୨⎯🍋 Chapitre 30 🍋 ⎯୧

Pour ceux qui se demandent, oui, il y a du lemon dans ce chapitre !  Et il est un peu au dessus des 2000 mots... Pour ceux qui ne souhaitent pas le lire, il y aura ce symbole "༺☆༻" avant. Vous aurez donc plus qu'à passer au chapitre suivant ! 

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


« Je rêve, ou je suis encore perdue... ? »

Je pousse un soupir proche du gémissement, ma carte en main. Cela fait un mois que j'ai fait une pause pour rechercher Remus, mais la maison est tellement propre que je me vois partout. Cet après-midi, j'ai repris mes recherches, dans un petit village que je n'avais jamais repéré sur la carte, il y a quelques temps... Mais je me suis perdue dans les rues. Je suis incapable de dire où je suis passée ou non, mais je suis à peu près sure d'être passé ici une cinquantaine de fois ici. Utiliser la méthode toujours à droite n'était pas vraiment une bonne idée... 

J'entends soudain un cri étouffé, et me tourne brusquement. J'avance jusque dans une petite ruelle, où je vois une femme plaquée contre le mur, étouffée par une main. Une main gantée, entourée de d'autres silhouettes... Des Mangemorts. Alors que l'un d'eux sort sa baguette, je sors la mienne d'un coup en criant "Expelliarmus", faisant sursauter tout le monde. Je range ma carte dans mon manteau avant de reculer. 

« Oupsi, je crois que je vais avoir des ennuis... »

La pauvre femme profite de ce moment d'inattention pour s'enfuir, et je fais de même, mais à l'opposé, par là où je viens. J'entends le cri des Mangemorts et un sortilège me passe au ras de la joue. Je me met alors à slalomer entre les habitants qui hurlent peur à la vue des adeptes de magie noire. Je me glisse sous des étalages, saute au dessus d'autres, utilise des lampadaires pour m'élancer, alors que les Mangemorts me visent toujours avec les sortilèges. Je commence à fatiguer, il me faut un moyen pour me cacher... J'aperçois au loin l'enseigne d'un bar-hotêl et utilise le lampadaire pour glisser dans la bonne direction, et entre en trombe dans le bar. 

« Attention ! crié-je. Des Mangemorts ! »

Tout le monde se lève, sur le qui-vive, et je suis propulsée de quelques mètres par l'explosion de la porte. Je pousse un cri en volant à travers la salle, et atterrit sur un homme encapuchonné. Je bafouille une excuse en me redressant, avant de me tourner furieusement vers la porte d'entrée, et constater avec soulagement que le combat fait rage, et que les Mangemorts sont déstabilisés. Je m'avance pour prendre part au combat quand je sens qu'on me tire en arrière. Je lâche un cri de protestation et tourne la tête vers mon "agresseur" : il s'agit de la personne encapuchonnée.

« Lâchez-moi ! » crié-je en agitant le poignet.

La personne ne répond pas, me faisant monter les marches en courant. La capuche tombe, et j'écarquille les yeux en reconnaissant les cheveux châtains de Remus. Je suis prise d'un frisson alors qu'il continue sa course

« Remus... »

Immédiatement, il vire dans une pièce et claque la porte. Il me fait face, et j'ai le souffle coupé en voyant que c'est bel et bien lui. 

« Remus, je... »

Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il me coupe en m'embrassant. Je lâche un petit gémissement et ferme les yeux en répondant au baiser. Par Merlin, qu'est-ce que j'avais attendu ce moment... Ce déversement de sensations en moi, qui me faisait bouillir... Nous nous séparons, et Remus pose sa main sur ma joue. Mes yeux s'encrent dans les siens, et je souris, les larmes aux yeux. Enfin. Je viens de le retrouver. Saint et sauf, au vu de son apparence. 

« Comment... ? soufflé-je. Qu'est-ce que tu fais là ?
— Je me cache ici depuis quelques semaines...
— Vraiment ? M...Mais... pourquoi... comment as-tu fais pour pas que je te trouve ?
— La chance, je suppose... dit Remus en secouant la tête, plein de regrets.
—Je... »

Je n'ai pas la force de continuer ma phrase; mes nerfs lâchent, et j'éclate en sanglots. Je vois Remus esquisser un geste pour me prendre dans ses bras, mais il serre les poings, comme s'il se retenait de toutes ses forces. J'essuie furieusement mes larmes, le corps bouillant. Pourquoi refuse-t-il encore une fois de faire quoi que ce soit ?! Cela fait plus de six mois que je le cherche ! Il vient de m'embrasser mais refuse de faire quoi que ce soit d'autre ?!

« Touche moi. Touche moi, bordel, je ne demande que ça ! »

Remus reste immobile, et je serre les poings. Les hommes ont décidément trop de problèmes avec le fait de prendre les devants... Et, comme poussée par mon instinct, par quelconque désir refoulé au plus profond de moi, je le prend pas le col et l'embrassa à nouveau. Il en est tellement déstabilisé qu'il recule de quelques pas. Je suis son mouvement et il se heurte au lit, finissant assis au bord. Je posa mes mains de chaque côté pour rester à peu près debout, et face à lui, le regard brûlant.

« Tu te poses trop que questions, dis-je. Si tu m'aimes, ne te retiens pas. »

Remus détourne les yeux, et je sens des larmes couler le long de mes joues.

« Pourquoi ? crié-je. Pourquoi c'est aussi difficile ?! Répond moi, par pitié ! »

Remus lève les yeux vers moi. Ils reflètent tellement de tristesse... J'en ai le souffle coupé.

« Salaris... Je suis fou de toi... Mais je ne peux pas. »

Je secoue la tête.

« Bien sûr que si, tu peux. Soyons fou ensemble, Remus. »

À ces mots, Remus me tire sur ses genoux et m'embrasse avec une passion que je n'aurais pas pu imaginer. Je ferme les yeux et fronça légèrement les sourcils en sentant quelque chose de dur contre mon entre jambe. Je rougis, comprenant que le siens quémande de l'attention. Étonnement, cela ne me gêne pas du tout. J'en ai même envie. Oui. Là, maintenant. Je veux de lui. Depuis trop longtemps, même. Je pose une main sur son torse, comme pour lui demander mon accord. Il lâche un soupir, avant de souffler.

« Non... Je ne peux pas... »

Je baisse légèrement les yeux, attristée, avant de redresser le regard et de lire son chuchotement « C'est cruel. »

« Ce qui est cruel, dis-je, c'est d'ignorer tes envies parce que je suis la sœur de ton meilleur ami. »

Remus me regarde un moment, avant d'hocher la tête. Je me mords la lèvre. Si jamais il refuse de faire quoi que ce soit, je ne sais pas comment je vais pouvoir m'occuper de mon corps. Puis, il passe sa main sur ma joue, et j'ai l'impression qu'il est en plein débat intérieur. Puis, il se redresse, et étouffe un grognement avant de déposer délicatement ses lèvres sur les miennes. Il retire sa main de ma joues pour venir agripper mes hanches. Il recule légèrement.

« Salaris, c'est un grand cap dans ta vie, que tu vas passer. Est-ce que tu es vraiment prête ?
 — Absolument... C'est avec toi que je veux le faire. »

༺☆༻

Un fin sourire se dessine sur ses lèvres, et un léger nœud se noue dans mon ventre. Il l'a certainement déjà fait, et moi, je n'ai aucune expérience dans le domaine. La seule chose que je sait sont les scènes que je lis dans mes romans; mais est-ce fidèle à la réalité ? Je me secoue intérieurement : on s'en fiche. L'important, c'est de prendre du plaisir avec la personne qu'on aime de tout notre cœur. Remus me regarde de haut en bas, et dépose un baiser dans mon cou. Je me redresse instinctivement, faisant grogner légèrement Remus. Nous sommes tous les deux sensibles au même endroit, et mon geste vient de créer un foudroiement inexplicable. Je ne sais pas vraiment quoi faire. Est-ce que je dois le laisser prendre les devants ? M'affirmer moi aussi ? Remus prend son temps, comme si il savoure de pouvoir toucher mon corps. Pour la première fois de ma vie, la musique me gêne. J'ai l'impression d'être oppressée. Je retire alors mon casque, et, pour la première fois, le calme m'envahit. Je n'ai pas cette agression de sons. Juste le souffle de Remus, et le battement de nos cœurs saccadés, à l'unisson. Je souris, en même temps que Remus retire un bouton de ma chemise pour m'embrasser le bas du cou. Je laisse mon casque tomber au sol, et Remus passe immédiatement sa main dans mes cheveux.  Je me laisse faire, ravie de ne plus avoir ce poids qui me serre la tête. Je décide de lui retirer la cape qu'il porte pour se cacher tout à l'heure. Je la lance derrière, et retire ensuite ma veste, pendant que Remus continue de déboutonner lentement ma chemise. Je pose une main sur son torse. Une fois ma chemise ouverte, il relève le regard, pour vérifier que je n'ai pas changé d'avis entre temps. Je lui adresse un discret signe de tête, et il m'embrasse à la cicatrice que j'ai au visage.

« Je suis désolé, murmure-t-il.
— Tu n'as pas à t'excuser, je t'assure. »

Je lui caresse la joue avec un sourire. Je ne lui en ai jamais voulu, pas même l'ombre d'une seconde. Puis il me prend la main, et m'embrasse ma main brûlée. Il relève encore la tête en murmurant une excuse. Et celle là, je la comprend. Il sait pourquoi j'avais été brûlée. Il sait que je suis partie le chercher. Je secoue la tête, et ma chemise tombe de mes épaules, uniquement retenue par mes manches aux bras. Remus écarquille les yeux, et mon souffle se coupe. Comment va-il réagir, en voyant toutes ces cicatrices sur mon corps ? Et si je le répugne ?

« Salaris... »

Je suis surprise quand il embrasse chacune de mes cicatrices dans une excuse silencieuse. Je ne doute pas un instant qu'il cherche, dans les souvenirs qu'il a de mes récits, quand et où j'avais pu me faire ces cicatrices. Puis, il m'embrasse le ventre, ce qui dissipa toute ma peur.

« Tu n'as rien à craindre, dit-il, les lèvres encore près de mon ventre. Tu es magnifique comme tu es. »

Il se redresse en me regardant, et je l'embrasse pour le remercier. Je décide de lui retirer la veste qu'il porte toujours par dessus sa chemise. Il se laisse faire, mais je vois que mes mouvements ne le laissent en bas pas indifférent. Je lui déboutonne alors lentement sa chemise, découvrant, au fur et à mesure, un corps parfaitement entretenu; à ma grande surprise. Sa chemise n'est même pas encore retirée que je devine les muscles qui se cachent en dessous. Et les cicatrices, aussi. Je frissonne un instant, et Remus lâche un petit rire.

« Surprise ? »

Je rougis, de gêne ou de honte, je ne sais pas. Il retire lui même sa chemise, et mon regard est attiré par toutes les géantes cicatrices qui parsèment son corps. À côté, mes cicatrices ne sont que des petites coupures qu'on se fait avec du papier. Lui, ce sont des véritables griffures. Et je devine sans mal qui en est l'auteur; lui même. Je lui caresse le torse, n'osant même pas imaginer les souffrances qu'il a du endurer par le passé, et même maintenant, de temps en temps, très certainement; la potion n'est pas infaillible. 

Puis, Remus m'agrippe les hanches et me soulève légèrement, me libérant de la pression que je subis depuis tout à l'heure contre mon entre jambe. J'enroule mes jambes autour de sa taille pour ne pas tomber, alors qu'il se lève pour me poser sur le lit. Il passe ses mains dans mon dos pour me dégrafer mon soutien-gorge et le lance avec le reste de nos vêtements. Il se tourne vers le lit et m'y pose doucement au milieu. Je retire mes jambes, et il pose un genoux entre elles. Il regarde un instant ma poitrine, avant d'y déposer un baiser sur chaque sein. Je rougis, et il lève les yeux pour me regarder; je suis prise d'un terrible frisson en voyant la braise dans ses yeux. Il me veut. Il retire mon pantalon, puis le siens et je regarde partout, sauf . Remus dépose un baiser sur le bas de mon ventre, avant de me regarder à nouveau.

« Tu es sûre que tu veux ?
— Je ne vais pas changer d'avis maintenant qu'on en est là, quand même, dis-je en haussant les épaules.
— Je suis sérieux, Salaris. Je ne veux pas que tu te sentes forcée. »

Je sens qu'il était effectivement sérieux, et cela me fait légèrement sourire. Il est particulièrement attentionné, et cela me fait plaisir. J'hoche alors la tête, en signe d'accord, et Remus soupire.

« Je veux que tu me le dises de vive voix, Salaris.
— Bien sûr, que je veux. »

Intérieurement, j'aurais bien voulu lâcher une phrase comme "de manière cochonne ?" mais ça aurait peut-être gâché le moment, alors... Remus coupe mes pensées en m'embrassant et je sens qu'il retirait mon dernier vêtement en même temps. Je frissonne, encore un peu anxieuse, et pose mes mains sur ses joues pour l'embrasser à nouveau, comme pour l'empêcher de regarder. Il me caresser le corps, avant de se redresser pour retirer son caleçon. Je rougis et lève les yeux. Non, je ne veux pas regarder, je ne veux pas savoir... Je suis quand même un peu curieuse.

Je baisse les yeux et les relève les yeux en voyant son membre dressé, et plus gros que ce que je pensais. Est-ce que ce genre de chose rentre vraiment... ? Remus me jette un regard, comme ultime question, et j'hoche la tête. Je suis prête. Alors qu'il se place pour entrer en moi, je ne peux m'empêcher de lui prendre la main pour entrelacer nos doigts. Il vient à peine d'entrer un peu que je grimace, envahie d'une sensation étrange mêlant douleur et plaisir. Remus s'arrête, voyant ma grimace.

« Tout va bien...?
— Oui, ne t'en fais pas... C'est juste que... c'est vraiment la toute première fois qu'il y a quelque chose qui rentre... »

Je sens mon visage s'enflammer et me cache le visage avec ma main libre. Remus embrasse mes doigts entrelacés avec les siens.

« J'irais aussi doucement que possible. Et si jamais tu veux que je m'arrête, dis le moi, et n'hésite pas à me mettre une gifle si il le faut. »

Je lâche un petit rire et Remus s'enfonce un peu plus en moi. Je lâche un hoquet de plaisir, et serre un peu plus nos doigts. Le plaisir surpasse la douleur. Plus il s'enfonce, et plus je me sens remplie. Je ne savais pas qu'une telle sensation est possible. Quand il est rentré en entier, je lâche un soupir de plaisir. Et, à ma plus grande surprise, j'ondule des hanches pour réclamer de l'action, ce qui nous fait gémir tous les deux. Remus commence alors ses vas et viens et je suis surprise des sons obscènes qui sortent de ma bouche. Très vite, la main qui me servait à cacher mon visage passe dans le dos de Remus. J'ai le besoin irrésistible de faire quelque chose avec mes mains. Mes jambes tremblent déjà, et je me demande si je vais pouvoir marcher par la suite.

Remus donne un coup plus puissant que les autres en grognant de plaisir; le coup me fait courber le dos dans un cri et j'ai l'impression que je vais exploser, ou devenir folle. Devenir folle semble plus tentant. Chaque coup de rein me fait rouler les yeux au ciel en gémissant. Je plante mes ongles dans le dos de Remus et, comme si ça avait été l'élément déclencheur, il accélère, encore et encore. Je me sens partir de plus en plus, avant que tout cela n'explose : je crie alors que me corps est secoué de spasmes. 

Je me sentis me serrer autours du membre de Remus, qui lâche un gémissement pendant que je sens quelque chose de chaud couler en moi. Il me faut un petit moment avant de comprendre que nous venions tous les deux de jouir. Nous nous regardons un moment, avant de nous embrasser passionnément. Il sort de moi et je lâche un soupir d'aise. Il s'allonge à côté de moi et je reprend mon souffle. Remus me passe une main dans mes cheveux en me souriant. Il dépose un baiser sur ma joue, et je me sens bercée par les caresses. 

Je veux discuter encore longtemps avec lui, mais le sommeil m'emporte, avec comme dernière vision, le visage souriant et aimant de Remus.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top