Chapitre 30

En ouvrant la porte du sous-sol, Toby s'arrêta net, fixant un point invisible devant lui. Je me tenais derrière lui, ne voyant pas ce qui requiert son attention. Peut-être qu'il ne s'attendait pas à voir Alice dans un état si déplorable. Je le sortis de ces pensées en demandant :

- Alors ? Tu comptes l'emmener à l'hôpital ?

Toby ne répondit pas, comme s'il ne voulait pas me répondre. Ça ne lui ressemblait pas. Le doute commença alors à s'emparer de moi et je demanda :

- Tu peux te décaler de la porte, s'il te plaît ? J'aimerais voir Alice.

Toujours aussi silencieux, il fis ce que je lui dis. Une appréhension grandissait en moi. Toby s'étant décalé de la porte du sous-sol pour entrer complètement dans la pièce, je vis enfin ce qui retenait autant son attention. Je fus rassurée quand je vis Alice, semblant dormir sur sa pauvre chaise. Je m'approcha en disant à Toby sans jetter un regard sur lui :

- Rien de grave, elle est seulement endormie, ça lui arrive souvent.

Toby garda le silence un instant avant de dire :

- Non. Tu te trompes, (T/p).

Je me voila la face en pestant, la voix tremblante :

- C'est toi qui te trompes ! Je vais la réveiller, tu vas voir...

À sa hauteur, je pose d'une main frêle la main sur son épaule et secoue légèrement en appelant :

- Alice...Alice...

Son corps bouge faiblement mais seulement par l'action de ma main. Aucun signe de vie. Je m'accroupis à sa hauteur sans décrocher ma main de son épaule jusqu'à ce que je vois  beaucoup de sang séché sur sa gorge. Je déplace alors ma main sur son front et lui lève légèrement la tête pour voir une coupure profonde tranchant son cou a la verticale. Je m'écarta aussitôt d'elle, la bouche entrouverte et les lèvres tremblantes. Confuse, je me tourna vers Toby, des larmes aux coins de mes yeux. Son regard voulait sincèrement dire qu'il n'y été strictement pour rien dans cette histoire. Néanmoins, pour une raison inconnue, je pouvais voir de la tristesse dans son regard, presque comme s'il était déçu. Pourtant, il ne semblait pas si proche que ça d'Alice. Plus que préoccupée de l'état alarmant de mon amie, je ne m'attarda pas d'avantage sur ce détail et retourna vers elle en disant :

- Peut-être que si on appelle le Samu, elle a une chance...

Sans le voir, je pouvais imaginer Toby secouant la tête de droite à gauche en l'entendant dire :

- Impossible. Son sang est déjà sec, ça se voit d'ici. Elle a dû le faire il y a de ça plusieurs heures maintenant. Peut-être même hier, juste après vous avoir séparé.

Entre deux sanglots, j'arriva à prononcer :

- Mais...Pourquoi...?

Toby répondit à ma plus grande surprise :

- Peut-être parce qu'elle savait d'avance que votre plan n'allait pas marcher.

J'écarquilla les yeux avant de me tourner lentement vers lui, ce dernier demanda sarcastiquement :

- Tu croyais vraiment que je n'écoutais pas chacune de vos conversations ?

La confusion se lisait sur mon visage. Il ne semble pas énervé ou furieux comme je m'y attendais en découvrant ça. Il semble plutôt triste comme s'il appréhendait quelque chose de terrible. Silencieuse, j'attendis qu'il continua, ce qu'il fit :

- Je n'ai rien dit car je savais d'avance que votre plan de marcherait pas. Vous deviez le savoir vous-même, n'est-ce pas ? Mais passons, cela n'a plus d'importance à présent.

Je l'analysa en essayant de lire dans son esprit en vain, avant de retourner mon regard vers Alice en demandant à Toby qui était à quelques mètres derrière moi :

- Tu n'es pas en colère...?

Il demanda à son tour :

- Tu m'aurais vraiment tué ?

Je répondit avec la plus grande des franchises :

- Non. Je ne pense pas. J'aurais probablement été seulement capable de te blesser et encore, ça aurait été léger. Tu l'a bien vu de toi-même avant qu'on vienne ici, non ?

Il demeura silencieux ce qui marqua le début d'un long silence entre nous deux, fixant le misérable cadavre d'Alice. Personnellement, je me retenais à tout moment de fondre en larme. Je lui avait promis tellement de chose, tellement de bonheur, tellement d'avenir pour nous deux...Pourquoi a-t-elle fait cela ? Je ne comprends pas. Qu'est-ce qui l'a poussé à se donner la mort ? C'était son idée à la base ! Peut-être qu'elle souffrait trop pour pouvoir continuer...Ou alors y voyait-elle une issue de secours pour nous en se donnant la mort ? Je ne le saurais probablement jamais...Mais qu'est-ce que je dois faire à présent ? M'en prendre à Toby ? Pourquoi faire ? Ce n'est pas lui qui a directement causé sa mort et je l'aime trop pour pouvoir lui faire du mal. Fuir ? A quoi cela pourrait bien servir ? Personne ne pourrait comprendre toute cette folle histoire et je n'ai pas envie de retrouver Toby derrière les barreaux, c'est à présent la dernière personne sûre qu'il me reste. Je n'ai pas envie d'être seule et, une seconde fois, je l'aime trop pour pouvoir le vouloir du mal. Rester ? Est-ce que cela rendra hommage à Alice ? S'être donner la mort pour au final que je reste à moisir ici ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je ne sais pas quoi faire. Toby ne m'aime pas, Alice n'est plus de ce monde, je n'ai plus personne. Que me reste-t-il ? S'il vous plait, dites-le moi, que me reste-t-il d'autre que le désespoir et l'envie d'en finir ? Que me reste-t-il ?

Soudain, j'entendis Toby dire, du regret dans la voix :

- J'imagine que tu veux partir maintenant ?

Je remarque alors seulement maintenant que, depuis que nous sommes entré dans le sous-sol, les bâillements du brun avaient cessé. Souvent, lorsque ça arrivait, j'ai remarqué que ça voulait dire qu'il était énervé. Pourtant, il n'y a aucune once de colère dans sa voix.

Je détourna mon regard d'Alice pour le tourner vers celui de Toby, ce dernier expliqua, le regard baissé :

- Je ne peux plus te menacer de faire du mal à Alice si tu cherches à t'enfuir. Tu n'as pas d'autre personne qui t'ai chère, j'imagine. Et je ne compte pas te faire du mal directement. Et t'enfermer ici reviendrait à te tuer comme l'ai Alice à présent. En d'autres mots, je n'ai plus rien pour te retenir ici. Alors...Tu veux partir, maintenant ?

Je le fixa sans prononcer un seul mot, il insista donc :

- Si tu le souhaites, alors tu peux t'en aller. Je ne te retiendrais pas et ne chercherais pas à reprendre contact avec toi. A force d'écouter chacune de vos discussion à toi et à Alice, j'ai compris que ce que je faisais ne servait à rien. Tu es amoureuse de moi. Et je ne peux rien faire pour changer cela.

Il s'écartade quelques mètres de la porte du sous-sol comme pour appuyer ses dires. Je le fixa, pensive. Je ne sais plus quoi faire...Partir, mais pour aller où ? Et pour faire quoi ? Rester, mais à quoi cela servirait ? Il ne m'aime pas et ne m'aimeras jamais. Je ne sais pas ce qui est le mieux pour moi... Je demanda alors l'avis de Toby :

- Tu préférais quoi, toi ?

Il fut surpris de ma question avant de dire en détournant le regard :

- Je ne veux pas que tu sois influencer par ma réponse. Fais comme tu veux.

J'insista :

- Pour tout te dire, je ne sais pas quoi faire. C'est pour ça que je te demande.

Il répèta :

- Fais comme bon te semble. C'est tout.

Je resta longuement silencieuse avant de lui demander :

- Ça te dérangerait si je reste.

La surprise se lisait une nouvelle fois sur son visage bien qu'une courte lumière d'espoir soit apparu dans ses yeux. Il s'approcha alors de moi en s'exclamant :

- Non ! Non, (T/p) ! Tu ne peux pas rester avec moi, je....Je t'ai fait beaucoup trop de mal et...Et on a compris toi et moi qu'on ne pourrait jamais nous entendre.

Je répondis :

- Toby, je n'ai nulle part où aller. Je n'ai plus rien à perdre. Je n'ai plus rien tout court. Tu es tout ce qu'il me reste.

Il défia du regard, presque énervé par ma réponse avant de finalement me tourner le dos en croisant les bras et dire :

- (T/p), je ne peux pas t'empêcher de m'aimer mais s'il te plaît, garde ta raison ! Rester avec moi ne t'attirera que des problèmes et...Je vais encore te faire du mal...Tu n'es ni ma soeur, ni ma petite amie... Veux tu vraiment retourner dans un conflit sans fin ?

Je demeura pensive. Il n'a pas tort, rester avec lui nous ferait tout deux souffrir. Comment faire ? Il faudrait que l'on recommence tout depuis le début...Je lui demanda alors :

- Et si on essayer tout simplement d'être amis toi et moi ?

Il répèta, confus, en se tournant légèrement vers moi :

- Amis ?

- Oui, on recommencerait tout depuis le début, d'accord ? S'il te plaît, il faut qu'on tente au moins.

Il réfléchi longuement, songeur, le regard rivé au plafond, avant de finalement baisser la tête et dire dans un soupir :

- De toute façon, je ne compte pas te virer à la porte à grand coup de pied. Donc, soit, je veux bien essayer.

Un sourire se forma sur mon visage bien qu'il rajouta juste après en me regardant droit dans les yeux :

- Mais attention ! Si ça dérape, ce ne sera pas de ma faute !

Je ricana légèrement avant de le remercier sincèrement.

Les premiers jours qui ont suivis étaient... Étranges. Toby et moi ne savions pas comment réagir l'un face à l'autre. Il arrivait souvent que de blancs surviennent lors de nos discussions. Néanmoins, après quelques temps, on arriva à trouver une "impasse" à ces blancs, cette impasse portait un nom : Lyra. Bien sûr, Toby ne me comparaît pas à sa sœur mais nous échangions régulièrement des anedotes, des souvenirs en lien avec elle.

Puis, au fur et à mesure que les semaines s'enchaînent, on arriva assez vite à se détacher de Lyra, nos histoires s'éloignèrent petit à petit d'elle pour se focaliser sur d'autres personnes de notre entourage qu'on a connu au collège ou même maintenant. Il m'assure toujours que ces amis elfe vert, clown monochrome et autres existent vraiment, il a d'ailleurs prévu d'en inviter quelques uns prochainement. Je commence donc à prendre peur que ces amis imaginaires ne soient pas si imaginaire que ça finalement...

Mais passons, à force, nos discussions ont finis en délire, en rigolade. Au bout d'un peu moins un mois, on ressemblait à des amis de longues dates comme si l'époque d'avant n'avait jamais existée...Enfin, quelques jours plus tard...

- Nan mais tu vois bien que ça va jamais rentrer !

- Mais si, fais moi confiance (T/p), c'est fait pour normalement...

- Nan mais arrête !!! Je te dis que ça va pas rentrer ! Tu vois bien que c'est beaucoup trop gros par rapport à-...

Il me coupe en disant :

- Mais non, regarde, si on y va doucement juste comme ça...

- Mais stop !!!! Tu vas la casser comme ça !

- Mais non ! Fais-moi confiance un peu et détends-toi. Tu me fais stresser à force de crier comme ça.

- Forcément ! C'est pas toi qui-

Il me coupa une nouvelle fois :

- (T/p), laisse-moi faire, faut juste pousser un peu plus fort et...

Le brun rentra lentement et profondément la pizza dans le four avant de refermer ce dernier et dire d'un ton fier en se tournant vers moi :

- Et voilà ! Je t'avais dit que ça allait rentrer !

Je grogna en croisant les bras l'air boudeur :

- N'empêche, la pizza était beaucoup trop grosse pour ce petit four ! Faut vraiment que t'en prenne un plus grand !

Il s'exclama :

- Mais moi, je l'aime bien ce four ! Et c'est justement sa taille qui le rend mignon ! Plus qu'à attendre, j'ai hâte de manger, perso !

Je roula des yeux avant de dire :

- Oui, moi aussi, même si je ne suis pas de ton avis pour ton four.

On s'installa tout deux sur le canapé du salon. On venait de terminer de préparer notre repas de ce soir. Normalement, on prenait toujours nos pizzas toutes faites mais cette fois, Toby a proposé qu'on la fasse nous même. Je n'ai pas dit non car je suis très heureuse avec lui. Bien qu'on ne sort pas ensemble, mes sentiments pour lui me sont moins lourds à porter maintenant.

Assis sur le canapé, je lui demanda :

- On se regarde un film en attendant ?

Il répondit :

- Non, pas maintenant.

Je me tourna vers lui, confuse en disant :

- Ha non ? Pourquoi ?

- Car j'ai une question à te poser, ça me revient là.

Je me tourna vers lui en disant :

- Je t'écoute.

Il sembla tout d'abord hésiter avant de finalement demander :

- Ça fait quoi d'être amoureux ?

J'écarquilla les yeux. Il n'a jamais été intéressé que ce soit de près ou de loins à l'amour. Pourquoi me pose-t-il cette question si soudainement ? Devant mon air confus, il expliqua :

- Tu sais, Jeff et Laughing Jack.

- Heu...Oui, tes deux amis bizarres là.

Il afficha. un air blasé avant de dire :

- ...Mouais, si tu veux. Et bien, ils n'arrêtent pas de dire que...

Il se coupa lui-même dans sa phrase, l'air songeur, avant de rectifier :

- Heu...Réponds-moi juste. Je te dirais après. Ça fait quoi d'être...Amoureux ?

Je détourna le regard, mal a l'aise devant sa question. Expliquer à son crush ce que c'est d'être amoureux, en voilà une belle ironie ! J'essaya de contourner sa question :

- Heu...Tu sais, c'est... c'est compliqué à expliquer...C'est comme si je te demandais de décrire ce que ça fait d'être heureux ou triste. C'est un sentiment, tu vois... Et...On ne peut pas l'expliquer le temps qu'on ne l'a pas vécu...

Il prit alors un ton plaintif en disant :

- (T/p)...S'il te plaît...J'ai besoin de savoir. Et je ne connais pas quelqu'un aussi amoureux que toi alors tu dois bien pouvoir me dire !

J'évita de nouveau sa question en me levant du canapé et en essayant de conclure cette discussion qui prenait une tournure étrange :

- Je ne peux pas te l'expliquer. C'est pas quelque chose qu'on peut expliquer. Bref, je vais aller sur notre pizza se passe bien.

Sur ce, je me dirigea d'un pas rapide vers le cuisine mais malheureusement une main me pris le poignet avec la voix de Toby derrière moi dire :

- S'il te plaît (T/p), tu peux au moins me dire rapidement les "symptomes". S'il te plaît. Il faut que je sache !

Je soupire. Mon regard se pose sur mon poignet qu'il tient d'une main ferme. Il ne compte pas me lâcher le temps que je ne lui aura pas dit. Je réponds donc avec beaucoup de mal, le regard rivé sur mes pieds :

- C'est...Heu... Lorsque tu aimes plus une personne que les autres et que...Tu veux rester avec elle pour...Heu...toujours...et...Heu...Voilà...

Toby resta un moment silencieux avant de dire :

- Alors Jeff et le clown avaient peut être raison...

- De ?

Il afficha alors un grand sourire en disant :

- Que je suis amoureux de toi évidemment !

Je pris trois nuances de rouges au visage avant de soudainement me libérer de sa prise au poignet et me décaler d'au moins deux mètres de lui. En essayant de cacher mon visage entre mes cheveux qui ont entre-temps repoussé légèrement, je m'exclama en rigolant nerveusement :

- Haha...Heu Toby voyons...Ne...Ne soit pas ridicule...Tu ne m'aimes pas, ça...ça se verrait sinon et tu sais, je...Je te l'ai résumé vite, hein...Ne va pas croire à la lettre ce que je t'ai dit...

Il me demanda alors :

- Qu'est-ce qu'il t'arrive soudainement ? Tu n'es pas heureuse que je sois moi aussi amoureux de toi ?

- Si mais...Enfin non ! Mais tu n'es même pas amoureux de moi, Toby...Tu as mal compris ce que c'était d'être...Heu... Amoureux...

Il réfléchi quelques secondes avant de dire :

- Est-ce qu'il y a d'autres symptômes à ce sentiment ? Comme le fait de trouver la personne mignonne ou de tout le temps vouloir lui faire des câlins ?

Je pris deux nuances de rouge en plus en disant précipitamment :

- Non...Heu...Non...Ce...Heu...

Il continua sur sa lancée :

- Car si c'est ça alors je suis bel et bien am-...

Je le coupa dans sa phrase en courant vers la cuisine et en disant d'un ton paniquée :

- Ha ! Heu...La pizza est entrain de brûler, je crois ! Je dois y aller !!!

Puis, ferma la porte juste après mon passage, aussi rouge qu'une tomate. C'était quoi cette déclaration ?! Il était sérieux quand il disait ça ? Ou alors veut-il simplement me taquiner avec ça ? Non, ce n'est pas le genre à Toby...J'entendis ce dernier essayer entrer dans la cuisine mais je retiens la porte à la seule force de mes bras en disant :

- Ne t'en fais pas, la situation est sous contrôle, Toby...La pizza va bien... Haha...

Je l'entendis dire de l'autre côté de la porte :

- Pourquoi tu ne veux pas que je rentre (T/p) ? J'ai dis quelque chose de mal ? Je...Je ne voulais pas te faire peur, tu sais...

Mince, et voilà qu'il s'en veut. Bordel, peut importe qui sont Jeff et Laughing Jack, ils vont m'entendre pour la m*rde qu'ils ont foutu dans le crâne de ce pauvre Toby ! Je dis alors :

- Non, pas du tout voyons...C'est juste que...Heu... C'était si soudain, je...Je n'étais pas prête et...Je ne pense pas que tu sais vraiment ce que signifie le terme "amour"...

Toujours de l'autre côté de la porte, il dit :

- Bien sûr que si, Jeff et le clown me l'ont expliqué.

Ok, maintenant j'en suis sûr, je vais tuer ce Jeff et ce Laughing ! Appréhendant la réponse, je demande, inquiète :

- Et qu'est-ce qu'ils ont dit ?

- Que j'étais amoureux de toi car je ne faisais que de leur parler de toi !

Nickel, c'est bien tout ce que je redoutais... Il continua :

- (T/p), je suis vraiment amoureux de toi. S'il te plaît, ouvre la porte, je veux te faire un gros câlin !!!!

Je rougis de plus belle avant de faire ce qu'il me dit. Je n'eut pas à attendre mon reste que deux bras s'enroulèrent aussitôt autour de moi ainsi qu'un rire résonnant à travers les murs de cette maison qui a vu tant de choses.

J'ai de la chance que tout s'est bien fini. Je ne sais pas si ça aurait été le cas si j'avais été une autre personne...


Fin

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