CHAPITRE 6: Rapt.
Hello girls, ça-va? 🌹
J'avoue je suis grave active moi même je suis choquée. 😭 Mais je m'ennuie sachant que je fête pas le 31 celles qui sont là avec moi vous avez dead ça 😭 on est ensemble en fait !
Je vous laisse avec la suite ❤️
Bonne Lecture! 📖
Xoxo - Iamkunafa. 🍓
🂡
MARIPOSA.
Il a fait glisser la tasse devant moi vers lui. Sa présence m'a fait réaliser une chose, le temps est passé, énormément de temps. Le petit café est assez animé par la clientèle et je n'avais absolument rien entendu. Mes yeux gonflés sondent l'endroit j'essaye de revenir sur terre mais au final j'entends:
— Je peux hein ?
En fait il buvait déjà.
— hum, ouais. Pas top ton nesquick. Je te le rends.
Il l'a fait glisser de nouveau vers moi.
— Bon bref, dis-moi tout boucle d'or ? (Il croise les paumes et les poses sur la table) Qu'est-ce qui t'emmène vers le New East Side ? C'est quand même à deux heures de route d'Altgeld Gardens.
Qu'est-ce qui se passe ?
Mes yeux le regardent. Je suis très perplexe, non déboussolée en fait. Je le regarde lui, je reconnais ses boucles noires et encore une fois, d'un geste de ses deux mains il les replaque en vers l'arrière. J'ai presque l'impression que c'est un toc. Et finalement là devant moi il fait beaucoup plus vieux que ce que je pensais en fin de compte. Je ne sais pas pourquoi je me fais cette réflexion. J'ai l'impression qu'il s'est trompé de personne mais en même temps je suis persuadée que c'était bien lui à Taco Bell hier soir et c'est bien lui qui m'a appelé boucle d'or.
Ça serait une coïncidence affolante si ce n'était pas le cas. Mais mon cerveau est tellement sans dessus de sou que je ne suis plus sûre de rien.
Le temps de sa présence, je regarde autour de moi, et dehors je vois que les hommes qui l'accompagnaient sont là aussi. Deux fument, l'épaule appuyée contre la vitre juste à côté de nous, il y en a un autre plus loin le dos collé contre la carrosserie d'une grosse voiture, il semble être en pleine réflexion et j'avoue que je suis impressionnée par sa capacité à mélanger un jeu de cartes qu'il tient dans sa main. Puis je vois un quatrième homme assis sur le siège conducteur il fait rien d'autre que me fixer d'un regard dur. Il est immense, j'ai l'impression que son corps est fait d'acier.
— Pas super bavarde toi. t'as faim peut-être ? Je commande un petit encas ?
Il a levé la main pour interpeller la vendeuse:
— Beauté !
— Non !
— Ah ! Aaah, tu vois, tu sais parler.
Il baisse le bras. Un immense sourire énigmatique me fixe. Je n'arrive pas à le cerner. Il me paraît dangereux et adorable à la fois, je m'étonne même à le décrire de cette façon, mais je ne peux pas ignorer le fait qu'il est très étrange à décrire.
— Je... Je vais y aller. Je suis désolée. D-désolé.
J'ai commencé à glisser sur le canapé en cuir. Il fallait à tout prix que je parte d'ici. Il fallait que je raconte tout à la police. Que je puisse contacter quelqu'un. Une personne ? Quelqu'un pour m'aider. Ma douleur me pesait lourd sur la conscience et même si ça présence à réussit a me déconcentrer, rien n'enlève mon envie de vomir en ayant l'image de mon papa.
— Désolé ? Mais pourquoi ? Voyons, ne t'excuse pas.
Il a refait glisser ma tasse vers lui, avec le même sourire que je ne comprends pas. J'ai froncé les sourcils c'était à n'en rien comprendre ! Et puis il a bu, ce qui devait être mon chocolat chaud. En fait il l'a bien terminé. Je pensais que c'était pas top, mais visiblement non.
— Je retire ce que j'ai dit c'est pas si mauvais en fin de compte. Je finis hein.
— Excusez-moi, mais je crois que vous vous trompez de personne.
— Non, non, boucle d'or. C'est bien toi que je voulais voir.
Il m'a souri. (Encore) C'est le genre de sourire avec les dents, qui étire les traits de façon mystérieuse, mais c'est effrayant. J'ai fini par me lever, d'un seul coup.
— Assieds-toi, articule-t-il en reposant la tasse sur l'assiette.
— Qu'est-ce que vous me voulez ? Je suis très-très occupée.
— Oui, oui, j'ai bien remarqué que ton emploi du temps est plein à craquer. Tu n'as plus à t'inquiéter pour cagoule-man. Je m'en suis occupé pour toi. Mais on aura tout le temps d'en discuter une fois que tu te seras assise boucle d'or.
J'ai froncé les sourcils ? Cagoule-man ?
— C-comment ça ?
Donc ce n'est pas un complice de l'homme qui à tué mon père ?
— Eh bien boucle d'or, c'est pourtant clair.
— Arrêter de m'appeler comme ça !
Non seulement je ne suis pas blonde, mais en plus on ne se connaît pas. J'ai reculé d'un pas. Ça a mis du temps à venir, mais maintenant j'ai eu très peur. Je me suis sentie tellement naïve. Pendant un moment je me suis rappelé que vivre dans une cité ne forge absolument pas ! C'est comme si je suis anesthésiée. J'ai du mal à me rendre compte que c'est la réalité.
Il a croisé ses paumes sur la table. Sans jamais me lâcher des yeux. J'ai regardé dehors et j'ai vu que ses hommes me regardaient tous à présent.
— Qu'est-ce que vous voulez !? Je vais appeler la police !
— C'est moi la police ici, profère-t-il avec une froideur qui annihile son sourire, bon Boucle d'or, soit tu t'assois sois je serais forcé de t'y obliger et il n'est... (Il regarde sa montre en argent) il n'est que huit heures du matin je n'ai pas encore petit-déjeuner et ça, c'est vraiment scandaleux ! J'aimerais rentrer et préparer des tartines de beurre avec de la confiture de fraise et un bon lait chaud mais j'ai besoin de parler un peu avec toi avant. Assieds-toi, c'est la dernière fois que je te le réclame.
Ah... Le voilà son vrai visage. Sous le masque de ce sourire, cet humour décontracté, je vois cette ombre sombre dans la lueur de ses yeux bleus. Je n'exprime pas le frisson de colère et de frayeur qui m'a secoué les muscles. J'ai fait un pas en arrière, j'ai vu une seconde sa paupière droite vibrer;
Il m'a fixé.
Je l'ai fixé.
J'ai couru.
En poussant la porte en verre, le froid m'a fait regretter d'être partie. J'ai essayé de fuir dans la direction opposée des hommes qui attendaient devant l'entrée du café.
En toute honnêteté, j'ai couru avec la conscience que ma vie en dépendait. Je n'ai pas cherché à comprendre quoi que ce soit, il fallait juste que je parte d'ici !
Mais très vite j'ai entendu le bruit de pas derrière-moi. Mon coeur à tambouriner contre ma cage. Je n'arrivais même plus à crier, j'ai juste tourné au détour d'une rue. Il fallait que je m'échappe et je ne comprenais rien à ce qui se passait ! Est-ce que cet homme est avec Alejandro ? Avec celui qui m'a poursuivi hier soir ? Et si c'est le cas, il va me tuer alors !? Je vais mourir ici, aujourd'hui ? Là comme ça !?
En passant dans cette ruelle, l'odeur des poubelles en décomposition m'a fait remonter mon estomac dans ma gorge. Mais ça ne m'a pas empêché de prendre mes jambes à mon cou. J'ai vu un sans-abri, allongé sur un sac de couchage fait de carton. Juste à côté des ordures ! Pendant une seconde j'ai voulu le secouer et lui demander à l'aide mais la seconde qui a suivi j'ai senti un choc violent sur mon ventre.
L'impact m'a happé et coupé le souffle. J'ai immédiatement compris qu'un bras m'entoure les côtés. Je me suis mise à hurler maintenant. J'essaye de donner des coups de tête ou enlever ce bras autour de moi mais rien à faire !
— À L'AIDE ! À L'AI-.
J'ai hurlé une fois. Parce que la seconde d'après ma bouche se trouvait étouffée par une immense main. J'ai vraiment tout essayé jusqu'à atteindre l'essoufflement mais je n'ai pas réussi à me libérer. Tout ce que j'ai senti c'est la force de son bras qui suffisait à me soulever et les battements affolés de mon cœur.
Puis il a reculé. Il n'a rien dit, mais très rapidement on a longé la ruelle dans le sens inverse, j'avais beau secouer les jambes, ma force ne valait rien face à la sienne, et on a traversé la rue jusqu'àu trottoir ou attendait un grand 4x4 noir et croyez-moi que des passants il y en avait mais personne, personne, absolument personne n'a daigné à m'aider. À me regarde ? Personne !
La seconde qui a suivi, je me suis écrasée sur une banquette arrière. On a poussé mes jambes et j'ai entendu la portière se fermer.
Mon premier réflexe c'était de tirer la poignée de la porte en face de moi. La déception a été immense quand je me suis vite rendu compte que cette voiture ne s'ouvrirait pas pour moi. Je me suis un peu acharnée sur la porte jusqu'à ce que je sente des mains sur moi. J'ai hurlé tellement fort que j'ai eu mal à la gorge.
J'ai reculé au fond de mon siège en m'écrasant contre le cuir. Honnêtement j'ai essayé de garder la face. De toute façon, faire semblant de ne pas avoir peur c'est un peu ma spécialité étant donné que mon père me cognait toutes les fois où il avait trop bu et que mon visage ne lui revenait pas ! Mais là je dois reconnaître que j'ai eu du mal à ne pas déformer mes traits.
J'ai tiré ma jupe aussi loin que j'ai pu sur mes cuisses pour les cacher mais je ne pouvais pas m'attendre à quoi que ce soit la jupe est courte, comme Ted le chien les aime !
— T'inquiète ! T'es pas mon genre sache le.
Son regard bleu est rempli de haine, je crois que je ne l'ai pas raté parce qu'il semble avoir saigné du nez. Il s'essuie avec son pouce et renifle. Il m'a l'air absolument agacé.
— Qu'est-ce que vous me voulez !? hurlais-je.
— La recette de tes putain de wrap poulets tiens ! Aller démarre-toi on va pas rester quinze piges ici !
Il a tapé sur le siège conducteur. J'ai osé un coup d'œil, un teint très mat, des yeux marron, un regard vide, mais très vite le conducteur en question à détourner les yeux.
— Vous vous trompez de personne ! Vous vous trompez de personne ! Je vous l'ai dit ! Je ne suis personne !
Cet homme ne m'a absolument pas répondu il m'a regardé dans les yeux en sortant son téléphone de sa poche arrière. Sauf que dans son mouvement, j'ai cru, non c'est sûr, j'ai vu un putain de pistolet !
J'ai hurlé en m'enfonçant encore plus dans le recoin de la voiture.
— Putain... y'a rien ! Regarde ! Y'a rien.
Il a arrangé sa veste sur son arme. En levant les mains pour se donner un air innocent. Ma main s'agrippe à la poignée du véhicule. Et là j'ai un trop-plein de questions du genre: qui sont ces types !? Et pourquoi ils ne me tuent pas maintenant ? Je me sens paniquer de l'intérieur mon souffle accéléré à foison. Là il faut que je respire !
— Ma parole qu'est-ce que t'as une voix aiguë. Monsieur King ne va pas apprécier ça. Enfin...
Il a ricané, le conducteur aussi, puis il a détourné le regard son attention s'est porté sur son téléphone portable.
Alors ? Euh... Comment ça ?
— Monsieur King, répétais-je.
L'homme aux yeux bleus n'a pas répondu. Il s'est mis à froncer les sourcils en mordant sa lèvre. Comme un signe de nervosité. Mais moi aussi je ne comprends pas ? Comment ça ?
— Eh ! l'interpellais-je en approchant ma main de son bras, comment-.
J'ai hurlé de douleur quand sa poigne m'a retourné le poignet, parce que sans vraiment le vouloir j'ai voulu le toucher. Pour qu'il réagisse. Pour qu'on me donne des réponses. Cette journée avait déjà bien trop mal commencé, j'ai eu les images de mon père à chaque seconde que Dieu a fait. Et la pensée de Stella alourdit mon corps tout entier.
— Alors, écoute-moi bien boucle d'or. Loin de moi l'idée d'abîmer ton joli petit minois mais j'ai des ordres et j'aimerais arriver à destination sans trop de bla-bla, une fois sur place on t'expliquera, ou pas la marche à suivre. En attendant, tu remarqueras que c'est un kidnapping et que tu me stresses avec ta voix aiguë ! Bordel ! Sage, j'ai besoin de nouilles sautées à la sauce soja sucrée, passe chez TAO Chicago, pour l'amour de Dieu.
Je suis abasourdie. Je sais que j'ai les yeux grands ouverts. Je suis tellement choquée de son discours irrationnel que je n'arrive même plus à sentir sa force sur mon poignet.
— Impossible, répond le conducteur, le deal c'était si jamais on l'a trouvé, on l'emmène, je ne ferais pas de détour.
— Sage...
— Alexander.
— Sage.
— Alexander.
— Sage ?
— Alexander Peyton, on rentre.
— Sage fais-moi le plaisir d'arrêter cette putain de véhicule, je t'en prie.
Le fameux Alexander me lâche. Il soupire avec un agacement tellement anodin qu'on n'aurait pas dit que je suis au milieu d'un rapt !? Je retiens leur nom. Je ne sais pas pourquoi mais une partie de mon cerveau m'oblige à le faire.
Alexander Peyton. Sage. Alexander Peyton. Sage. Alexander Peyton. Sage.
Je dirais tout à la police à la seconde où je trouverais une occasion de me barrer d'ici !
D'ailleurs ma main vogue discrètement vers la portière mais le constat reste le même. La porte est juste verrouillée.
— Bon...
Je lève les yeux vers Alexander.
Le véhicule ralenti, je regarde à travers les vitres. Je ne reconnais pas le quartier je me sens juste absolument en grand danger ! J'ai le cœur qui cogne et gronde de plus en plus fort. Quand mes yeux retrouvent ceux d'Alexander, il a des gants noirs, et un chiffon blanc sur ma bouche me plonge dans un trou noir immense.
🂡
Backup Account: ikunafa
@𝐢.𝐚𝐦𝐤𝐮𝐧𝐚𝐟𝐚 𝐬𝐮𝐫 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐠𝐫𝐚𝐦
J'espère que ça vous a plu ❤️ !
(Juste petite indication, Sage se prononce Saiyge)
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