est une blague, j'espère. Il est partout ce gars.

La file de voitures qui attendent derrière la nôtre s’allonge. Plusieurs s’impatiente et klaxonnent. Scott arrive finalement vers nous.

Scott - Mais qu'est-ce qu'il fout ?

Scott va auprès de Derek. On sort de la voiture.

Scott - Qu'est-ce que tu fais ici ?
Derek - On m'a tiré dessus.
Stiles - Il n'a pas l'air bien.
May - Pourquoi tu ne guéris pas ?
Derek - Je ne peux pas. C'est un autre genre de balle.
Stiles - Une balle en argent ?
Derek - Non, pauvre crétin.

Il le foudroie du regard.

Scott - Attendez... C'est ce qu'elle voulait dire quand elle a dit que tu avais 48 heures.
Derek - Quoi ? Qui a parlé de 48 heures ?
Scott - Celle qui t'a tiré dessus.

Une vague de douleur s’abat sur Derek. Il pousse un gémissement de douleur et ses yeux deviennent brièvement bleus électriques. Scott panique.

Scott - Qu'est-ce que tu fais ? Arrête.
Derek - C'est ce que je dis. Je ne peux pas.

Scott met sa main sur l’épaule de Derek. La cacophonie des klaxons s’intensifie.

Scott - Derek, debout.

Il lutte pour calmer sa respiration et ses yeux changes. Scott agrippe Derek et le soulève.

Scott - Aide-moi le mettre dans la voiture.

On place Derek dans le siège du passager, pendant que Stiles fait le guet. Je monte derrière tandis que Scott referme la portière. Derek le regarde.

Derek - Trouve le genre de balle qu'ils ont utilisée.
Scott - Comment suis-je censé faire ça ?
Derek - C'est une Argent. Elle est avec eux.
Scott - Pourquoi t'aiderais-je ?
Derek - Parce que tu as besoin de moi.

Scott lance un regard à Allison.

Scott - Très bien, je vais essayer.

Stiles embarque derrière le volant.

Scott - Emmène le ailleurs.
Stiles - Merci. Sympa. Bonjour le cadeau.

Il démarre et on s’en va. On roule. Quelques minutes après, j'envoie un message à Scott pour savoir où il en est. Derek enlève son manteau, sous le regard amer de Stiles. Mon portable sonne. Je le prend et lit la réponse.

Stiles - Alors ?
May - Il faut lui laisser du temps.
Stiles - Merci, Scott.

Il regarde Derek.

Stiles - Essaie de ne pas saigner sur mes sièges, d'accord ? On y est presque.
Derek - Où ça ?

Stiles soupire.

Stiles - Chez toi, évidemment.

Derek le regarde, alarmé.

Derek - Quoi ? Non, tu ne peux pas m'emmener là.
Stiles - Chez toi ?
Derek - Je ne peux pas me protéger.

Stiles ralenti la voiture et la range sur le côté de la route. Il arrête le moteur.

Stiles - Et si Scott ne trouve pas ta balle magique ? Tu vas mourir ?
Derek - Non. J'ai un dernier recours.
Stiles - Que veux-tu dire ? Quel dernier recours ?

Derek dévoile sa blessure en remontant la manche de son haut. Stiles est tellement dégouté qu'il détourne le regard.

Stiles - Mon Dieu ! Qu'est-ce que c'est ? C'est contagieux ? Tu sais quoi ? Tu devrais sortir.
May - Stiles ! On ne peut pas le laisser comme ça !
Stiles - Oh ça va, hein.
Derek - Démarre la voiture. Tout de suite.
Stiles - Tu ne devrais pas donner des ordres dans ton état actuel. Si je voulais, je pourrais traîner ton petit cul de loup-garou dans la rue et te laisser crever là.

Derek dévisage Stiles.

Derek - Bon, très bien. Si tu démarre pas, je t'égorge. Avec mes dents.

Stiles soutient le regard de Derek pendant un moment, figé. Puis il se résigne et démarre la voiture à contrecœur

Stiles - Super.

On reprend la route. Scott appelle Stiles sur son portable. Il se gare sur le bas-côté de la route et répond.

Stiles - Que suis-je censé faire de lui ?

Stiles soupire, excédé.

Stiles - Au fait, il commence à sentir.

Derek lui lance un regard. Stiles l’ignore.

Stiles - Le cadavre !

Stiles est étonné.

Stiles - Et ton patron ?

Stiles soupire et tend le téléphone à Derek.

Stiles - Tu vas jamais croire où il veut que je t'emmène.

Derek prend le portable et le colle à son oreille.

Derek - Tu l'as trouvée ?

Les paupières de Derek se font lourdes.

Derek - Si tu ne la trouves pas, je suis mort. Penses-y. L'Alpha va t'appeler une seconde fois. La prochaine fois, tu tues avec lui ou tu te fais tuer. Si tu veux rester en vie, tu as besoin de moi. Trouve la balle.

Il raccroche et passe le portable à Stiles.

May - Du coup, on va vraiment à la clinique ?
Stiles - Yep.

On part pour la clinique. On descend. J'aide Derek tandis que Stiles lève la porte coulissante d’un petit entrepôt adjacent à la clinique. Sous les jappements lointains des chiens, il allume la lumière. Son portable sonne. On entre à notre tour. Derek s’affaisse sur des piles de sac de nourriture pour animaux. Je le regarde.

May - Ça va aller ?

Il me fait signe de la tête. Stiles lit le texte qu’il a reçu.

Stiles - ''Aconit napel bleu nordique''. Ça te dit quelque chose ?
Derek - C'est une forme rare de tue-loup. Il doit m'apporter la balle.
Stiles - Pourquoi ?

Derek lève les yeux vers lui.

Derek - Parce que sinon, je vais mourir.

Ils échangent un long regard. Je soupire.

May - Bon, dépêche toi de le prévenir. Et ensuite vient m'aider. On va l'amener à l'intérieur.

Stiles ouvre les portes de la salle d’examen. Je traîne Derek derrière lui.

Stiles - D'accord.

Il allume les lumières. Je lâche Derek qui enlève son tee-shirt souillé. Il expose son avant-bras touché par la balle sur la table de métal. Les veines entourant la blessure suppurante sont noires et proéminentes. Le membre dégouline de sang.

Stiles - Je crois qu'une bonne nuit de sommeil et des huiles essentielles pourront venir à bout de cela.
Derek - Si l'infection atteint mon cœur, je suis mort.

Derek se détourne de la table et commence à fouiller dans les armoires environnantes. Je remarque un tatouage en forme de triskel dans le haut de son dos.

Stiles - Tu n'es pas très positif, n'est-ce pas ?
Derek - S'il ne trouve pas la balle à temps, j'ai un dernier recours.
Stiles - C'est-à-dire ?

Derek trouve finalement ce qu’il cherchait. Il nous montre la scie mécanique.

Derek - Tu vas devoir me couper le bras.

On le regarde sous le choc.

Derek dépose la scie sur la table et la pousse devant Stiles qui prend l’objet, abasourdi. Il l’a fait brièvement fonctionner mais la repose immédiatement, l’air complètement dépassé.

Stiles - Seigneur ! Et si tu saignais à mort ?

Pendant ce temps, Derek enroule un garrot autour de son bras tout en tenant un bout entre ses dents.

Derek - Ça guérira si ça marche.

Stiles regarde son bras et fait une grimace, dégoûté.

Stiles - Je ne crois pas pouvoir faire ça. Demande à May. C'est plus son genre.
May - Sympa.
Derek - Non. Pas question.
Stiles - Pourquoi pas elle ? Elle regarde plus souvent des trucs gore que moi.
Derek - Je ne veux pas qu'elle est à vivre ça.
Stiles - Mais moi, c'est pas grave.
Derek - Non.
Stiles - Je refuse de le faire.
Derek - Pourquoi pas ?
Stiles - Je n'ai pas envie de découper ta chair, de scier ton os et de voir tout ce sang !
Derek - Me dit pas que tu t'évanouis dès que tu vois du sang ?!
Stiles - Non, mais ça pourrait m'arriver à la vue d'un bras amputé.

Derek réprime sa colère.

Derek - D'accord. J'ai une idée. Soit tu me coupes le bras, soit c'est moi qui te coupe la tête.
Stiles - Écoute, je ne crois plus à tes menaces, alors...

Il est interrompu quand Derek tend le bras, agrippe son tee-shirt et le tire vers lui, menaçant.

May - Derek !
Stiles - Mon Dieu ! D'accord, j'y vais. Je vais le faire.

Derek est pris de malaise.

Stiles - Qu'est-ce que tu fais ?

Derek a des haut-le-cœur. Il se penche à côté de la table. Tout à coup, il vomit une mixture noire. Je grimace de dégoût. Stiles est tellement dégoûté qu’il en est effrayé.

Stiles - Quel horreur ! Qu'est-ce que c'est ?
Derek - C'est mon corps. Il essaie de cicatriser.
Stiles - Il se débrouille pas terrible.

Derek lance un coup d’œil à Stiles et s’appuie contre la table.

Derek - Tu dois le faire.

Stiles est blême.

Stiles - Je ne crois pas en être capable.
Derek - Fais-le !
Stiles - Non. Non, je peux pas.

Je repousse Stiles plus loin.

May - Laisse moi faire.

À contrecœur, je prend la scie et presse brièvement la touche. Je l’appuie contre le bras de Derek, sous le garrot. Derek crispe les yeux. J'agrippe fermement l’objet des deux mains. J'inspire un bon coup.

May - Très bien. C'est parti.
Scott - Stiles?! May ?!

Le visage de Stiles se lisse. J'arrête la scie et regarde en direction de l’entrée de la pièce.

Stiles - Scott…

Scott apparaît enfin dans la pièce. Il est choqué de voir la scie sur le bras de Derek.

Scott - Qu'est-ce que tu fais ?

Stiles soupire de soulagement. J'enlève la scie du bras de Derek.

Stiles - Tu viens de m'épargner une vie de cauchemars.
Derek - Tu as la balle ?

Scott fouille dans la poche de son pantalon et donne la balle à Derek qui se redresse en chancelant pour l’examiner.

Stiles - Que vas-tu faire ?
Derek - Je vais... Je...

Épuisé, Derek chancèle. Il laisse tomber la balle et perd connaissance.

Scott - Non ! Non, non !

La balle tombe à travers la grille d’un drain. Derek tombe sur le sol. Scott s’allonge immédiatement près de la grille pour retrouver la balle. Stiles et moi allons voir Derek et tentons de le réanimer. Je prends son visage entre mes mains.

May - Derek ?

Je lui tapote la joue.

May - Derek, allez. Debout !
Stiles - Scott, qu'allons-nous faire ?
Scott - Je ne sais pas ! Je n'arrive pas à l'atteindre.
Stiles - Il ne se réveille pas !
Scott - Allez...
Stiles - Je crois qu'il meurt.

Stiles panique.

Stiles - Je crois qu'il est mort.
Scott - J’y suis presque !

Après un moment, Scott s'exclame.

Scott - Oh ! Ça y est, je l’ai ! Je l’ai !

Je regarde Derek.

May - Bon, plus qu'une solution.
Stiles - Tu vas vraiment faire ce que je crois que tu t'apprêtes à faire ?

Je ferme son poing et prend de l’élan. Je frappe le visage de Derek. Aussitôt, je pousse un cri de douleur. Je secoue sa main.

May - Merde ! Sa mère sa maman, putain !

Derek se réveille. Je me relève et aide Derek avec Stiles. Derek regarde Scott.

Derek - Donne-moi ça.

Scott lui donne la balle. Derek mord la balle. Il recrache la partie supérieure et vide le contenu de la balle sur la table : une fine poudre verdâtre. Derek allume un briquet contre la poudre. Elle s’enflamme et émet des étincelles brillantes.

Stiles - C'est quoi ce truc ?

Les étincelles disparaissent et un mince panache de fumée bleu s’élève au-dessus de la table. Derek s’empresse de réunir la poudre dans sa main. Il prend un temps d’arrêt et soudainement, il abat sa main contenant la poudre directement sur la plaie. Il s’assure d’en mettre aussi dans la plaie avec son doigt. Derek hurle de douleur et se plie en deux. Il tombe au sol et son corps est parcouru de spasmes. On se retrouve tous les trois côte à côte et observons la scène avec effroi. Derek hurle de plus belle. Soudain, la plaie se résorbe et les veines noires disparaissent. De la balle s’échappe un mince filet de fumée bleu, avant qu’elle disparaisse à son tour. Pendant que Scott se remet du choc, un sourire naît sur le visage de Stiles.

Stiles - C'était génial ! Oui !

Derek se redresse péniblement.

May - Ça va ?
Derek - Oui, c'était une vraie partie de plaisir.
Stiles - Le sarcasme est un bon indicateur de santé, je dirais.

Derek le foudroie du regard avec une telle intensité que Stiles prend un pas de recul. Puis Derek s’affaire à détacher le garrot de son bras.

Scott - Bon, on t'a sauvé la vie, alors laisse-nous tranquille. Compris ? Sinon, je vais aller voir le père d'Allison et je lui dirai tout.
Derek - Tu vas leur faire confiance ? Tu crois qu'ils peuvent t'aider ?
Scott - Pourquoi pas ? Ils sont pas mal plus gentils que toi !

Derek lui adresse une expression narquoise.

Derek - Je vais te montrer à quel point ils sont gentils.

Scott est intrigué mais appréhensif.

Scott - Comment ça ?
Derek - Viens.
May - Je viens aussi.

Derek me regarde et hoche la tête. Scott et moi le suivons. Stiles essaie de me retenir.

Stiles - Attends. Tu vas pas aller avec lui ?
May - S'ils ont fait quelque chose de mal, je veux savoir ce que c'est.

Stiles soupire.

May - Ne t'inquiètes pas. Je ne crains rien.

Derek nous fait monter dans sa voiture. Il nous amène à une maison de repos. Derek s’arrête dans le parking du bâtiment. On descend de la voiture.

Scott - Qu'est-ce qu'on fait ici ?

Derek ne lui répond pas et se dirige vers l’entrée. On s’empresse de lui emboîter le pas. Derek entre doucement dans une pièce sombre. Une chambre. Il va se placer devant son seul occupant : un homme catatonique, immobile dans une chaise roulante. Derek ne fait que le fixer d’un air triste. On regarde l’homme puis Derek, sans comprendre.

Scott - Qui est-ce ?
Derek - Mon oncle. Peter Hale.
May - Est-ce qu'il est comme toi ? C'est aussi un loup-garou ?
Derek - S'en était un... Maintenant il est à peine humain. Il y a six ans, ma sœur et moi étions à l'école. Notre maison a pris feu. Onze des nôtres été coincées à l'intérieur. Lui seul a survécu.
Scott - Euh... Je veux bien te croire mais qu'est-ce qui te dit que ce sont les Argent qui ont fait ça ?

Derek croise enfin le regard de Scott.

Derek - Ils était les seuls à connaître notre existence.
Scott - Dans ce cas, ils devaient avoir une bonne raison.
Derek - Comme quoi ? À toi de me dire ce qui justifie cela.

Il saisit les bras du fauteuil de son oncle et le tourne vers nous. On découvre alors le visage à moitié défiguré de Peter Hale.

Derek - Ils ne tuent que des adultes et avec des preuves irréfutables. Il y avait des gens normaux dans ma famille lors de cet incendie. C'est ce qu'ils font. C'est ce que Allison fera.

Soudain, une préposée apparaît dans l’embrasure de la porte.

Jennifer - Qu'est-ce que vous faites ? Comment êtes-vous entrés ?
Derek - On s'en allait.

Il quitte la pièce en nous entraînant à sa suite. Une fois sur le parking, Scott le regarde.

Scott - Allison n'est pas comme ça. Je le sais.

Derek le regarde.

Derek - J'ai pensé comme toi, il y a six ans. Et voilà le résultat. Ouvre les yeux avant qu'il ne soit trop tard.

Derek monte dans sa voiture. On le suit. Je monte à l'avant et Scott à l'arrière. On roule dans le silence jusqu'à la maison de Scott. Il descend dans le silence et ferme la porte. Derek démarre sans un mot. Je le regarde.

May - Ton oncle, va-t-il se réveiller un jour ?
Derek - Je ne sais pas.

J'hoche la tête et regarde ailleurs. Quand on arrive à la maison, je regarde Derek.

May - Elle ne risque pas de s'en reprendre à toi ?
Derek - Sûrement. Mais je serais prêt.

J'hoche la tête.

Derek - Merci d'avoir eu confiance en moi.
May - Ce n'est rien. Je me fie à mon instinct. Et il me disait que tu es un type bien.

Je lui souris avant de sortir. J'avance vers la maison et me retourne pour lui faire signe avant de rentrer.

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