Chapitre 3
Il fallait que je m'en aille. Loin, le plus loin possible.
Ohdlieuguygdzahdguaztduygellel'améritécettesaligivdavduazgdiazgfinirledossiersurlecambriolageahdliuzgiycgjehvizydonneraisn'importequoipourunbeignetpahdiazuhivuazogdiuhfveaufgpaiuhoùestellepassée?haeugfiaegfiuahiiuhdliavfunepetitevoiturepourmafille.
— Petite ?
Un humain en uniforme essaya de me retenir, mais je l'esquivai et me précipitai dehors.
Uugliyigfzelfgeziulyqu'estcequiluiprend?odpaigfiefmueujevaisenfinporterplaintecontrececonnardihfoziugefeibizehfâfhiebputainjesuisenretard!poaohefipvaeifuheibfmaisavancefilsdeoijoaehfeh.
Les voitures –c'est comme ça que les hommes les appelaient- circulaient à vive allure. Sans réfléchir, je tentai de rejoindre le trottoir opposé. L'un des véhicules métalliques me percuta de plein fouet. Je fus projetée sur le côté et m'écrasai lourdement sur le sol.
Aïe.
Ohmondieu!poifoeégufhvemafiuoqu'estcequiluiapris?gfulzgflehbmfhijbfzlkehfgiezuhfzkebelleestvivante?oiajhfzeilfgimzehfoezmhfil.
Des gens se dirigeaient vers moi. Certains appelaient les secours. Je me relevai et repris ma course, bousculant quelques personnes au passage, bondissant cette fois pour éviter un autre véhicule.
Iofehlvzelifheozmhfcommentelleafait...?ohfielugfiezfùeziufyiegpozfeiomhfâifhgkjdhzuefc'estquoicedépozeiofhejbfnvoeizfhzmzofoiezhetvoilà,jesuisencoreplusàlabourre!pfzoimefhiuzebfzoeujeveuxuneglacebvzepfgezvbfizeufhizeugetunedosedecoke,une!iazpudhiazvfazmu.
Il fallait que je m'éloigne. Je ne voulais plus les entendre. Je voulais du calme, de la paix, du silence. Qu'est-ce que faisais là, bon sang ?
Je courus longtemps. J'avais beau avancer, impossible de trouver un endroit calme. Je me laissai tomber derrière une poubelle, recroquevillée sur moi-même, la tête cachée sous mes bras, essayant de chasser l'horrible douleur qui envahissait mon crâne.
Ooufhiugfbzeforzfhubezkhiygfzehj'enaimarrej'aifaimjeveuxrentrerchezmoipihoidbaziudbzaoijdsérieusement,ilespérdlkazjfiugzeifvazimzoajiifomgzecetteprimemerevenaitpcofzejoifhezmifbemzfozeihjevaislebuterjevoichemzufgeizhfmezhbféchecetmatdansdeuxcoups!odahzfiegfoaueh.
TAISEZ-VOUS !
Je vous en supplie...
Des heures s'écoulèrent. Personne ne me remarquait. Ainsi dissimulée dans cette ruelle puante, je me fondais dans la pénombre. Du moins, je le croyais.
— Alors c'est toi que Lucifer recherche ?
Je sursautai et me tournai en direction de la voix. Une femme le fixait avec un air goguenard –enfin, bien que je suppose que le terme « femme » ne soit pas des plus exacts. Le genre de femme qui faisait sans doute tourner la tête des représentants des deux sexes. Visage parfait, corps athlétique. Elle avait tout de la panthère, même la peau sombre.
Je ne l'avais pas entendue arriver. Pour tout dire, je ne l'entendais pas, tout simplement. Du moins, pas avant qu'elle ne parle comme le faisaient les humains. Comme celui qui se disait mon frère.
Je la fixai, hésitant à m'enfuir à toutes jambes.
— Tu as perdu ta langue ?
Elle me dévisagea.
— Tu n'as pas l'air bien dangereuse. Même la gamine fugueuse était plus impressionnante. Qu'est-ce qu'il te veut, Lucifer ?
Je ne savais pas trop comment lui expliquer. Je n'avais pas tout à fait saisi comment fonctionnait le langage, et, même si je le comprenais, j'étais incapable de m'en servir. Heureusement, elle remarqua les moignons dans mon dos.
— Je vois. T'es une de ses frangines.
Je hochai vivement la tête, soulagée qu'elle ait compris. D'instinct, je l'aimais bien, malgré sa voix sèche et la dague dans sa main. Sans doute parce que je ne l'entendais pas. C'était apaisant.
Pjiohfizefvzbefoiezfnon non non je ne veux pas mourir !oizhdigefiuehiufgreigchoc, éclats de verre, douleur.
Je poussai un gémissement, prenant ma tête entre mes mains.
La femme me regarda sans comprendre.
— Qu'est-ce qui t'arrive, le chérubin ?
Pour toute réponse, je me balançai d'avant en arrière. Elle rangea son arme, s'accroupit devant moi et saisit mes poignets, les écartant de mes tempes. Je la fixai d'un air éperdu.
— Tu m'as l'air en sale état, pour un ange. Enfin, c'est pas mes affaires. Je te ramène au poste de police.
Je tremblai en me souvenant de la violence que j'avais entendue là-bas. Je secouai brutalement la tête de droite à gauche.
— Eh ! Du calme, demi-portion ! Pourquoi tu ne veux pas aller là-bas ?
Remarquant mon expression, elle soupira.
— C'est vrai, tu es muette. C'est Lucifer qui t'a fait ça ? demanda-t-elle en montrant mes cicatrices.
« Non ! ».
Lucifer était bizarre, mais je l'appréciais. Chloé et Ella lui faisaient confiance.
Elle sembla presque surprise de mon regard offusqué.
— Amenadiel, alors ?
« Non. »
C'est qui, lui ?
— Ecoute, je ne peux pas savoir pourquoi tu ne veux pas retourner là-bas... Mais il y a quelqu'un qui va peut-être pouvoir te comprendre mieux que moi. Tu veux bien que je t'emmène vers elle ?
Je hochai la tête. Elle me tendit la main pour m'aider à me relever.
— La prochaine fois, ne choisis pas une ruelle qui pue à ce point, d'accord ? Tu sens aussi mauvais qu'elle, maintenant.
Elle me donna un petit coup de poing sur l'épaule. Par réflexe, je saisis son poignet pour lui faire une clef de bras, mais elle m'échappa sans difficulté et me plaqua au sol. Je parvins et me dégager et à la surplomber, mais, l'instant d'après, mon dos heurtait de nouveau le bitume. Elle rit, son visage à quelques millimètres du mien. Son air amusé me dissuada de lancer un nouvel assaut.
— Nul, pour un ange, mais il y a du potentiel. Je pourrais t'apprendre quelques trucs. En commençant par les gestes qui sont agressifs et ceux qui ne le sont pas. Là, c'était pas agressif.
Elle me libéra.
— Allez, suis-moi.
Elle me mena jusqu'à une maison et frappa à la porte. Une femme blonde ouvrit, souriant en reconnaissant ma guide.
— Maze ! Qu'est-ce qui t'amène ?
L'intéressée me poussa en avant.
— Elle a besoin de toi.
Je me concentrai sur l'inconnue. Elle, je l'entendais.
Poaofdiheaiugfebfgzces choses dans son dos... C'est un autre ange ? Mais pourquoi est-elle balafrée à ce point ? Et pourquoi Maze l'amène-t-elle ici ?oijazodha
— C'est... Un ange ? demanda-t-elle à haute voix.
— Apparemment. Mais elle n'a pas l'air très bien dans sa tête, et elle ne parle pas. Et elle est terrorisée à l'idée d'aller au poste de police. Je me suis dit que tu pourrais l'aider.
Pozedieufhuzevfygzje pensais profiter qu'Amenadiel emmène Charlie en promenade pour se reposer... Mais cette petite n'a pas l'air d'aller bien.fiapzfmouzeg
— Je m'en charge. Tu viens avec moi, euh...
— Lucifer ne m'a pas dit son nom, lâcha Maze.
— Oh... Enfin, suis-moi. Il vaudrait mieux que tu ne sois pas là, Maze.
— Appelle-moi quand vous aurez terminé.
La femme panthère me fit signe de suivre la dame blonde, qui me fit m'asseoir sur un canapé.
— Bien. Je suis le docteur Linda Martin. Je suis psychiatre. Je m'occupe de Lucifer, par exemple.
Je hochai la tête. Elle l'avait déjà dit sans parler, mais j'avais remarqué que les humains se répétaient toujours, comme s'ils n'entendaient pas la première voix.
Tiens, ça me donnait une idée.
— Maze dit que tu ne parles pas. C'est un choix de ta part ?
« Non »
— Tu es muette, alors ?
« Non »
Il fallait que j'essaye.
Je me concentrai, focalisant ma voix intérieure sur Linda.
— Je ne sais pas encore parler. Je ne comprends pas comment bouger la bouche pour faire les sons.
Je crus qu'elle allait faire une crise cardiaque. Je sentis sa terreur et sa confusion m'envahir.
— Ne fait... plus jamais ça ! ordonna-t-elle d'une voix blême.
Je hochai la tête d'un air penaud, laissant à son cœur le temps de retrouver un rythme normal. Elle inspira profondément.
— Enfin, je suppose que c'est le seul moyen pour qu'on parler pour l'instant... Oui, tu peux continuer... Tant que tu ne parleras pas, du moins. Tu es télépathe, alors. C'est ça ton pouvoir.
Je hochai la tête.
— Et... Tu lis mes pensées ?
— Je les entends, plutôt.
— Et en ce moment-même...
— Je vous entends, oui.
— Et tu pourrais...
— Non. Je n'arrive pas à ne pas entendre. Si je pouvais, je le ferais.
— Tu veux dire que c'est désagréable ?
J'acquiesçai.
— C'est comme si j'étais en permanence dans une grande pièce bondée où tout le monde parle très fort. Sauf qu'en même temps, en plus d'entendre leur voix intérieure, j'entends ce qu'ils entendent, je vois ce qu'ils voient, je sens ce qu'ils sentent... Plus je suis proche, plus c'est net. Mais derrière, il y a toujours une bouillie confuse de pensées et de sensations. C'est douloureux.
— Je comprends.
Je remarquai avec surprise que plus je me concentrai sur l'esprit de Linda, moins j'entendais les autres. C'était agréable, soulageant.
— Comment tu t'appelles ? s'enquit-elle.
— Seth Morningstar.
De la fierté avait dû percer dans ma voix. J'aimais ce nom. Sans doute parce que je n'en avais jamais eu d'autre.
— Je croyais que les anges avaient un nom en –el.
— C'est Lucifer qui m'a appelée comme ça.
— Et vos parents ? Comment t'appelaient-ils ?
Je me rembrunis. Voilà qui était moins satisfaisant.
Je ne répondis pas.
— On y reviendra. Ça ne sert à rien de forcer. Ainsi donc, tu es la petite sœur de Lucifer.
— Je ne crois pas.
Elle marqua un temps de surprise.
— Comment ça ?
— Je suis la première.
— Tu veux dire... La fille aînée de Dieu et de la Déesse ?
Je hochai la tête. Je les avais clairement entendu dire que j'étais leur unique progéniture, à l'époque.
— Je n'ai pas connu cet Amenadiel auquel vous pensez, mais je suis certaine qu'il n'y a eu personne avant moi.
— Comment peux-tu ne pas connaître ton propre frère ?
Elle eut un moment de silence.
— Tu as été bannie toi aussi. Comme Lucifer.
J'inclinai la tête pour confirmer ses dires.
— Pourquoi ?
Je détournai les yeux.
— J'étais dangereuse. M'éloigner, c'était la meilleure chose à faire.
— Dangereuse ?
— Je suis... Ratée, disons. Je ne peux pas contrôler mes pouvoirs comme Lucifer.
Je frémis. Ce n'était pas flagrant, à l'époque. Avant d'atterrir sur Terre, je n'avais jamais été témoin de la moindre manifestation de ma télépathie, Dieu et la Déesse étant insensibles à mon don. Mais Ils sentaient, tout comme moi, le pouvoir qui s'échappait de moi sans que je puisse le canaliser de quelque manière que ce soit.
— C'est sans doute juste une question d'entrainement... tenta Linda.
J'eus un sourire amer. Je l'aimais bien, vraiment. Elle était gentille. Trop gentille, supposai-je. Je ne connaissais les humains que depuis quelques heures, et je me demandais déjà sur quel pied danser.
En apparence, ils se ressemblaient tous. Quatre pattes, debout sur deux d'entre elles, plein de poils plus ou moins longs sur le crâne, parfois un peu au bas du visage pour les mâles, presque glabres pour le reste du corps. Une face assez plate, yeux vers l'avant, crâne rond. Une myriade de différences du point de vue des couleurs et des formes, mais, globalement, ils restaient tous pareils.
Idem pour leurs esprits. Très variés, avec différents caractères, mais, au final, leurs aspirations pouvaient très bien se résumer par : argent, sexe, pouvoir. Quoique les deux premières catégories soient des manifestations de la troisième. Ce qui, en théorie, les rendait fondamentalement inintéressants, voire écœurants.
Sauf que voilà. Il n'y avait pas que ça.
Si leurs instincts primaires étaient présents chez chacun, ils s'exprimaient à différents niveaux, parfois tellement bas qu'on n'y faisait pas réellement attention. La bonté inconditionnelle de Linda était un parfait exemple.
— Non. J'ai tout essayé. Mes parents ont tout essayé.
— C'est eux qui t'ont fait ces blessures ?
— Non !
On ne pouvait pas dire que je débordais d'amour pour mes parents, mais je les jugeais justes. Ces violences qu'imaginaient Chloé et Linda n'avaient jamais eu lieu. Evidemment, les tentatives pour m'aider m'avaient parfois un peu malmenée, mais ils m'avaient toujours soignée. Mes plaies n'avaient rien à voir avec eux.
— Tu peux me le dire, Seth. Je sais comment ils peuvent être.
Je vis dans son esprit une scène horrible, qui me secoua d'un grand frisson. Dans mes souvenirs, ma mère n'était pas si agressive. Elle m'aimait, je crois. A sa façon.
— Il n'y a rien à dire. Ce n'est pas eux.
— Qui alors ?
— C'est moi.
Elle fronça les sourcils. Dans son esprit défilèrent des images d'automutilations et la liste des mal-être pouvant entrainer ce genre de comportements. Quelques maisons plus loin, un malheureux parent marcha sur un Lego. Je grimaçai, tandis qu'il criait et jurait à en faire rougir un militaire. Ça restait mieux que l'accident de tout à l'heure.
— Pourquoi t'infliger ça, Seth ? me demanda Linda.
Je me mordis la lèvre.
— Pour ne pas déborder.
— Qu'est-ce que tu entends par là ?
— Je me fatigue. Ça me rend moins forte. Moins dangereuse.
— Je vois surtout que tu te fais du mal.
Je détournais les yeux, dents serrées. Elle comprit que je ne voulais pas qu'elle insiste, et se promit d'y revenir plus tard. Pour ne pas me brusquer. La psychologie, ça marchait moins bien quand le patient lisait les pensées du thérapeute, songeai-je.
— Donc, lâcha-t-elle, tu t'es toi-même coupé les ailes ?
J'allais répondre, quand la porte s'ouvrit. Un grand homme à la peau noire entra, à la suite d'une poussette où babillait une petite créature adorable. Quand il me vit, celui que j'avais compris être Amenadiel eut une expression de surprise teintée de colère. Par réflexe, je me levai et eu un mouvement de recul.
— Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu fais là ? tonna-t-il.
Je fis un nouveau pas en arrière, nerveuse. Je ne pouvais pas lire ses pensées, mais je voyais bien que je n'étais pas la bienvenue.
— Am... commença Linda.
Avant qu'elle ne finisse sa phrase, l'ange avait parcouru la distance qui nous séparait et me tenait à la gorge, plaquée contre le mur. Mon cœur battait à tout rompre. Il voulait me tuer. Il allait me tuer. Je pensai à me défendre, mais Linda ne voulait pas qu'on se batte, et je ne voulais pas lui faire de peine.
— Tu es là pour me prendre mon fils, c'est ça ? gronda-t-il. C'est Remiel qui t'envoie ?
— Amenadiel ! Elle n'est pas là pour Charlie, ne lui fais pas de mal.
Il sembla hésiter, mais desserra ses doigts. Je me précipitai dans un angle de la pièce, recroquevillée sur moi-même, incapable de maîtriser mes tremblements.
MoziufmiugebfiuzpeiufgbFaisunpeuattention!poafjiuegabfiuealibPauvretypeoiazhfligaefiuegaJusteunrail,personnenesauoiafhiuaegfiupaeggbeziPourraitrangersesfoutusjouets!uuipaegfiaebgfugyeurdunoiriifhefuieagbiuehihizJ'adorecettechanson
— Seth ! Seth, tu m'entends ?
Je levai un peu la tête. Linda s'était accroupie près de moi, et posait une main sur mon épaule.
KoufhzieyfeiagfoeailugfpeagfioubYouknowit'strueeverythingIoiapzugfepayvfyoeayfbeapiJemangeraisbienunfasjkpfhiabfipeaguhbafpuaaitesqu'ilnepleurepasfaitesqu'ilsneipzhicveufvafugaougommentjevaisluidire?auifhieuagfieagiyfa
— Seth, c'est fini. Il s'est trompé, il ne voulait pas te faire peur.
Je me concentrai sur les pensées de la psychiatre, assourdissant celles du reste du quartier.
— Tu peux m'expliquer ce qu'il se passe, Linda ? demanda Amenadiel. C'est qui, cet ange ? Je ne l'ai jamais vue.
— Elle s'appelle Seth Morningstar.
Il tiqua.
— Tu veux dire que Lucifer...
— Non. C'est une de vos sœurs.
— Impossible. Je le saurais.
Je me concentrai au maximum. Je ne pouvais pas communiquer avec lui comme avec Linda. J'allais devoir me forcer à parler.
— Tu n'ét... ais... m... pas... né... Quand... che... je... sou... suis... partie.
J'articulais aussi bien qu'une vache espagnole sous extasy en train de mâcher une boîte entière de chewing-gum. Mais c'était un début. C'est ce que me fit comprendre Linda d'une pression des doigts sur mon épaule.
Le temps que l'ange comprenne ma phrase, puis son sens, puis que ce je venais de lui révéler lui monte au cerveau, je m'offris une formation accélérée en langage en récitant l'alphabet, découvert dans les pensées de la psychologue.
— C'est impossible. Je suis le fils aîné.
— Et moi l'enfant aîné.
Bon. C'était encore hésitant et enfantin, mais le reste viendrait avec l'habitude.
— Non. Papa m'en aurait parlé.
— Pourquoi ? Je n'étais plus là, c'était sans importance.
— Quoi ?
C'est ce moment-là que choisit Maze pour revenir, entrant comme dans un moulin –à en croire les pensées de Linda, ce n'était pas inhabituel, avec elle.
— Bon, vous avez terminé ? demanda-t-elle.
Je me levai avec précipitation. Amenadiel me mettait mal à l'aise, et Linda semblait bien décidée à me faire évoquer des choses dont je n'avais pas franchement envie de discuter...
— Je parle, maintenant. Je veux aller avec toi.
— Trixie parle mieux que toi.
La fille de Chloé, m'indiqua mentalement Linda. Proche de Maze, semblerait-il.
— C'est qu'elle traine avec une démone extraordinaire, répondis-je.
— Fayotte. Allez, viens.
Malgré ses dires, elle semblait apprécier le compliment.
— Je ne veux pas aller au poste de police, précisai-je.
— Tu n'as pas le choix, rase-motte.
Je ne me vexai pas. J'avais bien vu que j'étais bien plus petite que la norme. A côté de moi, même la psychologue était de belle taille.
— On ne pourrait pas aller directement chez Lucifer ?
La démone soupira.
— Va pour le Lux... Mais je ne préviens pas Lucifer. Juste pour le plaisir de recevoir ses messages paniqués...
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