CHAPITRE 21: Matinée sympathique.

Hello les bombes, ça-va? 🌹

Dans un premier temps, venez on fait une standing ovation 👏🏾, j'ai envie fini mon travail en fait 😭 ! Wow ! Franchement on m'avait jamais traité comme un chien comme ça choquée heureusement c'était un CDD 💀 !

Là j'suis tellement fatiguée à cause de cet taff il me faut un temps de récupération carrément 😭 ! Je dois dormir là !

(Juste petite parenthèse hors sujet ! Les gars si vous faites des tiktok mettez le #mariposawattpad parce que sinon je les vois pas 😭)

Quoi qu'il en soit les bad boys, je vous laisse avez la suite ! ❤️




Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓







🂡

ALEXANDER.


Salut.

Ouais, ouais, ouais.

Je sais je vous ai manqué.

Bref, je suis actuellement en train de chier.

Parce-que comme je vous l'ai dit, les meilleures nouilles sont celles de TAO Chicago. Enfin... Je connais un autre magicien des nouilles, mais ne le mentionnons pas parce que je n'ai pas que ça à faire de lister des cuisiniers.

Donc en résumé, toutes les autres nouilles du monde (sauf celle de chez TAO Chicago) vous font chier comme un troubadour. Disons du moins comme une bonne grosse vache en tout cas.

Je finis ma grosse commission, les coudes sur les cuisses je rabats mes boucles en arrière.

Excusez-moi, je vous épargne les détails, mais c'est actuellement ce qui se passe dans ma vie et je ne peux pas ignorer ce fait ? N'est-ce pas ? Bon bah voilà, poursuivez la lecture je vous prie.

(J'avais mal au ventre, c'était invivable mais ça va mieux à présent)

Ha ha.

Bref, après ce massacre, j'asperge la pièce de désodorisant (on n'est pas obligé de s'afficher ici) avant de quitter les toilettes, je fais quelques pas pour me rendre dans la salle de bain, mais sorti de nulle part, le visage olive de mon pot de colle se présente devant moi.

— Mon frère arrive bientôt.

— Oui d'accord Sage, mais moi je veux me laver les mains.

— Bah vas-y.

— En fait Sage, tu es devant la porte, à part si tu veux mon caca sur ton visage laisse-moi passer.

Son visage s'est déformé par l'écœurement clair qu'il ne cache pas. Finalement, il s'est décalé pour que je puisse me laver les mains. Je me suis retenu de rire devant son visage dégoûté.

En fait je n'avais plus du tout envie de rire.

Côme revient, ce qui signifie que nous allons tous nous faire monter en l'air.

Ryam et moi les premier. Comment on a pu en arriver là ? C'est ça que je ne comprends pas ! Ce manque de coordination total entre le père et le fils, ça nous a menés dans une mouise pareille !

L'eau brûlante passe sur mes bagues en argent, mais rien ne rassure le retournement d'estomac que j'essaye tant bien que mal de cacher depuis la grande annonce du cadet des King. Puisque Sage possède une carte d'immunité qui se trouve actuellement dans son sang et au plus profond de son ADN de King, tout va bien pour son fiak à celui-là.

J'espère juste ne pas mourir comme le transporteur que Côme a buté en quelques coups de pied en fait.

Le pauvre.

J'avais bien dit qu'on penserait toujours à lui.

Putain ! Je suis dans la merde !

— Il dit que je devrais repartir chez mon père.

— Putain, sursautais-je en plaçant ma paume mouillée sur mon torse, mais t'es toujours là toi ?

— Ouais, et bref, tu devrais venir avec moi si je dois partir.

Sa réponse me surprend, je force les sourcils en le regardant à travers le petit miroir au-dessus du lavabo.

— Et pourquoi faire ?

— Bah on travaille en binôme la plupart du temps.

— Je travaille pour ton grand-frère Sage, je ne vais pas commencer à prendre le thé avec ton père et ta mère et ta petite-sœur même.

— Ce n'est pas ce que j'ai dit. Bon bref, il est avec Robin et la fille là, et il-.

— Quelle fille ?

— Euh, je sais plus... Attend il m'a dit un nom à un moment, mais je ne m'en souviens plus.

Il a sorti son téléphone en remontant dans la conversation.

— Il a dit qu'elle s'appelait "Papillon". Trop bizarre, qui appelle son enfant comme ça ?

— Tu ne t'appelles pas Sage toi ?

— Bref.

Ouais. C'est bien ce que je pensais.

Mais alors par contre, je suis abasourdi.

Je pouvais m'attendre à tout, sauf à ce que boucle d'or survivre à je ne sais même pas quoi d'ailleurs parce que de mon point de vue je ne comprends pas ce que fout Côme aux États-Unis.

Là, c'est confirmé, il y a réel problème ou un manque de communication inquiétant entre lui et son père, je ne vois pas d'autres explications. Parce que d'après les messages que nous avons reçus, tout le monde devait revenir ici, à Yorville, dans la nuit. Sans aucune discussion possible. Et Côme avait déjà décollé dans la nuit pour l'Italie. Il a de nombreux partenaires "commerciaux" en Europe. Puisque les night-clubs et les réseaux de contrebandes qu'il possède s'étendent jusqu'en Pologne.

Depuis ce jour où Côme nous a appelés, je me méfie de tout le monde. Sauf que personne ne se montre étrange ou suspect. J'ai presque l'impression que la source n'est pas ici. C'est bizarre à exprimer mais je n'ai vu aucun comportement qui aurait pu me mettre la puce à l'oreille. Il y a forcément quelque chose sous mon nez qui m'échappe et que je ne vois pas, ou que je ne comprends pas...

J'essuie mes mains avec la serviette avant de rapidement coiffer ma barbe noire devant le miroir. Je fais briller mes boucles avec quelques gouttes d'eau avant de les rabattre vers l'arrière. Je finis par quitter la pièce avec Sage qui éteint la lumière;

De toute façon je suis t.o.u.j.o.u.r.s accompagné de Sage.

En descendant les marches du duplex que nous occupons sur 85th street. C'est d'ici que nous opérons à Manhattan et que nous donnons les ordres qui viennent de Côme quand il n'est pas sur le terrain tout ce passe ici.

Je retrouve la grande majorité des hommes avec qui nous avons fait le voyage. Sous les commandements de Ryam, nous avons continué les activités malgré l'absence de Côme. Que ce soit la revente de fentanyl, ou le recel d'objets dits "perdus" (Volé), il faut toujours faire tourner le business.

Nous c'est plus notre branche, parce que Côme lui préfère l'art.

Cette partie peu connue et sombre de la criminalité organisée. Une œuvre volée peut rapporter à elle seule 30 millions de dollars. Imaginer posséder une dizaine de petites antiquités dans vos placards ?

300 millions en une seule soirée.

Mais voler et revendre œuvres d'art ça coûte des millions. C'est un marché à double tranchant. Saignant.

Je sais que Côme aime ça plus que la drogue, plus que les night-clubs. Et c'est certainement pour ça qu'il compte sur cette branche de son business pour se détacher de la drogue. Parce que la drogue c'est la seule source d'enrichissement de son père, et cette source-là, elle vient de Mabel.

Et Mabel, bah...

Il le hait.

En finissant de descendre les marches, je constate que ce matin le salon est plein à craquer d'armes lourdes. Il y a une grosse livraison à faire bouger vers les pays de l'Est, celle-là va rapporter pas mal on ne peut pas la rater.

En gros si la police débarque maintenant, on ne ressortira pas de prison avant très longtemps.

Heureusement que nous sommes la police n'est-ce pas ?

Ouais, ouf.

Bah tiens, il y a l'officier James assis sur le canapé en train de se rouler un joint. C'est un de nos indics' et pour le moment il fait très bien son travail. Peut-être que c'est lui l'agent double, mais on le paye trop bien pour qu'il l'ouvre. Et puis de toute façon on a des photos de lui et sa maîtresse et je ne pense pas vraiment qu'il veuille divorcer de Katie.

Accompagné des frères doubles J. Ils regardent sur une carte les emplacements probables des patrouilles de police pour la journée. Non pas que nous les craignons vraiment, mais c'est vraiment inutile de se frotter à eux. Avec les accords du père de Côme et la police en général nous sommes assez tranquilles, mais il y a quand même certaines zones que la police nous interdit.

On l'accepte, et c'est pour ça que nous sommes toujours dehors.

Je me mène dans la cuisine, le temps de poser une tasse sur l'encoche de la machine à café. Le bruit de l'appareil est camouflé par la voix des hommes qui s'agitent dans tous les sens. Malgré le retour de Côme, comme de petites fourmis, le business tourne à plein régime.

Je saisis ma tasse à la seconde ou le liquide a fini de couler. La tasse fumante se pose sur mes lèvres et en même temps que j'avale une gorgée brûlante, Ryam entre dans la cuisine, une sorte de planning en main. Il s'est cru pour un manager chez H&M celui-là.

— Peyton, toi tu vas-.

J'ai horreur.

Ho-reur, que Ryam m'appelle par mon nom de famille.

Horreur.

— Alexander, tractopelle.

— Ouais, Peyton, toi j'ai besoin que tu récupères des documents à Harlem.

J'inspire profondément.

J'ai une certaine prestance à tenir quand même, mais si ça ne tenait qu'à moi, je lui aurais fait un régime spécial pour tonneaux comme lui.

— Alexander. C'est avec l'irlandais ?

— C'est ça. On aurait dû les récupérer depuis hier, mais avec tout ce merdier tous se sont retardés.

— OK. Envoie-moi l'adresse par message.

— C'est déjà fait.

J'acquiesce avant de finir rapidement ma tasse de café.

Si jamais vous vous posiez la question d'où se trouve Sage ? La réponse c'est Sage était déjà à côté de moi depuis tout ce temps. Il a mangé sa banane accoudée sur le plan de travail de la cuisine.

Franchement je ne sais pas pourquoi il m'apprécie autant et je m'en fous, et c'est la personne qui me fait le moins chier dans cette mafia.

— On y va, articulais-je.

Je balance ma tasse dans l'évier. (Enfin balancer c'est un grand mot).

Je me rends compte en contournant le bar de la cuisine que j'ai fait la folle erreur de laisser ma veste de motard donné par mon père Alexander le Ier du nom sur la porte-manteau du salon. Un incapable aurait pu la déchirer bêtement ! J'époussette ma veste avant de la revêtir fièrement.

En pensée dans ma tête me fait savoir que dans le coffre de ma caisse il y a d'ores et déjà un fusil, mais pour le trajet je suis obligé de caler un barrera dans la ceinture de mon pantalon. On ne sait jamais.

Sage enfile son manteau à coupe droite. Noir. Il est toujours habillé en noir celui-là, et d'ailleurs il s'habille comme Côme. En noir. (Oui, oui je me suis bien répété).

Mes doigts tournent la clé dans la porte, et ma poigne fait baisser la porte d'entrée. J'ouvre la porte mes pas s'arrêtent brusquement.

— Côme !?

J'écarquille les yeux en trouvant ce de Robin. Mais plus encore quand je tombe sur la face de Boucle d'or.

— Et tu vas où, crache directement Côme.

J'ai entrouvert les lèvres. Et franchement, je les ai refermées aussi vite que ça.

Quand je vous dis qu'un silence m.o.r.t.e.l est tombé dans la maison, même mon cœur s'est tus. J'ai eu la sensation qu'on bon vent de Sibérie venait de tous nous geler sur place !

— Entre. Aller, aller, aller.

Il a agité sa main devant moi pour que je recule.

Putain...

Comment j'ai horreur d'être dans la merde. Je déteste avoir honte.

Tout ce que je demande c'est qu'on ne me nique pas devant tout le gang c'est trop la honte !

Je fixe Côme en le laissant pénétrer les lieux et nous signifier à tous que nous sommes bel et bien dans un caca bien sombre. Il n'a déjà les traits tendus alors que ça n'a même pas encore commencé.

J'avoue que de le voir en jogging et pull ça me donne envie de rire parce que je savais qu'il déteste s'habiller comme un voyou. (Ce sont ses termes pas les miens, j'aime les joggings personnellement parlant, après ça ne regarde que moi).

— Toi.

Côme désigne Sage, en le pointant de son index et son majeur collé, et il lui demande d'avancer vers lui.

L'immunité putain ! Qu'il est bien né cet enfoiré !

Sage en bon petit-frère qu'il est ne perd pas de temps pour joindre son camp. J'avoue que je me sens un peu en panique quand Côme verrouille la porte et reprends les clés avec lui nous enfermant tous dans cet appartement perdu au fin fond de Manhattan. Au fin fond de YORKVILLE !

En fait je me dis, et si on est tous des traîtres ? Ce gars est taré ! Est-ce qu'il se croit vraiment capable de tous nous niquer nos races, accompagnées de ses frères et d'une fille qui est toujours en vie pour une raison qui commence à me gratter le cerveau.

— Toi.

Je détourne le regard dans la haine de Côme. Toujours avec ses deux doigts qui décident, mais cette fois-ci, pointé vers moi.

— Toi. On va monter.

Il y a un « toi » qui m'est directement adressé, le second est pour Ryam. J'ai senti que j'aurais dû chier plus longtemps que ça parce que si je me fais niquer ça va vraiment niquer ma journée !

Je pense à mes nouilles, les seules capables de m'apporter un minimum de réconfort pour le moment. J'espère en remanger très bientôt quand je suis la démarche rapide de Côme. Si ça se trouve, c'est la dernière fois que j'avance là...

Il ne regarde personne quand il traverse le salon.

Putain.

On remonte les escaliers. Toujours dans un silence si gênant que j'ai l'impression que la chose la plus bruyante du coin c'est mon cuir qui se frotte quand j'avance. J'entends aussi le métal tourner autour de ses doigts. Je suis le dernier de la file. J'ai envie de fuir ! Fortement !

Heureusement que je suis un gentleman, et que j'assume tout.

Côme ouvre une porte, c'est juste la pièce ou un bureau traîne, mais personne n'y rentre vraiment, parfois on pose même des matelas quand on a besoin de dormir et que toutes les chambres sont prises.

La fille passe juste avant moi.

Ravie de voir que son immense touffe à tenue le coup, enfin, je ne vais pas mentir les boucles ne sont pas aussi vivaces que la dernière fois mais ça va. Par contre elle m'a l'air dans une sincère dépression.

(Bon, c'est un peu un otage oui c'est vrai)

À peine ai-je mis le pied dans la pièce, que Côme m'a demandé de fermer la porte sèchement. Et il n'a pas perdu une seule seconde. Il a fait deux pas devant son petit-frère. Eh... Sachant que Sage est un peu plus petit que lui, je n'aurais pas aimé du tout, heureusement je ne suis pas à sa place:

— Ton problème il est où quand je te demande de retourner chez ton papa Sage ?

— Côme... Je gère !

— Toi, depuis quand tu joues au plus bête, renchérit Robin en s'asseyant sur le bord du bureau.

— Vous n'allez pas vous y mettre à deux quand même ? Je ne vais pas rentrer hein.

— Je finis cette conversation, reprend Côme, et tu prends la route direction ton paternel Sage. C'est quoi ton problème !?

— C'est mort. On a des choses à faire ici.

— Mais...

Côme s'est mis à rire, en mettant ses poings joints devant sa bouche.

Putain, Saaaaaage dit vite que tu vas obéir, on va se faire piétiner à cause de ta crise d'adolescence !

Enfin, il n'a pas 22 ans lui ? Bref, c'est pareil en fait.

— C'est quoi le problème ? Tu as besoin que je te boxe, que je te retourne le cerveau, j't'encule... Euh je comprends pas trop ?

Je n'ai jamais vu Côme sourire sincèrement. En gros un sourire plein d'amour, jamais. Alors quand il étire ses traits comme ça, avec de grands gestes de mains c'est qu'il est en train de perdre patience et que ça bouillonne à 1000 degrés Celsius, sauf que quand je regarde (discrètement) ma montre, ça ne fait même pas cinq minutes qu'on est là et de la patience il n'en a déjà plus !

Putain ! Franchement je vais être honnête je ne suis pas serein du tout là.

Bon, je dis quoi ?

Ouais, en fait Ryam-. Non, trop cliché. Hum... Ce n'était pas contre toi mais-. Non. Ce n'est pas ma meuf. Bon, alors plutôt, on a reçu des ordres. On n'a pas réfléchi-.

Non, j'entends la voix de Côme: « Donc moi, mes hommes, ils ne savent pas réfléchir ? Mes hommes sont tous des dupek ? »

Je suis sûr et certain qu'il va me dire ça.

Fouuu... Je souffle là !

Ryam sale TANK ! Au lieu de bien lire les messages !

BORDEL !

En fixant le tractopelle, son visage est resté de marbre depuis tout à l'heure. De toute façon lui si un jour il montre quelque chose d'intéressant sur son visage je vous le dis direct ! Parce qu'à part être un bras-droit je ne suis pas sûr qu'il ait de la personnalité.

On attend notre sort comme des bœufs à l'abattoir, pendant que Côme et Robin engueulent leur petit-frère chéri.

J'ai presque envie de rire face à l'insolence de Sage. En même temps, c'est un King hein... Il ne faut pas s'attendre à ce qu'il ne réponde pas.

En attendant le moment où je me ferais rôtir (tel un bœuf), mes yeux se perdent sur un petit bout de Vénézuéla.

J'ai l'impression qu'elle a minci.

Qu'est-ce qu'elle fout là. Je ne comprends vraiment pas.

Déjà, quand Côme m'a dit de la mettre dans la cabane je n'ai pas compris. Parce qu'en théorie, l'idée c'était que cette fille-là, si on la trouvait, on lui ramenait et Côme a toujours, TOUJOURS répété qu'il lui couperait la tête sans aucune discussion. Il enverrait le paquet direct au Vénézuéla et son frère finirait bien par la trouver.

Encore une fois, ce sont ces termes, pas les miens.

(Je ne précise pas qu'il enverrait cette jolie tête dans un colis recommandé deux jours ouvré chronopost)

D'ailleurs en parlant de chronopost, ce sont vraiment les pires livreurs, non je dis ça parce-que il y a deux ans-.

Pardon.

Je m'égare.

Veuillez m'excuser.

Je disais. Donc, que là...

Voir la Díaz en vie ça me surprend... Peut-être qu'il veut procéder autrement et la tuer plus-tard ?

Je me demande vraiment le plan qu'il va suivre. Elle le fixe d'une façon, j'ai l'impression qu'elle autant peur qu'elle n'a envie de l'assassiner elle-même. Eh bien, c'est plus ce que c'était les otages hein ! De nos temps, ils ne fixaient pas les gens comme ça ! Et puis j'avoue qu'elle a un petit "nez trompette" comme il le dit. Ha ha. Trop marrant;

Non en fait, en fait, ce qui me choque trop là, c'est qu'est-ce qu'elle fout dans cette pièce ?

Sérieusement ?

— Alexander ?

Oh merde !

Je regarde Côme droit dans les yeux.

Wah ! J'ai raté quoi !?

Il a l'air d'avoir une de ces rages ! J'ai raté QUOI ?

MERDE !

Mon père le fumiiier !? J'ai raté quoi !?

Mais aucun son ne sort de ma bouche. Ma paix s'est envolée comme la vie du camionneur à Chicago. Je n'ai riien écouté ! Rien entendu du tout !

Vous avez écouté ou pas putain ! Eh vous ne savez à rien en fait !

Putain !

Pourquoi je suis comme ça ?

Je ne réponds rien. À tous les coups il m'a demandé si c'était moi la taupe, imaginez je réponds « oui » comme un bouffon ?

C'est mort. Je finis dans une assiette de nouille et consommé moi avec de la sauce sucrée par contre !

— Tu te fous de ma gueule toi ?

Paix à mon âme.

Commencez à prier vite là !

Aller, salut !

Je plaisante pour calmer ma tension, parce qu'honnêtement, je ne suis absolument pas en train de rire. Mais gorge se serre et je me sens presque étouffé par son regard assassin. J'ai le ventre en compote, parce qu'à tout moment, s'il veut, il me la met cette balle dans la tête.

— Pas du tout, articulais-je plus bas que je ne l'aurais voulu.

— Ah ouais ? Qu'est-ce que je viens de te dire, hum ?

— Côme, tout ce que je sais, c'est que le soir où on a récupéré ton tableau, d'ailleurs je l'ai vendu pour dix-sept millions mais ça on pourra en rediscuter, ton père nous a demandé de se dépêcher ici.

On tente le tout pour le tout ici !

— Je t'ai demandé s'il y avait quelque chose d'intéressant sur son visage ? Suka.

Il a désigné Boucle d'or du doigt. Sans la regardé puisque c'est moi qu'il fixe.

HA HA HA HA HA !

— Quoi ? Comment ça !?

Attendez, j'ai mal entendu !?

J'ai mal entendu ou pas !?

— Il se fout de ma gueule, prononce Côme en se grattant le menton et en posant l'autre main sur sa hanche.

Il va me niquer ma grand-mère.

Putain mamie Solange, la meilleure mamie de la terre.

Je l'ai fixé par pur questionnement je m'en fous com-plè-te-ment moi de son otage !

Sur le coup, j'ai senti mon sang quitter mon visage. Ah, je me sens très mal. Je n'étais pas au courant qu'il fallait éviter de la guetter celle-là. (C'est moi qui l'ai trouvé hein !) Trêve de plaisanterie, j'aimerais que Côme ne me regarde pas comme ma vie pouvait s'arrêter dans genre-. Non, maintenant.

— Je me demandais juste ce qu'elle faisait là.

— Son cas te concerne depuis quand ?

Euh, je répète hein, mais c'est moi qui l'ai trouvé ou pas ?

— Ça ne me regarde pas, c'est vrai.

Je suis désolé hein, je sais que vous m'avez connu plus franc mais là je n'ai pas le choix d'être hypocrite.

On l'a tous déjà fait ! Ne mentez pas.

— Voilà, alors qu'est-ce qu'il y a de si intéressant à regarder pour que tu ne m'écoutes pas ?

— Rien d'intéressant, Côme.

Je réponds avec le plus de sérieux et pragmatisme possible. Hors de question que je me fasse passer par un petit bouffon. Au pire je me fais niquer mais au moins je garde ma petite dignité.

C'est précieux chez les Peyton !

— Fixe-la encore une fois comme ça pendant que je te parle et je fonds ton visage dans de l'acide.

J'ai frissonné. Il se passe quoi là ? Wow.

— C'est moi qui me demande ce que vous faites-là, continue calmement Côme, parce que jusque preuve du contraire tu travailles pour qui ?

— Pour toi.

— Alors pourquoi vous, vous êtes-là ?

Il parle tellement tranquillement qu'il donne l'impression d'être paisible, mais ce n'est absolument pas le cas. Au contraire, j'aurais préféré qu'il pète un plomb en fait, parce que comme ça, il est imprévisible.

Il a regardé Ryam et moi.

On s'est regardé Ryam et moi.

Putain mon estomac est en miette. Là, je ne rigole plus.

— Boss, commence ce suceur, moi j'ai reçu ce message, regarde.

Il lui tend son téléphone. Côme lui arrache des mains avant de poser les fesses sur le rebord du bureau. Ses doigts on commencé à éplucher l'appareil de fond en comble, en même temps que son autre main à sorti un petit u-s Army qu'il fait lentement claquer contre sa cuisse. Je me sens transpiré à grosse goûte... Alors que je suis le plus innocent de ce Cartel !

Et ça dure au moins trois bonnes et longues minutes de torture psychologique.

J'ai osé un petit coup d'œil sur le Venezuela.

Mais ça n'a VRAIMENT pas duré.

J'y tiens à ma face, c'est quand même la même que mon bon vieux père ! 

Alors la, moi personnellement, cette histoire m'intéresse !

Et je compte bien fourrer mon nez dedans. (Sous réserve que je sois toujours en vie).

Quand il lui rend son téléphone, c'est moi qu'il fixe.

— Celui qui quitte cet appartement, je le retrouverais, peu importe où il se cache, vous savez que je finis toujours par trouver ce que je cherche ?

J'avoue.

— Je confirme vos dires avec mon père. Et on verra si je vous plombe ou pas.

Sympathique comme matinée.

Vous en avez pensé quoi ?

Parce que moi j'ai détesté.

🂡






Backup Account: ikunafa
𝐢.𝐚𝐦𝐤𝐮𝐧𝐚𝐟𝐚 𝐬𝐮𝐫 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐠𝐫𝐚𝐦


Du coup, j'en profite pour rebondir,

que pensez-vous d'Alexander ? 🤔

En espérant que ça vous a plu 🌷 !

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