6h - La Montagne dans le ciel
« Je t'en supplie, s'il-te-plait, ne dis pas un mot. Je tends ma main pour couvrir ta bouche. »
- Singularity
Love Yourself "Tear"
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Il y avait une montagne au coin de la rue. Sur les grands escaliers, quelques pétales violets délavés. Des ombres dispersées comme des songes, au fusain sur les marches, jusqu'au sommet. Un grand escalier vers le ciel. Une jeune fille oubliée. Elle replace une mèche derrière son oreille, et le monde entier veut l'écouter. Mais elle baisse honteusement la tête, le menton presque contre le cœur, le corps tout entier écroulé sur le bitume. Sur les grands escaliers, il y avait toi.
T'étais là, toi, quand le monde a explosé.
Jungkook t'avait dit, rejoins-moi quelque part. Et quelque part c'était ici, sur la montagne au coin de la rue. La montagne dans le ciel. Mais Jungkook n'était pas encore arrivé, alors tu attendais sur la septième marche en partant du bas. Tu regardais la toute petite ville, tu regardais les très grands immeubles noirs. Une jeune fille descendait le grand escalier, tête baissée contre sa propre épaule.
T'étais là, toi, quand tout est tombé en morceaux.
Jungkook courait dans une autre rue. Jungkook courait, il était six heures. L'heure du rendez-vous. L'heure de la fin du monde. Jungkook courait, il avait rendez-vous à la fin de la nuit, au début du jour, à l'heure où rien n'existe. Jungkook courait, hors du temps, à l'heure où le soleil apparaît sous la montagne. Sous la montagne où quelques vents se rencontrent, jouent ensemble, puis se séparent. La montagne au coin de la rue, la montagne dans le ciel. Une jeune fille descend l'escalier, elle a les pieds noués et la gorge fine.
T'étais là, toi, quand tout a disparu, d'un coup.
T'étais là, sur ta toute petite marche, au pied de la ville. Et sans doute que personne ne peut s'imaginer à quel point tu es fatigué, tant de temps après la dernière nuit. La dernière nuit, du dernier été. Tu n'as pas dormi depuis. Il n'y a plus de nuits, depuis. La jeune fille qui passe près de toi ne sait rien de tout ça, et toi, toi tu ne sais pas qu'elle pleure tous les soirs. Que son cœur bat tellement trop fort quand elle regarde la montagne. Que ses doigts sont écorchés, que dans sa peau, ça fait tellement trop mal. Tu ne sais rien, elle ne sait rien, et pourtant vous n'avez pas parlé, ce jour-là. Le tissu de son sac a effleuré ton bras, et c'est à peu près tout. Personne ne s'en souviendrait jamais.
Pourtant t'étais là, pas vrai ?
T'étais là, tu attendais Jungkook qui ne voulait pas arriver. T'étais là, quelqu'un parlait à ta place dans ton esprit. Une voix si grave, si rauque, une voix sans souffle et sans âme, une voix qui est en train de mourir. Une voix qui a passé la nuit sur un comptoir à enchaîner des pensées sans saveur et des liqueurs sans goût. Et c'est toi, ça. C'est toi, tout seul sur ta marche, accroché à cette heure-là comme à un crucifix. Presque six heures. Presque le rendez-vous. Presque la fin du monde. De l'alcool plein le sang et de grandes tours qui te regardent t'enfuir. Tu es fatigué, tellement fatigué. Comme s'il te suffisait de fermer les yeux pour disparaître. Tu aimes le croire, tu fermes les yeux. À l'intérieur, il y a le soleil du dernier été, teinté par l'amertume et le regret. Alors tu rouvres les yeux sur ce jour qui se lève. Il y a les nuages mauves, les immeubles en éternel contre-jour. Ça pourrait être beau. Ça ne l'est pas. T'étais là, t'attendais Jungkook qui n'arrivait pas, assis sur la montagne noyée de soleil, et le temps était figé. Une jeune fille arrivait en bas de l'escalier.
Pourtant t'étais là, toi, un Yoongi abandonné sur une toute petite marche.
Une jeune fille était déjà loin dans la rue quand tu t'es décidé à l'appeler. Et c'était trop tard, la mèche derrière son oreille, le tissu de son sac, tout avait déjà disparu. Le dernier être humain, c'était elle. Et tu ne lui as pas dit un mot. Tu attendais Jungkook, et Jungkook courait, mais il était encore loin. Son souffle si fort contre sa peau, ses ongles dans ses paumes, ses dernières, toutes dernières forces. L'énergie du désespoir et de l'homme qui va mourir. Tu es là, Yoongi, tu attends. Chaque minute qui passe est un pieu qui s'enfonce quelque part, dans ta chair. Et c'est un si doux mensonge de croire que ça fait mal.
Tu souffrais, Yoongi, tu souffrais si fort mais dans le grand silence de ta petite vie, il n'y avait plus un bruit. La montagne c'était un port, mais les bateaux étaient déjà partis. Le grand large et le nouveau monde ne t'attendaient pas.
Et t'étais là, sans voix, à attendre l'apocalypse.
Six heures. Un clocher quelque part a résonné dans la vallée, le son étranglé par les immeubles t'est parvenu. Jungkook était en retard. Jungkook était toujours en retard. Il courait, quelque part, un souffle glacé dans sa gorge en ruine. Il avait quelque chose à te dire, quelque chose que tu ne saurais jamais. Il ne s'est pas arrêté quand les six coups ont sonné contre son corps décroché, il était tellement en retard. Il devait tellement te le dire, te le crier, qu'il ne le ferait jamais. Peut-être qu'il a croisé une jeune fille, entre deux trottoirs, une mèche noire de suie derrière une oreille pâle, un regard perdu au fond des gouttières sales. Il ne l'a même pas vue, il ne lui a même pas parlé. Le dernier être humain, c'était elle, et il ne l'a même pas regardée. Jungkook, il courait. Les cris de Taehyung plein le crâne, et son sang sur les mains.
Et t'étais là, Yoongi, à chercher une dernière cigarette dans les poches de ton jean.
Une jeune fille n'a pas non plus vu Jungkook, tout son sang, son cœur qui bat. Elle ne pouvait entendre que le sien, étouffé sur sa peau. Elle n'avait pourtant besoin que d'une épaule pour que le soleil se lève. Il était six heures, mais la nuit ne se terminerait jamais. Il était six heures, ils l'ont dit à la radio, ils l'ont écrit dans les journaux. Sur toutes les horloges de la ville, il était six heures quand tout a explosé.
Et t'étais là, au pied de la montagne.
Sur ton escalier de béton pâle, l'espoir s'écoulant tristement entre tes pieds et sous tes cernes. Pas moyen de retrouver cette foutue cigarette, rien que le briquet. Et Yoongi, c'était inutile, pas vrai ? Cette flamme qui s'allume et s'éteint, qui s'allume, et s'éteint. Qui naît seulement pour mourir. Est-ce que tu as senti ton destin, à un de ces instants-là ? Est-ce que tu as senti que c'était la toute dernière fois ?
T'étais là, toi. T'étais là.
De la beauté écorchée tout autour et tu ne la regardais pas. Un matin qui se lève, Jungkook qui court plus vite que le temps. Des nuages mauves. Taehyung dans son laboratoire qui n'a pas voulu voir. T'étais là, au milieu de ta toute petite histoire sur ta toute petite marche dans la toute petite ville. La septième marche en partant du bas. Tu ne savais pas, toi, que tu étais si proche du centre du monde. Le seul qui savait encore, c'était Jungkook, et il n'avait pas eu le temps de le dire.
Pas eu le temps de te dire que tu allais mourir, toi aussi, et tous les autres, que c'était injuste, que la montagne avait décidé d'en finir. Pas eu le temps de te dire qu'il avait vu Taehyung entre ses bras, qu'il l'avait entendu dire dans un dernier râle que c'en était terminé de tout. Taehyung qui avait voulu choisir, qui avait voulu partir avant les autres.
Et une jeune fille qui ne savait pas, en s'enfermant si loin des humains, qu'elle se réveillerait seule. Sa mèche sombre derrière son oreille pâle, son sourire endormi, sa voix éteinte, et son cœur qui battait si fort pour de toutes autres raisons. Elle ne savait pas qu'elle serait la dernière de la ville, celle qui marcherait dans un désert, seule, celle qui arriverait jusqu'à une autre petite ville où il n'y avait pas de montagne, celle qui pourrait leur dire ce qui s'était passé. Mais pour l'instant, elle était seule au beau milieu des grands immeubles, son cœur si fort et son corps si dur. Et toi, Yoongi, t'étais là. Au pied de la montagne qui n'était pas une montagne.
T'étais là, toi, quand le volcan s'est réveillé.
Icare accroché au soleil, tu t'es envolé si loin, Yoongi, qu'il n'y avait plus de flammes dans ton esprit.
La légende dit que Jungkook s'est arrêté de courir quand il a entendu le grand bruit, quand les vitres ont explosé et que le temps a disparu. Il a arrêté d'essayer, il était le seul à avoir compris. Il n'y aurait plus de révolution dans ce coin du monde, la montagne n'était pas une montagne et le ciel était plus rouge, bien plus rouge que les crépuscules.
La jeune fille s'était déjà enfermée dans sa cage de verre, elle a seulement entendu le bruit immense, elle n'a pas ouvert la porte. Elle a attendu si longtemps, seule, dans le noir. Pendant si longtemps il n'y avait plus que son cœur, plus qu'un son de vie.
Pas si loin, Jimin se brûle la langue avec son café. La fenêtre tangue, et l'immeuble entier. Il était le premier arrivé, ce matin. Il était en avance, fier de ce programme qu'il avait enfin terminé. Dans l'open space vide, il s'était même accordé quelques pas de danse. Les morceaux de verre se sont dispersés sur la piste, la grande tour est tombée comme un arbre mort qu'on abat. Avec l'infinie tristesse de ce qu'on ne peut éviter. Un bruit grandiose, un ciel effondré.
Il était six heures.
Et il serait toujours six heures dans ce coin de la Terre.
La jeune fille qui respire très fort, sent son cœur qui tombe dans son ventre. Les yeux fermés, elle laisse passer la mort comme une vague.
La montagne était pâle pourtant, et les grands escaliers, violacées dans l'aube.
La toute petite ville, c'était Pompéi, et les toutes petites vies, des histoires qu'on raconterait aux enfants.
À l'autre bout du pays, il était six heures aussi. Le bruit immense n'est plus qu'un son étouffé à l'arrière du crâne, qu'on a sans doute imaginé. Namjoon était là, buvant un café brûlant à la fenêtre de son appartement. Regardant le monde s'éveiller. Des nuages un peu orangés, un ciel pas assez grand. Rêvant de cette ville où il vivait enfant, où les immeubles étaient immenses et les rues toutes petites. Il était certain, à sa fenêtre, de regarder vers le passé, vers cette toute petite ville qu'il avait quittée. Il se souvenait encore de la voix de ses parents, de la voix de son père. Leurs visages avaient déjà disparu, comme tout disparait quand on ne regarde plus.
Namjoon était certain de regarder dans la bonne direction, en regardant vers ce nuage haut comme une montagne, noir comme la nuit. C'était comme si on avait découpé un bout du ciel, coloré par l'aube rosée. C'était noir et brûlant. Namjoon se brûle la langue, lance un juron. Et puis plus rien. Il ne dit plus rien. Il regarde l'étrange nuit qui s'élève à l'horizon. Sa ville à lui est calme, sa ville à lui s'éveille. Un souvenir est parti en fumée.
Pendant un mois entier, il avait plu des cendres sur cette ville-là.
Et il y avait une montagne dans le ciel.
Namjoon avait regardé tous les reportages, toutes les émissions. Partout, il y avait cette jeune fille si pâle et si brune qui parlait sans respirer. Une mèche coincée derrière son oreille. Un tout petit cœur qui ne battait plus vraiment. La nuit, Namjoon entendait la voix de son père. Il lui racontait sa ville à lui, dans sa grande vallée, le chant des mineurs qui partaient la journée entière au fond de la terre, leurs visages noirs le soir, leurs grandes chopes de bière.
De toutes petites vies qui étaient devenues des histoires.
Namjoon pleure le soir, dans son oreiller, sans trop savoir pourquoi. Il ne connaissait plus personne, dans cette ville-là. Mais sur les passages piétons et à la vitre des bus, il regarde le ciel et les immeubles. Il se dit que ça pourrait être beau. Que ça ne l'est pas. Que ça ressemble à toutes les autres villes. Que le ciel est trop petit.
Que des villes comme la sienne peuvent disparaître comme on referme une porte, comme on referme un livre. En un instant.
Namjoon avait pris l'avion, quelques années plus tard. Il était retourné dans la ville de son enfance et la ville de son enfance n'existait plus. Il l'avait quittée, il l'avait crue disparue quand elle vivait encore.
Longtemps, il a marché dans la suie, dans la grande vallée plate. Ils avaient construit un musée, à côté de l'aéroport. Il y était entré. Il pleuvait ce jour-là, sur les grandes vitres ouvertes sur le ciel gris, sur la montagne.
Il ne restait qu'elle, il ne restait que ça, la grande montagne éventrée.
Il vit les noms s'aligner sur les murs, les derniers appels passés, des morceaux de vie qu'on avait pu retrouver. Cet arbre, sculpté dans la cendre. Il lut le nom de ce scientifique qui avait enregistré les rumeurs de la terre, qui avait compris, qui n'avait rien dit. Kim Taehyung. Sa mère avait pourtant dit qu'il voulait toujours aider les autres. Elle pleurait, sur les images en noir et blanc, et Namjoon détournait le regard.
Une salle entière était remplie d'horloges qui indiquaient la même heure. Six heures. L'heure de la fin du monde.
L'heure d'un rendez-vous.
Ils avaient construit un cimetière, à côté du musée. De grandes tombes d'onyx et de pierre volcanique, de grandes tombes vides. Une jeune fille qui n'était plus vraiment une jeune fille était assise au milieu des pierres, regardait par terre. Elle se souvenait que le tissu de son sac avait effleuré une épaule, sur la septième marche en partant du bas.
Elle se souvenait, sans le croire, d'une autre vie que la sienne.
Namjoon posa sa main sur son épaule. La voix de son père résonnait dans ses oreilles, cruellement différente de celle qu'il avait réellement.
Six heures.
Jungkook n'avait jamais voulu dire à Yoongi qu'ils allaient tous mourir. Il voulait lui dire avant de disparaître, il voulait lui dire, lui crier qu'il l'aimait, qu'il devait oublier la dernière nuit du dernier été, que ce n'était plus la peine d'y penser, que ce foutu Hoseok ne reviendrait jamais. Il voulait l'empêcher de regarder vers la montagne, lui mettre les mains sur les yeux pour l'empêcher de voir le désespoir. Il voulait sauver Yoongi d'une dernière douleur. D'une dernière couleur. Lui tenir la main. L'empêcher de voir la mort approcher. Il l'aurait enlevé comme Taehyung s'était enlevé lui-même. Capturé dans son dernier instant.
Je t'en prie, s'il te plait, ne dis pas un mot.
Il aurait tendu sa main pour couvrir sa bouche, s'il en avait eu le temps. Qu'ils disparaissent sans y penser, dans la connaissance de tout ce qui avait été et de tout ce qui ne serait jamais. Mais Jungkook était en retard, comme Jungkook était toujours en retard. Il avait couru si vite qu'il en avait oublié de mourir. Peut-être même qu'il courait encore, quelque part, sous la cendre.
Yoongi aurait crié, s'il en avait eu le temps. Ou peut-être pas. Yoongi observait toujours la flamme du briquet, ses ailes avaient brûlé bien avant tout cela. Yoongi n'avait même pas eu le temps de sentir la terre s'effondrer.
Il était six heures, il faisait partie de l'univers comme pour la première fois.
Et à l'autre bout du monde, sur une plage, il n'est pas six heures. Hoseok est assis à une table de café, il boit une limonade. La radio passe une chanson légère, un air de guitare et des paroles banales. Dans ses mains, un journal brésilien. Il essaie de lire, ne comprend pas un mot. Mais sur la première page, il a reconnu cette carte postale que Yoongi lui avait montrée, celle de sa toute petite ville, celle de la montagne grande et pâle qu'il adorait.
Hoseok se souviendrait toujours de ce jour de juillet, de cette dernière nuit du dernier été. Et de ce nom en caractères coréens, sur la première page d'un journal brésilien.
Jin vient s'assoir à sa table, lui demande pourquoi il a cet air qui ne veut rien dire. Hoseok lance un sourire, répond que tout va bien. Mais c'est faux. Il sait bien qu'il y pensera chaque jour, que les regrets viendront danser des valses éternelles autour de ses souvenirs.
Quand il replonge dans les vagues ce jour-là, l'eau est acide et le ciel est noir. Peut-être qu'il n'est plus six heures nulle part.
À une autre terrasse de café, à des années de cela, Namjoon a pris la main d'une jeune fille brune, qui n'est plus si jeune, qui a une mèche noire devant les yeux. Peut-être même qu'il était six heures. Peut-être même que le monde ne l'a jamais su. Il a senti son cœur battre faiblement dans cette main-là. Il ne lui a pas demandé de raconter, il ne lui a pas dit qu'il venait d'ici. Mais ils étaient là, sous la montagne éventrée.
Ils étaient là, quand le monde s'est effondré.
Une montagne qui s'ouvre, qui n'est pas une montagne, qui prend possession du monde tout entier. Sans doute que c'est hideux, sans doute que c'est la fin des temps.
Mais c'est magnifique.
Une montagne dans le ciel.
Et Namjoon espère qu'il y a des montagnes dans le ciel d'autres villes.
Et que les lieux que nous quittons disparaissent pour toujours.
Des années plus tôt, une fin d'une après-midi banale. Un sismographe s'affole dans une toute petite salle. De la musique classique sur une vieille radio résonne entre les murs blancs. Et des lignes et des lignes et des lignes qui s'étendent, échancrées, aiguisées. La terre tremble. Les immeubles le sentent. Taehyung vérifie quand même une bonne vingtaine de fois les données. Car ce n'est pas possible. La montagne n'est pas une montagne. Le ciel n'est pas assez grand pour autant de cendres. Taehyung s'effondre. Son cœur s'arrête quelque part entre une table et une chaise. Tout se termine, là.
Il était là, quand la montagne a disparu dans le ciel.
Ils étaient là, et il était six heures.
Comme pour la dernière fois.
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Si vous avez terminé cet os, merci beaucoup de l'avoir lu, vraiment. C'était mon premier, et l'exercice s'est révélé aussi compliqué que je le pensais. J'espère qu'il vous a plu quand même, et que vous ne m'en voudrez pas trop pour les personnages. (Pitié)
Merci d'avoir lu cet os
Merci de lire ce joli calendrier de l'avent avec tous ces gens que j'admire tant, qui ont de si bonnes idées et écrivent si bien.
J'espère que tous ces petits cadeaux de Noël vous plaisent autant qu'à moi
Et joyeux mois de décembre
(si vous ne l'avez pas deviné, je ne suis pas très douée pour ces petits mots en fin d'histoire, mais Noël, c'est chouette, alors joyeux Noël)
*Traduction des paroles de BTS par ARMY France
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