Chapitre 10: Oiseau enflammé

Pov Ace

J'en veux plus, encore plus. C'est toujours comme ça quand on est ensemble. Surtout que ça fait un moment que nos corps ne se sont pas amusés ensemble. Il détache ma veste et envoit balader mon haut. Il a un petit fantasme pour me laisser ma casquette de gardien ? Au vu de son sourire, je dirais que oui. Je déboucle son foulard qui fait office de ceinture. On n'aura pas le temps de se rhabiller, je laisse donc juste sortir son membre en prenant bien soin de le caresser. Marco laisse alors un grognement s'échapper puis me tire les cheveux en arrière pour dévorer mon cou.

« -Laisse pas de marques !

-On est sensé s'enfuir incognito après ? Alors c'est bon ! »

Je grogne, puissant son contre-argument pas vrai ? Je le sens prendre ma peau, la sucer, la torturer et le sang se bousculer là où Marco laisse sa marque. Et un jolie suçon, un ! Pour me venger, je frotte mon membre encore caché sous mon bas contre celui du phœnix qui est bien sorti. Hummm ... c'est trop bon ... le blond me lève et vire mon pantalon, bon ... faut que je mette dans mes calculs de temps, la remise de mes fringues avec les reins en compote.

Il m'oblige à me remettre sur ses genoux mais cette fois, il colle nos deux membres et les serres dans une main. Je veux gémir mais Marco fait rentrer ses doigts dans ma bouche. Il est vraiment frustré pour être aussi pressé. Mais j'adore quand c'est comme ça. Les va-et-vient sur nos membres nous procurent des frissons de plaisir. C'est bon, c'est tellement bon ... il retire ses doigts de ma bouche et les remplace par sa langue. Un nouveau combat se déclenche, nos langues s'affrontent et s'embrasent. Je sens la main du blond glisser le long de ma colonne vertébrale et ses doigts appuyer sur mon entrée.

« -Hummm... »

On sépare nos langues pour reprendre notre souffle mais la séparation est de courte durée. Nos muscles se retrouvent rapidement et reprennent la bataille. Au même moment, je sens le doigt de Marco entrer en moi. C'est toujours un peu inconfortable mais après ça se transforme en plaisir. Il enfonce un deuxième doigt et je mords sa langue. Ça n'a pas l'air de le déranger, je sens son feu soigner sa blessure et sa langue retourner au combat. C'est dur de retenir ses gémissements, ses doigts en moi font des va-et-vient mais écarte aussi ma chair. Haaann, j'adore. Il rentre un dernier doigt en moi et je ne peux retenir un grognement d'inconfort.

Bon, je commence à avoir l'habitude mais ça ne fait pas du bien. Marco rompt notre baiser et me murmure des mots tendres pour me rassurer. Il dit que je ne parle pas de mes sentiments en dehors des moments où on couche, mais lui, il n'est gentil avec moi que lorsqu'on couche aussi ! Je sens ses doigts bouger en moi et peu à peu mes hanches accompagnent le mouvement. Je sens mon corps vibrer. Il a réussit à trouver ma prostate ... bon je l'ai aidé un peu aussi !

« -Bébé ... je vais entrer, tu mords si tu ne peux pas te retenir ... »

J'hoche de la tête pour lui répondre, de toute façon je suis incapable d'aligner des mots pour former une phrase. Je sens ses doigts se retirer et je ne peux m'empêcher de laisser un grognement de frustration sortir. Ça a l'air de lui faire plaisir au vu de son sourire. Je sens son membre tout excité appuyer un peu sur mon intimité. Marco s'enfonça doucement en moi ... enfin doucement, c'est en apparence car sinon c'est loin d'être doux pour moi. Je lui mords l'épaule en sachant parfaitement que je ne peux pas retenir mon cri de douleur.

Il fait de son mieux pour essayer de me détendre mais ça n'est pas facile quand on a l'impression qu'on vous enfonce un obus dans le cul ! Mon phœnix commence à m'embrasser le cou, déposant aussi d'autres marques pour prouver que je lui appartiens. Il va aussi prendre mon membre et se met à appliquer un mouvement aguicheur. Je desserre un peu les dents mais ne lâche pas sa peau, il faut que je retienne mes gémissements de plaisir maintenant. Je me mets à bouger mes hanches pour lui montrer qu'il peut se laisser aller. Et on peut dire qu'il ne se fait pas attendre.

En un coup de hanche, il frappe en plein sur mon point G. Je relâche l'épaule et ses lèvres font taire mon cri de plaisir. Il recommence et donne toujours des coups en plein sur ma prostate ... c'est tellement bon que j'ai l'impression que je vais exploser de plaisir. Heureusement que ses lèvres scellent mon entrain car sinon on m'entendrait jusqu'au niveau 6. J'entends le bruit érotique de ses hanches frapper mes fesses... j'en peux plus... je romps le baiser pour respirer un peu mais certain de mes gémissements sortent alors il recolle ses lèvres contre les miennes. Je bouge mes hanches de haut en bas pour l'accompagner ... haaann ...

Faire l'amour à Impel Down dans une salle de torture ... même moi j'y avais jamais pensé ! Je suis pas le seul à prendre autant de plaisir, je peux très bien sentir que Marco retient ses cris lui aussi. Il accélère son mouvement sur mon membre ainsi qu'à l'intérieur de moi. C'est trop, j'ai l'impression que ça fait des heures qu'il me torture comme ça... que le plaisir est à la limite de l'explosion mais qu'il n'éclate pas... mon phœnix frappe de plus en plus fort, de plus en plus loin, de plus en plus vite ... je craque le premier et je me libère dans sa main entre nos deux corps ... finalement heureusement qu'il m'a enlevé mes fringues ... je sens soudain un liquide chaud s'écouler en moi et gémit à nouveau.

Ça me donne toujours un double plaisir que de le sentir se libérer à l'intérieur de mon antre. On sépare nos lèvres et je pose mon front contre son épaule ... j'suis mort ... je sens son membre se retirer de moi et ses lèvres embrasser ma nuque. J'adore les câlins après le sexe, c'est à placer au même niveau que quand Marco me fait atteindre le septième ciel.

« -Bébé, j'suis désolé, t'as pas le temps de dormir, dois nous rester un peu moins de 10 minutes ...

-J'suis mort ...

-Tu le seras pour de vrai si on ne bouge pas ...

-Je sais ... deux minutes, juste deux minutes ... »

Il est gentil et attends mes deux minutes beaucoup trop courtes à mon goût. Je me relève doucement, non sans grimacer à la douleur qui me scie les reins mais bon. Je me rhabille le plus rapidement possible et j'ouvre légèrement la porte, personne en vue, le denden mushi est retourné comme je l'ai prévu. Je fais un signe à Marco et il vient se mettre près de moi. On sort discrètement de la salle de torture et on se dirige vers les escaliers qui mènent au niveau 1. Arrivé près des escaliers, je vois un gardien ... merde ...

Si je le brule maintenant, les dendens mushis vont tout filmé et on va avoir une course un peu trop grande. Marco m'a crevé et lui n'a pas complètement récupéré. Quel idée de faire ça maintenant aussi ? Bon, ce n'est pas le moment des reproches. Mais on dirait que le malheur des autres jours a fini par payer. La sonnerie d'alarme se déclenche, ce n'est pas de notre faute, j'en suis sûr, ça veut dire qu'un prisonnier s'est échappé. Paix à son âme et tant mieux pour nous car le gardien est obligé de monter au premier étage.

« -On y va ! »

Le commandant suit simplement le mouvement comme je lui avais expliqué. En même temps, il est bien plus tacticien que moi, il sait que lorsqu'il y a un plan aussi chaud, y'a intérêt à le suivre à la lettre sinon, c'est foutu. On arrive au premier étage et j'entends les gardes ainsi que les blue gorillas, ça aide bien c'est le plan, si en plus ceux qui gardait la porte pouvait descendre ça serait génial ! Je continue mon chemin, Marco toujours sur mes traces. Nous y voilà ... la porte principale ... malheureusement, le grabuge à l'intérieur n'a pas l'air d'avoir attiré les gardes. Je me retourne vers mon blond.

« -Bon, j'attire l'attention, j'ouvre la porte et direction mon striker, ok ?

-J'te l'ai déjà dit, j'ai pas vraiment le choix !

-Joues pas au héro, sois un bon pirate et va au striker sans te soucier de moi !

-Je compte pas jouer les héros, mais je compte pas non plus t'abandonner ! Ace, les situations avec de la pression, ça te stresse trop et tu fais n'importe quoi, regarde, tes flammes sortent toutes seules, t'es sûr que ça va aller ?

-... J'vais y arriver, il nous reste juste le temps qu'il faut pour arriver au point de rencontre ... j'peux pas me foirer...

-Ace ... il est encore temps, je peux très bien jouer le prisonnier qui s'est enfui et me refaire capturer...

-Non ! J'vais y arriver !

-D'accord, alors détends-toi, j'te fais confiance, t'es pas devenu vice-amiral par hasard !

-J'ai tanné le vieux pour m'augmenter ...

-Bon ... alors, t'as pas réussi à m'affronter par hasard, je sais très bien comment tu te bats, c'est pas ses gardes de bas niveau qui vont te blesser, ok ?

-Ouais ... aller on y va ! »

Ce qui me stresse, c'est Magellan ! S'il arrive à débarquer avant qu'on ne se soit échappés, c'est mort. Dans mon état, je pourrais pas le vaincre, j'suis trop crevé et trop limité par le temps. Je sors de ma cachette et lance un mur de flamme vers la porte. Celle-ci explose sous mes flammes. Je fais frire toutes les personnes tentant de donner l'alarme et demande à Marco de sortir. Mon striker est toujours là. Parfait ! Les marines qui entourent Impel Down sont interpelés par le bruit et tente d'intervenir mais je les en empêche.

« -Hiken ! »

Et voilà plus de bateau, j'entends le petit rire de Marco et le voit fièrement assis sur mon striker ... quoi ? J'ai l'air de m'amuser peut-être. J'entends des gardes arriver de l'intérieur d'Impel Down. Je crée un mur de feu histoire de les retenir et je me dirige vers mon engin. Marco enflamme ses pieds histoires de ne pas subir la brulure de mes flammes et je démarre le moteur avec mon pouvoir. Il nous reste moins de temps que prévu j'ai intérêt à speeder un maximum. J'esquive un boulet et regarde en arrière.

Certains navires essayent de nous poursuivre, mouais, dans quelques minutes on sera hors de portée de tirs. En plus, on a pas besoin de franchir la porte de la justice. Soudain, une ampoule éclaira mon cerveau. Mince, j'ai oublié un truc !

« -Qu'est-ce que t'as ? Dit Marco qui semblait lire dans mes pensées.

-J'ai oublié quelque chose ...

-C'est important ?

-Un peu...

-Qu'est-ce que c'est ?

-J'ai oublié de faire du barbecue avec Sadi...

-T'es mignon en protecteur, j't'avais déjà dit que ça me faisait tomber amoureux ?

-Hey ! Te moque pas ! J'avais donné un ordre ! J'en donne pas beaucoup alors y'a intérêt à les respecter ! Tous ceux qui ne l'ont pas fait ont fini en cendre ! C'est ma réputation !

-Ta réputation va vite être transformée quand les journaux afficheront que tu as aidé le bras droit de Barbe Blanche à sortir d'Impel Down !

-Heureusement que la plupart des villages où on m'apprécie font partie de vos territoires ...

-Hum ?

-Rien, rien, je vais accélérer, on est en retard !
-On dirait presque que c'est ma faute, c'est toi qui a demandé ses deux minutes, je te rappelle !

-C'est toi qui voulait te « recharger les batteries » !

-Roh, Ace, on ne va pas se disputer maintenant ?

-... bon on arrive bientôt ! »

J'accélère une dernière fois, c'est la limite entre le courant marin de la porte de justice et l'autre mer. Si je dirige mal le striker, on va finir à la flotte et deux détenteurs de fruit du démon à l'eau ça donne quoi ? Des utilisateurs morts ! Là, j'ai mes raisons de stresser, j'suis nul en navigation. Marco lève le regard et observe la mer.

« -Ace, laisse-moi conduire...

-T'as assez de force ?

-Je pense ouais, mais j'ai pas trop le choix, stressé comme t'es, tu vas paniqué, niveau courant marin, c'est du haut level là ... même moi j'vais avoir du mal, dis-moi où on doit aller ?

-On doit le longer et arriver à la moitié entre Impel Down et Marineford ...

-Ok, laisse-moi prendre le relais ! »

Mes flammes diminuent pendant que celle de Marco augmente. On échange nos places et j'en profite pour me reposer un peu. Il faut quand même que je reste attentif, le commandant est faible et ne tiendra pas longtemps. Le striker grince et on frotte les courants rapides. J'observe le phœnix avec son air concentré, il regarde alternativement la mer puis devant lui. Il vacille un peu et je me lève pour le soutenir. Je compense un peu ses flammes tout en le laissant diriger l'engin. Ce n'est pas facile, il faut que je puisse laisser son feu infiltrer le mien pour qu'il soit maître des mouvements. On ne devrait pas tarder à arriver au point de rendez-vous... j'espère que, eux aussi, ils respecteront l'horaire ...

On arrive enfin à l'endroit voulu et je vois le moby dick sortir de l'eau. Impressionnant, soudain, les flammes de Marco disparaissent. Merde ! Il s'est évanoui ! Je le garde dans mes bras faisant attention à ce que mes flammes ne l'atteignent pas et reprend le contrôle du striker. Namur arrive vers le striker, y accroche un grappin et je le sens le tirer du courant marin ... ouf ... un instant de plus et on était entrainé vers le centre, on aurait fini au fond de l'eau complètement écrabouillé par la pression. J'arrête mes flammes et me laisse tomber sur le sol de mon engin, mon phœnix toujours dans les bras. Moi aussi, je suis à bout de force, à deux doigts de m'endormir, un miracle que j'ai pas fait une crise de narcolepsie au milieu de l'évasion déjà, vu le peu de sommeil que j'ai eu ces derniers temps.

« -J'vous tire jusqu'au Moby Dick, t'inquiète, Me dit Namur en agrippant le bord du striker

-C'est grave si je m'écroule ? J'crois que je vais pas tenir une minute de plus éveillé, là ...

-Non t'inquiète, repose-toi ...

-Super ...

-Ace ?

-Ouais ?

-Merci, on a une grande dette envers toi ...

-Oublie ça, j'aurai pas pu le laisser crever ... c'est plutôt moi qui vous remercie d'avoir suivi le plan tranquillement ...

-Père a bien rigolé en t'entendant aussi supérieur ! Mais on te doit quand même la vie de Marco ... »

Je ne lui réponds pas et je m'endors comme une tombe, en prenant bien soin de garder mon oiseau contre moi. Pour l'instant, je n'ai plus à m'inquiéter pour sa vie.

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