CHAPITRE 31: Je me souviendrais de toi, Mariposa.
Hey les babies, ça-va? 🌹
Juste, juste, un petit merci avant de vous laissez lire la suite 🥺 ! Je ne m'attendais pas à ce que Maripopo puisse vous plaire autant je vous promets ça me choque moi 😭 !
Merci pour les 500k en 2 mois les chacaux les chakals 🥲 ! Tant mieux si vous appréciez j'espère pouvoir vous tenir en haleine jusqu'à la fin ! 😏
Bisous mes p'tits monstres 😈 !
Je vous laisse avec la suite ! 🥡
Bonne Lecture! 📖
Xoxo - Iamkunafa. 🍓
🂡
MARIPOSA.
Après m'avoir dit ça. Il a enfin mit de la distance en lui et moi en reculant.
Je crois que je suis restée une trentaine de minutes paralysée devant l'ascenseur. Il s'est assit confortablement sur son canapé en continuant de manger sa pizza. Il n'en avait plus que rien à foutre.
Rien ne doit avoir de valeur à ses yeux que sa propre vie.
J'ai été libérée de sa présence quand il est monté à l'étage sur un coup de tête surement.
Le temps est passé. Je suis restée des heures seule dans ce salon.
Le lendemain, je me suis cachée dans un coin de son dressing. Mes yeux ont dû faire le tour de la pièce un milier de fois, et pour conclusion je dirais que son dressing fait la taille de ma maison. Un espace pour les montres, un espace pour les cravates, un espace pour les manteaux, un
Je regarde les fondements de sa richesse. L'ambiance de couleur jongle entre le gris/taupe et le bois. C'est sombre mais vraiment élégant. Les vêtements sont parfaitement rangés, alignés presque au millimètres. Il y a même de la lumière led sous chaque étagères. C'est propre, pas une once de poussière et ça sent extrêmement bon.
Ça ne lui ressemble presque pas.
Lui il est... chaotique. Il est violent. Il est impulsif. J'aurais plus penser que son antre ressemble à une grotte sous une montagne.
Cette pièce est trop immaculée pour un type comme lui et il ne mérite pas son confort. J'essuie une larme qui me coule sans le vouloir sur ma joue avant de renifler. Je n'ai rien à dire, j'ai pensé pouvoir répondre, et il m'a fait pointer son arme sur son ventre. Il est taré, il n'y a pas d'autres d'explications à son comportement.
Je suis ici à cause de mon frère et tant que je n'aurais pas trouver de solutions je devrais rester avec eux. Tout ce à quoi je pense c'est qu'à la première occasion, je prend la tangente.
Je relève la tête en sursautant quand la porte s'ouvre:
— Ah t'es là ! Je te cherchais partout.
J'ai sursauté, mais au final ma tension est tout de suite retombée quand j'ai vu le visage amicale de Robin passer l'encadrement de la porte. J'ai laissé mes jambes s'allonger devant moi, il fallait que je me détente un peu moi aussi.
Il a refermé calmement la porte derrière lui en s'approchant de moi.
— Je te cache pas que je suis parti m'acheter un jean, rigole-t-il en s'asseyant sur la méridienne au milieu de la pièce, il abuse ce mec, il porte que des pantalons à pince est-ce que c'est normal ça ?
Mes lèvres se sont pincées dans une grimace que je voulais être un sourire par politesse. Je ne voulais certainement pas plaisanter à propos du fou furieux qui m'a traumatisé hier soir. Ma main à calé mes cheveux derrière mon oreille.
— J'ai pas vraiment envie de te demander si ça-va, mais comment ça-va ?
J'ai haussé les épaules. Sa question m'a donné une boule à la gorge.
— Écoute... Mariposa...
Je l'ai regarder avant de bien tendre l'oreille avec grande attention. Il a passé sa main sur sa petite barbe naissante.
— Je sais que t'en bave.
Mais Côme ne le sait pas. Du moins, comme il me l'a dit, il n'en a rien à foutre que je souffre ou non.
— Ça peu paraitre hypocrite, et peut-être déplacé mais... je te comprends. Vraiment.
Et comment tu pourrais savoir ce que je vis... ?
— J'te l'ai déjà dit, moi je n'ai pas grandit avec tout ça. Regarde, tu vois ça là.
Il a tapoté la méridienne avec un petit rire en coin.
— Je ne savais même pas que ça existait des canapés fait uniquement pour décorer une pièce avant de connaître Aaron. Je mangeais des pâtes chinoises pour le goûter. On jouait au foot avec les ballons en mousse troués. C'était la galère, mais c'était ça notre vie. Tu te rappelles je te l'ai déjà dis.
J'ai hoché la tête. C'est vrai qu'il me l'a déjà dit, mais je me demande quand même où il veut en venir...
— Tu es surement en train de te demander si tu es suffisamment forte pour continuer ?
Sans le vouloir, j'ai encore hoché la tête. Parce que oui, oui c'est exactement ça ! Je me le demande à chaque fois que le détraqué passe devant moi et ma confiance en moi s'ébranle à chaque fois que je lui parle ou que ses yeux verts me disent qu'ils finiront par me tuer.
Mon coeur se met à cogner avec un peu plus de vigueur rien qu'en repensant à son visage...
— Tu sais, je vais te confier un autre truc, Dove et moi on se détestait, c'était un sale fils riche et moi un petit racaille de Brooklyn. Je vous le démarrer ce batard, mais il est tombé gravement malade. Qu'est-ce que ça m'a fait plaisir de le voir prendre des foutus cachets tous les jours de sa vie. Je le narguais carrément, pour te dire à quel point je détestait leur famille. Et on s'est cogné plus d'une fois juste pour ça.
— Qu'est-ce qu'il a, demandais-je intriguée.
— J'sais pas, un délire avec les poumons, un truc dégénératif.
J'ai encore pincé mes lèvres, cette fois-ci pour lui dire que j'étais désolée pour son frère.
— Ça ira pour lui, il a trente-trois ans aujourd'hui, et il n'a pas fait de crises depuis longtemps.
Robin à sourit tendrement en baissant la tête. Ça m'a frappé. En fait je me suis rendue compte à ce moment-là que ses frères c'était ses piliers, j'ai compris qu'il mourrait pour eux autant que s'il leur arrivait quelque chose ça le détruirait.
— Enfin, tout ça pour te dire qu'on à tous été jeté dans cette merde. On en bave tous, et en vu de ce que tu as vécu en ce moment, c'est normal que tu te poses la question.
À mon tour de détourner le regard. Rien ne me rassure, parce que peu importe si je suis assez forte ou non, quand Côme en aura eu assez de se moquer de moi, et qu'il ne voudra plus revoir mon frère, je serais la première qu'il exécutera.
— Ça fait dix-neuf ans maintenant, que je fais parti de la famille King. J'ai eu des moments ou je me suis senti complètement perdus, d'autre ou j'ai cru que je pouvais retourner toute cette famille, mais aussi... je me suis senti triste, terrorisé, et j'ai cru à un moment donné que je perdais la tête...
Robin ne cesse de sourire. Et son visage chaleureux me donne presque envie de répondre à ce bonheur naturel qui se manifeste sur ses traits. Honnêtement il me donne envie de ne pas céder au désespoir.
— Quoi que tu puisses ressentir Mariposa, tu sais dans cette famille, si tu arrêtes de ressentir quoi que ce soit, si ne sens pas qu'il faille te battre pour toi, ta vie, ta dignité, alors ouais, ça signifierait que tu ferais mieux de tout abandonner. Mais si non, alors fais comme moi, et secoue-toi un peu.
— Pour quoi je me battrais ? Je n'ai plus rien...
— C'est vrai.
Sa confirmation m'a a jeté sur moi un vent de peine qui m'a fendre le coeur. Mes yeux se sont attristés. J'ai sentie des larmes engorgées mes paupières ça m'a fait tellement de mal.
— À toi de trouver une raison de continuer. Tu penses que la vie n'en vaut pas le coup ? C'est faux. Tu trouveras. Mais, crois-moi rester caché là ne t'aidera pas Bouclette.
Un petit silence s'est imposé à nous. Je le regardais jouer à tapoter son poing dans sa paume en me souriant. Et à force de le fixer, j'ai fini par lui rendre son sourire.
— Aaaah t'as vu ! Un petit sourire ça fait plaisir ! Aller un petit deuxième ?
Je me suis esclaffée. Je ne l'ai pas fait exprès mais il faut l'avouer un rien me faisait rire avant que tout ça ne commence. C'est tout moi ça... rire pour des blagues idiotes, ou une maladresse de la part de Stella, ou encore un peu de gentillesse...
— Tu vois, t'as deux belles fossettes profite en petite crâneuse !
— T'en a une toi aussi, répliquais-je en pointant mon index sur a joue droite.
— Ouais, ouais, ouais, on me dit souvent que je suis incroyable, rien de neuf Bouclettes !
— Ce n'est pas ce que j'ai dis, souriais-je avec lui.
— Quoi !? Ah ouais t'es comme ça, t'es en train de me dire que j'suis pas un être exceptionnel ! Je pourrais joindre les Avengers et ils seraient tous jaloux de moi !
— Groot, peut-être ?
— C'est vous Star Lord ? Le rigolo de l'équipe, et bien dis nous où est Gamora ?
J'ai ris tout doucement. Le calme est revenu dans la pièce. J'ai replié mes cuisses contre mon torse. Ces quelques minutes de discussions lambda m'ont aidé à me déconnecter de cette réalité sordide. Pendant un instant, plus de guerre, plus de Mabel, plus de mort. Juste quelqu'un de "normal", avec qui échanger sur les Avengers ou encore mes fossettes.
Mais je sais que tout ce décor est faux. Ça ne durera pas... Aujourd'hui on sourit, mais j'ai toujours des bleus sur la joue. J'ai extrêmement mal aux côtés et l'envie de vomir ne s'est pas dissipé pour autant. J'ai pleins de souvenirs en tête, ceux de mon père dans ma maison. Les derniers messages de Stella, ou encore... Kendall. Demain quelqu'un d'autre viendra pour moi. On me parlera de Mabel, et on me dira que c'est de sa faute si je suis cachée dans un dressing de la taille d'une maison.
La morosité me revient tout aussi vite. Je relève les yeux vers Robin qui me regarde déjà d'un air curieux:
— Il m'a fait pointer une arme sur lui. Hier soir.
Robin à froncé les sourcils après m'avoir entendu. Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit ça, mais j'avais besoin de m'en libérer. De le dire à quiconque vaudrait bien entendre que la cruauté et l'indifférence face aux sentiments des autres m'est insupportable. Robin à posé ses paumes croisées devant sa bouche.
— Tu sais ce qu'il va me faire. Et pourtant... t'es là avec moi... murmurais-je.
— Et qu'est-ce que je devrais faire selon toi ?
— Je-je ne sais pas. Mais pourquoi tu me fais confiance ?
— Je n'ai jamais dit que j'avais confiance en toi.
Ses mots m'ont un peu surpris, j'ai entrouvert la bouche, mais pourtant ses paroles étaient logiques et juste. Le brin de sérieux que j'ai vu tomber sur le visage de Robin m'a fait réaliser que non... Robin n'a jamais été le gentil flic. C'est un des leurs, quoiqu'il arrive...
— Mais... je te l'ai déjà dit, tu n'es pas mon combat Mariposa. Et je ne travailles pas pour cette mafia, je n'ai aucune injonction te concernant. C'est vrai, je dirais même que j'aime bien ta petite tête, je ne te connais pas encore mais je n'ai aucune raison de te faire du mal.
— Ton frère lui, il en a contre moi.
— Je le sais.
— Il va me tuer...
Il n'a rien répondu. Mais ses lèvres se sont pincés, avant qu'il ne baisse les yeux. Un haut le coeur terrible à fait grimacer les traits de mon visage. Une boule à la gorge m'est remonté dans l'œsophage. Je ne le connais pas Robin, mais aujourd'hui j'ai l'impression qu'il est différent. Son sérieux me fait froid dans le dos, honnêtement je redoute cette facette de sa personne.
— Il va me tuer hein ? C'est ça ?
— Mariposa-.
— S'il-te-plaît soit honnête !
— T'aurais dû mourir depuis bien longtemps, alors franchement je n'en sais rien !
Sa voix à été assez tranchante. J'ai senti ma bouche faire la moue et finalement il s'est levé. Et la porte s'est ouverte.
Il m'a fallut une seconde pour me redresser, je me suis levée à mon tour, mon cœur s'est mit à bombarder sous ma cage.
Le voilà.
J'en étais sûr qu'il finirait par pointer le bout de son nez. Je me suis sentie frissonner de ma nuque jusque mon bas du dos. La peur à refait surface maintenant dans mon ventre. Robin se tourne calmement vers lui, pendant que moi je sens mon dos s'enfoncer dans le coin de son dressing.
Il fait plusieurs pas de plus dans la pièce, son regard est inquisiteur et jongle entre moi et son frère.
— Qu'est-ce que tu fous là toi, demande Côme à son frère en me pointant du menton.
— On discute. C'est quoi ton problème encore ? T'es jaloux ou quoi ?
Robin à ricané, mais Côme a toisé son frère d'un telle manière qu'à sa place je crois que je me serais pissée dessus. Ses paumes se sont enfoncés dans ses poches. Tout ce qu'il porte transpire la richesse, il est vêtu d'un costume couleur couleur chocolat. Son pantalon marron à pince m'a l'air d'être taillé pour que chacun de ses muscles reçoivent un massages gratuit. Pareillement pour la veste accordée. Il a laissé sa chemise, blanche ouverte de deux bouton.
Pff... vieux mec.
Le costume est beau pas lui.
Côme à marché lentement dans son dressing. Robin l'a toisé d'une façon qui aurait pu me faire rire dans un autre contexte, mais la présence du détraqué m'empêche d'avoir une once d'humour.
— Sage est parti, ils arriveront en Sicile en fin d'après midi.
Il l'a prononcé avec tout le naturel du monde. Moi j'ai remonté la fermeture éclair de mon gilet jusqu'au cou, quand Côme s'est assis sur le divan au milieu de sa pièce en déboutonnant sa veste d'une main.
— Tu ne penses pas que tu aurais dû attendre avant de les envoyer, prononce Robin en faisant de petits pas.
— Pourquoi ?
— Parce je trouve que l'on a pas assez d'informations.
— Et on en aura pas plus que ça. Personne ne nous lâchera gratuitement ce que l'on cherche.
Robin a grimacé, l'air de dire: "tu as raison". Je reste là dans le coin, comme si je n'existais pas. Côme époussette son pantalon sur les cuisses et enlève une petite peluche qui s'y trouvait. Son naturel me sidère, il parle avec son frère comme s'il ne m'avait pas forcé à le pointer avec son arme hier soir.
Je n'ai pas pu m'endormir après ça.
— Il me fait chier ce petit con quand même, articule Robin, ton père le sait ?
— Bien-sur que non.
— T'es dans la merde.
— Toi aussi.
— Espérons qu'ils trouvent suffisamment d'informations.
— Je dois voir le maire à midi.
Le maire !?
Quelle maire ?
— Ce sale schnock, rigole Robin, tu le payes combien celui-là.
— Trop cher pour le travail qu'il fait. J'ai financé sa campagne à ce salopard.
— C'est sa ton problème, le shopping et jeter ton argent n'importe où.
Et Côme à presque rit en échangeant avec son Robin. Si seulement je pouvais l'étrangler. Maintenant. Il y a un porte cravate juste en face de moi, si j'en prend une et que je serre jusqu'à épuisement ça serait une belle victoire pour moi. Je sens mes yeux s'éternisé sur lui. Le voir aussi à l'aise dans sa discussion avec Robin ça me rend malade, il arrange ses chaussettes, et discute de futilité, enfin, par futilité j'entends discuter d'un financement illégal qu'il a fait au cours de son voyage en Italie.
Mon regard s'immortalise, il passe sa main sur sa barbe qui commence à pousser un peu. Je déglutis quand vraiment, leur conversation devient presque un beau moment entre frère. Robin fait calmement les cent pas à sa gauche et tapant lentement dans les mains, il lui sourit, et ce gros connard arrive presque à sourire aussi.
— Elle rentre à dix-huit heures, tu reste ici.
— Déjà, tu ne me donnes pas d'ordres, t'es fou toi. Et c'est mort, je ne peux pas.
Côme arc son sourcil, il le fait tellement bien que j'ai presque voulu l'imiter:
— Comment ça ?
— Je vais bouger là, dans même pas trente minutes, répond Robin en regardant sa montre.
— Attend, tu vas "bouger" pour aller où ?
— T'es ma gonzesse ou quoi ? Je ne te dois rien sale fou.
Il a sourit, j'ai pincé mes lèvres pour ne pas le faire aussi. C'était tellement satisfaisant de voir quelqu'un avoir de l'ascendant sur ce sale psychopathe.
— Mais Robin, ne me dit pas tu vas voir une prostituée ?
Robin s'est marré. J'ai faillit céder à l'hilarité moi aussi son rire est vraiment communicatif, j'ai vu l'autre détraqué se contrôler pour ne pas rigoler avec lui.
— Non, et si c'était le cas, parle pas de ma vie intime devant les invités petit effronté.
Côme m'a lancé un coup d'oeil, agrémenté d'un énième arc parfait de son sourcil. Mon visage était déjà tellement en colère que j'ai eu peur que ça provoque son impolitesse. Mais non il a juste détourné le regard vers son frère.
— Tu vas où ?
— Pourquoi tu veux savoir ? C'est ma vie privée.
Robin se foutais de lui, moi-même ça me faisait bien rire. J'étais contente de le voir ruminer pour savoir ou ira son frère:
— Bref. Bon dégage de chez moi alors ?
— Touche pas à Maripopo.
J'ai eu un haut le coeur quand Robin à osé mettre en garde son frère.
— Ne prends même pas mes voitures Robin. Il y a une bouche de métro au bout de la rue.
— Tu m'en dois une, t'as péter ma vitre toi déjà petit con, bien-sûr que je vais prendre une de tes caisses, je vais même prendre la porsche.
— Tu peux aussi aller-.
— Cayenne. La porsche Cayenne. Aller donne les clés polonais de mes deux.
Côme au haussé les sourcils il l'a fixé pendant tellement longtemps que le silence est devenu pesant, il comptait clairement l'ignorer.
— Bon, aller, à toute.
Non !
— Nigérian de mes deux.
Pars pas.
— Ta langue magique, se moque Robin, Côme Dumbledor, maintenant c'est ton nom ha ha ha !
Il se foutait de sa gueule sauf que moi, je me suis sentie désespérée quand Robin à commencé à faire des pas vers la sortie, il riait. Je l'ai regardé en le suppliant de rester avec moi, il m'a fait un signe d'au revoir d'un geste de la main. Mes sourcils se sont tortillés de désespoir.
Robin ! Tu ne peux pas me faire ça !
Son pouce s'est levé dans un signe pour me rassurer. Mais il a finit par partir, et tout de suite mon cœur s'est mit à trembler. J'ai fixé Côme. Il est dos à moi mais il ne fait rien de spécial non plus. Personnellement parlant, je me suis mise à glisser le long de ses étagères. J'allais prendre la tangente maintenant, il était hors de question que je reste enfermée dans une pièce aussi confinée avec le détraqué.
J'ai la boule à la gorge, mais je continue à avancer lentement.
— Suis-moi.
Il s'est levé, mon estomac tout entier aussi.
Te suivre pour quoi toi ?
— Aller.
D'un geste de la main il m'a demandé de sortir de la pièce.
— Pourquoi ?
— On doit sortir.
— Sortir ?
J'ai senti ma face grimacer.
— Aller dégage d'ici.
Mon sourcil s'est arqué. Et le sien aussi. La force avec laquelle mon coeur pompait très fort a augmenté la température de mon corps. J'ai chaud, parce que j'ai peur. Si j'en suis ces dires, et son comportement, on peut être sûr qu'il ne me fera rien ? Il ne peut pas me tuer maintenant ? Non ? Il a plus besoin de moi que j'ai besoin de lui quand la mort est proche. Non ? Il veut mon frère, et tant qu'il ne l'aura pas il ne fera rien. Et tout le monde le cherche.
— Je-...
Ses sourcils se sont froncés. Il a plissé les yeux. J'avais envie de le toiser pour lui témoigner toute ma colère. En fait, je ne voulais pas venir, mais j'ai eu une illumination. Si je sors, j'ai une chance. J'irais à la police, et tout ça s'arrêtera enfin !
Au final j'ai fermé la bouche.
Ouais... sortons sale connard.
Sortons un peu dehors histoire que ton cul respire enfin un peu d'oxygène !
Je l'ai toisé longuement en marchant, c'est en passant devant lui que j'ai décidé de baisser la tête. Il avait l'air de ne pas vouloir me lâcher des yeux et je n'avais aucune envie de me battre contre lui. Pas après ce qu'il a fait hier soir.
Je sors de son dressing, sa chambre est gigantesque et surtout très noire. Pas tous les murs, certains sont blancs, mais certains sont noirs. Notamment celui de son lit. J'ai l'impression d'être dans la chambre d'un ministre.
J'ai senti ses doigts s'enfoncer dans mon omoplate pour me pousser vers la sortie. Tout-de-suite j'ai courbé mon dos pour qu'il ne me touche pas. J'ai croisé mes bras sous ma poitrine, rapidement nos pas ont descendus les escaliers de sa maison. C'était tellement propre que je n'avais aucun problème à marché sur ses marches en marbre.
J'aurais préféré avoir des chaussettes. En réalité je suis constamment en chaussette. Chez moi aussi je préférais les garder. Non pas que j'ai un soucis avec mes pieds mais je suis plus à l'aise avec et puis ça me réchauffe la nuit aussi.
Je me suis tournée vers lui quand on est arrivé au rez-de-chaussé. Je ne savais pas où aller, mais on s'est presque rentré dedans. J'ai un peu titubé mais ses sales doigts sur moi m'ont guidés vers l'ascenseur.
Mais je suis pieds nus.
Je pense qu'il en a rien à faire de ma situation.
Son doigt à appuyé sur le bouton de l'ascenseur... et puis j'ai vu le petit écran noir juste à côté, sur lequel il a posé son pouce. Reconnaissance digitale... Ah... c'est pour ça que rien ne s'est passé hier.
Je suis bloquée ici.
J'ai recroiser mes bras sur ma poitrine... Je me suis juste ridiculisé une énième fois... C'est pour ça qu'il s'est joué de moi, je comprends mieux maintenant.
Les portes se sont ouvertes, la surprise m'a fait sursauter.
Putain... une boule à la gorge m'est remonté dans l'estomac. Il est entré le premier, ses chaussures de ville ont claqué un peu contre le sol en laqué. C'était l'ascenseur le plus luxueux que j'avais jamais vu de ma vie. Des lumière chaudes, un grand miroir dans le fond, et les parois jonglent entre le bois et des miroirs.
Je n'ai rien vu venir mais sa main m'a saisit par le col pour que je m'engouffre dans cet l'ascenseur avant d'appuyer au troisième étage. Mais j'ai claqué son poignet pour qu'il me lâche. Comme à son habitude son sale regard m'a toisé, m'a menacé je dirais même.
On aurait dit que des heures s'étaient écoulées. Moi je me suis réfugiée dans un des coins et lui se regarde dans le miroir.
Tout ce que je vois moi c'est un sale connard.
Et toi tu vois quoi ?
L'ascenseur s'est arrêté, dès que les portes se sont ouvertes je suis sortie en quatrième vitesse. Cette fois-ci l'appartement est beaucoup plus accueillant. La lumière baignait la pièce, j'aimais beaucoup la décoration, quelque chose de cosy et beige et blanc. Les fauteuils m'avait l'air d'être des nuages, ils avaient ces finitions boules. Honnêtement j'avais qu'une envie me jeter dessus et m'enrouler du plaid épais qui guinde l'accoudoir. Et puis l'odeur, c'était merveilleux.
Il est passé devant moi. Je me suis retenue pour lui demander où on était. Vraiment j'ai pincé mes lèvres, parce que je n'avais aucune envie de lui faire ce plaisir de lui adresser la parole. Il ne mérite rien.
— Suis-moi.
Ta-gueule.
— Où ça ?
Finalement je suis trop faible.
Il commençait à monter les escaliers, encore une fois ses yeux m'ont toiser de haut en bas.
— Il faut que tu te changes, et le dressing est en haut.
— On est où là ?
Je n'ai pas pu résister. Déjà que les vêtements que j'avais sur moi sortaient de nul part. Et si c'était un piège là-haut ?
— Ça n'a aucune importance. Je veux juste que tu portes des vêtements avec lesquels je peux te trimballer dans la rue.
— Me trimb-. me trimballer ?
— Ouais, mais est-ce j'ai le temps de discuter là ?
— Me trimballer ?
Un rire nerveux m'a échappé. J'ai mis ma main devant ma bouche, pour camoufler mon rire. Je répète le mot "trimballer" en boucle. Pour me trimballer il a dit...
Quand j'ai relevé mes yeux vers lui, j'ai vu de la surprise sur son visage. Il semble analyser mon visage, je dirais même qu'il me décortique et je crois voir ses yeux sur mes joues. Mais un haut le coeur me soulève l'estomac quand il descend les marches. Mon sourire se fane quand lui se met à rire.
On aurait dit deux psychopathe qui rigolent nerveusement.
Il a avancé vers moi en souriant bizarrement.
Comme un petit-sale en fait.
Moi j'ai reculé au point ou mon dos s'est cogné contre les portes de l'ascenseur. Maintenant j'avais la boule au ventre, mes doigts ont tremblés quand il a gratté sa mâchoire en s'avançant vers moi.
— Qu'est-ce t'as ?
J'ai relevé la tête vers lui en fronçant les sourcils. J'ai cru que mon coeur allait finir par sortir de mon corps tant la panique le faisait accélérer. Sa question je ne l'a comprenais absolument pas.
Ma bouche s'est scellée. Putain qu'est-ce qui m'a pris ?
— Hum ?
Je déteste quand il fait ce petit bruit à la con. J'avais mal au ventre... La proximité entre lui et moi, son petit sourire moqueur en coin, son assurance, ça me foutais la trouille ! Je me sentais étouffée, oppressée par son ombre sur moi et tout ce que je pouvais c'était gardé la face, pour une fois...
— Hum, le questionnais-je à mon tour.
— Bah j'sais pas, on dirait qu'on s'amuse bien là, qu'est-ce qu'il se passe ?
— Non, je ne m'amuse pas. Pas du tout...
— Voilà, alors pourquoi tu me fais perdre mon temps ?
— C'est que, je ne veux pas monter... là-haut.
— Quoi ? Tu crois quoi toi ?
— De quoi tu ne serais pas... capable ? Hum ?
— Mais-.
Il s'est marré. Il a même mit son poing devant sa bouche en regardant devant lui l'air vivement intrigué. Et puis finalement j'ai cru que le poids de mon coeur s'est écroulé dans mon estomac, quand ses paumes se sont plaquées sur mon visage, j'ai perdu toute mes forces ! Ma tension à chuté, j'ai failli perdre connaissance à ce stade, je m'attendais pas absolument pas à ce qu'il me touche !
— Qu'est qu'est ce que tu crois toi ?
J'ai essayé de répondre, mais ma bouche à juste balbutier sans qu'aucun mot n'en sorte. En fait il me terrorise. J'ai beau essayé de me rebeller, de lui tenir tête... Quand il me baisse la voix j'ai des frissons dans la nuque.
— On va mettre les choses au clair toi et moi. Je ne veux ni ton cul, ni ta rébellion. T'as raison, je ne te ferais rien tant que ton putain de frère n'apparait pas sur mon tableau. Mais en attendant, j'ai besoin de ta petite coopération. Disons que toi et moi on a un petit rendez-vous d'affaires. Tu me suis, tu ne sers pas de mains, tu fermes la bouche et on rentreras tranquillement à la maison. Je peux commander une petite tomate mozzarella si ça t'intéresse.
On aurait dit que sa voix est sympathique carrément... Mais rien que dans ses yeux je vois le degré de sa folie et surtout je vois qu'il est très dangereux.
Un pic de colère m'a fait pincer mes lèvres.
— Et après... tu vas... me tuer ?
Je ne le regardais plus quand j'ai prononcé ses mots. Je ne voulais pas voir son regard me confirmer que oui, c'est ce qu'il ferait... Vraiment je souffrais de l'intérieur... je me suis même dis que je préférais les coups de mon père à la pression qu'il me fait vivre.
Mais il m'a fait relever les yeux d'une pression de ses mains sur mon visage, puis il à dit:
— Ouais.
— Ouais...
— Ouais !
Et là le l'ai poussé, je me suis même entendu grogner. J'ai la haine ! Un mélange d'angoisses et de rage. Je le voulait très loin de moi, c'était presque vitale qu'il me lâche ! Son regard sérieux s'est emplis de fureur à lui aussi. Il est resté immobile devant moi les sourcils haussés, je crois que je venais de provoquer quelque chose que je n'aurais pas dû mais c'était plus fort que moi:
— Ouais, hurlais-je, c'est ça que tu fais ? C'est ça que tu fais de ta vie ! Terroriser des gens ?
Il a froncé les sourcils mais ça n'a pas empêché son sourire en coin. Et là ça m'a perdu ! J'ai foncé tête baissée. Je voulais juste lui faire du mal. Je crois que, mes poings se sont enfoncés dans la peau de son ventre, il a gémit de douleur, je me suis souvenue qu'il s'était pris une balle pour moi. Mais je ne lui ai rien demandé moi alors c'est bien-fait j'ai continué à le frapper, je crois aussi que je cris mais je n'entends rien ! Je veux juste le blesser d'une manière ou d'une autre ! Qu'il se rappelle de moi ! Quand cette balle se plantera dans mon crâne qu'il ne m'oublie jamais !
Je veux hanter ses rêves, puisque de toute façon il ne fait que des cauchemars !
Mais ça n'a pas duré.
Vous voyez quand je vous disais que je voulais essayé ce canapé. C'est fait, et le pire c'est que quand mon dos s'est enfoncé sur le tissus, j'ai cru m'enfoncer dans de la neige, ou des tonnes de coton moelleux. C'était merveilleusement confortable, mais l'inconfort est arrivé tout aussi vite. Quand j'ai ouvert les yeux, son visage devant moi m'a rendu furieuse !
— Je te souhaite de mourir ! Et que tu souffres ! Que tu continues d'avoir peur quand tu dors ! Et quand tu me tueras, j'espère que tu me verras à chaque fois que tu fermeras les yeux ! T'as compris sale détraqué !? T'AS COMPRIS !?
Il m'a juste fixé. Les yeux intrigués, je sens tout d'un coup sa poigne au milieu de ma poitrine. Il me compresse la cage thoracique et ça m'empêche de respirer correctement ! J'essaye de m'en sortir, mais il me coince de ses deux jambes contre mes hanches.
— Ouais... je me souviendrais de toi, Mariposa.
J'ai frémis. Sa voix basse me tétanise, est-ce qu'il est énervé et qu'il se contrôle, ou alors il est réellement calme ?
La rage qu'on se transmet je la ressent trop violemment entre nous. Ma respiration se saccade et son visage semble s'approcher du mien, il respire profondément et quand il expire son souffle est brûlant contre ma peau. J'ai presque envie de lui cracher au visage tout ce que j'éprouve pour lui.
— C'est bien, tu cris, tu te bagarres un peu, ça ne va pas durer. C'est normal à ta place j'aurais fait pareil ou bien pire encore.
— Parce que t'es un psychopathe ? T'aurais fait quoi, manger ma gorge peut-être ?
Il a rit, mais rien de très rassurant, au contraire j'avais la sensation de le pousser à bout, et ça m'a fait trembler, mes sourcils se sont vraiment tortillés.
— J'ai bouffé cette gorge pourquoi à ton avis ? Hm ? Est-ce que Mariposa pourrais me répondre ?
— Oui, parce que t'es un taré !?
— Oh, c'est ce que tu penses de moi ? Tu me blesses petit cœur. Moi j'ai d'autres théories à ce sujet. Comme par exemple empêcher qu'on te nique devant ma gueule ? C'est une idée comme une autre hein ?
J'ai essayé de relever les hanches pour fuir ce détraqué. Mais toucher ses cuisses, toucher aussi intimement à sa personne c'était trop écoeurant pour moi. Je ne voulais pas qu'il me touche !
— Oh, je dois te remercier, c'est ça, crachais-je avec fureur.
— Oui ! Oui, quelle bonne idée ! Vas-y fait moi ce plaisir Mariposa !
— Merci d'avoir arraché une gorge, psychopathe ?
Il a baissé la tête en riant d'une façon diabolique. J'ai serré les jambes ! Mes yeux se sont écarquillés, j'ai senti son nez sur ma gorge, et je n'ai plus réussit à respirer. Je me suis totalement paralysée enfoncée dans ce canapé moelleux.
— Tu veux que je te la bouffe ta gorge ?
Il me l'a murmuré dans mes oreilles. Un frisson est venu abattre mon ventre. Ma panique est monté en flèche ! La tension dans mon coeur chute, qu'est-ce. qu'il fout !? Qu'est-ce qu'il fait bon sang !?
— Laisse-moi, laisse-moi partir, prononçais-je dans un calme hypocrite.
— On peut-. je peux, te faire la même chose ? Puisque ça à l'air de te faire kiffer ?
— Ce n'est pas ce que j'ai dis ! Putain ! Arrête maintenant ! Arrête ! Je t'en prie !
— Tu ne me suppliais pas tout à l'heure ? Tu m'avais l'air remontée, continue, non ?
J'ai senti mes larmes me monter aux yeux. Son nez me caresse la gorge, et ça me serre le ventre. Je pousse encore sur mes jambes. En fait je veux juste partir d'ici !
— J'ai presque envie de te la mordre ta gorge tu sais ? Vraiment.
— ARRÊTE !
Je me suis sentie complètement désemparée. Je cherchais son regard des yeux et finalement son visage s'est présenté juste devant ma face. À quelques centimètres de moi. Je ressens toujours sa main sur mon buste, et tout son corps m'emprisonne. C'est la honte !
— Ouais, "arrête, arrête, arrête", me sourit-il malicieusement, il suffirait juste que tu fermes ta gueules, et j'arrêterais ?
Je me suis sentie renifler. Même si je me taisais, la fin serait la même. Je préférais encore me battre un peu pour moi.
— Wow... prononce une voix.
On précipitamment tourné la tête tous les deux vers l'ascenseur.
Il s'est levé, aussi rapidement que je me suis éloignée de lui. Mon coeur à tambouriné dans ma cage thoracique. J'ai glisser sur le canapé jusqu'à me lever et continuer à reculer aussi loin que possible de lui.
LA HONTE !
LA HONTE ! LA HONTE ! LA HONTE !
C'est qui celle-là !?
Je regarde le visage devant nous. La première chose que je me suis dis c'est qu'elle est absolument magnifique. Je sens presque mes sourcils se hausser en analysant ses traits. Son visage est rond, elle a le teint pâle, je vois bien qu'elle est maquillé mais c'est tellement bien fait que je suis à ça de lui demandé sa routine makeup. Ses joues sont rosé de blush. Et puis ses yeux ont une forme qui m'a marqué. Ils sont étirés, j'ai même pensé qu'elle avait peut-être des origines asiatiques mais la couleur vert de ses iris m'a fait cogiter une seconde, des cheveux châtain...
— Wow. Alors-.
Elle à fait tomber son sac qui m'avait l'air de couter une fortune sur le soL
— J'peux savoir ce que tu fous ici Ania !?
— Attend mais ne t'énerve pas hein ! C'est chez moi ici déjà !
— Et il est quel heure ? T'es pas censée être en cours de physique-chimie ou quelque chose comme ça ?
— Alors, j'ai séché, mais en gros, t'es chez moi mon frère, et je pensais que c'était ta-.
C'est sa soeur !?
— J'dois juste t'emprunter des quelques vêtements ? Il y a un problème ?
— Sur mon canapé ? Pourquoi tu fuis la discussion là ! Et pourquoi tu fais genre ce n'est pas comme si c'était pas déjà fait puisqu'elle porte déjà mon ensemble !
— Je vais dire à ton père que tu ne vas pas à l'école.
Elle a rigolé.
— Je vais dire à ton père ce que tu fais sur mon canapé, avec ton "otage".
Ses doigts ont mimés les apostrophe. Je me suis sentie rougir. Mais quand je vous parle de rougissement, c'est le genre de honte profonde qui vous donne envie de disparaitre de la surface de cette planète terre ! J'avais mal au ventre, je ne voulais plus rien entendre. Je me suis mise à me gratter la nuque, j'ai eu chaud. Peu importe ce qui venait de se passer, elle était en train d'interpréter des choses absolument fausses à mon sujet !
— Bref, monte-toi, va te changer on va repartir.
J'ai déglutis quand Côme s'est adressé à moi. Il se rend compte de se qu'il vient de faire ou pas ? J'ai encore la peur qui me fait trembler les doigts. Et puis je suis la seule à avoir honte ou quoi ? Il m'avait l'air d'être en parfait santé ce petit sale !
Cette fois-ci je me suis exécutée je me suis dirigée vers les escaliers en quatrième vitesse. Il n'oserait pas abuser de moi devant sa soeur quand même.
Je l'ai regardé... Ania c'est ça ? Ses yeux m'ont fixés, franchement elle à le même regard que son frère. Et plus je le vois plus j'ai l'impression d'avoir la version féminine du détraqué. Son regard sur moi est curieux elle à les paupières bien ouvertes. Et je finis par baisser les yeux pour monter à l'étage. Je ne sais même pas où je vais mais je crois que l'appartement suit la même architecture que celui de Côme.
Donc tout ça. C'est chez eux ?
Chaque étage leur appartient ? C'est une blague ?
J'entre dans la chambre de sœur. Sa décoration est tout aussi sublime que son salon. Ambiance tamisé et taupe, mes pieds sur la moquette reçoivent un massage gratuit du luxe de la maison King. Un lustre doré au plafond me fait de l'œil. Elle a vraiment bon gout putain.
Je m'enfonce pour ouvrir la porte de son dressing. Je ne préfère pas encore décrire la pièce moderne et encadré par un immense miroir. Franchement j'ai l'impression d'être impressionnable.
Je ne sais même pas ce que je suis censée porter. Il est en costard et chemise blanche ? Est-ce que je suis censée en faire de même ? Et puis merde, je n'en ai rien à faire de son outfit à celui-là. J'ai ouvert en placard. J'ai pris un jean bleu chiné, et dans un autre tiroir il y avait des pulls. J'en ai enfilé un noir. Il m'a moulé le corps et je me suis rendu compte que c'était un col roulé. La douceur du tissus m'a rappelé celui de Côme.
J'ai pris des chaussettes noires. Et je me suis permis de prendre des tennis noires. Je crois que c'était des Stan Smith. J'ai vu un trench noir dans la penderie je l'ai pris lui aussi. Je me sentais trop mal de lui voler ses affaires honnêtement ça me gênait au plus haut point mais je ne comptais pas désobéir à Côme sur le moment T. J'ai eu mon lot de traumas pour la journée.
Quand j'ai eu fini je me suis approchée du miroir. J'ai regardé mon visage meurtri. J'ai le bas de ma mâchoire qui devient vert, jaune à cause des bleus que j'ai. Ma blessure à la lèvre s'est recollée mais il y a une croute. Mais mes cheveux se portent mieux maintenant que j'ai vidé son pot de soin, j'ai retrouvé mes boucles.
— On y va.
J'ai sursauté, mon coeur à tambouriné dans ma poitrine quand je me suis retournée. Côme m'a suivit jusqu'ici. Putain, il me suit partout en plus !
Ses yeux me toisent de haut en bas. Je le toise moi aussi.
Je me suis limite arrêtée pour le jauger salement. Enfin je le méprisais plus qu'autre chose, lui aussi mais à ce stade je me fichais de ce qu'il pouvait penser de moi.
Finalement il a détourné le regard en premier en sortant de la pièce. Je l'ai suivit en croisant encore mes bras sous ma poitrine. Quand nous sommes arrivés au salon j'ai vu sa soeur dans la cuisine, elle mangeait des nouilles devant son frigo ouvert. Son regard nous a observé avec minutie.
En mâchant, elle n'a pas dit un mot. J'ai détourné les yeux sur son son frère qui à appuyé sur le bouton de l'ascenseur. Les portes se sont ouvertes directement. Je n'ai pas perdu de temps pour entrer, honnêtement ma gêne est trop forte pour rester ici.
Le silence est tombé sur nous quand nous nous sommes retrouvés seuls dans l'ascenseur.Il n'y avait que le bruit du mécanisme qui nous faisait descendre. À part croiser mes bras sous ma poitrine je n'ai aucune autre position plus agréable que celle-là.
Il est sorti le premier quand nous avons atteint le rez-de-chaussé. Tout un cérémonial lui est attribué: "Bonjour Monsieur King." "Voici les clés de votre voiture Monsieur King." "Votre Bentley est à l'entrée Monsieur King. Le véhicule a été chauffé à votre convenance, Monsieur." Le groom à incliné la tête par respect dans un sourire professionnel.
Monsieur King le petit sale à pris ses clés. Je ne pense l'avoir entendu remercier qui que ce soit.
Comme si tout ça lui était dû. Comme si ça c'était normal. On devait lui chauffer sa voiture, et que ça saute en plus.
Nous n'avons même pas eu à marcher dans un parking, parce que c'est vrai sa "Bentley" nous attendait là devant cet immeuble. Je ne suis pas une passionnées des voitures mais franchement, celle-là est carrément canon. De couleur grise anthracite et mate. Les ventes m'avaient l'air tellement sophistiquées que je suis sûre qu'elles pourraient payer toutes mes dettes si je les lui volait.
Je regarde les hauts condo autour de moi. Le quartier résidentiel et privé est tellement propre que j'ai peur de le salir. Les immeubles sont scintillant, d'ailleurs il y a des ouvriers qui descendent en rappel sur les baies vitrées des immeubles en face. Ils sont en train de nettoyer les vitres.
C'est quoi ici, la ville de la richesse. Ce genre de quartier je ne les ai vu qu'en photo dans des magasine chez le dentiste peut-être. Je baisse les yeux en suivant Côme je ne regarderais pas. Parce que tout ça, c'est son monde et je m'en contre fous de son petit monde de paillette de de diamants.
J'ai voulu ouvrir ma portière. Mais j'ai sursauté quand un majordome élégamment habillé m'a ouvert en m'invitant à m'assoir d'un geste de sa main gantée. J'ai timidement sourit en hochant la tête pour le remercier, sa tête s'est incliné avec grâce dans un sourire très agréable.
Honnêtement moi qui ne me fait jamais aborder, j'ai cru qu'il me draguait carrément. Mais il ne fait que son travail, je suis une gamine de vingt ans, et il travail pour le criminel qui s'installe sur son siège, côté conducteur en même temps que moi.
Ma porte se referme. Je ne suis pas habituée à ce type de cérémoniale, ça me gêne énormément, j'aurais pu refermer la porte toute seule. Et quand la porte de Côme se referme un nouveau silence s'abat entre nous. Pour éviter d'être trop gênée j'essaie de faire du bruit en prenant ma ceinture. Je la boucle et j'attends.
Je toise l'intérieur de sa "Bentley". En réalité je jalouse presque sa richesse. Il ne mérite rien. Il ne mérite pas ce confort du tout. J'ai l'impression que mon siège est en train de masser mes fesses et mon dos. Je pourrais taper un sommeil incroyable ici. La température est idéale au point au ça me détendrait presque tous les muscles.
J'entends le mécanisme de sa ceinture, mais en même temps son bras tapote sur l'écran. Je regarde ce qu'il fait.
On voit ses messages. J'en profite pour regarder. Je m'en fous que ça se fasse ou pas toute informations est bonne à prendre. Je vois que sa petite-soeur l'harcèle d'emojis. Elle envoie n'importe quoi, des plantes, un cochon, du steak, un doigt d'honneur, une seringue, et puis un message s'affiche avec au moins quinze papillon.
Je me sens rougir, je jette un coup d'oeil discret à Côme.
Côme essaye d'arrêter les notifications en swipant sur le haut mais elle ne s'arrête pas. Agacé je l'entends maronner. À un moment je vois un message du genre: "wvdhizp dhozk". Honnêtement je suis incapable de retranscrire correctement parce que je n'ai aucune idée de comment je suis censée lire en polonais.
— Eh putain !
Je me tourne rapidement vers lui. Ses sourcils sont arqués d'une manière. Ça se voit que les messages de sa soeur le rende fou.
Bien-fait.
Côme à expiré d'agacement. Les pneus ont crissés quand il a démarré.
Doucement mon coco. Pas besoin d'être à ce point agacé.
J'ai replacé mes cheveux derrière mon oreille, j'avais les yeux sur la route mais finalement j'ai détourné le regard sur le tableau de bord en regardant la main de Côme revenir sur la boite de vitesse. Une petite musique R&B à retenti dans le véhicule. Je me suis vraiment retenue de ne pas hausser les sourcils.
Il est trop à l'aise ce mec.
Le véhicule défile dans les rues de je ne sais où. Je ne sais même pas où l'on est, j'essaye de regarder les panneaux, mais il n'y a que des indications de croisement de rue. Côme tourne d'une paume sur Madison avenue et la 79e. De haut buildings nous entourent, à force le quartier devient plus bourgeois. Les immeubles adorent des colonnes blanches, il y a des tribunaux, des postes, des lieux de hauts pouvoirs comme un commissariat.
Parfait, un feu, je regarde le nom de la rue: King street.
Quelle coïncidence hein. Il fallait que le commissariat soit sur King Street.
J'ai tourné la tête pour regarder le connard, mais ses yeux sont déjà posé sur moi.
Ma cadence cardiaque s'est décuplé pour la millième fois de la journée. Il a regardé à travers ma vitre pour voir ce que je regardais, puis son index à appuyé sur le verrouillage des portes. Mon regard est revenu à lui, il m'a sourit.
Par sourire j'entends, il m'a nargué. C'était un faux sourire, ses yeux plissés n'ont rien de joyeux. Il hausse ses pommettes et la grimace qu'à fait ses lèvres m'a presque intuitivement fait l'imiter. L'air moqueur sur son visage voulait carrément dire: "Tu ne vas nul part aujourd'hui."
L'envie de lui faire un doigt d'honneur m'a démangé d'une force.
Il a juste démarré sèchement au point où une voiture qu'il a dépassé l'a klaxonné.
Désespérant.
__
Encore dans un ascenseur.
Côme a garé sa voiture devant l'entrée du building sur une place normalement réservé pour les autocars. Mais je ne crois pas que Côme en ai quelque chose à faire des règles de stationnement.
Les portes ont tintées en s'ouvrant. Nous sommes dans l'hôtel de ville de New York. Cette fois-ci j'ai vu l'inscription sur un mur de l'édifice. L'intérieur est somptueux. Après tout, c'est la mairie de Côme King non ? Pourquoi ne serait-ce pas à la hauteur du roi ?
Nous marchons parmi les femmes et les hommes élégamment vêtu. Ils sont tous pressé, j'ai l'impression d'être dans une grande firme. Je suppose qu'ici, tout le monde travail honnêtement, dans la légalité (j'espère).
Contrairement aux King.
Je suis malgré tout la démarche Rapide de Côme dans les couloir de l'hôtel de ville. Il semble savoir où aller, l'assurance dans ses pas m'amène à pleins de questions. Il n'a jamais peur de finir d'une balle dans la tête lui aussi ? Comme mon père ou Kendall ?
Il a revêtu une longue veste noir épaisse et longue avec le col cranté. Elle était dans son coffre. Habillé comme ça, il ressemble à un vrai parrain de la pègre. Enfin non pas vraiment c'est faux. J'ai regardé Narcos avec Stella et personne ne s'habille comme ça. Après c'est un polonais peut-être que ça joue. D'ailleurs je me suis même fait la réflexion de comprendre depuis quand ce type d'homme prenait le temps d'avoir un peu de style ?
Côme ouvre sans toquer la porte d'un grand bureau. Je vois à travers car il n'y a pas de mur mais une vitre qui donne vu sur l'office.
Nous tombons sur un homme assez grand. Il est au téléphone, et la conversation semble assez importante.
Il mesure au moins un mètre quatre vingt cinq. Les cheveux blanc, il est fin et élancé, avec un costume bleu saphir, je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas du tout envie de me faire remarquer. Limite si je ne suis pas restée cachée derrière Côme.
Justement, quand Côme referme la porte il ordonne à cet homme de raccrocher d'un geste pressé de la main.
Il est malade... il n'a pas osé.
— Écoutez, je vous rappel, je suis pris. Oui, au-revoir.
Et cet homme à raccroché.
C'est le maire de New-York non ?
Donc Côme King à demandé au maire de New-York, un papi d'une soixante d'années de raccroché... non...
— Vous avez préparé votre discours pour ce soir, commence Côme en s'installant confortablement sur le siège libre devant le bureau du maire.
— Non-. Enfin... oui, j'ai déjà préparé quelques formalités mais je dois voir Katie à quinze heures pour le peaufiner.
Côme réponds "hum", je reste en retrait près de la porte, et le maire pince les lèvres gêné ou angoissé peut-être ? Sa main tapote son téléphone contre son bureau.
— Asseyez-vous Victor.
Ça se voyait que si ça ne tenait qu'à lui, il ne se serait pas assit. Mais il a déboutonné sa veste en s'asseyant.
— Ce soir, j'ai besoin que tu prennes tes marques. Met y les formes, tu dis aux gens ce qu'ils ont besoin d'entendre mais je ne veux plus voir mon nom dans de sales affaires, tu comprends ?
— Monsieur King, vous savez que j'ai déjà un passif avec... enfin...
Le maire me regarde moi. Il ne veut pas parler en ma présence je suppose et je suis vraiment à deux doigts de leur dire que je peux les laisser seuls s'ils ont besoin d'être en amoureux.
— Si votre passé intéresserait les gens Victor, vous n'auriez pas gagné les élections. Et je n'aurais pas pris le temps de financer votre campagne.
— Oui, oui, cela va de soit.
— Parlez au préfet, je ne veux pas qu'il me mette des bâtons dans les roues. Il sait à quoi s'attendre, et vous aussi.
— Je sais que vos relations ne sont pas au beau fixe... Je veillerais à discuter avec lui.
— Bien.
C'est tout ?
Eh bah... pas très folichon le métier de bad boy. Juste deux trois menaces et c'est bon ?
Le maire m'observe d'une façon intriguée.
— C'est-.
— Ouais, le coupe Côme.
Le regard du maire s'est décomposé. J'y ai vu une peur froide traverser ses iris. Il n'ose plus poser le regard sur moi.
Putain quoi ?
Quoi !?
Je sursaute quand la porte s'ouvre derrière-moi.
Une femme dans un costume avec une jupe grise pénètre la pièce. Elle semble avoir la trentaine grand maximum, son chignon est parfaitement serré, je la regarde rester devant l'encadrement, un petit paquet en carton dans les bras:
— Monsieur, veuillez m'excusez de vous importuner, j'ai reçu ce paquet à l'instant.
— Katie, ça pouvait attendre je suis en rendez-vous, lui répond le maire apeuré.
— Monsieur, ce paquet ne vous ai pas destiné, il a été déposé à l'accueil à l'intention de monsieur King.
Côme s'est tourné lentement sur son siège, et rien qu'à la tête qu'il faisait j'ai compris qu'on avait de très gros soucis à se faire.
🂡
Backup Account: ikunafa
𝐢.𝐚𝐦𝐤𝐮𝐧𝐚𝐟𝐚 𝐬𝐮𝐫 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐠𝐫𝐚𝐦
J'voulais revenir sur un truc 😂, je vous sur discord ou même dans les commentaires que vous trouvez Côme vraiiiment trop méchant.
Moi j'sais pas là dans l'immédiat avec 30 chapitres je ne peux pas mettre le boug en mode Mariposa j'aime ta fesse gauche j'trouve qu'elle est pas gonflée comme les autres femmes.
J'sais pas le monsieur c'est censé être un bad boy 😂, il doit au moins faire semblant qu'un belle gueule ne l'impressionne pas ça serait pas crédible et trop rapide.
En tout cas celles qui ont déjà lu Valentina et Nafir vous me connaissez très bien, je préfère les slow-burn et que le mec soit bien méchant, bien sauvage, mais pour une suite disons pluuuus palpitante.
Là imaginez le mec il commence déjà à kiffer, toute la tension elle dégage. Il faut donner petit a petit, le frère il va pas commencer à lui raconter comme son père lui parle archi mal 😭 !
Fin vous me suivez ? Parce que oui quoi qu'il arrive c'est une romance, vous inquiétez pas faites moi confiance, mais moi les bad boy qui commence à grave parler dès les premiers chapitres I can't do that ! J'ai besoin qu'il fasse un peu plus crari qu'il se passe des choses qui font que il va se dire mais en fait cette meuf j'aime bien son p'tit nez vous avez capté ?
Donc oui il est trop mauvais, but trust the process 😏 ! (Ou pas hahahahahah 😈)
En espérant que ça vous a plu ! 🥡
(J'met emojis nouilles pour changer en ce moment j'en veux grave ! Qui connaît un bon restau halal de nouilles svp MDR ?)
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