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Wahlid : tu as fini?
Je sursaute et le fait face. Il est à l'entrée les mains en poches et terriblement beau. Seigneur, je dois quitter cette endroit immédiatement.
Moi : o..oui. Je.. Je pense que je vais rentrer.
Il fronce les sourcils et se rapproche de moi. Non! Non non distance de sécurité.
Wahlid : tu ne retourne pas au lycée ?
Hein?!?
Moi : non, bien sûr que non. C'est le dernier des endroits où j'ai envie d'aller le lycée.
Wahlid : pourquoi ?
Je lève les yeux vers lui et me rend compte qu'il n'y a plus que quelques centimètres qui me sépare de lui. Pourqquuuoii??? Il s'adosse au lavabo en croisant les bras, m'incitant à répondre à sa question. Mais ai je au moins le droit ? Je le connais à peine. Mais il m'a gentiment emmené chez lui, se mettant en retard auprès de son frère pour me venir en aide.
Moi : disons qu'on...s'est moqué de moi. Du genre, on m'a affiché devant tout le lycée à cause..enfin parce qu'on a révélé une erreur faite... Antérieurement.
Il prend le temps de capté toutes mes paroles avant de plisser les yeux. Je ne peux pas lui en dire plus. Alors s'il m'y oblige je serais obligé de partir en courant et regretter toute ma vie ce moment ici avec lui. Mais je vois à son regard qu'il ne m'en demandera pas plus. Comme si il savait.
Wahlid : tu sais Coralie, certaines choses sont faites pour être rapidement oublier. Si cela t'as vraiment mis vachement en boule, bha retourne la situation en ton avantage. Je suis sûre que tu possède un truc qui va tous les mettre en mode Noooon.
Je suis amoureuse.
Moi : vrai..vraiment ?
Wahlid : sah. Tu penses que je suis arrivé à ce niveau là comment? Un niveau où des lycéennes crient rien qu'en me voyant, dit il en rigolant.
Ah bha wai hein... Je rigole et me sens toute de suite mieux. Je vais lui mettre la tête façon panini à Ornela. Mais attendez, personne sait que c'est elle trash girl. Mouhaha.
Un sourire diabolique se dessine sur mon visage avant que je ne me mette à rire toute seule. Je suis une gangster pouloulou. Je saute sur Wahlid et le serre fort dans mes bras.
Moi : Merci.
Dès que je sens la douceur infini de mes doigts frôlant ces cheveux et son parfum frappé mes narines, aussi rouge que la chose la plus rouge du monde, je me recule aussitôt. Putain Coralie. Distance de sécurité. Mon coeur palpite. Mes joues sont en feu. Mon rythme cardiaque est telle une voiture de course. Mes mains tremblent et j'ose même plus levé la tête. Mais qu'est-ce qui m'a pris?!?
Tout doucement, il dépose un doux baiser à ma joue en murmurant d'une voix sexy :
Lui : mais de rien.
Il m'invite à sortir en passant sa main dans mon dos. Ok Coralie, obligé tu rêves.
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Je descend de la voiture et me précipite vers le lycée. Déjà que le trajet en voiture était éprouvant cardiaquement, alors croiser encore son regard mais jamais de la vie. Moi Coralie? Jamais!
J'arrive rapidement au lycée et par chance aucun surveillant au portail. Ni vue ni connue, je m'infiltre dans le bâtiment, et rien qu'en passant par la cour tous les regards se braquent sur moi. Très bien.
J'aperçois les filles au loin, Ornéla avec sa bande et même Jordan et ces potes. Très très bien. Rempli du courage transmis par mon maghrébin, je me dirige sur une table de la cour et y monte au dessus.
Moi : cher lycéen, rebonjour. J'avoue avoir eu tord de fuire ainsi mais il fallait que je me parle avec moi même pour prendre cette décision. Oui, j'ai couché avec Jordan et? C'était mon mec je vous rappelle, depuis 5 ans même si il semblerait qu'il l'ai oublié. Breffff, je vous conseille donc de le remercier parce que grâce lui ma vie sociale est peut être gâché. Mais bon, lui il ne joue le rôle que d'informateur. Trsah girl, n'est rien d'autre que sa chère et tendre petite soeur Ornéla. Vous allez croire au mytho, mais si je me trompe, la majorité des gens qui se sont fait affiché par la meuf, faisait tous partie de l'entourage de ce cher Bronx. Breffff, bisous, je vous aimes, c'était Coralie.
Je saute au sol et d'une démarche décontracté je me rapproche de Jordan qui est genre trop choqué. Je lui fait un bisou à la joue à la Juda, et lui offre un gros sourire hypocrite.
Moi : de rien bébé.
Les mecs : ooooohhhhhhhh
Je m'éloigne trop fière et retrouve les filles. Tout le lycée en particulier ceux qui ont été affiché par cette chère Ornéla, lui ont tous sauté dessus. Mais bon, avant la fin de mon discours, la meuf elle avait fuit.
Nancy : je sais pas si je dois te frapper ou te prendre dans mes bras?
Nathalie : alors tu connaissais sa véritable identité?
Ashley : alors là ?! Coup de maître.
Moi : je suis désolé les filles d'être partie comme ça. Et surtout de ne pas vous avoir parler de...avec Jordan.
Facile devant les gens j'ai crié que j'ai couché avec l'autre nigot mais devant elles, j'arrive pas.
Aurélie : de mon point de vue, je penses qu'on peut pas se fâcher. Si je me mets à ta place, je l'aurai dis à personne. C'est honteux, ce genre de truc. Mais bon. Je suis sûre que tu rencontrera un mec qui fera de ta seconde fois, une première fois.
J'eu les larmes aux yeux. Bon, c'était un peu... Vous voyez... À la fin, mais le contenu était magnifique. Je la pris dans mes bras et me tourna vers ma congolaise. Si elle me pardonne pas, je pleure.
Ashley : Aurélie a raison. Tu le faisais confiance, c'est lui le bâtard. Moi aussi, je suis pas fâché.
Nancy : bienvenue dans le club des plus vierges bébé !!!
Oui, ça se voit pas comme ça, mais Nancy a eut un copain. Il était en terminal l'année passé, ils sont sortis ensemble et avant son voyage en Argentine pour continuer ces études, il y a eut ce qu'il devait avoir comme elle même, elle le dit.
Nancy : t'inquiète. Je penses que rien que pour ça, je te paye un macdo.
Nathalie : on t'aime trop,pour être fâché. On était juste inquiète.
Nancy : weshh bébé, t'as rendu la première semaine de cours grave intéressante!!
On se fit tous un câlin de groupe et je remerciais le ciel d'avoir des amies pareilles.
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