Elle vit des villageois danser et chanter. Jamais elle n'avait vu des humains avec autant d'énergie. Le mini orchestre composé d'un violoniste, d'un joueur de flûte traversière et d'un joueur de tambour jouait en cœur des mélodies toutes aussi vives les unes que les autres ce qui dynamisait avec entrain la danse et le chant des villageois festoyant, d'après ce que Marguerite peut voir,  l'abondance des cultures pour cette année et les années à venir.

 Mais soudain, tout le monde arrêta de danser et chanter quand un vieux monsieur passa sur la place. Il était très vieux, il devait être âgé d'au moins 100 ans. C'était contre toute attente le maire du village. Il fêtait aujourd'hui ses 120 printemps. Ce qui est énorme du point de vue humain mais encore plus du point de vue d'une poule. Honorée de pouvoir admirer une telle antiquité, Marguerite était éblouie. Mais elle était trop intimidée pour pouvoir s'approcher de lui. 

 Devant lui se dressait une grande table ronde en bois de pin nappée  d'un drap de soie blanche orné de petit couture en forme de corne d'abondance. Un gâteau au chocolat noir était posé dessus, ainsi que des piles gargantuesques d'apéritifs étalées sur des petites assiettes de porcelaine blanche. Des ballons de couleur cuivre étaient disposés de manière à ce qu'il y en ai beaucoup mais pas trop. De gigantesques bannières portant le nom du village étaient disposés le long des rues de celui-ci. 

 Quand le maire fût assit, les habitants commencèrent à chanter ce qui ressemblait à un hymne. Cela devait s'agir donc de l'hymne du village. ensuite, ils reprirent leurs festivités comme-ci rien ne s'était passé. Après s'être rassasiés avec la nourriture de la fête, les habitants rentrèrent chez eux sans même ranger le désordre monumental qu'ils laissèrent derrière eux. 

 Marguerite voulu continuer son périple qu'est la découverte du globe. Mais la fatigue prit le dessus et elle s'endormit dans l'herbe fraîche de la campagne...