Je regarde Peter assis derrière le volant, on était partit dans la campagne près de New-York.

Bien sûr, ça m'a fait un choc de savoir que c'était lui, d'ailleurs tout le monde a accouru quand j'ai hurlé hier soir.

On en a pas reparlé en faite.

On est arrêtés devant la maison de Sam Davies.

Moi- Peter ?

Il se tourne vers moi.

Peter- Quoi ? Tu veux que je mette du chauffage ?

Ah oui, on a peut être piqué une voiture à Tony....

Moi- Non, tu sais quand tu m'as dit que je serais déçue de la personne en dessous du masque...

Il baisse la tête en plissant les lèvres.

Moi- Je ne le suis pas.

Il me regarde à nouveau et sourit.

Peter- Prête ?

J'hoche la tête et on sort de la voiture pour monter sur le perron, on toque à la porte et un homme, brun et très grand nous ouvre la porte, j'suis minuscule avec mon mètre 65 à côté.

Peter- Sam Davies ?

?- J'achète pas de cookies.

Moi- On a des têtes de Scouts ?

Il hausse un sourcil en me regardant.

Moi- Je suis Mary-Ann Davies.

Il prend un air beaucoup trop sérieux et nous fait signe d'entrer en regardant dehors, comme pour vérifier quelque chose.

Moi- C'est quoi le problème ?

Sam- Pourquoi est-ce que vous êtes là ?

Moi- Je voulais rencontrer mon père.

Il rit nerveusement.

Sam- Quoi ? Non non non... Attends, c'est ce qu'elle t'a dit ?

Je fronce les sourcils.

Sam- Marine...

Moi- Mary-Ann.

Sam- Oui, Mary-Ann, je ne suis pas ton père.

Moi- Comment ça ?

Je regarde Peter qui a l'air aussi confus que moi.

Sam- C'est une longue histoire... Mais quand j'ai rencontré ta mère, elle était déjà enceinte, d'ailleurs, je ne m'attendais pas à ce que tu survives.

Moi- Pourquoi ? Pourquoi elle m'aurait menti ?

Sam- La personne que tu crois être, c'est juste un beau mensonge que ta mère t'a raconté.

Mes pensées se bousculent dans ma tête, c'est quoi ce bordel ? J'étais venue pour avoir des réponses et maintenant j'ai deux fois plus de questions.

Moi- J'cromprends rien...

Sam- Je suis un ancien scientifique, j'étais au service du gouvernement américain et...

Il laisse sa phrase en suspend et Peter pose sa main sur mon épaule.

Peter- Qu'est-ce que vous voulez dire ?

Sam- J'aurais jamais assez de temps pour vous raconter toute l'histoire. Alors je vais être bref. Vous avez été suivis.

On se regarde sans savoir quoi faire.

Sam- J'ai rencontré ta mère l'année où tu es née, c'est moi qui l'ai réveillée.

Je fronce les sourcils.

Sam- J'ai une boîte à te donner, y'a toutes les réponses dedans.

Il part chercher cette boîte dans le grenier et un homme défonce la porte, il avance mais je l'assome très vite d'un coup de pied.

Sam redescend à cause du bruit et nous regarde étonné.

Sam- C'est qui lui ?

Peter- Pas un ami.

Sam- Alors faut partir, et vite.

Il me donne la boîte et on sort pour aller dans la voiture, il monte derrière et Peter démarre et roule assez rapidement pour rentrer à New-York.

Moi- Y'a quoi dans cette boîte ?

Sam- Des réponses. Celle que tu es vraiment.

Mon téléphone sonne et je réponds.

Moi- Allo ?

Maman- Ma puce ! Je viens d'atterrir à New-York !

Oh merde.

Moi- Quoi ?! Mais qu'est-ce que tu fais à New-York ?!

Maman- Je suis venue te rendre visite, je suis devant votre appartement, vous êtes où ?

Moi- Maman ! Ne reste surtout pas là-bas ! Va dans un lieu public, avec beaucoup de monde ! S'il te plaît, je serais bientôt là.

Maman- Mary-Ann, tu m'inquiète.

Moi- S'il te plaît. Fait ce que je te dis, je t'expliquerai tout !

Maman- D'accord. Je t'appelle si quelque chose ne va pas.

Je raccroche et le téléphone de Peter sonne, il me le donne et je réponds encore.

Tony- BON SANG !

Je grimace alors que tout le monde a entendu Tony hurler.

Tony- Qu'est-ce que vous faites si loin de New-York ?!

Moi- On arrive, on va tout expliquer promis !

Tony- Est-ce que vous allez bien ?!

Moi- Je crois qu'on est suivis.

Tony- Je vais arranger ça, revenez entiers.

Moi- On va essayer.

Il me crie dessus et je raccroche, la panique me prenant.

Sam- Accélère.

On va plus vite et je soupire.

Peter- T'a vraiment raccroché au nez de Tony Stark ?

Moi- J'ai paniqué.