CHAPITRE 10: Petit papillon.
Salut les tulipes, ça-va? 🌹
Personne.
Absolument personne.
Azra (Moi) : "Ouais je sais pas si je serais productive bla-bla-bla"
Also Azra: Publie tous les jours.
Bref MDR jusqu'à ce que ce le rêve cesse...
Je vous laisse avec la suite ❤️
(Celle qui me dit je comprends pas je la mâchouille, je récapitule comme au tieks. C'était pas un rêve MDR Côme il dormait certes, maintenant il a fait un cauchemar ça arrive même aux bad-boys, et du coup le Boug il se réveille normal. Là il voit y'a Mariposa elle se fait nace-me par un frère cagoulé. Côme il débiel, déjà il est dans les vapes à cause de son cauchemar ça prend du temps pour réaliser que là là c'est chaud pour sa gueule. Maintenant le couz il descend dans ses appartements, il voit y'a personne de sa clique et personne répond au téléphone, c'est carré ou pas ? Ok azi les s)
Bonne Lecture! 📖
Xoxo - Iamkunafa. 🍓
🂡
MARIPOSA.
La chaleur du véhicule est en train de faire cesser mes tremblements dû au froid. Il a mit le chauffage à fond.
Je me suis assise recroquevillée sur le siège à côté du sien. La portière est fermée je ne peux pas essayer de sauter de la voiture en marche, et puis de toute façon même si elle ne l'avait pas été, je n'aurais jamais osé une folie pareille. Je ne suis pas assez courageuse pour prendre autant de risque.
J'ai toujours su que je n'étais pas assez forte pour cette vie là...
Je le sais très bien.
À mesure que les jours passent, je réalise que Stella était toute ma force. La raison pour laquelle je paraissais un peu plus forte au yeux du monde. Parce que je l'imitais tout le temps.
Elle, elle était forte !
Très forte.
Bien plus que ma petite personne...
Mes pieds sont posés sur le siège. Mes bras entourent mes jambes pliées, j'ai plongé la tête entre eux.
Je revois les images d'hier, cet homme à cagoule qui me serrait la gorge, qui m'a menacé de mort avec son arme à feu... Sur mon, mon... Mon crâne. C'est la première fois, de ma vie qu'une arme me touche... Et je peux vous assurer que j'aimerais que ce soit la dernière. L'horrible sensation que presser l'index aurait suffit pour que je ne sois plus qu'un souvenir me fait trembler.
Et puis je revois ce que ses mains ont faites, sans aucune pitié. Je revois la facilité avec laquelle il a mit fin à la vie.
Et en même temps... Cet homme qui ressemblait à celui qui m'a poursuivit, allait me t... tuer. Moi aussi.
Mais il l'a fait. Je ne comprends pas pourquoi je ne hurle pas ? Qu'est-ce qui m'empêche de péter un plomb ? De prendre son volant et nous crasher contre un mur ? Me battre pour ma vie ?
J'ai trop peur de parler.
Je suis tétanisée à l'idée de le supplier pour me laisser partir. Je ne sais pas comment je suis censée lui demander ma liberté. J'ai l'impression qu'il y a un mode d'emploi à la survit et je ne suis absolument pas au courant de la marche à suivre. Je pense même que ce chaos est peut-être, normal ?
J'ai plus honte d'hurler que de subir cet enlèvement.
Mon coeur ne se calme plus. Et mon cerveau, rejoue en boucle, en boucle, en boucle, l'image du mort qui est tombé à mes pieds. Je ressens encore la sensation du canon froid contre ma tempe... Quelle horreur ! Des frissons me font plisser les yeux, et les larmes m'échappent toutes seules.
Ne fais pas de bruit, Mariposa.
Je les essuies aussi vite qu'elles prennent le dessus... Vraiment, je suis tellement, tellement faible comme personne.
Comment je vais m'en sortir, hein ?
En présence d'un réel assassin, et même ça je préfère vivre dans le déni que d'affirmer que ce que j'ai vu est vrai. Pour moi tout est faux !
C'est faux ! C'est faux ! C'est faux ! C'est faux ! C'est faux ! C'est faux ! C'est faux !
Sauf que mon cerveau me remontre, cet homme qui m'a d'abord menacé, un pistolet sur la tête... Un pistolet, sur la tête. Je me sens écoeurée de l'intérieur, ce monde est réel... Alors mon cerveau m'habitue à l'image: il est tombé au sol en recevant la balle au beau milieu du crâne.
Et c'est lui qui l'a tué.
Lui, là, assis tranquillement à côté de moi.
Il l'a tué, c'est un tueur. C'est un tueur ! Je suis assise à côté d'un tueur. Il y a un homme qui a tué à côté de moi. Et j'ai tout vu. Le dégoût retourne le ventre. Deux fois je me retiens de force à ne pas vomir la bile au fond de mon estomac.
Mariposa, ton père est mort. D'une balle dans la tête aussi. À cause de toi.
Vomir.
Stella est morte aussi. À cause de toi.
J'ai envie de vomir.
Et plus j'y pense, plus je me rappelle que la prochaine étape c'est moi. Et tout ça, encore une fois ça sera de ta faute.
Ma douleur au ventre décuple ma panique, je change de position, mes jambes s'allongent devant moi. Je reste discrète je veux qu'il oublie ma vie.
J'ai envie de faire pipi, j'ai extrêmement faim et soif, je me sens sale, et j'aimerais juste retrouver mon lit, et les bras de ma meilleure-amie.
En allongeant mes jambes devant moi, je le vois du coin de l'oeil. Il me fait paniquer.
Je me demande ce qu'il me veut. Ce qu'il attend de moi, pourquoi moi ? Il ne m'a toujours rien dit... J'ai vraiment besoin de réponses.
La nervosité que je subis ne m'empêche pas de respirer doucement. C'est impossible, mon souffle est tellement bruyant que je crains que ça l'irrite, et qu'il se serve de l'arme qu'il tient fermement dans ma main libre. Ma maitrise me fait penser à mon père qui avait horreur que je pleure fort, que je gémisse de douleur... Il fallait que tout se fasse dans le silence. Tout le temps.
"Tout le monde sait que ma fille est une grosse pute."
C'est vraiment, la dernière chose que tu m'as dit papa ?
Mais je te jure que je n'en suis pas une...
Comment te le prouver ?
Papa...
Le véhicule roule sur une route tout aussi noire. J'ai l'impression que la nuit dure depuis une éternité. J'aimerais voir le jour venir et me dire qu'il y a encore de l'espoir. Que je vais me réveiller ?
C'est la réalité, Mariposa.
Et la réalité nous tombe dessus soudainement quand il y a une sorte de bruit de claquettis dans la voiture. Une inquiétude générale plane tout de suite au-dessus de nous. Enfoncée dans mon siège mes yeux cherchent la source de ce son, et fatalement je tourne le regard vers lui. Il semble extrêmement agacé et le mot est faible. Au début il ne semble absolument pas comprendre ce qu'il se passe, mais sur le tableau de bord le voyant orange du moteur s'allume et tout de suite après nous entendons tous les deux un "bip" strident et répétitif".
— Putain ! Pu-tain de meeeeerde.
Je vois directement sa veine sur sa tempe. Un bruit de ce qui ressemble à de l'eau en ébullition décuple dans la voiture, j'ai l'impression que le véhicule va exploser, en tout cas il se met à trembler. Il y a quelque chose qui ne va pas dans le moteur, mes bras se plaquent contre mon siège. Mon coeur s'emballe, j'imagine clairement les roues du véhicule se détacher de la voiture et l'accident nous sera fatale !
Il regarde son angle-mort droit, et très vite sa paume sur le volant nous fait déporter sur la droite, il enlève sa ceinture et la mienne:
— Fait chier !
J'ai sursauté à l'entente de sa voix, ses sourcils se sont froncés en jonglant entre les voitures qui nous empêchait d'atteindre la bande d'arrêt d'urgence et moi je suis juste restée sidérée sur mon siège à prier pour que la voiture ne nous lâche pas à plus de 150km/h sans ceinture.
J'ai remarqué une chose, quand il ne dit rien, son visage semble très calme mais dès il l'ouvre, j'ai l'impression qu'il porte la haine du monde en lui.
Quelques secondes lui on suffit. Le véhicule à freiné, dans ses gestes j'ai senti sa précipitation et son stresse, ça s'est étalé sur ma personne.
Il à sèchement relevé le frein à main en coupant le moteur. Et l'instant qui à suivi, j'ai senti son poing sur mon t-shirt m'a agrippé et sa force toute entière m'a fait glisser vers lui. Je me suis laissé emporté sur lui, hors du véhicule du côté de sa portière.
Je ne comprenais rien du tout à ce qui se passe l'instant d'après son bras s'est entouré autour de ma taille. J'ai écarquillé les yeux en sentant toute sa force nous éloigner du véhicule, et le pire c'est qu'à aucun moment il n'a vraiment cherché à me toucher d'une façon déplacé, il me faisait juste sortir de cette voiture. J'entendais toujours ce bruit d'ébullition devenir tellement menaçant comme un tremblement de terre tout ça accompagné d'une odeur de brûlé.
— PUTAIN !
Quand nous sommes sorti, j'avais le ventre sur son épaule, un seul de ses bras à serré mes cuisses pour m'empêcher de tomber. A part subir, avoir le coeur à mille je n'ai rien pu articuler d'autre. Sa vitesse a décuplé d'un coup, il a couru tellement vite que mes cheveux me tombaient sur les yeux, je sens son épaule s'enfoncer dans mon ventre et mon corps se soumet entièrement à sa cadence. J'ai essayé de me redresser en appuyant mes paumes sur son dos mais je me fais secoué dans tous les sens.
Il a creusé la distance sur cette bande d'arrêt d'urgence entre la voiture et nous. Je ressens que ce n'est qu'une question de secondes avant qu'une chose terrible nous tombe dessus.
Et je suis tombée sur les fesses quand une immense explosion derrière à propulsé nos corps vers l'avant, j'ai grogné de douleur. Ma chute lui a fait courber le dos vers moi même s'il n'est pas tombé, j'ai vraiment cru qu'il allait s'effondrer sur moi, je me suis protégée en mettant mes paumes devant moi et il s'est appuyé sur les miennes pour stopper sa descente.
Nos yeux se sont trouvés l'espace de ces trois secondes durant lesquels ses mains ont enveloppés les miennes.
Trois secondes seulement, ses paumes mon quitté, j'ai eu l'impression de l'écoeurer et toute sa rage est revenue faisant grimacer ses traits comme je les connais maintenant.
Il m'a redressé agrippant mon t-shirt de sa poigne.
J'ai vraiment eu l'impression d'être son chiffon.
En détournant les yeux, j'ai vu cette voiture. Immolée et noire. Totalement rasée par les flammes, quelques secondes de plus, et nous serions morts tous les deux, pulvérisé par le feu. J'ai écarquillé les yeux, presque fasciné par cette chance que nous avons eu. Mon cœur est devenu à l'image de ses flammes, brusque et affolé. Je n'y crois pas.
Et j'ai réalisé que le ciel était enfin bleu.
Quelques secondes... Seulement...
J'ai relevé la tête pour regarder mon bourreau, lui aussi il fixait la voiture. Il respire par grandes inspirations.
Sa main fermement sur mon t-shirt, j'ai laisser mes yeux voyager sur lui. J'ai eu l'impression que l'image des flammes le tétanisais. Ou... Au contraire l'ensorcelais, le séduisais... C'était une lueur mystique à percevoir, mais il ne cligne pas des yeux, il fixe la mort que nous aurions pu avoir.
En regardant son visage, la peur m'a crispé les muscles. Ses épais sourcils sont naturellement froncés, ou alors il les fronces tout le temps. Ses cheveux châtains sont coupés très courts, plus court encore sur les cotés, et la lumière du jour lui donne des reflets cendré. Son visage est soft et caractériel à la fois. Il est un mélange vraiment mystique à décrire. Ses traits donnent vraiment l'impression qu'il pourrait être une personne douce, mais plus on le fixe et plus c'est évident que sa haine est inscrit en lui.
Et maintenant je me suis vraiment fait la réflexion... Mariposa, c'est le moment.
Il faut partir maintenant c'est le meilleur moment.
Malgré moi, mes yeux se sont baissés sur son torse je vois une blessure sur son flanc gauche qui aurait bien besoin d'être désinfecter... Et j'avais bien raison, il a des tatouages. Pas beaucoup... Il y a dessiné un coeur humain planté par trois petites épées, juste au dessus de son nombril... Ses bras ont des dates, des petits textes, le squelette d'un animal, peut-être un lion ? Je n'en sais rien...
Mais mon regard se fige sur son épaule gauche. Il y a un serpent qui enroule la forme de son corps, et le serpent à la gueule grande ouvert, il est menaçant, il attaque. Le reptile n'est pas immense mais je me suis dis qu'il est suffisamment fourbe et subtil pour arriver à ses fins... L'animal continue jusque son pectoral... Et sur les narines du serpent... Il y a un tout petit papillon, aux ailes ambrées.
C'est son seul tatouage coloré.
Le papillon.
J'ai senti quelque chose sur moi.
Ses yeux verts sont plantés dans les miens depuis je ne sais combien de temps.
Un haut le coeur atroce me fait réaliser ce que je viens de faire. Je m'en rends compte que maintenant. Prise de panique j'ai enlevé sa main qui tenait toujours mon t-shirt.
Il n'a pas réagit tout de suite. Pas du tout au contraire, son bras est retombé le long de son corps. Mais en tout cas son fameux air narquois s'est dessiné sur son visage.
Et c'est à ce moment-là que quelque chose dans mon cerveau m'a dit d'essayer.
Je suis prête à jurer qu'il a compris mes intentions à la façon magistrale qu'il à eu d'arquer son sourcil. Je ne savais même pas que c'était possible de regarder quelqu'un comme ça, mais j'ai vraiment eu l'impression de l'amuser.
Un pas en arrière, il m'a juste regardé, j'ai vraiment l'impression qu'il me prend pour une idiote dans la manière condescendante qu'il à de me fixer. Et puis je vois son meurtre... Je ressens ce mauvais mal de ventre au fond de moi, celui qui m'inquiète sur ce que ses mains peuvent faire. Je ne veux pas resté près d'un homme comme lui...
— Vas-y.
Sa voix ma fait sursauté.
Il a ricané l'espace de deux secondes en voyant l'animosité de mon être à vouloir m'enfuir. Malgré ce sourire qui m'effraie plus qu'autre chose, je sais qu'il ne rigole absolument pas avec moi.
— Aller vole, petit papillon. Je veux voir ça.
Il m'a même poussé l'épaule. Il rit... De façon... Maléfique.
J'ai haussé les sourcils tant la surprise de sa réaction fût grande, son rire me faisait du mal je ne sais pourquoi.
Et l'impression d'être sa petite poupée de cire fragile et cela s'est confirmée quand je suis tombée sur les fesses parce qu'il m'a poussé.
Il m'a à peine touché.
Je me sens tellement faible face à cet homme.
Je me sens faible depuis le jour ou les malheurs me sont tombé dessus.
J'ai eu envie de pleurer, en fait, je pleurais déjà. La douleur au fond de mon ventre me donne la nausée, je n'arrive pas à me réveiller. J'ai besoin que Stella me secoue, et me dise qu'il faut se relever, qu'il faut avancer, qu'il faut être forte ! Comme elle.
Mais toute seule, je n'ai pas la force mentale de surmonter ma situation.
Je ne sais même pas pourquoi je suis avec un King. Qu'est-ce que je fous là putain !? Mais qu'est-ce qui se passe mon Dieu ? Qu'est-ce que je suis en train de vivre !?
Je me suis mise à mettre de la distance entre lui et moi en glissant sur le bitume, je sens mon visage se tortiller de tristesse et d'angoisse.
En le regardant d'en bas, malgré sa tenue des plus rudimentaire, un jogging, des chaussettes, j'avais l'impression qu'il avait tout de même plus de pouvoir que moi.
Et je me suis levée, j'ai couru.
Je n'ai pensé à rien en creusant notre distance. Je sens mes boucles rebondir sur mon dos. Je dépasse la voiture qui continue de flamber. Au loin j'entends même les sirènes des pompiers se rapprocher de nous. Je vois les véhicules qui ralentissent pour regarder celui qu'il à laissé là...
Je vois le ciel qui s'éclaircit, le froid sur ma peau, je sens la faim ronger mon estomac, l'épaisseur de ma langue tant elle à soif, la fatigue qui alourdie mes paupières, mes tennis sur le bitume noir, la saleté, ma vie.
Je me dégoûte, pour tous les péchés que j'ai commis. J'ai fais du mal à des personnes qui me sont chère ! Je ne veux pas m'avouer ce que j'ai fais ! Mais j'ai l'espoir de tout reconstruire, si il me laisse partir alors peut-être aurais-je le droit à une seconde chance ?
Une balle.
Je hurle.
En tombant par terre à quelques mètres de son véhicule en feu, les voitures qui roulaient ont entendu le coup de feu, certaines crissent en freinant, d'autres accélèrent mais une collision enfonce deux véhicules l'un dans l'autre. Je suis totalement choquée par ce qui vient de se passer.
Je place ma main sur ma cuisse. La douleur est tellement superficielle que je sais d'emblée que je n'ai rien de grave. En regardant ma paume, je vois un infime filet de mon sang et sur ma jambe une petite déformation.
Je me retourne, il m'a tiré dessus !
Je suis tellement, tellement idiote qu'à aucun moment je me suis dis qu'il me tirerait dessus. Je m'entends crier.
Il m'a tiré dessus ! Il m'a tiré dessus ! Il m'a vraiment tiré dessus !
Mon coeur éclate sous mes os, je respire comme jamais je ne l'ai fais avant. Soumis par une sorte de tétanie maladive. J'ai des remontés acides qui menacent, mais même en essayant de vomir, je ne fais que cracher parce que je n'ai rien avalé depuis des jours.
Et il marche vers moi. Avec un calme qui me gèle le sang. Plus il avance et plus il est en train de sournoisement me traumatiser. Alors je recule en gémissant, je n'ai pas la force de me mettre debout il me tétanise.
Je subis ses yeux verts sur moi.
J'ai l'impression qu'ils ont la teinte des serpents. Je ne vois que vices, méchanceté, et horreur dans son regard. Et ce même s'il m'a l'air bien calme au milieu du chaos. C'est comme si les flammes pour lui, était sa maison.
Il arrive devant moi, son ombre me refroidit le corps entier.
À quoi pensais-je ? Mariposa, à quoi tu pensais en courant ?
Et je ne comprends pas comment il fait pour ricané tout le temps.
Enfin... Pas vraiment un rire, une sorte de moquerie contre le monde.
— Tu as finis ?
Je n'ai rien réussi à dire. Il me l'a demandé comme si-comme si... Il me parlait normalement ? Comme si je ne tremble pas d'effroi ? Comme s'il ne vient pas de me tirer dessus. J'ai l'impression qu'il est totalement tarée. Qu'il à une réelle pathologie !
C'est un vrai détraqué !
— Tu as tenté, tu as échoué, essaie encore de me fuir pour voir ? Tu veux voir ou pas ?
J'ai secoué la tête négativement. Je n'avais pas du tout envie de savoir ce qu'il allait faire.
Il m'a saisit par la gorge pour me redresser. J'ai plissé les yeux de douleur.
— Bonne réponse, petit papillon.
C'est officiel, je suis sa marionnette... Il me lâche et j'inspire un bon coup, sa grande main serre le haut de mon bras, et je n'ai vraiment pas assez d'énergie pour hurler, fuir, parler, contester, je me laisse soumettre par les choses.
Par lui en fait.
C'est à n'en rien comprendre.
J'ai l'impression d'être dépossédée de moi-même je ne comprends pas ce que je fais.
MARIPOSA RÉVEILLE-TOI !
BATS-TOI ?
FAIS QUELQUE CHOSE !?
Je crois que je dors... Parce qu'il nous mène vers les barrières de sécurité de l'autoroute.
Je suis incapable de parler.
On laisse derrière nous le chaos en s'enfonçant dans les arbuste qui délimitent la route et l'autre côté.
Sa poigne me supporte dans la petite montée pour traverser ensuite un petit grillage. De l'autre côté, je découvre un petit quartier américain. Des journaux par terre, des poubelles. L'ambiance est morose et glauque. J'ai l'impression d'arriver dans une ville déserte que l'on pourrait croiser dans The Walking Dead...
Mais quand sa poigne me mène dans une direction je le suis.
Il ne cache pas son arme, elle pend le long de sa main. J'ai l'impression qu'il contrôle ce pays entier. Il a peur de rien... Il a l'air tellement libre lui. Il fait ce qu'il veut.
C'est un King.
Il me donne des frissons. Il est trop calme. Je ne comprends rien à ses décisions, je sais juste qu'il est tellement, tellement dangereux et dérangé que se réveiller en tuant un homme ne lui fait rien et jusqu'à maintenant j'ai espoir de voir un peu de regret dans ses paroles, ses gestes, mais je pense que lui est déjà passé à autre chose.
Je tremble autant de froid que de désespoir, d'effroi ?
Ma vie à basculé pour quoi ?
Parce que je n'ai pas écouté Stella ?
Et pour le poids d'un secret que je n'ai pas réussit à conserver.
Pour avoir été, au mauvais endroit, au mauvais moment.
Je regarde l'ossature, la musculature. Je sens mes traits grimacer. J'ai peur d'un autre humain que mon père.
Mais lui, il est imprévisible. Il est grand, il est jeune, il n'est pas alcoolique, il sait très bien ce qu'il fait.
Alors j'ai préféré marcher dans ses pas.
"Tu as tenté, tu as échoué, essaie encore de me fuir pour voir ? Tu veux voir ou pas ?"
Je ne veux pas voir. J'ai espoir qu'il y a une raison derrière toute cette histoire non ? Sinon il m'aurait déjà tué ?
Non ?
Il ne va pas me tuer ?
Il se trompe de personne, ça doit être ça... Il va s'en rendre compte.
Il va s'en rendre compte... Peut-être pas maintenant, lorsque que nous tournons dans une rue. Il sait où il va. Sa démarche n'est aucunement hésitante, rapide. Sa poigne me fait horriblement mal au bras, mais je ne veux pas voir de quoi il est capable, j'ai déjà vu.
Alors je me tais.
Jusqu'à ce qu'il pousse le grillage devant une petite maison coincée entre deux plus grandes bâtisse. Il a un vieux chien fatigué qui ne nous porte aucune attention quand nous marchons sur la pelouse totalement sèche.
Il traverse le couloir qui mène vers l'arrière maison. Mon coeur pompe d'une manière irrationnelle. Qu'est-ce qu'on va faire ? Qu'est-ce qu'il fait ? J'aimerais tellement que quelqu'un m'apporte enfin des réponses ! Je veux juste savoir ce que l'on fait ici ! Pourquoi moi je suis ici ? Qu'est-ce que je vais lui apporter dans sa quête de fils de parrain de la pègre ?
Son poing à taper à trois reprises une porte à l'arrière de la maison.
Quelques secondes.
Pendant lesquelles mes palpitions me font mourrir de peur. J'ai tellement envie de fuir d'ici. J'ai du mal à respirer, mais j'ai fais le choix de ne pas me battre. Je me suis abandonnée à lui, par peur des conséquences.
— Côme ?
Nous tournons tous les deux la tête vers la droite. Un homme à sortit sa tête d'une fenêtre. La peau noire, des cheveux courts, et deux iris très noires me fixent. Il semble plutôt grand et costaud.
Je me fais la réflexion que je suis avec le deuxième fils de la famille King. C'est donc Côme.
— Ouvre Robin, ordonne Côme en tapant légèrement sur la porte.
— Et c'est qui elle ?
— Ma vengeance.
Pardon ?
🂡
Backup Account: ikunafa
𝐢.𝐚𝐦𝐤𝐮𝐧𝐚𝐟𝐚 𝐬𝐮𝐫 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐠𝐫𝐚𝐦
(Robin se prononce bien évidement Robine avant que vous ne me tailler pour le choix de mes prénoms là 😂 d'ailleurs mes prénoms c'est de la qualité en fait celui qu'est pas content c'est pareil ça va pas ou quoi !? 😂 On va finir par se tape vous êtes trop impolis ici !)
En espérant que ça vous a plu 🌷 !
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