Chapitre 2 : Le réconfort peut venir d'un cœur brisé

Au retour de la brune, Adrien avait essayé de récolter des informations à propos de Marinette, mais la jeune fille préféra l'ignorer et suivre les cours restants. Lorsque la fin des cours fut bel et bien prononcé, le jeune mannequin ne laissa pas sortir les deux métisses.

<< Alya, dis-moi si elle va bien. >>
<< Et c'est maintenant que tu te soucies d'elle ? >>
<< Je me soucies toujours d'elle. >>
<< Ah vraiment ? Quand tu te soucies des autres, tu les fait pleurer ? C'est génial comme amitié ça. >>
<< Ce n'était pas mon intention ! >>
<< Il est vrai ce mensonge ? >>
<< Ce n'est pas un mensonge !!! >>
<< Vrai- >> commençait-elle mais se fit couper pour la deuxième fois de la journée.
<< Je le jure !! >>

La métissée fixa méfiante le regard vert de ce garçon qui a fait souffrir sa meilleure amie et y décela qu'une chose : la sincérité. Elle finit par abandonné et le regarda à son tour sincèrement.

<< Très bien.. je te crois.. Mais si tu n'en avais pas l'intention, pourquoi lui as-tu parlé ainsi ? >>
<< Je.. ne suis rarement de bonne humeur quand j'ai peu dormi.. J'ai fait une véritable nuit blanche.. Mais je ne vous donnerais pas plus d'informations.. Le plus important est que je voulais lui dire gentiment ma réponse mais c'est sorti beaucoup.. Enfin, c'est sorti de la mauvaise manière, celle que je voulais éviter. >>

Étrangement, cela suffit à convaincre ses deux amis. Même si Nino le connaissait, il était déçu de la réaction du blond vis à vis de cette jeune fille qui, et il le savait, l'aimait sincèrement. Mais le blond a toujours été étrangement aveugle de ce point de vue alors que c'était plus que flagrant. Mais ce qu'il venait de dire collait au fait que quand il était arriver, il avait les yeux rouges et légèrement gonflés. Il a eu de la chance que ça s'est quelque peut améliorer avant l'arrivée des filles, surtout de leur chinoise. Même la peste n'avait rien remarqué, pour dire à quel point il a essayé d'être gentil. Mais son ami a l'habitude que la blonde dise qu'elle l'aime alors qu'avec la noiraude, il a été clairement pris de court. Le trio d'amis se dirigea vers la sortie, mais c'était sans compté à ce que le gorille attende le jeune mannequin. Il l'avait complètement oublié et il salua ses deux amis, le cœur lourd. Dès qu'il fut à l'intérieur de cette limousine qu'il a si souvent maudite, il était tellement dans la lune qu'il ne s'était pas rendu compte qu'ils étaient déjà arrivés à la maison. Il en sortit et fila dans sa chambre, s'y enfermant à clef et disant qu'il était fatigué, donc qu'on ne le dérangeait pas. Cela était vrai, mais ses pensées étaient toutes dirigées vers son amie qu'il avait malencontreusement blessée. Puis, il fixait longuement son kwami s'empiffrer et une idée se germa dans son esprit.

<< Plagg.. >>
<< Quoi, gamin ? >> lui demanda-t-il la bouche pleine.
<< Plagg... >>
<< Quoi ? >> se mit-il à répéter.
<< Plagg. >>
<< Quoi ! >> râla le kwami.
<< Plagg, transforme-moi ! >>
<< QUOI ?! Non mais tu te moques de moi, gamin ?! >>

Malgré sa plainte, le petit être entièrement noir ne pouvait pas protester et se retrouva aspirer par le miraculous du jeune homme, pour le couvrir au final d'une combinaison en cuir noir lui moulant parfaitement au corps avec une queue pour rappeler l'animal du miraculous du blond, un masque avec un air malicieux amplifiant le vert de ses yeux, ébouriffant ses cheveux et lui donnant des oreilles de chat. Il était devenu en une fraction de secondes Chat noir, le héros masculin de la ville lumière. Il sortit de sa pièce par la fenêtre et, à l'aide de son bâton qui lui servait également d'arme de combat, sauta de toit en toit jusqu'à celui qu'il visait : la boulangerie des Dupain-Cheng.

Du côté de la jeune fille, elle s'était changée et étant en printemps, sortant ainsi de l'hiver à et comme ça commençait à se réchauffer, la jeune fille s'était permise de n'enfiler qu'un pull ample de sa confection. Elle laissait ses jambes nues, même si son haut lui arrivait à mi-cuisses. Elle serrait contre elle fortement un coussin en forme de chat de couleur blanche, tandis que sa mignonne petite kwami faisait de son mieux pour la consoler. Mais un son brisa le silence de cette chambre vidée de lumière ou bien d'autre choses que des reniflements. Un bruit venant de la terrasse de la jeune fille. Alors doucement, Marinette posa le coussin sur son lit, étendit ses jambes afin de se mettre en position assise au bord de son lit, alluma sa lampe de chevet qui éclaira faiblement cette chambre auparavant sombre, se leva, alla vert cette sortie vers l'extérieur de son antre, et après s'être assurée que sa mignonne petite kwami était bien cachée, l'ouvrit et alla sur sa terrasse. La douce brise printanière du soir fit frissonner la jeune fille, mais son regard s'était arrêté sur l'étranger qui l'avait interrompue dans son moment de solitude. Son ami, son partenaire à qui elle avait brisé le cœur la veille et au souvenir de cela, elle se sentait tellement désolée pour ce précieux ami. Du côté d'Adrien, lorsque la jeune fille était enfin sortie, son cœur se serra. Le visage rougit après avoir autant pleuré, les yeux encore brillants de larmes, le jeune homme regretta. Ce visage qui d'habitude était illuminé d'un magnifique sourire était maintenant ravagé par la tristesse d'une peine de cœur, et tout ça, par sa faute. Alors, son corps agit de par lui-même, comme s'il était doté d'une conscience, et avant même qu'il ne s'en rende compte, il tenait dans ses bras sa frêle amie. Il ne savait plus trop comment il devait réagir, mais décida de faire quelque chose, peu importe ce que c'est, pour apaiser son cœur.

<< Que t'arrive-t-il, princesse..? >> tenta son ami masqué en lui frictionnant le dos doucement.

Marinette peinait à parler, elle levait doucement ses bras et entoura le tronc de son ami. Elle essayait de retenir ses larmes en ayant son visage contre l'épaule de son ami, et le jeune homme le sentit.

<< Tu peux pleurer.. on parlera après.. d'accord ? >>

À peine eut-il dit cette phrase, la jeune fille lâcha la pression et pleura dans les bras réconfortants de son ami. Le blond était patient. Il laissait le temps à son amie de se calmer. A près tout, il lui devait bien ça, puisqu'il était la cause de ces larmes, même si la jeune fille en était complètement ignorante.

Hello, j'ai une petite question à vous poser. Avez-vous des idées de titre pour les prochains chapitres ? Ou même des images à me proposer ? Je suis toute ouïe et j'ai hâte de ce que vous me conseillerez. Si vous avez des remarques constructives, je suis complètement ouverte ! Et je vous remercie d'avoir lu ce chapitre !

Nxko-chan.

Publié le 23 juillet 2017.

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