CHAPITRE 16: Avec les crocs.
Heyyy mes tagliatelles, ça-va? 🌹
Que dire, à part que je suis pressée que mon contrat se finisse en fait stop CE TRAVAIL ! 😤
(De base ce chapitre il faisait 2,200 mots, mais quand je vous dis moi c'est à la correction j'ajoute tous les détails, maintenant il en fait 3,700 !)
Aller, trêve de bavardage:
Je vous laisse avez la suite ! ❤️
Bonne Lecture! 📖
Xoxo - Iamkunafa. 🍓
🂡
MARIPOSA.
— Par là !
Notre trajectoire change subitement après que Robin ait parlé. À part crisper les yeux, et subir les secousses de sa course, je ne dis pas un seul mot.
Il est vraiment essoufflé, je le sens physiquement quand il expire. Mais ce qui fait le plus de bruit ce n'est pas sa respiration, c'est comment son coeur pompe contre le mien. Sentir que cet homme a bel et bien cet organe me rappelle qu'il n'est qu'un simple humain. Comme un autre. Comme moi.
J'ai honte d'avoir besoin de sa force pour ma propre vie.
Alors qu'il est l'auteur des dangers que je fuis.
Il inscrit lui-même ma perte dans sa course, mais pourtant, c'est bien moi qui m'accroche à sa musculature.
J'aurais aimé avoir le courage de me débrouiller toute seule.
Mes chevilles se croisent fermement dans son dos, mes bras se serrent autour de son cou. Le paradoxe entre nos... échanges ? Il n'y a pas de mot à poser sur ce qu'il m'a fait. Sur ce qu'il veut me faire. La contradiction me déchire. Et c'est la seule chose qui anime mes pensées pendant qu'il court, peut-être pour lui, mais pour moi aussi.
Cette position me donne presque envie de rire de moi-même.
Il veut me tuer, mais n'est-ce pas lui qui est en train de sauver ma vie ?
Quelle horreur, Mariposa, tu es tombée bien bas.
Ça n'a aucune logique, parce qu'à sa place rien ne m'aurait empêché de l'abandonner à ceux qui nous poursuivent.
Pense à ce moment ou tu partiras... J'ai laissé une partie de mon être dans mon appartement ou mon père est mort. Maintenant, la vie tient aux fragments de miracles qui me donnent l'occasion de ne pas sombrer dans la mort. Et c'est un vrai miracle que mon bourreau soit mon appui dans cette fuite.
On s'enfonce dans ce champ de blé. Le bruit des motos semble venir de partout. Le stresse nous montre sous la peau, dans le ventre, il nous abîme notre pais.
Stressant ! Trop stressant ! Trop de stresse.
Je respire fort alors que ce n'est même pas moi qui cours. Je ne suis même pas capable de me battre pour moi. J'ai vraiment cette impression de ne rien peser à ces yeux, parce qu'il court vraiment vite. Très vite. Seule je sais que je n'aurais jamais pu suivre sa cadence ni celle de Robin.
Et pour combler le tout dans cet instant de panique, je ressens sa colère. C'est très bizarre à exprimer, mais dans chacun de ses pas, je sens que l'anime cette haine qu'il retranscrit au monde depuis la seconde où j'ai rencontré cet homme.
— Viens, viens, viens, nous souffle Robin.
Je ne sais pas où nous allons mais quand j'ouvre les yeux, à part voir ces immenses épis de blé se secouer après notre passage je ne vois rien autour de nous.
Alors je lève les yeux vers le ciel.
En pastel, du jaune et du bleu. Et en noir, mon silence au fond de mon coeur. Je le savais, en montant ces escaliers chez son frère, que j'allais sceller mon destin à celui de Côme. Être associée à sa personne, mêlée à ses problèmes à lui ! Et servir de chantage à ceux qui lui en veulent personnellement.
Alors que rien ne nous lie. Il se sert de moi... Pour assouvir la colère au fond de lui. Mais je ne veux pas y participer.
Mais autant qu'il ne veuille ma mort, une chose est sûre, il veut être celui qui plantera au fond de mon coeur cette lame douloureuse. Il veut me tuer lui-même. Parce-qu'autrement il n'aurait pas sauvé ma vie quatre fois.
C'est trop.
Les frissons qui me prennent me font relâcher la pression que j'exerce autour de lui. Je ne devrais pas. Je ne devrais pas me raccrocher à lui pour développer mes instincts de survie. Je devrais fuir l'horreur de sa personne et me rappeler qu'il n'a ni hésité à me tirer dessus ni presque cogné ma tête contre une voiture. Tous ces mots et la pression psychologique qu'il exerce sur moi. La cruauté, toutes ces choses me donnent juste envie que cette hypocrisie cesse. Qu'il me laisse partir...
Que Côme King, le fils d'un des plus grands chefs de la mafia américaine, me laisse tout simplement tranquille...
Je les muscle de mes jambes doucement desserrer leur emprise:
— Lâche pas.
J'ai senti sa grande main parcourir ma hanche jusque ma cuisse, m'obligeant à obéir, sa voix m'a choqué. Parce-que c'était dit froidement, haineusement je dirais même, mais avec cette pointe d'épouvante dans le ton employé.
La misère sur mon visage quand j'ai très vite obéi, trop naturellement mes cuisses se sont resserrées autour de sa taille. Et dans tout ça, sa main se pose dans mon dos. Et il a continué à courir.
— Je ne sais pas d'où ils viennent, s'exclame Robin aussi paniqué que nous.
Encore une fois notre trajectoire change quand Côme saisit la veste de son ami en le déviant vers une tout autre direction.
— Ils sont tout près, ferme-là.
Côme parle tellement calmement que j'ai l'impression de ne pas le reconnaître. Le Côme qui hurle et qui laisse sa nervosité irriter tout le monde, celui qui provoque et qui veut à tout prix rendre fou furieux. Là tout-de-suite, il n'existe pas. Pas dans ce stresse.
— Attends.
On s'est arrêté d'un coup sous les commandements de Côme. J'ai ouvert de nouveau les yeux. Nos respirations se mélangent au bruit que les épis font contre eux.
Le vent, l'hiver, mais surtout la chaleur de nos corps provoqués par nos torses.
Frissons, et la peur sous la peau, mais surtout la peur de mourir. La peur de se faire prendre, juste la peur d'être ici.
Je me demande ce qu'on attend, je n'ose pas relever la tête de ses épaules. À mes yeux, je n'ai aucune raison de demander des comptes à Côme. J'ai totalement conscience que "cette aide" n'est rien de plus qu'une occasion pour lui de me réduire en cendre.
Plus les secondes passent, et plus on sent tous les trois que le danger s'approche. Par où ? Personne ne le sait !
— Tu entends, questionne Côme à Robin.
Un petit silence pèse sur nous.
— Ils sont descendus des motos les salopards ! Merde !
Après que son coeur ait accéléré avec le mien, j'ai senti les mains de Côme sous mes cuisses me demander de descendre.
J'ai descellé mon emprise autour de lui, et mes pieds ont retrouvé le sol. Je me sens morose, et beaucoup moins rassurée. Un petit moment gênant entre moi et moi-même me fait réaliser ce qui vient de se passer.
Il aurait pu me laisser mourir là-bas.
Vraiment.
— On avance, doucement...
Rien de serein dans sa voix, au contraire, je pense qu'il n'a aucune idée de ce qu'il fait, mais nous n'avons pas beaucoup d'options.
Sa main sur mon dos m'a dirigé, sans ménagement.
Ça serait une très mauvaise idée de penser que son aide est un gage de repentance à mon égard, parce qu'il pourra me sauver cent fois. Ma vie n'aura de valeur que quand il prendra la décision de me l'abîmer.
Alors l'agressivité reprend ses droits maintenant. On avance assez vite entre les épis, j'ai un mal de ventre sourd qui s'immisce dans mon bas ventre... Robin, mène la danse devant nous en tenant son arme droit devant lui dans ses deux mains.
Je me sens moins sereine au sol. Je n'entends rien, je ne vois rien non plus. Je ne fais que suivre en me demandant que maintenant qui sont ces gens ? Qu'est-ce qu'ils nous veulent exactement ? Et puis Côme a tué l'un des leurs sans aucune pitié, ils n'en auront pas pour moi non plus. Les paroles du motard me reviennent:
"On la baisera dans ta caisse."
S'ils m'attrapent. Je donne très peu de ma peau. Je ne donne même rien du tout, parce qu'au final c'est moi qui subirais toutes leurs vieilles querelles.
C'est moi...
Et au nom de quoi ? Pourquoi ?
C'est bien trop injuste...
On tourne, on s'essouffle et je trébuche un peu trop à mon goût. Je ne suis pas faite pour cette vie-là. Pour le danger, les courses poursuites, la panique, la peur de mourir... J'ai toujours essayé de me faire toute petite, et maintenant l'idée d'être au coeur des mauvaises meurt me rend paranoïaque.
Je retiens un cri quand Robin ouvre le chemin et qu'un homme pointe déjà son arme sur nous, l'homme hausse les sourcils tout aussi surpris de nous avoir trouvé, mais:
— Chut, chut, chut...
C'est la voix de Robin qui nous prévient de se taire, il a été beaucoup plus rapide que cet homme, aussi rapide qu'une flèche, il lui a sèchement planté un couteau dans la gorge.
Robin dépose le corps délicatement, mais pas par culpabilité, juste pour que sa chute fasse le moins de bruit possible.
Mon coeur se met à ralentir, ou accélérer ? Je ne saurais le dire. Tout ce que je sais c'est que j'ai senti la terre se dérober sous mes pieds, une seconde fois. Voir le tueur, et voir mourir la victime me provoque un choc émotionnel bien trop puissant pour que je puisse prendre les choses de façon rationnelle. C'est trop. Je fixe le mort en même temps que je sente la pression des mains de Côme sur mon dos et sur mon bras qui me faire avancer rapidement. Mais je ne parviens pas à détourner le regard, dans mon esprit se fige une seconde image de la mort... Ses yeux grand ouverts, la gorge inondée de sang.
Impossible de me retenir mon corps se penche en avant, et tout ce que j'avais mangé se vomit brutalement.
— Putain ! Robin attend ! Robin !?
Ma gorge me brûle pour continuer à laisser mon désespoir sortir de moi.
Les chuchotements stressés de Côme qui appellent Robin me font encore plus paniquer. Je me sens encore plus mal de les ralentir, mais mon estomac se retourne complètement. J'ai vraiment du mal à accepter de voir mourir la vie, juste devant moi. Alors je sens des larmes incontrôlées me couler les joues.
D'un coup mon corps se redresse. Le soutien physique de Côme me fait marcher rapidement dans la direction que Robin a prise.
Sauf, que dommage... En ouvrant les épis, nous avons mis pied en terre ennemies. Et nous sommes tombés nez-à-nez avec le reste du gang de motards. Ils sont au moins une bonne dizaine et armée, tout de suite mon corps tout entier me dit qu'on ne pourra rien faire contre eux ! C'est fini.
Mon cœur ne cesse d'accélérer. La peur agit comme un être étrange qui me crispe le corps entier. Je suis tétanisée. Complètement. J'ai juste envie de vomir encore tout ce que j'ai sous la peau. Mes yeux se baissent et voient maintenant Robin, genoux à terre, les paumes derrière sa nuque son regard est tout aussi inquiétant.
— Aller, aller. Venez par là.
C'est un homme qui porte toujours son casque de moto qui nous a « invité » à les rejoindre. Avec une décontraction qui ne me détend pas !
Côme me serre très fort le bras, il stresse autant que moi j'en suis persuadé.
J'ai vraiment trop peur pour la suite. Ni lui ni moi n'avons bougé, mes yeux guettent un à un le visage de ses hommes. Mais je suis beaucoup trop faible physiquement pour hurler ou dire quoi que ce soit. J'en ai presque marre de moi-même de mourir de peur. J'aimerais avoir le courage de me battre pour ma vie, mais honnêtement je n'ai aucun cran ! Je le sais...
— Assis ! Aller !
Nos corps se font emporter très rapidement. Je me sens déjà pleurer de panique. Je regarde autour de moi dans l'espoir de trouver les yeux de Robin mais on fait pression sur mon épaule je pose les genoux à terre moi aussi.
Maintenant, c'est sûr, je commence à ressentir un mal au ventre qui n'a surtout pas intérêt à être ce quoi je pense ! Si j'ai mes règles maintenant je suis totalement foutue ! Et en plus de ça mes pleurs accentuent mon mal de tête. En seulement cinq jours, j'ai l'impression que ma vie s'est résumée à courir, à fuir, à me faire poursuivre et à essuyer les accidents de voiture qui auraient pu être mortels.
Je ne sais pas par quel miracle je suis toujours en vie, mais là, j'ai vraiment la certitude que cette histoire va se finir ici.
Les motards nous entourent. Au beau milieu des épis de blé écrasé. C'est comme la mise en scène d'un film. Je me sens comme Rick devant Negan.
Ce n'est certainement pas le moment de penser à ça, mais mon cerveau essaye de fractionner la réalité et la fiction. Je me rends à peine compte de ce qui est en train de nous arriver, mes yeux sont tellement lourds que la migraine qu'ils me provoquent m'empêche de lever la tête.
— Bon... Vous avez tué les nôtres... Pas cool, pas cool du tout ça.
Je vois les bottes de celui qui semble être le chef faire de petits pas tranquilles devant nous. Une de mes paumes se pose au sol, je me sens tomber malade. L'émotion est trop lourde pour moi. C'est insupportable !
Le motard s'arrête devant nous. Et cette fois-ci je fais un effort surhumain pour relever la tête avec toute la difficulté du monde. Il tient comme une simple cane un long fusil entre ses jambes.
Son casque réfléchit nos reflets. Je me vois déformé sur la vitre noire en me demandant qui se trouve derrière ? En me demandant, comment ma peur peut-elle m'affaiblir à ce point. Me contracter le ventre à m'en donner des migraines et une faiblesse physique ridicule.
— Quoi qu'il arrive, on nous envoie te buter toi Côme, toi, et ton frère. Mais ça ? Elle ? Wow !
Il me désigne en pointant son fusil sur moi. Je tombe sur les fesses en voulant reculer mais très vite je relève la tête en découvrant qu'un corps derrière-moi m'empêche de reculer. Armés jusqu'aux dents également, mes yeux retrouvent le casque de cet homme.
— Ça... C'est une belle surprise... Tu comptais... demander une rançon ?
Une rançon ? Pourquoi ?
POURQUOI ?
— Tu l'as trouvé où celle-là hein, putain !
— Qui t'envoie, demande Côme.
— Pas de questions. Pas.de.questions. C'est moi qui les pose. Peu importe qui m'envoie parce que... (il regarde sa montre) avant midi, toi et ton frère je vous mets une balle entre les deux yeux.
Je tourne la tête vers Côme et Robin. Ils fixent tous les deux ce motard et je n'ai aucun espoir quant à la tournure des événements. Aucun. On n'a aucune chance de s'en sortir, je ne vois plus l'arme de Côme ni celle de Robin. Ils ont dû leur prendre. Nous sommes totalement encerclés. Je ne vois pas ce qui pourrait changer la donne ? Là tout-de-suite ?
— C'est dangereux, ce que tu fais-là... Avec elle, comme ça, dans la nature ? Pourtant, on sait tous que vous avez un passif avec sa famille. N'est-ce pas ?
Ma famille ?
Non !
Encore une fois, mon frère y est pour quelque chose ! Si je le retrouve, je lui hurlerais mes souffrances ! À cause de son départ !
— N'est-ce pas Mabel qui à-.
— Viens-là, approche.
Un silence s'est imposé après que la voix de Côme ait presque grondé. Moi la première je l'ai fixé totalement déconcertée par ses propos. Pendant un moment je me suis dit que c'était impossible que Côme ait eu l'audace de lui demander de s'approcher.
Et puis les motards se sont mis à rire. Enfin, leur chef a commencé et s'en est suivie une panoplie de moqueries.
Je me suis sentie personnellement très mal à l'aise mais à en croire le visage de Côme, ça n'a pas vraiment l'air de l'atteindre.
Tous ces événements ne me font pas me sentir moins malade et faible. J'ai besoin de sommeil, d'une immense nuit de sommeil pour remettre mon cerveau en place.
— Mais qu'est-ce que tu es drôle petit King ! Le prince de Manhattan à parler les gars !
Il l'a prononcé d'une façon théâtrale en écartant les bras.
— Mais approche, tu verras comme on se marre bien avec moi.
— Quoi, je te fais kiffer ou quoi ? Tu veux me pomper peut-être.
— Ouaais, présente-nous donc ton petit cornichon.
Le rire nerveux de Côme m'a fait stresser. Mais l'homme lui ça ne lui a pas plus du tout. Il a arrêté de rire en enlevant son casque avec une certaine aigreur. Mon coeur a explosé sous ma poitrine. Son visage est rouge de colère, c'était facile de lui faire perdre le contrôle.
— Tu ne veux pas nous montrer, articule une nouvelle fois Côme.
J'ai regardé ce motard, je voulais demander à Côme de se taire, ça allait partir trop loin si il continuait ! Cet homme devait avoir une quarantaine d'années, peut-être plus je n'en suis pas certaine. Des cheveux en bataille entre le noir et le gris. Un visage américain, mais repoussant, bouffi, rougit.
Je me suis vraiment demandé d'où ils sortaient tous ?
— Tu sais... King. Quand on est à genoux comme ça... En général, on reste tout petit.
Cet homme a fait un signe de la main dans ma direction. Pour demander à ce qu'on lui apporte quelque chose. Et ce quelque chose j'ai très vite compris que c'était moi quand mon corps s'est soulevé d'une pression sous mes aisselles.
— Non, non, non, non, non, non, non ! NON !
— Eh ! EH ! ELLE N'a RIEN-.
Je cherche Robin des yeux qui encore une fois est le seul à me défendre. Mais il se prend un coup de crosse dans le crâne, son corps tombe sur le côté, mon angoisse m'a fait gémir de peine, il n'est pas inconscient mais ce coup lui a ouvert l'arcade sourcilière.
Je me sens crier au désespoir. Impossible de me débattre je ne suis pas assez forte. Les mains des hommes qui mènent devant ce vieux motard me donnent toujours plus cette nausée.
— Allonge-la sur le ventre. Allez, dépêche-toi.
J'ai vraiment hurlé de panique. Hurlé à l'aide, et que ce cauchemar cesse quand mon ventre s'est écrasé contre ce mélange de boue, de blé, de terre.
— Alors ? Tu as toujours envie de jouer avec moi ?
Côme ne me regarde pas. Malgré mes supplications, ma tristesse et ma terreur. Il laisse son regard rivé dans ceux de vieux motard.
— Aaaah, bizarre, tu en avais des masses à dire.
Toujours pas de réponses.
J'ai vraiment cherché son regard. On m'écrase contre ce sol, mes bras sont dans mon dos et j'un genou s'enfonce douloureusement dans ma colonne vertébrale on me maîtrise totalement. J'essaye d'agiter les jambes et me débattre, je sens que mes pleurs n'y changeront rien !
— Avec mes gars... On s'est toujours demandé ce que ça pouvait faire de baiser une petite noire.
Un vent de désespoir s'est abattu sur moi. Là, c'était trop. J'ai poussé sur mes cuisses pour pouvoir me relever. Je cri à l'aide dans l'espoir que quelqu'un, une seule personne ose le défendre ! Mon cœur se meurt c'est les pires, les pires moments de ma vie !
— Ouais, lui répond Côme.
J'ai hurlé à l'aide encore une fois. J'agonise sur ce sol. C'est trop, trop de douleur sous la peau. Les mains sur moi me traumatisent. Je veux que mon cauchemar cesse maintenant.
— Tu me laisses l'enculer alors ?
— Présente-nous ta quéquette ma belle.
Je me suis entendue l'appeler. Je sais que ma voix a prononcé "Côme". Mais à quoi m'attendais-je. Il me donnerait aux loups s'il le fallait. Il me jetterait au feu s'il le fallait !
— Tu n'es qu'un petit merdeux.
— Ça, je m'en bats-les-couilles. Je suis juste plus puissant que toi, donc tu te dis, tiens, et si je démontrais à ma bande de princesses que j'en ai une "grosse" en violant une sale gamine. Ça ne m'impressionne pas pour le moment. Donc j'attends, aller déshabille-toi. J'espère qu'elle est gigantesque.
— Tu vas voir ce que je vais lui faire ! Je sais que tu bluffes.
— Oui je bluffe alors, mais vas-y putain ! Et après, viens, on va discuter toi et moi.
— Discuter !?
Le motard s'est remis à rire. En s'approchant de Côme, il s'est penché vers lui.
— Après qu'on aura tous violé ta pute devant tes yeux. J'enfonce mon fusil dans la gorge de ton frère, puis dans la tienne. Et là seulement on pourra en discuter toi et moi.
Sous mes larmes et mes angoisses.
Sous cette tétanie mortelle, j'ai entendu comme une sorte d'étranglement.
Comme si quelqu'un s'étouffait.
Une sorte de silence général a figé l'ambiance.
Moi aussi je le suis figée en regardant la scène.
Côme a reculé son visage.
C'est moi qu'il regarde maintenant.
J'ai eu l'impression de voir, un lion dévorer une brebis.
Le sang dans sa bouche lui coule sur le menton.
Sans émotion, ce regard neutre me fixe toujours. Au fond de moi il y a comme un message dans ce regard trop noir, ou trop vert je n'en sais rien...
Il crache quelque chose sur le côté. Je ne reconnaissais pas tout de suite ce que c'est mais quand Côme se lève en prenant le fusil du motard qui tombe au sol.
Je comprends qu'il vient de lui arracher la gorge.
Avec les crocs.
Et il tire sur l'homme qui m'écrase.
🂡
Backup Account: ikunafa
𝐢.𝐚𝐦𝐤𝐮𝐧𝐚𝐟𝐚 𝐬𝐮𝐫 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐠𝐫𝐚𝐦
En vrai les gars, dites-moi ce que vous pensez de l'histoire 🥺 ? Vous aimez ? C'est quoi vos ressentis tout ça, faites péter vos avis ça aide vraiment à rester motivée !
En espérant que ça vous a plu 🌷 !
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