CHAPITRE 20: Mon reflet dans le miroir.
Salut les winx club, ça-va? 🌹
Bon comme d'hab' hier je me suis bien marré devant les commentaires 😂 vous avez trop d'inspi' en fait !
Que la chasse à la 🎖 commence 😂 !
Je vous laisse avez la suite ! ❤️
Bonne Lecture! 📖
Xoxo - Iamkunafa. 🍓
🂡
MARIPOSA.
— Il y a une aire de repos là, on y va ? Après je conduis, prononce la voix de Robin.
— Ouais, vas-y.
Côme a mis son clignotant. Il a quitté la voie la plus rapide pour changer de file jusque sortir de l'autoroute.
En quelques minutes, le véhicule a fini par quitter la route et Côme s'est garé sur une place plus ou moins isolée. Le ciel commence à rougir, annonçant la fin d'après-midi... Et depuis ces longues heures de route, je n'ai pas articulé un mot. J'ai juste fixer cette fenêtre, regarder le paysage, en constant ma vie défiler, enfin... m'échapper à toute vitesse...
J'entends leur porte se refermer. Robin s'étire tellement bruyamment que j'entends Côme prononcer un "Je déteste quand tu fais ça". Le rire de Robin provoque presque le mien mais je me retiens. Je n'ai aucun mérite à rire et ce n'est pas comme si je ne me faisais pas conduire vers mon bûcher.
Ou a-t-on vu ça... Celui qui veut ma mort qui me protège contre toutes attaques autres que lui ? C'est de la folie. Et je pense qu'il est déjà fou furieux comme personnage.
— Hey ?
J'ai tourné rapidement la tête, et j'ai vu celle de Robin. Il s'est penché au niveau de l'autre portière qu'il a ouverte.
— Sors 10 minutes. On se dégourdit les jambes et on reprend la route.
J'ai dit non de la tête.
Parce que si je sors, Côme est dehors aussi. Et c'est hors de question que je croise son regard.
— Je laisse la porte ouverte, si ça finit par t'intéresser.
Il s'est redressé de nouveau. Et pour être honnête, oui ça m'intéresse fortement. J'ai les jambes engourdies et un fond de mal de tête immense. J'ai vraiment envie de changer de serviette, prendre des médicaments pour apaiser la souffrance de mes règles et dormir en toute sécurité...
Robin est resté devant la portière. Son pied s'appuie sur l'encadrement de la voiture et je suppose qu'il a posé ses bras sur le toit. Côme est juste à côté, à travers la fenêtre je ne vois que le bas de son torse et la moitié de ses jambes. Il se tient droit, et je constate qu'il est toujours sur son téléphone.
Je ne sais pas qui est son interlocuteur mais ça m'a l'air très important.
Et si c'est sa meuf, il n'a qu'à lui demander qu'elle lui détendre le slip quand il rentrera.
— Tu parles à qui toi ?
J'entends la voix de Robin briser ce silence, et j'ai senti mon oreille devenir xxl pour écouter sa réponse.
— Sage.
Sage... Ce nom me dit quelque chose... Sage, Sage, Sage ? C'est qui déjà Sage ?
— Il a quoi ?
Robin sort son téléphone de sa poche.
— Je lui ai dit d'aller chez notre père mais il est déterminé à rester à Yorkville. Il dit qu'il observe pour moi un traître, mais ce n'est pas ce que je lui demande.
— Il est aussi têtu que toi ce mioche. C'est trop grave, attend je vais lui dire.
Ils continuent de discuter, et maintenant si je me souviens bien, Sage c'était pas le métis qui conduisait quand cet Alexander m'a clairement kidnappé ?
Si... C'est lui...
Putain !
C'est son petit-frère... !? Enfin, leur petit-frère du coup !
Je suis tellement choquée que ça me fait hausser les sourcils toute seule. Et pendant une bonne minute, j'étais en train de reconstituer toute sa famille.
Le premier donc c'est Dove, et par alliance le second c'est Robin... Ensuite, il y a ce Sage. Et j'ai cru entendre qu'il y avait une petite-sœur dans le lot. Ils sont quatre alors. Robin est le seul à avoir un père différent ? Ou peut-être que la petite-sœur est comme Sage ?
Je n'en sais absolument rien, mais tout ce que je sais c'est que mon crâne va exploser et que ma main tire la poignée de la porte.
Je décide de sortir pour respirer et surtout dégourdir mes jambes. Je leur tourne le dos et m'appuie contre la paroi du véhicule. Les mains dans les poches, je tremble déjà de froid. Ce legging noir est tellement fin il me colle à la peau j'ai l'impression que l'on voit toutes mes fesses déjà je suis persuadée que l'on peut apercevoir la trace de ma culotte.
Je renifle à cause de vent. Mes boucles s'emmêlent sur mon visage. Et j'attends que Robin nous dise que l'on reparte.
Autant que j'ai envie de m'asseoir parce que je souffre le martyre à cause de mes règles et mon mal de tête. J'ai une envie folle de marcher des heures durant pour me changer les esprits, me retrouver avec moi-même et comprendre ce qui se passe au fond de moi, et dans toute ma vie...
Mes baskets toutes sales s'amusent avec une petite pierre sur le sol. Je me sens comme une petite sauvageonne en liberté. Le vent me griffe le visage et il me rappelle quand il part que je n'ai plus rien, ni identité ni famille. Je ne suis rattachée à plus rien, ma vie qui ne vaut pas grand-chose non plus.
— N'empêche j'ai super faim quand même. Marip' il reste des croissants ?
Je relève les yeux droits devant moi. En fait, je n'arrive pas à comprendre le paradoxe entre Robin et Côme.
Parce que Robin s'adresse à moi comme si j'allais vivre très longtemps. Alors que l'autre détraqué comme si demain était mon dernier jour.
Je finis par tourner la tête vers Robin:
— Euh, non désolé. Désolé.
— Ce n'est rien, tu veux aller aux toilettes parce que je compte passer aussi ? Donne-moi du biffe toi je nous prends des fast-foods. Et déjà pourquoi Dove t'a donné les sous à toi et pas à moi, tu ne sais même pas compter.
— Ta-gueule, moi je lui ai demandé.
Robin a encore rigolé. Son rire est vraiment communicatif et gentil.
Trop bizarre. Plus je regarde Côme et son frère, et plus je pense que leur relation à l'air extrêmement fusionnel malgré leur bras de fer constant. Je ne réalise toujours pas qu'un homme comme ça vient d'arracher une gorge et il n'en a rien à faire. Si ça se trouve, autour de moi, j'étais entouré par des tueurs...
— Vas-y, vient Marip'.
— Non, je vais y aller avec elle.
On a fixé Côme en même temps. Mon regard a jonglé entre Robin et lui. Mon cœur bat à la chamade, non c'est hors de question !
J'ai bien vu les sourcils sombres de Robin se baisser avant qu'il en arque un.
On n'a rien dit pendant dix bonnes secondes. Il a fixé Côme bizarrement, j'ai eu l'impression qu'il essayait de le déchiffrer. Personnellement j'attendais que Robin finisse par rire et qu'il m'invite quand même à le suivre. Parce que pour moi, c'était inconcevable que j'y aille avec le chien fou furieux et détraqué !
— Il y a un problème Robin ?
Robin a haussé les sourcils, avec une sorte de sourire incertain.
— Hm. On se retrouve ici d'ici une quinzaine de minutes.
— Exactement.
— Imbécile de polonais.
— Dupek nigérien.
Ils se sont fixés. Je suis partagé entre l'inquiétude mortelle qui me stresse au plus haut point et l'envie de me moquer de cette relation un peu bizarre qu'ils entretiennent.
— Aller, dégage, wow ! Me débecte ce gosse.
J'ai eu l'impression de me faire transpercer de l'intérieur.
Quand ses yeux se sont plantés dans les miens, j'ai eu l'impression que c'était la première fois que je constatais qu'ils étaient aussi verts.
Non en fait, c'est à ce moment-là que je me suis rendu compte que ses yeux sont gris-vert.
J'ai vite compris qu'il ne me regardait pas non plus pour juger la qualité de mes boucles.
— On y va toi.
Putain !
Non !
J'ai regardé Robin.
Mais il m'a souri. D'une façon humaine et rassurante et j'ai vu qu'il a levé discrètement le pouce.
Robin connaît son frère ou pas ? Parce que si moi je sais que c'est un psychopathe, il devrait m'aider là !
Mais j'avais envie de changer ma serviette à tout prix... Alors j'ai baissé la tête et contourné cette voiture. J'ai entendu la portière se fermer, puis le verrouillage du véhicule. Mes bras se sont croisés sur ma poitrine en avançant rapidement vers l'infrastructure devant nous. Une sorte de zone de restauration et il y avait en extérieur une zone de jeu pour les enfants. Des tables de pique-nique ou quelques familles mangent ensemble.
J'en regarde une avec trois beaux enfants. Ils ont l'air de bien s'amuser tous ensemble...
Je sens que l'on pousse mon corps sur la droite. Je me déplace et change de trajectoire automatiquement en regardant derrière-moi et constate que c'est bien évidemment le détraqué.
Mes pas se sont dépêchés d'avancer et j'ai décalé mon bras pour qu'il ne me touche plus.
Effectivement j'ai vu l'espace pour les sanitaires justes à côté du genre de centre commercial.
Je stresse rien qu'à l'idée d'entendre ses pas juste derrière-moi. J'ai envie de cacher mes fesses parce que pour moi on voit tout. Je me sens devenir rouge de honte, et j'ai l'impression de ne ressentir que de la gêne et de la peur ces derniers temps.
Je m'arrête d'un coup quand j'évite de justesse de me cogner contre deux jeunes filles qui sortent des toilettes, des sœurs, ça se voit. Elles doivent avoir mon âge, ou peut-être qu'elles sont plus jeunes, mais quand je croise leur regard, j'espère qu'elles verront toute ma détresse et qu'elles auront le réflexe d'appeler la police.
Mais elles lèvent toutes les deux leurs yeux derrière-moi.
Côme.
Elles s'échangent tout de suite un regard complice, leurs joues rougissent presque instantanément et leurs paupières s'ouvrent grandement. Le genre de regard que je pouvais avoir avec Stella qui signifie: "Tu as vu ce que j'ai vu !?". Elles ont vraiment écarquillé les yeux en pinçant leurs lèvres pour s'empêcher de rire devant nous, avant de libérer rapidement la porte des toilettes.
— Tu as vu ça ! Oh la la, les petits cochons ! Dans les toilettes publiques !
— N'empêche qu'il est trop beau son mec ! J'échangerais ma place avec elle sans aucun problème !
— Ta-gueule Daphné tu parles super fort là !
— Toi aussi ! Viens on va raconter à Flora !
Elles se sont mises à courir.
J'ai eu la boule à la gorge, et soudainement je suis restée paralysée devant cette porte.
— Entre !
— Attends ! At-tends...
J'ai revu ce qui s'est passé quelques jours auparavant. Je me suis imaginé contre ce sol sale. Violée par le détraqué ! Mon souffle s'est accéléré, pitié pas ça !
Il a attrapé la capuche de ma doudoune pour m'enfoncer dans les toilettes.
Dans les films il y a toujours quelqu'un qui fait pipi non, aujourd'hui j'étais seule au monde contre. Je me suis mise à crier. En fait, je voulais me battre contre lui. Je me suis débattue pour qu'il me lâche. En me tirant vers le bas, je me suis sentie tout d'un coup libre. La vitesse avec laquelle je me suis retournée pour le pousser l'a surpris je l'ai vu dans son regard.
Mon cœur me dit d'arrêter tout ça, mais j'ai un truc en moi qui n'en peux plus de ne rien faire.
Il s'est pratiquement jeté sur moi, je ne sais pas par quel miracle j'ai réussi à l'éviter en me baissant. J'ai marché à quatre pattes à toute vitesse, puis je me suis précipitée vers la porte en me levant.
J'ai mis un seul pied dehors.
Un seul.
Avant d'être violemment propulsé vers l'arrière. Mon dos se cogne contre le mur tellement sa force m'a éjecté fort.
Je suis essoufflée comme si j'avais fait beaucoup d'exercice mais je n'ai absolument rien fait de concret ! Il referme la porte principale des toilettes nous emprisonnant toutes les deux à l'intérieur !
— Ouvre la porte !
J'ai vu un petit sourire suffisant illuminer son visage rouge de colère. En attendant, il vérifie chaque porte des cinq sanitaires en les laissant grandes ouvertes.
— Aller vas-y. Je tiens à te le préciser que je me contiens de t'exploser, si jamais l'envie de t'affoler te traverse l'esprit.
Il s'est assis sur le plan ou il y a les éviers.
"Crève !"
— Toi aussi crève, sale folle va ! Aller dépêche-toi d'aller chier au lieu de me casser les couilles !
Je ne me suis pas rendu compte de l'avoir prononcé à voix haute ! Mon cœur à criser sous ma peau ! Mais en le regardant, il n'avait pas bougé, il me regarde juste avec une sorte de haine noire et dégoûtée de moi.
J'ai une hargne sous ma peau ! Déjà j'aurais pu y aller avec Robin au lieu de me battre avec cette merde ! Et je pense à cette porte fermée !
— Détraqué !
Il s'est mis à rigoler, en pinçant les lèvres.
Puis il s'est levé.
En sortant son arme tout de suite.
Mon cœur s'est littéralement soulevé. J'ai ouvert les yeux tellement grands que je crois qu'il m'a imité sans vraiment le vouloir. Dans ma panique mes pas m'ont fait reculer dans la précipitation dans une des minuscules cabines de toilette, je me suis retrouvé coincé dans le coin entre le mur et la cuvette dégueulasse.
J'ai voulu me protéger en mettant mes bras devant moi mais je n'ai rien vu venir.
Il a levé la main, et ses doigts ont juste pris une de mes boucles.
Je suis restée immobile, choquée de son geste. Il a mis un petit moment à analyser mes cheveux.
Puis il a fait rebondir la boucle sur mon nez.
Deux fois.
Avec ce sourire de dérangé. Je me suis sentie extrêmement mal à l'aise. Dérangée en moi. Folle de panique, je n'ai pas bougé d'un poil.
— Si tu savais ce que je pouvais te faire là. Tu n'imagines pas comme je peux être créatif avec ta petite gueule. Tu n'en sais rien, je suppose, bien.
Mes lèvres se sont entrouvertes mais aucun son n'en est sorti. J'ai l'impression que mon cœur bat sur mon visage parce que je sens mon sang chauffer mes joues et me brûler de terreur.
— Détraqué tu dis ? Je suis un détraqué c'est bien ça Mariposa ?
Je déglutis difficilement. Mes bras sont toujours levés devant ma poitrine faisant barrage entre lui et moi. Mais cette boucle il ne l'a toujours pas lâché.
— Ouais, en fait...
Il fait mine de réfléchir en plissant ses paupières, il incline la tête dans un sens un instant. J'ai la vive sensation dont il se fout de moi.
— Tu as bien raison, et tu sais quoi Mariposa on pourrait tout arrêter maintenant ? Qu'en penses-tu ?
Il m'a fixé.
Mon cœur m'a rendue malade.
— Q-quoi ?
On a tous les deux entendu la poignée de la porte des sanitaires se baisser.
— Ne cris pas.
J'ai senti un enfoncement au milieu de mon ventre. J'ai écarquillé les yeux, avant d'entendre un son qui devient de plus en plus familier.
Il a enlevé la sécurité de son arme.
Son arme contre ma peau.
J'ai entendu des rires dehors, au fond de moi j'étais persuadé que c'était les filles de tout à l'heure... Elles doivent s'imaginer tellement de choses qui sont fausses ! J'ai senti mes paupières se tortiller d'horreur. J'ai vu ma défilée ! Ma tête s'est secouée négativement.
— N-n-non...
— Ouais, j'aurais dit pareil à ta place vois-tu. Sauf que toi bizarrement, tu fais un peu trop la maligne à mon goût. J'ai pourtant horreur de me répéter tu le sais Misiu, alors ferme-ta-gueule à jamais, pisse un bon coup, et laisse les gens croire que je suis en train de te baiser dans ces toilettes au lieu de m'obliger à me retenir de péter un plomb et te mettre une balle dans le ventre. Tu sais très-bien que j'en suis capable. Tu le comprends ça ?
J'ai hoché très rapidement la tête. Mes larmes ont coulé le long de mes joues. J'ai pincé mes lèvres pour ne pas faire de bruit.
Il a lâché mon cheveu, et l'arme à quitter mon ventre, mais elle s'est placée tout près de mon visage quand il a essuyé mes larmes.
Vraiment, ce n'est pas possible. Il lui manque une case. C'est certain, il y a quelque chose qui ne va pas dans son cerveau. Ce n'est pas possible !
— Quand je retrouverai ton frère, tu lui diras que je suis bien "un détraqué". Un psychopathe même. Parce-que j'ai vraiment envie de te mordre pour qu'il voie ça.
Quoi ?
Ses doigts ont dégagé d'un côté mes cheveux qui entouraient mon cou. J'ai revu sa bouche ensanglantée, et ce qu'il a fait. Mon estomac s'est retourné sous ma peau, j'allais m'évanouir à tout moment mais surtout quand il a courbé la tête au niveau de ma gorge et que son souffle brûlant s'est écrasé sur ma peau. J'ai senti cette respiration proclamer ma mort par ses dents.
J'ai vraiment cru que j'allais tomber dans les pommes vues comment mes forces me quittent à toute vitesse.
— Je plaisante petit papillon, toi tu prendras juste une balle dans le crâne.
Il s'est reculé. Je suis restée écrasée contre le coin des toilettes en le regardant s'éloigner et s'asseoir tranquillement contre le plan des éviers.
Il a rangé son arme dans son dos en regardant vers la porte, puis sa paume m'a invité à faire pipi.
Je n'ai aucune idée de comment je lui échapperai.
Je n'en ai absolument aucune idée.
Alors en tremblant, de la tête au pied, j'ai juste refermé la porte dernière-moi.
Perdu dans mes pensées, je n'ai plus pensé à rien.
À rien.
Parce que ma faiblesse, c'est justement, que je suis trop faible. Pour lui. Je n'ai pas d'idées pour vivre, alors c'est plus facile pour moi d'accepter que toutes ses menaces seront exécutées. Je n'en doute même pas un peu.
Je me sens effacée. Totalement.
Je change de serviette de façon machinale. Tellement concentré sur la personne insignifiante que je représente, je n'ai même pas mis du papier au fond de la cuvette pour cacher le bruit. J'en ai juste posé sur l'assise pour pas que ça me touche directement.
Où est-ce que tu es Mabel ?
Toi, t'es où ?
Parce que ça fait neuf ans que j'ai besoin de toi.
Et neuf ans que chaque années, chaque fois que j'aimerais que tu sois là, pour moi. Tu m'as toujours déçue.
Et pour la première fois.
Pour la première fois, je ressens dans mon cœur, une sorte d'infime rancœur, pour mon propre sang. Et pour le monstre derrière la porte.
Je tire la chasse d'eau. J'ai tellement d'amertume, que je me fais la promesse d'y arriver...
La porte s'ouvre en même temps que le détraqué relève les yeux sur moi.
Je ne le regarde pas.
Quand je lave mes mains. Mes yeux se lèvent sur le miroir en face de moi.
Et le miroir me montre la réalité.
Quelque chose de noir et triste.
La vision est inévitable. J'ai peur au fond de moi, mais je crois avoir menti.
C'est faux, je ne veux pas mourir, autrement je pense que j'aurais trouvé ce chemin plus facilement que je le pense.
Mais je pense avoir compris... J'ai horreur de l'idée, honnêtement elle me retourne l'estomac, mais il faut que je commence à changer. Je prends conscience que le danger est monstrueux, qu'il vienne de mon père, d'Alejandro, ou de Côme. Il faut que j'y arrive, à m'enlever cette faiblesse au fond de moi.
Comment ? Je n'en sais rien !
Je baisse la tête pour rincer mon visage.
Et quand je la relève, je fixe mon reflet dans le miroir.
Au revoir, petit papillon.
On trouvera bien la solution.
🂡
Backup Account: ikunafa
𝐢.𝐚𝐦𝐤𝐮𝐧𝐚𝐟𝐚 𝐬𝐮𝐫 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐠𝐫𝐚𝐦
Dites moi les copines, que pensez vous des personnages ? 🧐
Côme ?
Mariposa ?
Robin ?
(Et si vous voulez parlez d'un autre je suis toute ouïe)
En espérant que ça vous a plu 🌷 !
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