Chapitre 9

PDV Fiona

Ils ne l'ont pas trouvé. Edaline sert ma main dans la sienne. La panique me gagne, je veux savoir où se trouve ma fille. S' il lui est arrivé quelque chose de grave, je crois que je ne pourrais pas me le pardonner.

Sophie nous a rejoints. Elwin, Grady sont revenus de leurs recherches.

- Je crois que je vais demander de l'aide au conseil. Dit Elwin en prenant la place d'Edaline.

- Je pense vraiment que cette pierre à quelque chose à voir avec la disparition de Mariposa.

- Cela reste peu probable; mais je peux leur apporter si cela peut les rassurer chérie.

- Je préfère que tu leur en parle.

Il prend ma main. J'attrape par télékinésie le sachet où se trouve la pierre et le tends à mon époux.

Il embrasse mon front et s'en va avec Grady.

- Elle ne peut pas être bien loin, dit Sophie.

- J'espère. . .

PDV Velia

Voilà bien longtemps que j'ai quitté le conseil, suite à la bataille et mes séquelles qui ont perduré pendant un moment. Mais je vais mieux grâce à Bronte . . . Il a été si doux et patient avec moi, que de nombreux sentiments sont passés entre nous, se sont développés et ont grandi, jusqu'à ce que nous nous déclarions notre amour. . . Je m'en souviens comme si c'était hier, alors que cela fait déjà 10 ans. . .

Il était venu me voir, comme tous les jours depuis la bataille. Cela me faisait plaisir de le voir. Il me remontait le moral, avec des histoires, des présents.

Il faisait beau, je buvais un jus de luxuriante dans le jardin, le printemps était ravissant cette année-là. Toutes ces belles fleurs qui décoraient Awan. . . Mon chez moi. Des roses, des glycines, des lavandes, des coquelicots, des rhododendrons, des iris, des œillets, des pensées. J'aimais le calme, cela apaisait mes douleurs qui survenait parfois. Des maux de têtes et vertiges fréquents.

Je le vis s'approcher de ma porte d'entrée avec quelque chose dans les mains.

- Bronte ! Je suis là.

Il s'était retourné et approché de moi, avec un beau bouquet de fleurs.

- Qu'il est beau ce bouquet de fleurs ! avais-je dit en souriant.

- Il est pour toi. Je le prenais.

- Oh Bronte. . . Je le sentais, son odeur était si douce. Merci. . .

Je l'invitais à s'asseoir.

- Veux tu un verre ?

- Avec plaisir.

Nous avions commencé à parler de tout et n'importe quoi. Le temps avait passé rapidement.

- J'ai démissionné. m'avait-il dit.

J'avais été surprise sur le coup .

- Vraiment ? Pourquoi donc ?

- Eh bien . . .

Il s'était rapproché de moi. Et passa une mèche derrière mon oreille. Nous étions si proches.

- Bronte ?

Mon cœur s'était emballé.

- Je n'aspire qu'à être près de toi Velia. m'avait-il murmuré. Je t'aime. . .

Sans répondre, j'avais rompu l'espace entre nos lèvres. . . Ce fut l'un des plus beaux moments de ma vie à cet instant précis , il passa une main sur ma joue.

- Je t'aime. . .

Et voilà maintenant que nous sommes mariés depuis sept ans.

Je marche dans le couloir de notre demeure Ventilasi, suivit de nos chien Aki, un labrador brun et Ourale une bergère allemande, que nous avons recueillis chiots. Ils me suivent partout depuis que je suis enceinte. Je caresse mon ventre en souriant. Je suis tellement heureuse d'être mère. C'est un bonheur immense.

Je passe devant le bureau de mon époux, il est au téléphone. J'entre.

- Vous en êtes sûr ? Questionne t-il en tapotant son bureau du bout des doigts. Bien. J'arrive de ce pas.

- Que se passe-t-il Bronte ? Quelque chose de grave ?

- Nos amis ont besoin de moi . La fille d'Elwin et Fiona a disparu.

- Mariposa ?

- Oui.

- Oh mon dieu. . .

- Je dois y aller, ils veulent mon aide pour identifier un objet qu'elle a laissé derrière elle.

Il s'approche de moi et m'embrasse.

- Je reviens vite.

- Dis-moi si vous avez besoin de moi.

Il attrape sa cape et saute, me laissant seule avec Aki et Ourale. Flocon notre sédicate fait son apparition dans l'encadrement de la porte, il miaule et vient vers moi. Je le prends dans mes bras.

- Et bien, il semblerait que nous soyons tous les quatre maintenant.

Je viens m'asseoir dans la véranda avec une feuille et un crayon. Aki et Ourale se couchent à mes pieds, Flocon trouve sa place sur un oreiller exposé au soleil. Je commence à dessiner, au gré de mon imagination. Je sens le bébé bouger par moment. Oh comme j'ai hâte de pouvoir le tenir dans mes bras. Je me demande si ce sera une fille ou un garçon. Bronte a hâte lui aussi; bientôt plus que moi. Il prend soin de moi, et ne me laisse plus rien faire toute seule. Je me perds dans mes pensées. Aki redresse soudainement la tête suivit de Ourale qui se lève dès lors montrant les crocs tout comme le labrador.

- Qu'est ce qu'il y a ?

Je me retourne. Il n'y a personne. Je ne prête pas plus attention.

- Allons, calmez-vous.

Mais ils continuent, Flocon se redresse alors et vient vers moi, il tourne la tête vers l'endroit que pointent les deux chiens.

Un sentiment de panique monte alors en moi. . . Après tout, les animaux ont un sixième sens. Je pose ma feuille et mon crayon sur la table et me lève.

Je regarde autour de moi. . . Aki attaque alors, je vois un mouvement fluide. Il y a quelqu'un !

Je me prépare à me défendre avec une rafale de vent que je fais entrer par la fenêtre. Mais que faire quand l'ennemi est invisible. Ourale se place devant moi en position d'attaque, alors que Aki tente de mordre l'inconnu.

Il est projeté contre un meuble, il couine et revient vers moi. Je pose une main sur mon ventre.

Ils attaquèrent ensemble, je m'extirpe de la pièce; qu'ai-je fais de mon transmetteur. Je sens des mouvements autour de moi. Je percute une ombre émettant un cri de surprise.

- Qui êtes-vous ?

Avant que je puisse faire quoi que ce soit, il me jette à la figure une poudre violette.


La dernière chose que je vois, c'est cette ombre s'avancer vers moi.

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