Réflexion sur la vie
La vie est certainement la plus grande des escroqueries.
On vous vend le bonheur, et l'amour, et dans un temps trop court on les cherche desperement, et l'on se perd dans une quête vaine.
Pas de liberté en ce monde, mais des chaînes solides, qui entravent nos rêves et nous blessent.
Des mensonges absurdes au service d'une société qui se fiche que l'on vive ou qu'on crève.
La vie est un combat qui commence dès la conception.
Une course infernale une lutte sans merci ou les faibles n'ont d'autres choix que de mourir.
L'enfance est faite d'interdit et le non en est le roi incontesté.
D'abord l'école ou la réussite est la condition sinequanon à une vie de labeur, le poids des études, pèse sur nos épaules, à un âge ou l'on voudrait voler de nos propres ailes, voyager, découvrir le monde qui nous entoure, s'amuser.
On nous promets une jeunesse libre, insouciante, alors que l'angoisse d'un avenir incertain est attaché à nos pas.
Une vie de labeur pour qui pour quoi ?
Peu de temps libre, pas d'argent pour vraiment en profiter, et l'ombre de l'avenir qui plane, inexorablement.
On se bat pour des diplômes, une place au soleil, après un dur labeur, car qui veut briller doit s'en donner la peine. Travailler pour subsister, payer ses études, pour travailler plus encore, enrichir les plus riches, s'épuiser, le corps et l'esprit, pour quoi ? Pour une retraite bien méritée, ou enfin désoeuvré, on sombre dans l'ennui, on a plus l'habitude, et plus l'envie, non plus.
Lorsque enfin sonne la retraite le corps usé et fatigué, ne nous permet pas de profiter de tout ce temps libre enfin, de cette liberté chèrement acquise, aux prix de nombreux sacrifices, mais, dont on ne fait rien, faute de bonne santé, ou d'argent.
On attend la fin de ce calvaire, plongé dans ses souvenirs, désabusé, et aigri impatient d'en finir.
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