Maudit

MAUDIT

Franchement, j'adore ce film. Les producteurs ont tellement d'imagination. Demain soir, je suis obligé de regarder le 2, "Destination finale 2", un film qui vaut le coup si vous n'êtes pas des petites natures.

Ma colocataire me rappela et je descendis dans le salon et je déposai mon téléphone et mon PC sur l'étagère prévu à cet effet. Madame Valhalla était très gentille et m'avait proposé une cohabitation il y a de cela plusieurs mois, je lui offrais de la compagnie et elle me logeait pour un prix raisonnable. Elle avait des règles strictes comme le couvre-feu à 23h, où je dois obligatoirement éteindre ma technologie comme elle le dit si bien, et être toujours rentrer pour le dîner prévu à 19H.

J’éteignis toutes les lumières sur mon chemin. Je me glissait silencieusement sous ma couette décorée du visage de " Ça". Toute ma chambre regorgeait de livres, de films d'horreur avec de nombreux posters. La sensation que m'apportait ces livres ou encore ces films était tellement grisante.

Je fermai les yeux et m'endormir immédiatement en pensant que exceptionnellement demain j'aurais le droit de sortir tard le soir car c'était Halloween.

Mes rêves ont été comblés de clown tueurs et d'autres monstres sanguinaires. Je me levai de mon lit pour aller faire mon sac et me préparai pour rejoindre mon ami, Polochon. Enfin de son vrai nom, Livaï.

Une fois habillé d'un jean noir et d'une chemise verte foncée avec par dessus une veste en cuir, je partis dans la cuisine pour prendre une pomme et dis au revoir à Madame Valhalla.

Puis je partis en vitesse près du château Кусково (se dit "kouskovo"), notre point de rendez-vous. J'étais arrivé avant Polochon. J' entamai une danse de la victoire quand j'entendis une voix que je reconnus immédiatement. Celle de Polochon. On se dit un rapide привет et il se moqua de moi en éclatant de rire avant de me prendre dans ses bras dans une étreinte que je rejoignis bien vite.

On débattit du film qu'on irait voir : un film d'horreur ou d'amour.

-----2 heures plus tard-----

Il avait encore gagné et je pleurai tout le long du film. Comme chaque année, il se moqua de moi. Je me tournai vers lui et le regardai choqué. Je m'étais pourtant promis qu'il ne me traînerait plus dans une salle de cinéma pour un film à l'eau de rose. Je continuai mon monologue intérieur quand Polochon m'informa qu'il devait partir.

-----5 heures plus tard-----

J'avais été voir mon film d'horreur que cet imbécile ne voulait pas voir puis je suis resté dehors à me promener. Il est vingt heures et il fait nuit, beaucoup d'enfants passe avec leurs parents et leurs déguisement très imaginatif.

* Je devrais peut être rentré. *

Je passai par de nombreuses petites ruelles sombres et froides, je souris en sentant quelqu'un me suivre. Je continuai ma route en pensant à un ou plusieurs enfants voulant me faire peur. Une respiration saccadé et rauque me provoqua des sueurs froides. Ce ne peut être un enfant. Je me retournai et eu juste le temps de voir un homme déguisé avec le masque des docteurs pour la peste que je me dis plaquer au sol. Ma tête heurta violemment le sol, m'assommant. J'entendis mon cœur battre la chamade. Le flou envahit mes yeux, ne me permettant pas de voir correctement les outils de torture que sortit le docteur. Il sortit d’une pochette une sorte d’objet que je reconnus comme un scalpel. Il m’ouvris le ventre et je m’entendis pousser un hurlement de souffrance.

Le bruit d’un couvercle de poubelle que s’écrase sur le sol retentit.

Le docteur se détourna de moi pour aller voir la source du bruit. Un cri, puis un autre et encore un cri d’une personne agonisant dans le noir, assassiné par un fou . Quelque personne, amusait par les hurlements, rigolèrent pensant sûrement à un jeu. Le sang continua de couler de mon ventre ouvert pour s’étaler sur le sol. J’entendis des bruits de pas sûrement une nouvelle personne qui va mourir. Mon hypothèse se confirma par l’ hurlement de peur qui résonna dans la ruelle sombre.

Le docteur se précipita et tua la personne pour finalement revenir vers moi. Mes membres, engourdit par le froid depuis un moment à cause de la perte de sang, essayèrent de bouger pour me relever mais la douleur qui se propagea dans mon corps fut si intense que je me recoucha instantanément sur le sol dur et glacial.

Mes yeux bleus que j’avais fermé, s’ouvrirent aussitôt en entendant le bruit d’un liquide secouer dans une fiole.

Un liquide noir reposait dans un erlenmeyer. Il le versa dans le trou béant au milieu de mon ventre. Je sentis une sensation de vide me prendre. D’autres liquides rejoignirent le noir. Le docteur prit une aiguille, elle était toute petite mais visiblement il changea d’avis pour en prendre une plus grande, j’étouffai un cri de panique, et il commença à me recoudre, je ne sentais pas vraiment la douleur, juste un picotement,depuis que ce produit rose est rentré dans mon corps.

Il s’abaissa et dit d’une voix rauque et grave :

’’Part effectuer ta mission.’’

A l’entente de cette phrase un déclic se fit ressentir. Sans pouvoir me contrôler mon corps, je me leva sur mes jambes tremblante et faible. Je marchai sans but précis. Je ne contrôlais rien, je ne respirais même plus.

Tous ce que je sais, c’est que je dois faire ma mission et rendre fier mon maître. Sans savoir quoi faire mes jambes me guidèrent vers d’autres ruelle sombre. Une masse reposait sur le sol de l’une d’entre elles, un SDF, et là, je compris ma mission…

,inspiré des SCP, phénomènes paranormaux réelles ou non…

A vous de savoir…
Silver Moon

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