24.
Toute la haine que j'ai envers elle. -L
Je sens mon sang bouillonner, ma respiration s'accélérer. Je veux la butter. Je vais la butter. Elle est à côté d'un mec brun que j'ai déjà vu dans des magasines, il a des grosses lèvres et il a les yeux marrons. Carole est à côté de lui et elle a un sourire de vrai connasse collé sur son visage. J'ai dis à Camila que je la mettrais en prison. Cette meuf a drogué ma femme et à essayé de la violer. Elle a essayer de lui prendre son innocence de force, elle ne mérite pas d'être vivante en ce moment même. C'est un monstre, une connasse.
Je me relève du canapé et m'approche dangereusement d'elle. Son sourire s'efface et à ma plus grande surprise le mec brun se met devant elle.
- Non !
Je sursaute. Je veux qu'il se dégage pour me laisser l'étrangler, lui faire du mal. Je veux la faire souffrir pour ce qu'elle a fait. Je lui lance un mauvais regard.
- Tu vas crever Carole, je dis d'une voix glaciale.
Elle a l'air d'avoir peur et elle se met un peu plus derrière le brun. Il me regarde, mais je fuis son regard et essaie de voir celui de Carole.
- Elle veut se faire pardonner. Dit le jeune homme.
Je le regarde. Il a les yeux brillants comme s'il allait pleurer. Je regarde Carole qui est derrière lui. Je veux juste la tuer, je veux rien lui faire d'autre. Elle a presque violé ma femme. Ma vision se brouille quand j'imagine ma Camila inconsciente et les mains de cette connasse le long de son corps. Je déteste ça.
- T'a pas le droit de la toucher, elle est à moi. Je dis à Carole, énervée.
Elle se dégage de derrière son ami, ou son frère, où je ne sais pas qui.
Elle lui fait un signe de tête et il se met prudemment à côté d'elle. Elle soupire, elle est lente et elle m'énerve encore plus.
- Excuse moi. J'ai mal agis... Elle regarde le sol et revient sur moi. Camila est mon âme sœur et-
Je ne la laisse même pas finir sa phrase que je lui envoie mon poing gauche dans la gueule. Elle gémis de douleur. Elle à oser dire que Camila est son âme sœur. Ses yeux sont brillants, comme si elle allait pleuré. Elle mérite de souffrir, elle ne mérite même pas de vivre en ce moment. Je lui envoie mon autre poing dans la gueule et elle tombe à terre. Je sens le mec qui était avec elle me pousser en arrière mais ça n'arrive pas à m'arrêter. J'ai tellement de rage en moi que plus rien ne peut m'arrêter. Je lui fou des coup de pieds dans les côtes et je me met à califourchon sur elle et entame des coups de poing violent dans sa mâchoire. Je ne vois plus rien, tout ce que j'arrive à voir c'est mes coups de poings, de plus en plus rapide. J'entends le mec hurler, j'entends Carole pleurer et hurler elle aussi.
Elle a voulu violer Camila, elle ose entrer chez moi sans prévenir et elle a surtout oser dire que Camila est son âme sœur. Je me relève et lui hurle des trucs horribles pour la rabaisser, je lui dis qu'elle est un monstre car c'est la vérité. Je lui dis tout ce que je pense d'elle.
Mais très vite deux bras beaucoup plus musclé que moi encerclent mes bras et malgré que je me débatte je n'arrive pas à me défaire de cette emprise.
- Grosse perverse ! Tu mérite de crever, sale chienne ! Je hurle sur Carole en me débattant.
Elle est allongée par terre, les mains posées sur son visage. Je recommence à avoir une vue normal. Je regarde autour de moi et je vois Camila en pleure dans les bras du gars brun. Je vois deux gros mecs de la sécurité
-sûrement du jeune homme- me tenir fermement. Pourquoi Camila pleure ? J'ai juste fait souffrir la femme qui a voulu la prendre. J'ai fais ce qu'il fallait.
- Aïe, Carole sanglote.
Je me débat encore pour aller lui faire encore plus de mal mais les deux gros mecs ne me lâchent pas.
Heureusement que je fais du sport régulièrement et que Carole n'a pas de force. Je n'arrive pas à y croire qu'elle était aussi facile à butter.
Camila continue de sangloter dans les bras du brun tandis que lui, il me regarde méchamment. C'est Carole la fautive dans l'histoire, j'ai juste fait ce qu'elle méritait. Camila se retourne et me regarde, ses yeux sont tristes et mouillés. Elle s'approche de moi et fait un signe aux vigiles et ils me relâchent.
Je soupire car j'en pouvais plus qu'ils me tiennent comme ça et Camila se jette dans mes bras et me sert de toutes ses forces. Je ne sais pas pourquoi elle fait ça. J'ai mal aux poings, j'ai mal à la tête. J'ai juste envie de faire partir Carole de chez moi et d'aller me reposer.
- Aller, relève toi, dit le brun à Carole.
Il l'aide à se relever et je peux voir que j'ai causé de gros dégâts sur son horrible visage, je suis fière de moi. Je ne sais pas si ils sont réellement venus pour demander des excuses à Camila, je ne sais pas ce que Carole voulait vraiment me dire, mais je m'en tape. Camila est ma femme et je ne veux plus jamais que Carole s'approche d'elle, plus jamais. Ils partent sans même nous dire au revoir et tant mieux. Je ne sais pas ce qu'il a avoir dans l'histoire mais merde, j'en ai plus rien à foutre. Cette journée est horrible.
Camila se recule et me regarde.
Maintenant je sais qu'il y a de l'amour pour moi dans son regard et ça me fait mal au ventre de savoir qu'elle m'aime vraiment.
- Je, je sais pas quoi te dire, désolée, je savais pas qu-
Mais je l'interrompt en posant mes lèvres sur les siennes. Elle ne doit pas être désolée, elle n'y ait pour rien si Carole a débarqué comme ça sans prévenir.
- Ça te dirais d'aller faire de la patinoire ? Je lui souris.
Elle pouffe en baissant la tête et la relève à moi.
- Je... Je n'ai jamais fait de patinoire, elle rougit.
Pourquoi elle est aussi mignonne ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Je lui souris à mon tour et je lui embrasse doucement les lèvres.
- Je vais t'apprendre, promis.
Je ne veux plus jamais te voir autant en colère. -C
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