1.Sinful 🩶

Histoire d'avoir une meilleure expérience : lancez la musique lorsque vous voyez : 🎧🎧🎧

Pour une immersion totale dans l'univers de ce chapitre, je vous invite à accompagner votre lecture des morceaux suivants :

"Meddle About" - Chase Atlantic

"While We're Young" - Jhene Aiko

"Earned It" - The Weeknd

"Let the World Burn" - Chris Grey

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IMPORTANT :

1-Tantalos est connu pour avoir été puni par les dieux en étant condamné à un supplice éternel. Chaque fois qu'il tente de boire ou de manger, l'eau se retire et les branches s'éloignent, rendant son désir inatteignable.

Ce supplice est à l'origine du terme "tantaliser" en anglais, qui signifie torturer par la tentation, en montrant quelque chose de désirable mais hors de portée.

2- Adonis est un jeune homme d'une beauté exceptionnelle, aimé à la fois par Aphrodite, la déesse de l'amour, et Perséphone, la déesse des Enfers. Son histoire est marquée par la jalousie et le conflit entre ces deux déesses, ce qui en fait une figure interdite, un objet de désir que même les dieux se disputent.

Le désir qu'il suscite est à la fois intense et tragique, car son amour est source de conflit divin et de tragédie.

Dans l'obscurité enveloppante de Séoul, au cœur d'un spacieux bureau qui trônait au sommet d'un gratte-ciel imposant de Gangnam, portant fièrement son nom de famille, Minho était plongé dans l'éclat bleuté de son écran, parcourant distraitement les profils sur un site d'escorts. Les images de silhouettes anonymes – tantôt des courbes et des poitrines qui ne demandaient qu'à être enjolées, tantôt des muscles et des fessiers à flatter, qui capturaient brièvement son attention avant de s'évanouir dans l'oubli.

De sa main gauche, il manipulait un verre de whisky, le faisant tourner lentement avant de savourer une gorgée et de le reposer sur le dessous de verre en cuir.

Il n'était certainement pas là à 23h47 parce que son travail l'exigeait, mais pour la simple et bonne raison que l'isolement de son bureau lui était plus supportable que la froide perfection de sa maison, qu'il trouvait à mesure que le temps passait, sans âme.

Il n'avait aucune envie de franchir le seuil de sa porte, d'être accueilli par l'odeur alléchante de la cuisine maison, ni de s'affaler sur ce canapé hors de prix devant une télévision démesurément grande, encore moins de dîner dans cette cuisine trop lumineuse. Et surtout il ne supportait plus le son aigu de la voix de son épouse, ni l'éclat plastique de son visage chargé en botox, ni la perfection chirurgicale de sa poitrine, peu importe à quel point elle pouvait faire tourner des têtes ou susciter la jalousie des autres femmes. Il était exaspéré par son sourire perpétuel et par ce regard tendre qu'elle posait sur lui comme si elle était heureuse de ce mariage ou de cette vie qui manquait de réalisme et de sincérité.

Exhalant un soupir, il murmurait pour lui-même : "Allez Minho, fais le pour Lix."

Alors qu'il commençait à rassembler ses affaires, résigné à finalement rentrer chez lui, se disant qu'il avait au moins son fils qui devait l'attendre, son téléphone sonna. Laissant retomber un dossier qu'il avait à peine effleuré, il saisit l'appareil.

« Chan » clignotait à l'écran. Un sourire naquit sur ses lèvres, c'était de ça dont il avait besoin. Effaçant la lassitude de son visage, il répondit à l'appel.

[Conversation téléphonique]

Chan : On est dans ton parking d'ici 15 minutes...

Minho laissa échapper un rire, plus franc et détendu que ce que les murs de son bureau avaient jamais résonné , alors qu'il entendit une voix, murmurant un "Moi je suis pour la solidarité féminine, vous m'embarquer toujours dans vos soirées pas nettes."

Minho : Dit à notre superbe miss Jessica Oh que je l'entend et que personne ne la force à venir...

Jessi : Comme si je pouvais te laisser tromper ta femme sans surveiller le fait que tu ne t'abaisses pas à des laiderons ? C'est mon devoir d'aînée !

Chan pouffa de rire à l'autre bout du combiné et ajouta : Changbin y est déjà et, apparemment, ça promet.

Alors que le jeune PDG s'activait à quitter son office et rejoindre le parking, il demanda : "Velvet, du coup ?"

Le Velvet était un club haut de gamme où la crème de Séoul profilait des échos suaves du jazz et des verres de scotch hors de prix. Ce n'était ni l'endroit le plus discret ni le moins excitant pour évoquer une fin de soirée, ils y passaient la plupart de leur temps et n'avaient jamais été déçu.

Chan : Nouvel endroit, nouvelle ambiance, nouvelles aire de jeux...

Jessi : Tu as 5 minutes pour nous rejoindre en bas...On raccroche!

Minho : Si je ne vous connaissais pas je dirais que vous avez l'air d'un petit couple avec des délires chelou.

Jessi : Va te faire foutre, et descends !

[Fin conversation téléphonique]

Minho éteignit les lumières de la pièce et jeta un dernier regard sur l'horizon urbain qui scintillait à travers les larges fenêtres de la pièce. Il laissa derrière lui une pile de dossiers encore intouchés, car oui, il y avait des journées comme ça, où venir au bureau ne servait que d'échappatoire. Ses pas résonnaient sur le marbre poli du couloir désert, le guidant jusqu'à l'ascenseur qui descendit silencieusement les trente étages qui le séparaient de sa liberté.

À peine le pas du monte-charge franchi, l'homme d'affaires sentit l'air frais du garage souterrain, tranchant avec la chaleur étouffante de la journée. D'un geste machinal, il glissa une main dans la poche de son pantalon taillé sur mesure, tandis que l'autre jouait distraitement avec sa cravate à moitié détachée. Les lumières tamisées du parking projetaient des ombres mouvantes sur ses traits, accentuant l'intensité de son regard.

Ses deux amis l'attendaient, adossés à la Porsche Cayenne du plus jeune des deux. Leur discussion s'interrompit dès qu'ils le virent arriver.

"Eh bien, voilà notre homme !" lança la jeune femme avec un sourire moqueur. "Prêt à échanger les réunions soporifiques avec des vieux cons contre des cocktails et du sang frais ?"

Minho lui rendit son sourire et secoua la tête, amusé. "Sang frais, dit-elle ! Et tu oses parler de solidarité féminine ? T'es la pire de nous tous ! " Puis, il tourna un regard vers Chan et dit : "On oublie le Velvet ce soir alors ?"

"Absolument... Suis-moi, et ne demande pas l'adresse, c'est plus amusant comme ça" rebondit-il, un sourire enthousiaste vissé sur le visage.

Ils discutèrent brièvement de la soirée à venir, notamment de Changbin qui les attendait déjà. Les promesses d'une nuit mémorable flottaient dans l'air alors qu'ils rejoignaient chacun leur voiture.

"Par contre, pas de conneries ce soir, je vous préviens. Je tiens à mon image, contrairement à vous." conclut le directeur en se dirigeant vers son Aston Martin Vantage.

"Commence déjà par respecter ce que tu dis." lui hurla son meilleur ami.

Une fois à bord, le moteur rugit lorsqu'il quitta le parking. Sur la route, il arracha sa cravate d'un geste vif et la balança sur le siège passager. Les trois premiers boutons de sa chemise cédèrent sous la pression de ses doigts, révélant un peu plus son torse à la fraîcheur de la nuit. Ses mains quittèrent brièvement le volant pour retrousser ses manches, exposant ses avant-bras où ses veines se dessinaient nettement. Les lumières de la ville défilaient en traînées lumineuses, et pour la première fois de la journée, il se sentait vivant.

Alors qu'ils roulaient vers le club, sa main droite tenait fermement le volant, tandis que la gauche s'introduisait avec une précision instinctive dans la boîte à gants. Le loquet céda sous son majeur et son annulaire, lui arrachant un sourire narquois. L'habitude de ce geste lui était bien trop familière, presque instinctive.

Il en sortit un paquet de cigarettes, en glissa une entre ses lèvres, puis laissa tomber le paquet négligemment à côté de sa cravate.

D'un mouvement fluide, il changea de main pour attraper le volant de la gauche, fouillant à droite pour saisir son briquet dans la portière. La flamme dansa un instant avant de faire crépiter le tabac. Il tira une longue bouffée, puis baissa les vitres, afin de laisser la fumée s'échapper dans l'air nocturne.

Le coude appuyé sur l'encadrement de la fenêtre. La vitesse, le ronronnement du moteur, l'anticipation de la soirée — tout contribuait à cette sensation de vitalité. C'était dans ces moments-là qu'il se sentait vivant, qu'il avait l'impression d'exister, échappant aux responsabilités étouffantes de son quotidien.

À leur arrivée devant le club, le directeur se gara, ajusta son pantalon en descendit de la voiture. Ses deux amis le rejoignirent.

Chan, remarquant la cigarette entre ses doigts, lança :"Je pensais que tu avais arrêté la clope."

Le concerné exhala la fumée avant de répliquer "Je suis un homme stressé, que veux-tu ?"

"Binnie ne va pas attendre éternellement les enfants... on y va" intervint la jeune femme impatiente.

Minho tira une dernière fois sur sa barre de nicotine, l'écrasant sous son talon, et jeta le mégot dans une poubelle à proximité avant de suivre ses amis à l'intérieur.

À peine la porte franchie, le club se révéla comme un microcosme bouillonnant. La musique électro, aux basses lourdes et rythmées, s'imposait avec force, s'insinuant sous la peau et provoquant un battement quasi cardiaque chez ses visiteurs. La piste de danse était saturée de jeunes corps agités, se déplaçant en une danse collective et presque rituelle.

La chaleur était oppressante, un mélange suffocant de sueur, de parfum et de désir flottait dans l'air, épais comme le brouillard. Cet endroit puait la débauche, l'excès. C'était le sanctuaire même de la libation. Les échos des rires et des cris de joie s'accouplaient à la musique, créant un vacarme euphorique. Le quarantenaire sentait les pulsations de la musique s'intensifier à mesure qu'il avançait, absorbé par l'énergie brute qui imprégnait chaque recoin du lieu.

Ils rejoignirent Changbin dans un espace VIP, légèrement en retrait de la piste principale. Le père de famille scruta le décor et les visages autour de lui. Pourtant, malgré tout, quelque chose en lui le déconnectait, dépassé par l'exubérance qui l'entourait.

Le verre levé en signe de bienvenue, leurs amis les accueillirent avec un large sourire : "Je savais que vous ne pourriez pas résister !"

Minho, l'œil critique, balaya la foule en s'asseyant avant de répondre, une pointe d'ironie dans la voix : "On vient littéralement de mettre un pied en enfer, les gars !" Son ton trahissait un mélange de désapprobation et d'amusement.

Fièrement, Jessica tapota l'épaule de l'homme, pressant sa poitrine contre lui, puis glissa subtilement à son oreille : "Dans ce cas, je serai Lilith, pour que tu puisses choisir ton péché... Gourmandise ? Ivresse ? Adultère ? Plaisir de la chair ?"

"Il les a déjà tous commis" lança le plus jeune de la table, amusé.

"T'es flippante quand tu essaies d'être sexy... j'ai failli avoir un haut-le-cœur," plaisanta l'homme aux cheveux noirs.

"Va te faire foutre, Minho... Je suis clairement plus sexy que ta femme ne le sera jamais, même après ses 57 opérations. Elle reste un sac d'os"  répliqua Jessica, feignant l'agacement.

Minho éclata de rire en s'appuyant contre le dossier de son assise, un sourire carnassier aux lèvres. "Un sac d'os certes mais un sac d'os qui m'a coûté des millions de won et qui a su me faire un fils incroyable. J'exige donc que tu la respectes un minimum ."

Changbin, qui était déjà en train de boire, éclata de rire tellement fort qu'il en faillit renverser son verre. "T'es vraiment un enfoiré !"

"Tout de suite les grands mots ! Vous savez tous que je déconne. Jia est magnifique, c'est Jessi qui est jalouse," rétorqua t'il avec un clin d'œil moqueur.

La jeune femme sourit, croisant les bras avec un air faussement indifférent. "Je ne vais même pas me donner la peine de répondre, parce que je suis généreuse." Dit elle avant de prendre un instant pour se recoiffer, un air condescendant sur le visage. "Et contrairement à madame Lee Song Jia, qui doit être en train de se demander si son cher époux daignera rentrer à la maison ce soir... Dommage pour elle, le seul qui est au courant de ton programme, c'est ton fils. Moi, au moins, je suis là !"

Minho éclata de rire, secouant la tête. "Touché. Je vois que t'as bien préparé tes répliques."

Chan, amusé par la tournure des événements, passa un bras autour des épaules de Jessica, la rapprochant de lui. "Faut dire qu'elle est imbattable pour ce genre de trucs, ma chérie... Mais tu sais, si tu veux vraiment être irrésistible, il faudrait peut-être que tu fasses autre chose que juste parler..."

Jessica tourna la tête vers lui, un sourire joueur étirant ses lèvres. "Oh... mais tu crois vraiment que tu pourrais tenir le coup si je faisais plus que parler ?"

Chan la fixa intensément, son sourire s'élargissant. "Pourquoi pas tester ça ce soir ? On pourrait voir qui de nous deux s'en sort le mieux... genre là, maintenant."

"Beurk, sérieusement, arrêtez !" grogna Changbin en faisant semblant de se frotter les yeux. "Je vais devoir boire de l'acide et me verser du javel dans les yeux pour être sûr d'oublier ça."

"Je suis d'accord," ajouta Minho en faisant mine de se lever de la table, "Épargnez-nous ça, on est là pour boire, pas pour assister à vos préliminaires verbaux."

"T'as vraiment prévenu Lix ?" lui murmura le plus jeune à l'oreille, un peu plus sérieusement.

"Bien Sûr , je le fais à chaque fois."

🎧🎧🎧

Au même moment sur la piste de danse, une tension gronda, un attroupement dense attiré par une seule entité. Mais ce n'était pas la musique, aussi envoûtante que soit le talent de Chase Atlantic sur 'Meddle about', qui captivait l'attention, ni même l'envie de ressentir la passion de cette chanson.

Non, toute l'attention était concentrée sur une personne, un jeune homme dont la présence dominait l'espace comme une force magnétique.

Au centre de la foule, ce brun aux cheveux mi-longs, à peine coiffés, se déhanchait avec une aisance naturelle, comme s'il était né pour briller au milieu de tous. La sueur perlait sur sa peau, glissant le long de son cou avant de mourir au creux de ses clavicules, accentuant la lueur sensuelle qui émanait de lui.

Il bougeait avec une fluidité désarmante, comme si la musique elle-même le guidait, chaque pulsation le traversant, chaque rythme étant une nouvelle raison pour son corps de se mouvoir. Ses bras se levaient, ses doigts glissaient dans l'air avec une grâce nonchalante, tandis que ses hanches ondulaient avec une lenteur exquise, presque douloureuse, laissant présager un gémissement de quiconque poserait un regard sur lui.

Son tank top blanc collait à sa peau légèrement luisante, révélant des bras sculptés et des tétons rosis que la sueur rendait encore plus hypnotiques. Son pantalon ample semblait fait pour lui, épousant ses hanches, dessinant son fessier avec une précision insensée.

Ses mouvements étaient à la fois une provocation et une offrande. Son sourire, à peine esquissé, laissait entrevoir la satisfaction d'un homme qui savait l'effet qu'il provoquait, mais qui s'en délectait sans jamais en abuser.

Toutes les sonorités résonnaient dans l'air lourd du club, et Han Jisung en était le maître de cérémonie, l'incarnation même du désir. Ceux qui avaient la chance – ou la malédiction – de le regarder ne pouvaient qu'être captivés, happés dans une transe silencieuse. Mais ce soir, c'était lui tantalos* et il avait été pris au piège en posant ses pupilles sur son adonis, assis dans un canapé du club, descendant un verre de ce qui ressemblait à du rhum comme si c'était son dernier plaisir du soir. C'était un fruit défendu qu'il ne pouvait se permettre d'atteindre. Et pourtant, seuls les dieux savaient à quel point il le voulait.

La soirée avait pris une tournure différente pour Minho et son groupe. Les cocktails vifs et colorés avaient laissé place aux bouteilles, des flacons de liquide ambré et translucide qui circulaient sans fin autour de leur table. Les verres se remplissaient aussi vite qu'ils se vidaient, et les rires devenaient plus bruyants, plus débridés, les conversations plus décousues, tout comme les pensées de ce dernier, alourdies par l'alcool. Un vertige grisant l'envahissait, brouillant les lignes entre le réel et le désiré.

"C'est fou comment il lui ressemble..." murmura-t-il d'une voix rauque, son regard embué fixé sur un point précis de la piste de danse, incapable de détourner les yeux.

Changbin ricana, sans même suivre le regard de son ami. "Tu rêves, là ?? T'as vraiment beaucoup trop bu, mon vieux," plaisanta-t-il, secouant la tête avec amusement, sans se douter de l'intensité qui bouillonnait en ce dernier.

Mais Minho n'entendait déjà plus. Ses pieds se levèrent sans son consentement, c'était comme si son corps réagissait à une force instinctive, presque animale. Jusqu'à ce qu'il se retrouve face à une silhouette qui jurait être son fantasme le plus secret. Et mécaniquement, il lui tendit la main.

Han Jisung, le cœur battant à tout rompre, fit glisser son regard vers cette invitation présentée tendue devant les yeux. L'univers semblait lui souffler à l'oreille de ne pas se priver, le poussant à céder. Lui, qui incarnait le désir pour tant d'autres, se retrouvait soudainement du côté de celui qui devait faire un choix : s'abandonner à cet homme qui semblait être la créature la plus luciférienne qu'il n'ait jamais connu de ses dix-sept ans à ses vingt-trois ans ou poser des limites pour le bien d'une personne qu'il aimait presque comme un frère jumeau depuis la même période?

Était-il vraiment un homme de peu de valeur ou un ami fidèle ? Pourquoi ne pouvait-il pas être les deux ? Car en cet instant, il ne voulait être ni l'un ni l'autre, aussi alcoolisé semblait être son vis-à-vis. Juste pour cette danse, juste pour ces quelques minutes volées à la réalité, il succomberait à Lee Minho.

Avec un sourire amusé, l'hésitation n'avait duré qu'un instant avant de saisir la main qui lui était offerte. Leurs doigts se rencontrèrent, et ce simple contact déclencha une réaction en chaîne. La musique semblait s'intensifier autour d'eux, les isolant du reste du monde.

Toujours guidé par une impulsion qu'il ne cherchait même pas à comprendre, le plus âgé tira doucement Jisung vers lui. Leurs corps se rapprochèrent, et ce qui commença comme une simple danse se transforma rapidement en quelque chose de plus primal sur les notes de 'While we're young' de Jhene Aiko.

La main de Minho glissa le long du torse du jeune homme, savourant les contours, et les muscle sous le tissu fin de son débardeur. Il pouvait sentir la chaleur de sa peau, presque palpitante sous ses doigts, ses tétons pointant plus à sa caresse. Sa main continua sa descente, s'attardant un instant sur la taille fine de Jisung avant de fermement se poser sur sa fesse gauche, le poussant un peu plus près encore .

Leurs corps se mirent à bouger ensemble, une danse sensuelle qui évoquait bien plus que ce que l'œil pouvait voir. Chaque mouvement était une caresse, chaque déhanchement un jeu de séduction silencieux. Le jeune homme, sentant la pression des mains du père de famille sur lui, répondit par un mouvement de bassin, un léger coup de rein qui fit monter la tension d'un cran. Leurs membres se frôlèrent, se cherchant, se trouvant dans un ballet de désir, faisant accélérer leurs respirations, arrachant de force un râle au plus jeune.

La musique, le rythme, tout semblait conspirer à les rapprocher encore plus, pour les pousser au bord de l'abandon. Le brun savourait ce jeu, ce pouvoir qu'il avait de faire perdre le contrôle à cet homme. Il avait l'impression d'effleurer l'un de ses interdits du doigt, c'était tout bonnement grisant.

Ses mains glissèrent autour du cou de Minho, le rapprochant encore, jusqu'à ce que leurs lèvres soient à quelques centimètres l'une de l'autre. Mais au lieu de céder, il se contenta de détourner la tête et de lui murmurer : "J'espère que vous savez ce que vous faites, parce que moi, je n'ai aucune résistance... surtout pas face à un homme comme vous."

"Tu vouvoies, tous les hommes qui t'approche ou est ce que je fais bien trop adulte pour toi?."

Jisung souris à la phrase et répondit : " Faire adulte ? Surement pas , vous faites surement plus jeune que certain mec de mon âge. Vous avez juste une aura assez imposante pour que j'ai envie de vous témoignez du respect... Et ça c'est très rare, vous savez."

Minho sentit le frisson de cette voix contre sa peau, cette sensation étrangement familière qui le troublait sans qu'il ne puisse l'expliquer. Même le grain de voix était similaire à celui de son vice, celui qu'il essayait de cacher depuis près de cinq ans. Il se pencha à son tour, ses lèvres frôlant l'oreille de son interlocuteur, laissant une main remonter doucement le long de son dos. "Tu me fais penser à quelqu'un à qui moralement je ne devrais pas penser dans ce genre de moment"

Un sourire indéchiffrable aux lèvres, le jeune photographe ne répondit pas immédiatement. Il laissa plutôt ses doigts caresser la nuque de l'homme en face de lui, appuyant doucement, comme pour l'encourager à se rapprocher encore plus. "Je ne sais pas trop si j'apprécie d'être un simple lot de consolation, Monsieur . Je vaux beaucoup plus que ça." murmura-t-il finalement, le ton à la fois joueur et provocateur.

"Monsieur, hein ?" répliqua le père de famille, sur le même ton. "C'est mignon, mais tant que tu ne seras pas lui, tu ne vaudras pas plus à mes yeux..."

"J'essaie de rester poli, mais c'est sacrément blessant ce que vous dîtes, Monsieur..."

"Oublie les 'monsieur' et la politesse, chaton..." rétorqua son homologue, de sa voix basse et rauque. "La façon dont tu te presses contre moi est bien trop obscène, pour que tu fasse semblant."

Surpris mais amusé par la réplique, le plus jeune laissa échapper un rire plus franc cette fois, un rire qui vibra contre le torse du directeur. "Si je me laisse porter, on risque de le regretter tous les deux, Monsieur." répliqua-t-il en accentuant le titre, comme pour souligner l'ironie. "Mais l'idée ne me déplait pas."

Minho répondit en resserrant légèrement sa prise sur la hanche de Jisung, l'attirant encore plus près, leurs corps se mouvant en parfaite synchronie, comme s'ils étaient faits pour se trouver, pour se tester. "Je te ferai oublier les regrets." murmura-t-il, ses lèvres effleurant cette fois le lobe de l'oreille de Jisung, y déposant un baiser léger. "Mais seulement si tu es prêt à mettre de côté les manières."

Jisung se mordit la lèvre, savourant la tension qui montait entre eux. "Et qu'est-ce que vous avez en tête, si je laisse tomber les manières ?"

Minho sourit, un sourire qui ne laissait aucun doute sur ses intentions. "Ce que j'ai en tête, chaton, c'est de voir jusqu'où tu peux aller sans te brûler..." Ses mains glissèrent de la hanche de Jisung jusqu'à sa taille, caressant la peau à travers le tissu avec une intensité qui reflétait son désir croissant. "Je suis curieux de savoir si tu pourras suffisamment te courber, gémir et implorer pour moi."

Jisung, motivé par ce défi, se rapprocha encore, leurs corps se frôlant si intimement que chaque mouvement faisait monter une chaleur insupportable dans leurs entre-jambes. Leurs respirations se faisaient plus courtes, l'air entre eux était terriblement chargé. Jisung pouvait jurer ne jamais avoir été autant stimulé et pourtant ce n'était qu'une danse, que deux corps qui valsaient. Lentement, il laissa ses lèvres effleurer le cou de son aîné, ses doigts glissant le long de son dos, traçant des chemins de feu sur sa peau. Il prit un moment pour se lécher les lèvres, sa langue glissant sensuellement, avant de déposer un baiser profond et appuyé sur la chair frémissante de son péché.

Le plus âgé soupira presque trop fort pour un lieu public, ses pensées se brouillant, chaque nerf en alerte, comme s'il était à la merci du moindre contact avec ce jeune homme. Et pourtant, peu importe à quel point il buvait, il se savait moins sensible.

Puis, sans prévenir, Jisung mordit avec une douceur perverse la peau tendre de son cou, lui volant un gémissement rauque des lèvres , ses doigts se crispant sur les hanches du plus jeune. La douleur subtile se fondit dans le plaisir alors que Jisung passait sa langue sur la morsure, apaisant et attisant tout à la fois. Son souffle chaud glissa sur la peau humide tandis qu'il murmurait, chaque mot s'infiltrant dans les veines de Minho comme un poison délicieux : "Vous n'avez pas idée..." Sa voix était basse, rauque, chargée d'une promesse dangereuse. "Vous n'avez pas idée de ce que je peux... de ce que je veux faire avec vous."

Il laissa un silence oppressant s'installer, ses lèvres effleurant à peine l'oreille du directeur. Son ton, faussement innocent, était une invitation à la tentation, à franchir les limites, et chaque mot résonnait comme un avertissement délicieusement cruel. "Mais si vous voulez tout savoir, je ne me retiens que pour votre fils... Donc, s'il vous plait, soyez indulgent avec moi, ne tentez pas si ouvertement. C'est déjà bien assez dur de vous résistez au quotidien Monsieur Lee..."

Hello les enfants!

On est reparti pour une toute nouvelle aventure....✨🌸

ENFIN, il est né (le chapitre) ! Vous savez pas à quel point ce chapitre m'a hanté avant que je puisse enfin poser le premier mot! je l'ai écrit, je l'ai modifié et je l'ai fait lire par plusieurs personnes avant de le faire lire par notre bêta lectrice officielle favorite de la planète que vous connaissez normalement et qui a été mentionné dans la description de cette histoire. MinhOtaku25

Bref, tout ça pour dire que que je voulais qu'il puisse nous mettre directement dans le vif du sujet, qu'il soit tout simplement parfait et qu'on puisse capter la vibe chaque personnage dès le chapitre 1 , pour qu'on puisse tous profiter de la suite du voyage .

Alors j'espère que vous aimerez
Et comme toujours, n'hésitez pas à commenter au Max j'adore vous répondre!!✨

WELCOME

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