CHAPITRE 10: Promise you a home.

Coucou mes amours, ça-va ? 🌹


Bon déjà, je vais encore vous dire que vous m'exterminez avec vos poèmes, le pire c'est qu'ils sont archi bien en plus vous êtes les best des best HAHA !

J'ai pris un GRAND PLAISIR à écrire ce chapitre, j'espère qu'il vous plaira tout autant !

Allez, je vous laisse avec la suite mes babes ! ❤️


Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓





𓆃





🎵

Ciara - Promise (Les vraies connaissent MDR)
Ciara - Dance Like We're Making Love
The Weeknd & Ariana - Die For You (Remix)








CÔME.





Mon poing cogna trois fois. Elle était là. Pourquoi, ça restait à découvrir, mais je n'allais laisser passer aucune chance pour tenir la promesse que j'avais faite à sa mère.

— Ouvre ! Tout-de-suite, grondais-je en toquant une nouvelle fois.

Soudain, la porte s'est ouverte j'ai été m'agrippé par le t-shirt, mon dos s'est plaqué contre le mur avant que la porte claque de nouveau. 

— Tu es insupportable, Côme ! Ne cogne pas contre la porte comme ça !

Elle l'avait dit en pointant son index sur mon cœur encore une fois. Partagé entre la surprise et la déconcentration je n'ai fait que la regarder. Son visage me faisait toujours autant d'effet, bordel !

Mon dos s'est décollé du mur lorsqu'elle a reculé au milieu de cette chambre.

Mariposa se dirigeait avec cette grâce vers la table ronde près de la fenêtre. Je pris la seconde pour regarder la pièce dans laquelle nous nous trouvions: une chambre d'hôtel spacieuse. Baignée dans une lumière naturelle, la grande fenêtre occupait tout un mur et offrait une vue imparable sur la ville. L'ambiance intimiste et luxueuse de la pièce éveillait tout un tas de questions sur le pourquoi elle était ici.

Je me demandais si elle logeait ici, mais lorsqu'elle passa juste devant moi pour déposer un origami vert sur la table de chevet je compris tout de suite qu'elle était en mission.

Elle était en train de fouiller les tiroirs d'une façon mécanique. Je fronçais les sourcils face à son calme qui me donnait froid dans le dos. Je sentis mes poils s'hérisser lorsqu'elle se releva élégamment avant de contourner cet immense lit baldaquin.

— Tu devrais retourner auprès de Sashæ.

Même si elle ne me regardait pas je pouvais sentir que l'atmosphère était électrique entre nous, rien qu'aux frissons qui griffaient mes jambes. Elle n'avait prononcé que cette simple phrase avec toujours autant de détachement, mais j'aimais quand même le son de sa voix.

Encore une fois, elle cherchait quelque chose dans cette deuxième table de chevet sa mission accaparait toute son attention.

Mais, lentement, Mariposa se redressa en même temps que je m'approchais d'elle. Elle s'est retournée et a sorti une arme qu'elle avait coincée dans la ceinture de sa mini-jupe. L'arme froide s'est pointée sur mon cœur, une deuxième fois.

Mon cœur a tambouriné très fort contre ma cage. Je souriais une nouvelle fois.

— Encore ? Ça me flatte que mon cœur attire autant ton attention mais je crois que l'on n'a pas besoin d'une arme pour que notre relation soit aussi chaotique, misiu (ourson).

— C'est une relation compliquée que tu veux, love ? Ça tombe bien, tu es tombée sur la bonne personne. Mais fais attention... ça pourrait te coûter très cher.

— Tu sais que je pourrais payer, trésor, quel est ton prix ?

— Ça me touches. Je ne résiste pas à un homme riche qui a du cran.

— Bien, je possède richesse et cran, je suis l'homme de tes rêves alors, ne me brise pas le cœur.

Son regard miel dans mes yeux me faisait planer. Elle avait encore cette putain de fleur jaune sur l'oreille, et rien que de penser qu'un putain de fleuriste s'approchait d'elle en permanance ça me frustrait. Je préférais garder ma jalousie pour moi pour le moment, mais je savais qu'on allait en reparler très bientôt.

Ses yeux se plissèrent même temps qu'un magnifique sourire en coin étira le coin de ses lèvres creusant ses fossettes. L'étincelle qui explosa dans mon ventre après ça était minime face à cette arme qu'elle fit descendre lentement le long de mon ventre, me provoquant une nouvelle bourrasque de frissons. Je pinçais me lèvres en fronçant les sourcils tout en retenant mon souffle tandis qu'elle décolla le canon de moi.

Je ne savais pas encore à quoi ce jeu nous engageait, mais j'allais aveuglément sauter les deux pieds joints dedans juste parce que je savais qu'elle y participait.

Elle a reculé d'un pas.

J'avançais, la distance me faisait mal au ventre. Je ne lui laissais pas énormément d'espace lorsque les mollets butèrent contre la commode derrière elle.

Mais Mariposa ne se dégonflait pas, au contraire elle me défiait du regard. Je fixais ses mille tâches brunes sur son visage qui lui donnaient cette royauté, ses lèvres étaient irisées d'un gloss qui les rendait si pulpeuses que j'avais trouvé que c'était une torture d'y résister.

— Discutons, tu veux ? 

— Oh, Côme, leva-t-elle les yeux au ciel, s'il-te-plait.

Son arme retrouva place dans son dos. Elle se fraya un chemin vers la gauche, mais j'attrapais son poignet. Là où se trouvait son bracelet vénézuélien et la gourmette de famille que je lui avais donnée deux ans en arrière. Elle n'opposa pas vraiment de résistance. À vrai dire, elle m'impressionnait. À chaque fois que je pensais qu'elle agirait d'une certaine manière c'était tout le contraire qui se produisait:

— Tu l'as gardé...

Sa main que je tenais glissa à l'intérieur de mon bras. Merde... le bout de ses doigts contre ma peau m'empêchait de réfléchir normalement. Elle éveillait chaque parcelles de mon corps. J'avais du mal à conserver une température normale à ce stade, mes lèvres s'entrouvrirent lorsqu'elle s'arrêta au niveau de mon biceps.

— Les bijoux en argent ressortent bien sur ma peau, ça aurait été dommage de m'en débarrasser.

Elle m'a lâché juste après ça. J'essayais surtout de rester concentrer. Elle jouait avec tous mes sens. Je la trouvais belle, elle sentait tout aussi bon, ses lèvres me manquaient et c'était pire avec ce gloss, sa voix basse était telle la mélodie d'un ange dans mes oreilles, et bon sang à chaque fois qu'elle m'effleurait je perdais la tête.

De nouveau, elle s'est remise à retourner cette chambre. Je ne savais pas ce qu'elle cherchait exactement alors je me suis assis sur le rebord du lit pour la regarder faire.

La situation était lunaire.

Mariposa et moi, dans cette chambre d'hôtel. Elle était en mission, mais elle ne me donnait pas non plus l'impression que ma présence ici la dérangeait, j'avais même l'intime sensation que ça lui plaisait plutôt bien.

— Je veux arrêter la guerre, Mariposa, commençais-je.

Elle ouvrait une mallette noire qui était cachée sous une commode et fouilla l'intérieur avant de me dire :

— Tu as deux ans de retard, Côme.

La réponse me frustra.

Mariposa referma la mallette et feuilleta les différents passeports qu'elle tenait dans ses mains. Je baissais les yeux sur elle. C'était inhumain de ne rien pouvoir faire. Je sentais mon entre-jambes essayer de prendre possession de ma tête et de faire comme Sashæ me l'avait dit, la séduire, mais je savais que ça n'allait pas être correcte. Le problème c'est que j'avais de plus en plus de mal à lui résister et je crois que ces deux ans d'abstinence décuplaient encore plus le désespoir de mon corps pour le sien.

Elle portait de petits talons imprimé léopard. Les poils sur mes bras se hérissèrent. Je louchais sur les taches de rousseur qui descendaient le long de ses cuisses, j'imaginais lui faire un tas de choses sympa en regardant sa mini-jupe en jean d'une couleur verte délavée. Le top qu'elle portait était assez original, j'admirais la traîne en mousseline plus ou moins opaque qui couvrait son ventre. J'apercevais à peine ses cicatrices sur son bas ventre, je pense qu'elle les maquillait et c'était réussi, elle les avait bien cachées...

D'ailleurs je me rendis compte que nous étions vêtus de la même couleur.

— Depuis quand est-ce que tu t'habilles comme ça ?

— Depuis quand est-ce que tu connais mon style vestimentaire, Côme ? Ce n'était pas comme si j'étais ton otage.

— Je ne savais pas que tu aimais porter des jupes.

— Puisque tout le monde disait que j'étais une pute, toi y compris, je ne le savais pas non plus, jusqu'à ce que j'essaye. Ça ne te plait pas, mon cœur ?

— Si, ça me plaît et tu es magnifique.

— Et tu es juste excité.

J'ai ri. Du moins, un petit rire m'échappa sans contrôle. Elle se baissa une nouvelle fois et rangea un des passeports qu'elle tenait dans la mallette avant de la glisser sous le meuble.

J'étais sincère.

— Ça n'enlève rien au fait que je te trouve belle, love.

Ses yeux plongèrent dans les miens. Mon cœur s'enflamma immédiatement je sentis ma gorge gonfler rendant ma déglutition difficile.

Juste un putain de regard m'avait suffit pour me rendre encore plus fou d'elle.

—  Tu es très beau toi aussi.

J'ai haussé les sourcils en sentant mes lèvres s'entrouvrir.

— Et j'aime bien ta peau bronzée, ça te va bien.

— Tu es... sérieuse ?

Elle hocha la tête, je ne détectais aucun mensonge. La surprise déforma mes traits et la cadence de mon cœur était incontrôlable, c'était moi qui était déstabilisé maintenant et je ne savais pas si elle se foutait de moi ou pas.

— Ne me... À quoi tu joues ? Où est passée la douce et gentille Mariposa ?

Un ricanement lui échappa avant de secouer la tête. 

— Tu es mignon... et où est passé le Côme dur et brutal ? Celui qui m'a tiré dessus le sourire aux lèvres en me faisant croire que j'allais pouvoir m'échapper ? Celui qui m'attrapait violemment ? Celui qui me demandait de répéter sans bégayer ? Celui qui m'a mis 5,000 dollars dans la bouche en me disant qu'une pute aurait accepté moins que ça ? Où est-il ?

Je n'ai rien répondu.

J'étais tenté de baisser les yeux. Ma langue poussait les parois de ma bouche. Je ne me sentais pas à l'aise avec les actes qui avaient conditionné et condamné cette femme à faire d'elle La Mariposa Verde...

Un pincement dans la poitrine me fit détourner le regard le premier. Elle disait vrai je n'étais pas en capacité de me défendre sur mes actes quand bien même j'aurais voulu trouver les mots, je n'en avais pas...

Il avait fallu que ma petite-sœur décède devant mes yeux, que mon père me renie, que je perde tout, que je vive humilié presque un an chez mon frère pour comprendre que j'avais détruit la plus belle lueur que je tenais entre les mains. Deux ans plus tard, chaque battement d'ailes que Mariposa effectuait dans mon petit monde tout noir laissait des traces encore plus douloureuses et sombres.

Je savais à cet instant qu'il fallait que je passe par la même douleur que je lui avait infligé avant d'espérer m'approcher d'elle...

Elle passa devant moi une nouvelle fois. Je l'ai vu sortir un petit micro qu'elle installa sous la table de chevet. Elle ouvrit également le boîtier du téléphone de la chambre et y glissa un micro. Je la regardais partagé entre deux extrêmes, la haine et l'obsession. Lorsqu'elle traversa de nouveau cette chambre vers la salle de bain, mon regard se posa sur l'origami vert qu'elle avait déposé plus tôt.

Je le saisis machinalement.

Lorsqu'elle revint de nouveau. Je me levai du lit et lui présentai le papillon :

— Le vert ? C'est pour moi ?

— Heureusement, ma vie ne tourne pas autour de toi, Côme. Mais encore une fois, c'est adorable de ta part de le penser.

Ses réponses étaient plus tintées d'un dessous de sarcasme séducteur qu'un réel sentiment de compassion à mon égard. Je m'approchais d'elle lentement. Elle me tournait le dos.

— Est-ce que le vert est pour moi, Mariposa ?

Enfin ses yeux retrouvèrent les miens. Je m'étais positionné derrière elle avec ce papier coincé entre mon index et mon majeur.

— Pourquoi ça t'intéresse autant ?

— Parce que ça te concerne toi.

— Ah, parce que je t'intéressais quand tu m'avais entre les doigts ?

— Oui.

Je l'ai vu déglutir, elle ne s'y attendait pas et je l'ai compris tout de suite dans ses yeux.

Et je n'avais encore aucune raison de lui mentir. À la seconde où j'avais renoncé à la tuer, je savais qu'elle allait rester dans mon cercle pendant très longtemps. Mes décisions et les événements en avaient décidé autrement, mais ça n'enlevait rien au fait que deux ans plus tard, je l'avais toujours dans la tête et sous la peau.

— Ce n'est pas pour toi, finit-elle par avouer, désolé petit monstre.

J'ignorais qu'elle avait utilisé le même surnom que Sashæ car ça aussi ça faisait mal.

Mon bras retomba le long de mon corps et elle me tourna le dos une nouvelle fois. Sa paume appuyé contre la table ronde, elle consultait des papiers comme si je n'étais pas juste derrière elle. Mon corps entier se tendait. Je baissais les yeux sur ses fesses, ses cuisses, cette immense quantité de boucles qui glissaient lentement sur son dos. Mes poings se serraient pour résister à l'envie de la saisir par les cheveux maintenant.

Je me doutais bien qu'elle faisait exprès de me provoquer. Je ne savais pas ce que son bâtard de frère lui avait appris, mais elle savait jouer sur tous mes sens masculins. J'avais l'impression qu'elle se déhanchait presque sensuellement, c'était une véritable torture, j'étais incapable de détourner le regard et je me sentais de plus en plus à l'étroit dans mon boxer. Je redoutais ce moment ou elle allait s'apercevoir que cette bosse entre mes jambes devenait incontrôlable.

Je n'étais pas venu pour son corps, mais j'étais ravi qu'il fasse partie de l'équation, honnêtement.

Mon regard voyagea sur son dos. Son vêtement en mousseline caressait sa peau.

Mais je fus frappé par une image.

J'écarquillais les yeux lorsque j'aperçus un petit dessin noir au milieu de sa peau. Je ne me suis pas contrôlé, ma main souleva soudainement la mousseline de son top. J'entendis sa surprise, mais il fallait que je regarde ! Un tatouage en forme de spirale représentant une galaxie et au milieu d'elle, un petit papillon vert était dessiné. Je crois qu'un bruit de surprise m'échappa.

Elle réussit à saisir ma main avec moins de pacifisme qu'elle avait réussi à garder pendant les vingt minutes dernières minutes que l'on avait passé ensemble. Mais je n'avais aucun projet de me laisser faire aujourd'hui surtout pas après cette petite découverte. Sans la prévenir, je réussis à passer mes mains sous ses cuisses, son dos se plaqua violemment contre la table ronde qui trônait derrière faisant tomber tous les documents au sol.

J'avais le ventre en compote, cette tension insupportable allait véritablement m'assassiner. Elle se débattait encore, mais j'avais enfin réussi à prendre ses poignets et m'imposer entre ses jambes. Je me fichais pas mal de voir sa petite culotte tant qu'elle arrêtait de bouger.

— Tu t'es tatoué la signification de mon nom dans ton dos, Mariposa !?

J'étais incapable de cacher le bonheur qui prenait possession de mon corps, un sourire incontrôlable étira mes lèvres. De nouveau ses jambes se resserraient autour de mes hanches, je sentais qu'elle essayait de m'échapper, mais j'avais plaqué ma main sur son buste, tandis que je tenais ses poignets au-dessus de sa tête.

Les regards que nous nous échangions étaient emplis d'émotions contradictoires je sentais sa hargne, mais aussi ce putain de désir qui nous collait à la peau, son intimité frottait contre la mienne à chaque fois qu'elle essayait de me pousser, c'était une véritable torture de vivre ça !

Putain !

Qu'est-ce que tu as fait de moi, Mariposa !?

Qu'est-ce qu'elle m'avait fait pour que j'en arrive à ce stade-là ?

Je n'avais même pas vu ma chute arriver, je me pensais tellement puissant lorsqu'elle était là apeurée à mes côtés, je me trompais !

— Assez joué, Côme, dégage !

— Je sais que le vert c'est pour moi !

— Si ça peut te faire plaisir, alors ainsi soit-il. Dégage maintenant !

— Tu as un putain de cosmos tatoué dans ton dos Mariposa pourquoi tu joues à ça ! Pourquoi tu fais comme si on n'avait rien vécut toi et moi !?

— Ce n'est qu'un tatouage !

— N'insulte pas mon intelligence, je t'en prie, petit cœur, est-ce qu'on peut au moins faire ça ?

— J'ai toujours pensé que tu étais stupide de toute façon. Côme, je te donne vraiment cinq secondes pour me lâcher, après ça je te tue !

Malgré le sérieux et la fermeté dans sa voix, je ne pouvais pas la laisser partir, pas maintenant ! Je me penchais vers elle, son souffle chaud et erratique s'étalait sur ma peau et bon sang je pouvais brûler s'il le fallait pour ressentir ce truc encore plus fort. Je sentais que mes jambes étaient flageolantes et plus le temps passait moins il m'était possible de considérer cette vie sans elle.

J'avais des frissons jusque dans le dos, l'air était lourd autour de nous. Elle poussa une nouvelle fois contre mes hanches, j'étais scandalisé par mon état ! J'avais clairement le sexe tendu et ses mouvements n'arrangeaient rien. Nous respirions profondément tous les deux, j'étais persuadé qu'elle cachait ce qu'elle avait dans la tête et dans le cœur parce qu'elle pouvait dissimuler son désir autant qu'elle le voulait, mais son corps frissonnant sous le mien, ses joues rouges parlaient pour elle.

— Tu détestes ça hein, Papillon, l'effet que j'ai sur toi.

Sa haine s'afficha sur les traits de son visage. Mais je ne comptais pas la laisser prendre le dessus sur moi, pas aujourd'hui ! Je sentais que mes mains sur elle lui faisaient mal à force de faire pression pour qu'elle ne bouge pas, mais cette attraction m'obligeait presque à insister.

Je voulais qu'elle l'avoue !

— Putain... murmurais-je, tu me tues, Mariposa, tu me tues !

L'effet que tu me faisais Mariposa...

Personne n'aurait pu supporter la température de mon corps à l'heure actuelle. Je m'approchais d'elle fourrant mon nez dans son cou humant son parfum complètement ensorcelé par cette femme. J'étais presque frustré de l'avoir devant moi sur cette table, mais en tant qu'ennemi, je n'avais aucun droit sur elle !

— Tu te rappelles quand je te disais que je ne voulais pas te partager ?

Un murmure chaud s'est échappé d'elle. Je plaçais mon visage devant le sien. Elle respirait si profondément que je sentais son ventre pousser le mien à chaque inspiration. Finalement, ma main sur son buste à glisser jusque sa mâchoire. Je la saisissais avec possessivité, il fallait qu'elle le comprenne qu'elle était à moi depuis le moment ou Alexander l'avait retrouvé.

— Je ne t'appartiens pas ! Plus vite tu le comprendras, plus-vite on s'entendra.

— Tu es sûre, parce que moi j'aurais juré que ce tatouage dans ton dos confessait le nom du propriétaire !

— Tu sais ce qui est sexy, Côme ? Le respect. Essaie de t'en rappeler la prochaine fois que tu as envie de revendiquer ta propriété sur moi !

Un rire m'échappa. Le respect ?

— Le respect, Mariposa ? Tu nous trouves très respectueux toi dans cette position ?

— Je t'ai dit que les belles paroles ne marchaient plus avec moi.

— Et pourquoi ça ne pourrait pas marcher ? Pourquoi es-ce que tu veux que ce soit violent et brutal, qu'on se pointe des armes froides sur le cœur, qu'on menace nos vies respectives alors que je pourrais t'emmener loin d'ici et te promettre un foyer.

Elle ria.

Comblé de revoir encore ses fossettes, je restais hypnotisé par son rire et ses yeux plissés. Mais une part de moi restait grise, je savais qu'il n'y avait ni joie ni chaleur dans ce rire-là. Comme si je lui avais dit une plaisanterie qu'elle l'avait trouvé ridicule.

— Si j'avais voulu te tuer, je ne t'aurais même pas donné l'occasion de revoir mon visage. Je n'aurais pas pris la peine de t'emmener à une journée de route du centre non plus. Et mon frère aurait déjà brûlé ton père comme tu l'as fait avec cette fille. 

Je me figeai à ces mots. Ils résonnèrent dans ma tête. Je tombais de haut. Pendant un moment j'ai recensé chaque moment de ma vie. En essayant de me rappeler le jour où moi j'avais brûlé une femme. Rien ne me venait. Les deux seules femmes que je connaissais qui avaient subi ce sort avaient été ma mère et Irène.

J'étais perturbé, incapable de détourner le regard, une vive colère montait lentement en moi.

— De quoi est-ce que tu me parles, exactement ?

Mariposa resta silencieuse, en me fixant toujours avec ce visage impassible.

— De quelle putain de femme brûlée tu me parles Mariposa !?

Elle plissa les yeux septiques.

— Peu importe, finit-elle par articuler, ça ne changera rien à l'issue du problème. Toi et moi on ne se mélange pas, tu t'en souviens ?

— Et c'est parce qu'on ne se mélange pas que tu t'es tatoué la signification de mon nom dans ton dos avec un papillon vert au milieu ? C'est ça, Mariposa !? Qu'est-ce qu'on a bien pu te faire putain je ne te suis pas ! Tu m'accuses d'un truc qui ne me dit que dalle, tu m'as emmené à une journée de route du centre et tu caches ma présence au Vénézuéla à ton frère pour...

Je m'interrompis soudainement. Mes sourcils se froncèrent et tout d'un coup la cadence de mon cœur devient une explosion aussi agréable que désespérante :

— Est-ce que tu es en train de me protéger ?

Elle a essayé de se redresser. C'était sans compter mon corps qui faisait pression contre le sien. Je m'en branlais pas mal de ses deux ans d'expérience dans le club de kung-fu vénézuélien de son putain de grand-frère, elle n'allait aller nulle part aujourd'hui et puis toute cette histoire commençait à faire bouillir mes veines !

— Je veux une réponse maintenant : es-tu en train de me protéger ou merde, Mariposa !?

— Tu as fini ?

— Arrête de jouer à ça Mariposa je sais que ce n'est pas toi !

— Côme ?

Je sentais que mes doigts écrasaient sa mâchoire, son self-contrôle me frustrait dix fois plus. Je détestais lorsqu'elle m'appelait froidement comme ça.

— Est-ce que tu as fini, je dois terminer ma mission.

— Tu fais ça pour me protéger !? Je ne veux pas de ta putain de protection, Mariposa, jamais ! Je ne veux pas que tu sacrifies ton humanité juste pour ma putain de vie ! Merde, petit cœur ! Comment tu peux me croire capable de te demander de faire ça !? Je ne te demanderais jamais de tuer pour moi et encore moins d'être une soldate, je n'ai pas besoin de ta colère !

Je remarquais immédiatement l'émotion qui se déversa sur les traits de Mariposa. Ce satané sourire narquois qu'elle avait se dissipa lentement. Ma colère diminua en même temps qu'une forme de questionnement passa sur son visage. Son souffle s'étalait sur le mien, j'étais là à quelques centimètres d'elle et j'avais l'impression de l'avoir dans la peau.

— Je suis venu ici pour toi, continuais-je à voix basse, et, je sais... je sais que tu n'es pas heureuse ici. Je veux que tu reviennes avec moi aux États-Unis, et que tu me laisses te prouver qu'à partir de maintenant tu peux me faire confiance, love. Je veux... te rendre la place que j'avais créée pour toi dans ce monde...

Elle ne bougeait plus. Un lourd silence et nos regards verrouillés l'un dans l'autre ont laissé planer cette forte contradiction que l'on avait l'un pour l'autre. Je déglutissais difficilement en sachant pertinemment que mes mots n'étaient pas tombés dans l'oreille d'une sourde. Mais pour une raison que maintenant je pensais comprendre, elle n'était pas prête à l'admettre.

Soudain, sa main se posa délicatement sur mes pectoraux. Je me sentis frissonner. Elle avait un regard aussi doux que très inquiet. Elle secoua la tête, certainement pour dissiper le flot de pensées qui devaient accaparer son cerveau. J'aurais tant voulu être dans sa tête à cet instant, et j'aurais aimé être là pour savoir ce qu'on lui avait fait pendant ces deux ans sans moi.

Quand sa main est est descendue lentement le long de mon corps jusque-là ceinture de mon pantalon, j'ai retenu un gémissement en pinçant mes lèvres. Je fronçais les sourcils et quelque chose me titilla l'esprit.

Mariposa ne s'était jamais montrée aussi tactile au contraire, elle avait toujours été prude et pudique. Je me doutais que son père avait sûrement fait pire que creuser dix-sept cicatrices sur son ventre. Mais maintenant que je l'analysais, j'avais cette impression que Mariposa s'hyper sexualisait. Elle prenait le danger et la violence comme un facteur d'éveil de son excitation.

Cette pensée provoqua un réel bouleversement dans ma tête. Elle s'offrait au monde entier pourquoi ? Un peu d'affection ? Avoir l'impression d'être vue ?

Elle projetait cette image de femme libérée, comme une façon de montrer que son corps lui appartenait et qu'elle en disposait comme elle en voulait. Les mini-jupes, la séduction, le regard fatal, ses caresses... tout ça sonnait faux là tout de suite, elle vivait à travers cette image exagérée de sa sexualité.

Je frissonnais, mais d'effrois. Quelque chose en moi s'éveilla, j'étais maintenant persuadé qu'il y avait eu pire que les cicatrices...

Néanmoins, je me laissais faire lorsqu'elle se redressa en laissant sa paume sur mon ventre, ses talons claquèrent contre le sol verni elle me poussa au milieu de la chambre. Mon dos s'enfonça sur le lit confortable et la seconde qui suivit elle m'enjamba, j'avais aperçu sa culotte rose en dentelle.

Je pinçais mes lèvres lorsque ses cuisses s'écrasèrent contre mon intimité. Une onde de sensation inonda ma peau en partant de la zone qu'elle réchauffait jusque ma gorge. Je sentais mon cœur battre à la chamade !

Putain... elle était tellement belle que j'étais incapable de me concentrer.

Je me laissais submerger par ce qu'elle était en train de me présenter, et j'avais la très mauvaise impression qu'elle s'amusait à frotter discrètement son sexe contre le mien. Je me retenais de ne pas me décomposer devant elle. Je respirais profondément et mes mains se posèrent sur ses cuisses étoilées de ces taches de rousseur. J'apercevais les traces maquillés de quelques unes de ses cicatrices qui dépassaient légèrement de la ceinture de sa mini-jupe.

Je rêvais de les toucher, je rêvais de lui enlever tous ces artifices. Et putain je me demandais encore ce que l'on avait fait de petit Papillon lorsqu'elle se pencha sur moi. Sa poitrine s'écrasa sur mon torse. Mes muscles se contractaient au point ou je devais me faire violence pour m'empêcher de gémir. Mon Dieu, quel parfum elle mettait exactement ? Il le faisait planer très loin dans cette putain de galaxie !

— Si...

Le murmure de sa voix mélodieuse et douce créa une nouvelle étincelle en moi elle devait très probablement le sentir. Mes hanches cherchait encore plus de contact avec ses cuisses. J'explosais littéralement de l'intérieur lorsque le bout de ses doigts caressèrent la peau de mon visage, mes poumettes, mes lèvres, mon nez... si j'avais rougi ça ne m'étonnerait pas.

— Si quelque chose avait été gratuit sur cette terre comme tu essayes de me le vendre, Côme, je l'aurais su et peut-être que je t'aurais cru, il y a deux ans de ça.

Elle me regardait étrangement mais moi je l'admirais.

Son visage était si proche de mien que je pouvais compter combien d'étoiles le décoraient. Je sentais le parfum de son gloss: pastèque.

Putain... quel goût ça devait bien avoir ça.

Mon ventre gonflait contre le sien. Je laissais mes mains se balader sur ses cuisses, et je résistais à peine à l'idée de les passer sous cette mini-jupe en jean. Ses joues étaient tout aussi rouges que les miennes, je sentais la chaleur de son corps qui brûlait ma peau. Peut-être aurions-nous du nous repousser, mais moi j'en étais tout bonnement incapable. Et puis je subissais toutes les contractions de son intimité contre la mienne, je ne pense pas non plus qu'elle était en mesure de faire de même.

Je me détestais pour mes erreurs, parce qu'il m'avait fallu le pire pour comprendre que tout me plaisait chez cette femme.

Que ce soit, Mariposa, Albane, ou La Mariposa Verde. Je les voulais toutes les trois.

— Quand je te dis que je veux te donner une maison, je le pense vraiment. Et par "le penser" j'entends: dépenser chaque million que j'ai amassé pour toi pendant deux ans pour devenir le foyer vers lequel tu retourneras, en sécurité. C'est assez clair pour toi ?

Mariposa resta d'abord silencieuse, en me regardant fixement d'une façon méfiante comme un petit chat apeuré par mes promesses. Je sentais que je devais vraiment la mettre en confiance avant qu'elle ne s'ouvre à moi.

— Je n'ai pas besoin de tes millions, mon frère est milliardaire.

— Ça se tient, articulais-je pas impressionné par sa réponse, mais est-ce que ce bâtard te donnerait tous ses milliards lui ?

Elle me testait du regard comme si ma question était un vrai sujet de société. Voyant qu'elle n'avait pas trouvé de réponse elle me dit finalement : 

— Tu me mens... Côme. Je n'aime pas les hommes qui mentent...

— Tu sais que je ne mens jamais, Mariposa. Et je ne te demande rien en retour, enfin.. si ce n'est tes fesses dans la maison que tu auras choisie pour nous, je ne te laisse pas quartier libre pour la décoration mais tu pourras me donner ton avis si tu veux. Et pour tout te dire, je suis prêt à tout arrêter, pour toi, toutes ces vengeances, ces guerres, moi je n'en veux plus, Mariposa.

Ses yeux jonglaient sur mon visage. Comme si elle cherchait mes mensonges. J'y voyais une inquiétude grisante perturber ses traits. Honnêtement, j'aimais voir que j'avais toujours autant d'impact sur elle et je me confortais dans l'idée qu'elle me faisait probablement la guerre pour me protéger.

— Peut-être que toi tu as changé pour le meilleur, Côme, mais moi aussi j'ai changé, et pour le pire. Je ne suis plus celle que tu as connue. Venir jusqu'ici pour me ramener dans un monde qui m'a tué ça ne m'intéresse pas. Tu m'excuseras.

— Parce que tu te confortes dans l'idée d'être une légende ici ? D'être admirée et invincible ? Que les hommes baissent les yeux lorsque tu passes à côté d'eux ? Tu ne pourras pas faire croire à un type comme moi que maintenant tu es heureuse Mariposa, je sais ce que ça fait de tuer.

— Peut-être... mais je préfère encore être celle qui hante les autres qu'être hantée. Et tu ne sais rien de ce qui se passe ici, tu ne sais pas tous les sacrifices que j'ai dû faire pour survivre.

— Raconte-les moi alors. Et je les vois d'ici tes sacrifices Mariposa. Je les vois dans tes yeux, dans ta voix, je les vois moi.

— Alors tu comprendras que dans ce monde, il n'y a pas de place pour l'amour et la loyauté. Il n'y a que la survie qui compte et à n'importe quel prix.

Mon regard s'éternisa sur ses traits.

Je me suis souvenue de l'époque ou je me demandais pourquoi elle était aussi chaotique que pure...

Et maintenant je me demandais s'il restait un peu de pureté dans son chaos.

Elle était angélique et pourtant, je senti mon âme se serrer de tristesse en constatant qu'un être comme Mariposa ne croyait plus en rien. Pas même l'idée que vivre portait un peu d'espoir. Même un mec comme moi voulait y croire si c'était avec elle. Mais Mariposa elle n'y croyait plus, même si c'était avec moi...

Elle était devenue si désespérée que je me suis vu en elle. Deux ans en arrière quand rien d'autre ne comptait que la fierté de mon père et ces vengeances... J'avais la maudite sensation qu'elle avait pris ma place derrière ce miroir noir.

Et moi, à cause de la mort d'Ania, grâce à Sashæ, et surtout grâce à Mariposa qui m'avait enfin donné un objectif de vie, j'avais réussi à monter ces marches du désespoir, je voulais voir autre chose... tandis qu'elle les avait descendues, seule et elle ne voulait plus que du noir. 

Je pris une profonde inspiration et prononça d'une voix calme, mais ferme :

— Je ne te laisserai pas tomber, Mariposa. Même si je vois bien ce que tu essayes de me rejeter. Je ne vais pas non plus me la jouer "sauveur" avec toi, mais si tu veux que j'explose avec toi pour que tu comprennes que je suis en train de te tendre la main, je vais le faire, petit cœur.

— Tu n'as pas le droit de revenir deux ans plus tard et me promettre la paix quand tu as choisi la guerre et que tu m'as mis danger en Italie pour m'abandonner au nom d'une guerre qui ne me concernait pas !

J'ai senti la frustration dans sa voix. Le regret me prit aussitôt. Elle avait raison. C'était moi qui l'avais mis dans cette situation, et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Si seulement j'avais eu le recul que j'avais aujourd'hui, je l'aurais sagement laissé chez moi et peut-être que quand je serais rentré elle aurait été là, à attendre patiemment mon retour...

J'aurais peut-être détesté son bordel dans mon dressing, détesté l'eau qu'elle laissait sur le sol de ma salle de bain, ou encore qu'elle dorme avec ses foutues chaussettes épaisses...

Mais au moins, elle aurait été là... et toutes ces choses, je savais que secrètement, je les aimais...

J'aurais pu la préserver du sang qu'elle avait sur les mains, de cette rage que je voyais dans ses yeux, du creux qu'elle avait dans le cœur.

Mais j'ai préféré la mort à cette vie, et j'en payais le prix fort deux ans trop tard...

— Et si j'avais su... je t'aurais choisis sans prendre ce risque de te mettre en danger, ni perdre deux années, love, je te veux. Et je suis prêt à en parler avec ton frère-

— Tais-toi.

Mariposa à eu un mouvement de recul, soudainement m'a paru extrêmement effrayée. Je savais qu'elle sentait la cadence de mon cœur sous sa paume, je plaçais ma main sur la sienne, mais elle continua :

— N'y pense même pas, Côme ! Ne pense même pas à informer mon frère de ta présence ici, tu m'entends !?

— De quoi tu as si peur ?

— Je n'ai pas peur !

— Ah ouais ? Super alors laisse-moi lui parler. Appelle-le, je garderais mon calme.

Ses paumes s'écrasèrent sur mes joues soudainement. Je voyais l'effrois qui passait dans ses yeux.

— Je ne joue plus ! Arrête de dire tout ça, arrête maintenant !

— Tu as tellement peur de lui que tu ne t'en rends même plus compte Mariposa... tu ne vois pas à quel point il est entré dans ta tête ?

— Rentre, je dois te le dire en quelle langue ?

Honnêtement... j'étais fier.

Elle me protégeait et ça, j'en étais persuadé. Ma main sur sa cuisse a longé le long de son corps jusqu'à ce que je trouve sa gorge. J'ai vu ses sourcils se tortiller et un léger gémissement lui a échappé, elle a tout de suite pincé ses lèvres pour le faire mourir, mais c'était trop tard je l'avais déjà entendu. Elle laissa ses paumes s'aplatir contre mon torse. Encore cette fichu tension que je pouvais sentir dans l'air qui me compressait les muscles.

De nouveau je ressentais les frictions furtives de son sexe contre le mien, son ventre se serrer contre le mien. Je savais qu'en rentrant une bonne douche allait être de mise. Je n'en pouvais littéralement plus de la regarder de loin sans pouvoir assouvir ce putain de désir qui gonflait de jour en jour.

D'une pression sur sa gorge je l'ai approché de moi. Je voulais voir ses yeux dorés de plus près. Ses pupilles se sont dilatées sous mes yeux. Je me laissais subir sa présence, péniblement, en constatant qu'elle résistait à peine à l'idée que si elle cédait, Côme et Mariposa King ça s'annonçait mémorable.

Je sentais les pulsations violentes de son pouls contre mon pouce qui caressait son cou. Je repensais à son tatouage dans le dos. Il était petit et discret je me demandais si elle en avait fait d'autre pour moi. Je rêvais de les découvrir, mais ses muscles intimes se contractant contre moi m'empêchaient de réfléchir normalement. On était calmement en train de se redécouvrir d'une façon plus charnelle que l'on aurait due, mais moi, j'étais incapable de lui résister.

— Si ma main peut te faire ça... imagine toutes les choses que l'on pourrait ressentir si tu me laissais te donner cette putain de maison, Love.

Elle ne répondit rien une nouvelle fois.

Je la sentais se tendre à chaque parole, ses cuisses m'emprisonnaient encore plus, nous respirions de plus en plus profondément, et ce putain de parfum pastèque qu'elle avait sur ses lèvres me donnait terriblement envie d'y goûter.

— Tout est toujours sexuel avec toi...

Un sourire étira mes lèvres après qu'elle m'ait susurré ces mots.

— Pas toujours. Et je ne te parle pas forcément de te faire l'amour là, Mariposa. Mais mes mots te font du bien, non ? Et moi je me contenterais de ce tatouage que tu as dans ton dos et le fait que tu portes uniquement du vert, c'est suffisant pour moi. Et je te protégerais de ton frère moi, si tu as peur de lui, je te protégerais.

— Je n'ai pas peur de lui.

— Ouais, ça doit être ça, Dieu merci je suis revenu sauver ton cul. Je sais que parfois la manipulation peut ressembler à de l'amour alors dis-moi où est cet enculé, je m'occupe de lui ce soir et-

— Pourquoi tu ne rentres pas... Côme... pourquoi tu t'entêtes à faire ça ?

Elle résistait avec férocité à me laisser entrer dans son cercle. Mais je voyais sa langue pousser nerveusement les parois de sa bouche, elle n'aimait pas que j'insiste et je sentais qu'elle avait même peur que j'aille trop loin.

— Ma maison est ici, finissais-je par répondre.

J'ai vu la surprise se mélanger à la peur sur son visage.

Elle se redressa brusquement et ses cuisses quittèrent mes hanches. Je m'allongeais sur mes coudes nos regards ne se quittaient plus elle recula de quelques pas en fronçant les sourcils.

Mais ce moment n'a pas duré, ses talons ont claqué contre le sol jusque cette porte qu'elle a claquée en sortant.

— Kurwa... jaka jesteś piękna... (Putain... qu'est-ce que tu es belle...)

Je lui promettais cette maison, ce foyer. Et même s'il fallait que j'en meurs je savais que je n'allais pas la laisser dans cet enfer...

Papillon.





𓆃








Ok, 📸 SCREENSHOT, pour toutes les retourneuses de vestes de Maripopo !


J'espère que vous avez passé un bon moment devant ce croustillant chapiiiiitreeee, mon kiff la tension, vous voyez quand on est à la frontière entre le bien et le mal je me frotte les mains HAHAHAHA !

📜 Dites-moi touuuut ? Vous en avez pensé quoi ? Maripopo elle le protège vraiment ? Elle a tourné la page ? Cocomelon si il existe un rajel plus déterminé présenter moi le monsieur pardon, pardon MDR, je vous écoute !

En tout cas j'espère que vous avez aimé et que vous me faites confiance pour la suite ❤️ !

L'outfit de mes bébés parce que la qualité sur Instagram c'est traumatisant :








Bisous bye ! 📸

𝐢.𝐚𝐦𝐤𝐮𝐧𝐚𝐟𝐚 𝐬𝐮𝐫 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐠𝐫𝐚𝐦

xoxo, Azra.

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