Prologue

J'étais poursuivis presque sans relâche depuis quelques minutes. Ces minutes me paraissaient comme des heures. Je courrais à en perdre l'haleine. Je l'entendais courir, très près derrière moi. C'était une femme qui avait été d'une gramde gentillesse avec moi, à la mort de mon père. J'ai su, grâce à l'aide de mon âme-soeur et sa famille, qui elle était vraiment, car c'est elle qui avait tué mon père, avec une violence qu'on ne décrit même pas dans les livre d'horreurs les plus morbides. Elle me poursuivait maintenant pour en faire pareille avec moi. Le pire de tout, c'est que j'avais vue mon père le soir où il est mort. J'ai vue la souffrance dans ses yeux qui, habituellement, étaient espiègles et calmes. J'ai vue son corps, presque sans vie, au début du petit bois qui emnait directement chez nous. Il était tel un film d'horreur de mauvais goût, mais dans la réalité. Je courais toujours et je finis par me retrouver comme dans une vision de "déjà-vu". Je me retrouvai dans le bois, là où elle l'avait tué exactement. J'avais la mauvaise impression qu'il allait m'arriver la même chose.

« Attends, je veux jouer avec toi», me dit-elle, d'une voix mielleuse.

Alors que m'y attendais le moins, je fus incapable de bouger.

J'étais maintenant sur son territoire. Je le savais, car mon père y était mort. Je le savais, car c'était mon tour. Je pouvais me défendre sur mon terrain, mais pas à ce moment.  Je la vit se placer devant moi, après que je sois tombée sur le sol, épuisée d'avoir trop couru, juste avant qu'elle ne me paralyse. Tout semblait ller au ralenti. Je la vis ensuite se transformer. Une seconde elle était une jolie jeune femme, l'autre, elle était une horrible créature, de deux mètres de haut. Elle était digne des meilleurs films d'horreur de loups-garous. Je la regardai avec peur. C'est en l'examinant que je vis finalement ses griffes. Elles étaient aussi longues que des couteaux de cuisine et aussi effilées que des lames de raseoirs.

Je me relevai, mais avant que je ne puisse m'enfuire, elle me prit par le cou, d'une seule main... ou patte? Et avec une force inouïe, elle me propulsa au minimum 30 mètres plus loin. Le choc fut horrible. Je fut incapable de bouger, ma tête tournait horriblement, comme si j'était malade, que je faisais trop de fièvre. En voyant que je ne bougeais pas, elle vint vers moi à la vitesse de l'éclaire. Elle souleva de nouveau, par le cou. Elle me colla contre l'arbre que je venais de percuter de plein fouet. Elle me souleva de 30 centimètres du sol. J'ouvris les yeux et je vis son autre main. Les griffes qu'elle possédait pouvaient s'allonger. Je la vis s'approcher avec une lenteur dangereuse de ma poitrine. Un cri effroyable sorti de ma gorge quand elle enfonça ses griffes. Mon cri bloqua dans ma gorge. La douleur était trop intense. Je ne pouvais même pas la décrire. 

Toujours avec la même lenteur, elle les enleva et me laissa tomber sur le sol, comme si elle savait que j'allais bientôt mourir. Alors que je me sentais partir, je vis quelqu'un qui marchait dans ma direction, alors qu'elle, elle disparaissait.

« MARY!»

C'était Mickaël. Il tomba à genoux, juste à côté de moi et me regarda. Je ne sentais presque plus rien. Il s'assit et me rapprocha de lui et me berça contre sa poitrine. Mes yeux se fermèrent.

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