Jour J

Je me réveillai en sursaut, mais une vive douleur me ramena sur terre et je retombai sur le lit mais des élancements dans mon épaule me firent grincer des dents.

Merde c'était quoi ça encore, je portai la main à mon épaule droite et un bandage la recouvrait mais la sensation d'élancement était toujours là. Quand mes doigts frôlèrent le tissu tout me revint.

Octavia, mon dieu, a-t-elle signée? C'était quasi sûr si je n'étais plus enchaînée en bas entrain d'être torturée c'est qu'elle avait cédé.

Quels connards d'italiens de mes deux, ils ont bien réussit leur coup. Bon j'inspectais les lieux et comme je le pensais je me trouvais dans la chambre d'Enzo mais ce dernier n'était pas là, heureusement sinon je crois qu'il y aurait eu un mort.

Je repoussai la couette de mes jambes et remarquai directement les traces des chaînes à mes poignets. Il fallait que j'aille inspecter mon état dans le miroir de la salle de bain alors je me levai avec difficulté mais je me levai tout de même.

J'étais encore faible mais ça allait, je marchai doucement jusqu'à la pièce adjacente et m'inspectai dans le miroir. Mon visage n'étai certes pas abîmé mais je ne pouvais pas dire de même pour mon ventre qui était violacé de partout, j'étais aussi presque sûr de m'être cassée quelques côtes. Bon j'ai déjà vu pire ça va guérir mais je promets sur la vie de ma soeur qu'Enzo va payer...

Bon sinon j'étais toujours en sous-vêtements alors je décidai de prendre une douche, j'avais bien dû mettre une heure à me laver et m'habiller mais j'avais réussit bien quand souffrant.

Pour finir je fixai l'horrible autre marque de propriété que je possédais sur le corps à présent, le suçon d'Enzo, il était hors de question que je garde ça sur le corps, je détestais être traitée comme un animal et adorais ma liberté alors je me mis à chercher du maquillage pour masquer ça mais ne le trouvais pas. Alors je positionnai ma longue chevelure brune dessus de façon à ce qu'on le voit le moins possible.

Bon je regarderais ça plus tard, laissons passer. Je retournai dans la chambre pour descendre voir Octavia et manger car je crevai de faim.

Mais à peine arriver qu'Enzo m'attendait assis dans un fauteuil en velours au fond de la pièce, il faisait tourner machinalement dans ses mains un objet, c'était une bague, j'avais pu remarqué que chaque membre de la famille possédait la même. Mais bref, ce qui me déstabilisai c'était la façon qu'il avait de me regarder ou plutôt de me fixer à vrai dire.

- Tu veux ma photo peut-être ?

Oh si vous croyez que je n'allais pas le provoquer de peur d'être à nouveau torturer, c'est très mal me connaître une seule personne me terrifiait vraiment et hantait mes rêves et ce n'était certainement pas ce lâche!

Il ne s'énerva pas comme je l'avais prévu et s'approcha de moi d'une foulée calme trop calme qui me faisait d'une certaine façon penser à celle de Chris.

Quand il arriva à ma hauteur je dus lever les yeux pour le fixer du fait de sa grande taille, on cherchait à lire dans les pensées de l'autre mais sans y parvenir nous étions de vrai pro, en même temps avec notre passé respectif...

Puis d'un coup il approcha sa main de mon cou, je savais que je devais reculer mais je ne le fis pas, je continuai de le fixer puis il déplaça mes cheveux pour les mettre dans mon dos et laisser sa marque apparente.

- Ne le cache plus jamais ou tu le payeras cher, dit-il d'une voix calme et froide.

Puis il partit sans que je comprenne vraiment ce qu'il s'était passé.

Je me repris et marchai d'un pas lent jusqu'au cuisine. Des voix discutaient en bas, je m'approchai et vis Valentina, Chiara et Sofia leur mère discuter quand elles me virent, elles se turent d'un coup.

Puis Sofia me prit dans ses bras délicatement et me dit qu'elle s'excusait du comportement de ses fils tandis que les jumelles me posaient mille et une question sur ma santé.

je les coupais d'une voix douce:

- Ça va, ça va, dis-je. J'ai quelques hématomes et quelques côtes cassées je crois mais c'est tout.

- Enzo t'a soigné, il n'a rien voulu nous dire sur ton état, mais tout de même on s'inquiétait tu as dormi trois jours, s'exclama Chiara.

- Trois jours! Bon ce n'est pas grave le plus important et de savoir si Octavia a signé oui ou non?

Je vis direct à leurs têtes que la suite allait pas me plaire mais j'écoutai tout de même.

- Je suis désolé mon enfant, tu le sais bien mon fils fait des erreurs mais il faut li pardonner je suis sûr que ça va s'arranger, il l'aime vraiment et elle va être bien ici, dit-elle embarrassé.

Ma colère montait et j'étais à deux doigts de péter les plombs.

- Octavia va bien au moins?

- Oui, à part le fait qu'elle n'arrêtait pas de s'inquiéter pour toi et d'insulter mes frères, ça va, commença Valentina. Elle est en ce moment même avec Alessandro pour choisir sa robe de mariée et les robes du bal pour vous deux dans un magasin à Milan. Elle rentrera ce soir ne t'inquiète pas. Mais attends qu'est ce que c'est que ça sur ton épaule, remarqua-t-elle au bout d'un moment.

Elle s'approcha pour venir voir mais je l'en empêchais.

-Non, dis-je tu ne peux pas voir ça j'ai honte, admis-je la voix pâteuse.

Chiara qui était plus impulsive s'approcha et me dit:

- Mais enfin montre-nous ça Alexandra, qu'est ce que tu caches enfin tu sais très bien qu'on ne te jugera jamais!

J'hésitai puis me retournai pour l'autoriser à enlever le bandage. Elle le retira délicatement et quand tout fut enlevé, j'entendis leurs expressions choquées et voilà je le savais et ça serait comme ça jusqu'à la fin de ma vie, super.

- Mon dieu le sceau des Oudinov, dit Sofia quand je me retournai et la vit la main sur sa bouche. Je suis sincérement désolé du comportement de mes enfants Alexandra. Mais j'y pense tu dois mourir de faim.

Je la remerciai silencieusement d'avoir changé de sujet et en plus elle avait raison j'avais un appétit d'ogre. Elle et Valentina s'empressèrent de me préparer un bon petit plat que je mangeais d'une rapidité surprenante puis elles me donnèrent des cachets pour faire passer la douleur.

4 jours après

J'avais retrouver Octavia, nos retrouvailles avaient été touchantes et je lui avais reproché d'avoir fait passer mon état avant son bonheur. Mais le mal était fait et elle était déjà assez triste pour que je ne rajoute une couche. Elle m'avait confiée qu'elle doutait que son frère vienne nous retrouver à temps et je l'avais rassurer car j'avais confiance en Chris, il était la personne la plus forte que je connaisse et le connaissant il devait être à fleur de peau et au bord de la crise de nerf en ce moment même. Il devait bossé jour et nuit sur un plan pour nous sauver mais aucun problème, il allait nous récupérer, je le savais.

Enfin les jours étaient passés, je n'avais pas revu Alessandro qui soit disant d'après Octavia rentrait tard et était occupé par un problème important. Enzo était lui resté le même tactile, autoritaire et arrogant.

Sinon toute la maison était sous pression et stressée ces derniers jours car les préparations demandaient beaucoup de temps à tous le monde. Aujourd'hui était le jour J que je redoutais tant, j'allais revoir mon père et j'avais peur je le reconnaissais même si j'espérais encore que Chris vienne me sauver avant.

Je venais juste de me réveiller dans le lit, Enzo n'étant déjà plus là. Que plusieurs femmes rentrèrent comme des furies dans la pièce. Elles étaient quatre et la première m'adressa la parole tandis que je clignais des yeux pour améliorer ma vision.

- Bonjour madame, nous avons été chargé par le parrain de vous apprêtez pour ce soir.

Oh pitié, qu'elle journée de merde!

Je me levai doucement encore même si j'avais nettement moins mal mais mes blessures étaient encore un problème pour l'instant.

Elles vinrent autour de moi et m'enlevèrent mes vêtements, je n'étais pas habituée mais n'ayant pas envie de m'énerver sur ces pauvres dames je ne dis rien.

Quelques heures plus tard

Wouah je me reconnaissais à peine dans le miroir devant moi. Les quatre femmes autour de moi sautillaient de joie et me disait que j'étais magnifique et c'était ce que je pensais également sans me vanter.

J'étais passée sous des tonnes de produit pendant une longue douche puis après avait suivi l'épilation intégrale de mon corps. Puis après j'avais enfilé ma tenue qui était une longue robe noir épaule dénudée qui m'allait à merveille, elle était remplie de détails qui la rendait sophistiquée et simple à la fois mais ce n'était pas le fait que la robe soit magnifique qui m'embêtait mais plutôt le fait qu'on voit sans aucun doute mes deux marques distinctes faites par Enzo.

Ensuite tout s'était terminée par une préparation coiffure et maquillage d'une heure et demie qui avait aboutit à un chignon des plus complexes très beau mais qui laissait encore apercevoir mes deux marques et un maquillage léger mais qui renforcait mes traits et mon regard.

Elles m'avaient aussi données une pochette grise à strass et des talons Chanel noir mat et pour finir un masque pour mon visage gris qui s'accordait avec la pochette.

J'étais vraiment émerveillé et la fête allait bientôt commencé dans une heure à peine car comme une grosse feignante je m'étais levée à 13 heures. Je descendis et trouvais toutes les femmes rassemblées dans la salle de bal.

Les trois plus jeunes se couraient après et ressemblaient à des princesses avec leurs robes noires et leurs différentes coiffures. Valentina et Chiara rigolaient ensemble elles aussi vêtues d'une robe noire pour la mort de leur père elles étaient vraiment magnifiques également.

Sofia elle gérait les derniers petits détails de la soirée tout en étant très belle et paraissant très jeune à la fois dans une robe moulante qui montrait sa grâce.

Puis il y avait Octavia qui était littéralement à couper le souffle et qui venait de revenir de la cuisine avec un plateau à la main. Sa robe était la même que la mienne à quelques détails près et lui allait à merveille. Personne ne portait encore son masque car la fête n'avait pas encore commencée. Je rejoignis Octavia qui me siffla et me dit que j'étais magnifique.

Puis après un bon moment les garçons descendirent en costume vraiment beau très viril et dangereux par leur aura. Ils nous dirent bonjour puis les premiers invités arrivèrent, le personnel les accueillit. Octavia fut forcé de rester près de son fiancé et moi je m'étais adossée à un mur dans un coin à l'abris des regards un cocktail à la main.

Moins on me verrait plus je serais contente, alors j'observais les gens jusqu'à la salle commence déjà à bien être remplie. Je vis différents couples pour la plupart âgés et tout le monde commença à discuter avec son voisin comme ci de rien n'était ça me donnait envie de vomir tous ces hypocrites qui faisaient comme ci il n'était pas des mafieux importants qui géraient des trafics illégaux et tuaient des gens. Je les fusillais littéralement du regard attendant le moment où j'apercevrais mon horrible paternel alors je buvais pour me donner du courage.

D'un coup mes yeux croisèrent ceux d'Enzo que je fuyais depuis des minutes déjà et il me tua limite du regard en approchant de moi à grand pas.

Oups, les ennuis commencent dans quelques minutes tout le monde apprendra le retour de l'héritière de Nikolai Oudinov...

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