Chapitre 10 : Mariage arrangé...
Pdv Nathaniel :
Voilà maintenant une éternité que le roi Luka reste là à me fixer comme s'il attendait que je me transforme en centaure ou que je dise à nouveau quelque chose d'offensant... C'est très perturbant ! Il m'intimide à un point que je ne saurai nommer !
J'ai même... une drôle d'impression venant de lui... Comme s'il pouvait lire au plus profond de moi et juger mon âme comme on juge un fruit sur le marché... C'est très stressant !
Une goutte de sueur coule de mon front et je ferme les yeux. J'ai du mal à avalé ma salive tellement le malaise est présent. Il dû sentir mon mal-être, car il a soupiré et, quand j'ai rouvert les yeux, il semblait plus doux et moins en colère.
C'est avec un air doux et triste qu'il me demanda :
- Qu'est-ce que tu ne trouves pas normal dans ce que nous faisons, avec Chloé ?
La question m'a surprise au début, mais j'ai répondu en essayant de choisir au mieux mes mots, ne voulant pas le vexer à nouveau.
- Généralement, quand on épouse quelqu'un... c'est pour toute la vie et les tromperies ne sont pas tolérées... Donc, je n'ai pas trop compris pourquoi cela semblait normal, voir être une bonne nouvelle, aux yeux des autres... Je veux dire... Si vous ne vous aimiez pas, pourquoi vous être marié et avoir eu un enfant ? Ce n'est pas...
- Tu es bien le fruit d'un mariage arrangé !
Je me suis coupé et j'ai serré poings et dents. Il venait d'aborder le sujet sensible...
Je sais, et j'ai toujours su, que ma mère s'est retrouvé forcé d'épouser mon père dans l'unique but de donner descendance au royaume. Leurs rapports auraient pus s'arrêter là et ce salaud aurait pu la laisser tranquille à ma naissance, mais il fallait qu'il en réclame, qu'il s'acharne, s'en prenne à elle, à moi, aux autres... Tout était prétexte pour montrer qui domine et qui dirige ! Même battre sa femme et son fils...
- Tu vois ? Même sans être amoureux, on est forcé d'être avec des gens qu'on n'aime pas ! renchérit-il calmement. Je n'ai jamais aimé Chloé de cette façon et elle non plus ! D'ailleurs, je n'ai même jamais voulu être roi, ni père, pourtant cela ne me dérange pas... En fait, je pourrai presque dire que je suis heureux ! La seule chose qu'il me manque c'est un peu d'amour sincère...
Il baissa les yeux tristement.
- Est-ce que... ça serait impoli de ma part de vous demander ce que vous voulez dire ?
Il sourit tristement.
- Pour ça, il faudrait que je te raconte toute mon histoire, plus notre histoire à Chloé, Mélissa et moi...
- Mélissa ?
- Notre fille ! Elle a un grand rôle dans cette histoire...
J'ai hésité. Il semblait si mal...
- Je vous promets de ne rien dire à personne !
Il a souri, comme amusé par ma promesse.
- Merci ! Les autres avaient raison... t'es bien un brave gamin !
J'ai rougi de surprise, ne m'attendant pas à recevoir un compliment alors que je devais me faire tirer les oreilles, et encore plus quand j'ai compris de qui il parlait, ce qui finit de me gêner.
Il gloussa un peu face à ma réaction. J'ai profité qu'il rigole pour le détailler un peu. Il était plutôt beau, même avec sa teinture capillaire... Au lieu de faire vulgaire, cela le rendait majestueux et royal. Son visage était parfait, bien qu'on devine que certaines parties de sa peau avaient étés sublimés par du maquillage. Sans parlé de son corps qui semblait bien formé, malgré les habits qui empêchaient de deviner la forme de ses muscles. C'était un très bel homme qui avait tout pour plaire aux femmes... Même si Son Altesse Chloé n'était pas son genre, il n'aurait aucun moyen de trouver celle qui lui plairait !
- Bon, ok, je te raconte !
Il me sorti assez brusquement de ma réflexion. Je me suis redressé pour l'écouter attentivement, ne voulant pas paraitre grossier. Et puis, j'étais également curieux de connaitre ses goûts en matière de femmes...
- Déjà, je préfère préciser : je n'aime pas les femmes !
Plus rien. Blanc... Personne ne parle et on n'entend plus que les bruits de la fête ou des conversations du salon...
- « Mais... Attend... QUOI ??? J'ai dû mal comprendre... Le roi du royaume qui a le plus de problème avec les diversités d'éthiques, de culte, de manières, de romance etc. est... Est quoi, en fait ? S'il n'aime pas les femmes, ça veut dire... qu'il aime les... »
- Eh, ça va ? T'as beugué...
Je cligne des yeux pour revenir à la réalité. Il me regarde de manière méfiante et intrigué, comme si j'avais dit quelque chose qui ne fallait pas.
Je secoue la tête et me tape le visage de mes mains.
- « A quoi je joue ? Pourquoi je réagis comme ça ? Ça n'a rien de bizarre chez moi, tout mon royaume, malgré ce qu'en dit mon père, accepte ça ! Enfin... C'est vrai qu'on tolère, mais ça fait un peu bizarre quand on y est directement confronté... »
Je souffle un grand coup et essaie d'être rassurant.
- Veillez m'excuser, je ne m'y attendais simplement pas... En fait, je ne sais pas grand-chose sur ça, alors je me suis seulement interrogé sur vous...
Il m'a regardé comme s'il essayé encore de sonder mon âme, de voir si je mentais, mais il se détendit bien vite et sourit tristement.
- Ce n'est rien, tu ne pouvais pas savoir ! Du coup, pour t'expliquer plus en détail, je suis ce qu'on appelle homosexuel. Cependant, ce therme étant assez large, on appelle un homme qui en aime un autre un gay. Je sais, c'est bizarre, dit-il face à mon air surpris, mais crois-moi, on s'y fait. Je n'ai pas honte de dire que je suis gay !
Il rit à la fin de sa phrase, ce qui me fit sourire. Même si chez lui c'était interdit, voir puni, il n'avait pas peur d'en parler et d'en rire devant moi ou les autres monarques. Une question me vint et me fit, étrangement, perdre le sourire...
Il allait reprendre, mais je l'ai coupé en posant ma question :
- Comment l'avez-vous su ?
Il s'est immobilisé, la bouche grande ouverte, coupé dans son élan. Il perdit aussi le sourire et paru à la fois triste et énervé.
- Ça remonte à longtemps... Je devais avoir ton âge, en fait ! Je vais t'expliquer, tout en te racontant mon histoire... promit-il tristement.
Il se racla la gorge pour reprendre contenance et se redressa, prêt à continuer.
- Je ne sais pas si tu connais un peu mon histoire, mais à la base je suis le fils d'un comte Lunaire, destiné à devenir duc suite à un mariage arrangé avec une jeune duchesse. Déjà, à cette époque, je ne me sentais pas attiré par cette femme ! Et je savais qu'il en était de même pour elle, mais qu'elle était douée pour faire semblant... Mon père, le comte de Couffaine, commençait à s'agacer de voir que je ne me cherchais pas une femme à 15 ans, alors il me força à en épouser une... Sauf que je ne voulais pas ! J'en ai parlé à l'un de mes chevaliers, le seul à qui j'osai dire des choses pour lesquelles mon père m'aurait battu. J'y ai dit que je ne voulais pas me donner à quelqu'un que je n'aimais pas... Je n'aurai pas dû le dire comme ça, étant donné que c'est lui qui m'a fait prendre conscience, ce même jour, de ma position d'homosexuel... Il l'était, il m'a embrassé et m'a demandé si je l'aimai. J'étais gêné, à l'époque, mais également flatté qu'un homme comme lui s'intéresse à un gamin comme moi... J'y ai dit que je ne savais pas. Il n'a rien dit, m'a juste souri, et s'en est allé. On s'est revu, comme si rien n'avait changé, alors, après quelques jours de plus à réfléchir, j'y ai demandé s'il était sérieux à ce moment-là... Il m'a dit que non, qu'il voulait juste que je me réveille et que je me rebelle contre mon père et sa façon de penser, mais... je ne l'ai pas entendu de cette oreille ! Je ne sais pas pourquoi, je me suis jeté sur lui et je l'ai frappé... Puis... En fait, les heures qui ont suivi ont étés incompréhensibles pour mon cerveau : mon corps bougeait tout seul, mes lèvres parlaient toutes seules, mes yeux pleuraient tout seuls... Au final, les seuls souvenirs que j'en avais étaient lui en dessous de moi, choqué et couvert de bleus, alors que je pleurai, puis un autre baiser, différent de mon premier, plus passionné et fougueusement bestial, puis...
Il s'est tut, rouge comme une tomate, et a tendu un doigt vers moi, avant de crier :
- Hors de question que tu sache la suite, espèce de fourbe pervers !
J'ai incliné la tête sur le côté, dans l'incompréhension, alors que lui semblait gêné à mort. Il essayait de rester calme, mais le spectacle qu'il m'offrait me donnait envie de rire à gorge déployer. Je n'ai pas réussi à retenir un petit rire et ça l'a fait rougir encore plus. Il a crié toutes sortes d'insultes que je ne comprenais pas, s'est agité dans tous les sens, me faisant encore plus rire, puis il s'est mis à rire aussi et on a pris du temps avant de se calmer.
- Ok, j'imagine que je n'ai pas le droit de poser de questions sur ce qu'il s'est passé après le baiser ? demandai-je, assis au sol, en essuyant mes larmes.
- Dans tes rêves, le Faux-Roux !
- Mais qu'est-ce que vous avez tous avec ce surnom ?
Et on a ri à nouveau. On était tous les deux au sol, adossé au même mur. Je me tenais le ventre, cela faisait longtemps que je n'avais plus ri comme ça.
On s'est vite calmé, cette fois, et il a repris un air sérieux, presque triste, je dirai.
- Non, ce passage de ma vie je le garde... Car je crois que c'est la première fois que j'ai aimé quelqu'un de cette manière...
J'ai souri, tellement c'était beau et touchant.
- Mais il a fallu que mon père nous surprenne... reprit-il avec rancœur. Dès que j'ai vu son regard furieux et écœuré se poser sur nous, j'ai compris que c'était fini... Au début, c'était tranquille, il nous a fait enfermer séparément pendant... En fait, je ne saurai dire combien de temps je suis resté dans cette prison froide et silencieuse... Je mangeai à peine – pas parce qu'on ne me nourrissait pas assez, mais parce que j'avais perdu toute volonté... Puis, finalement, on est venu me chercher et on m'a emmené à mon père. Je n'étais pas seul face à lui... je te laisse deviner avec qui...
- Le chevalier...
Il a simplement hoché la tête.
- Père n'y était pas allé de main morte, avec lui : il tenait à peine debout et on aurait dit qu'il s'était fait tabasser par tous les chevaliers du royaumes... Je n'ai jamais ressenti autant de haine envers cet homme que j'appelais mon « père »!
Je ne n'ai pas su si ça valait la peine de lui dire, mais je comprenais ce qu'il a dû ressentir.
- Il nous a d'abord demandé si j'étais consentant, ce à quoi j'ai crié que oui, que je l'aimais vraiment... Comment te dire que ce gars avait le double de mon âge à l'époque et que ça faisait un peu comme si toi tu criais haut et fort que tu m'aimais et qu'on avait cou... Euh, qu'on s'était embrassé, tu vois ? sa dernière phrase était partie dans les aigus quand il s'est rattrapé. Ce genre de chose est interdite, surtout si l'un des deux était encore mineur. Pour mon père, le seul coupable, c'était ce chevalier, qui avait abusé de moi, mais... Si je le laissais faire, il l'aurait décapité lui-même et je ne pouvais pas laisser faire ça. Hors de question qu'il meurt et que je redevienne le pantin de mon père ! Alors j'ai crié que je l'aimais, qu'il n'a jamais abusé de moi... Limite, je clamais haut et fort que j'ai été celui qui a fait le premier pas... Cela m'aurait conduit à la guillotine, mais qu'importe ! Et c'est à ce moment que ce... ce connard... Ouais, désolé, j'en perd ma couronne, mais il n'y a pas d'autre therme !
Je le voyais comme enragé. Il n'était plus l'homme d'il y a quelques minutes, tout souriant et mélancolique... Maintenant il laissait sortir cette colère qu'il a trop gardé en lui.
Après quelques secondes, il tourna son regard rempli de haine vers moi. Non, pas vraiment vers moi... Ce n'est pas moi qu'il fixe, mais quelqu'un derrière ! Je tourne la tête, suivant son regard, et je vois Hugo appuyé sur le cadre de la porte, dos à nous, qui nous regarde par-dessus son épaule. Son regard est vide, neutre, mais pourtant... L'espace d'un instant, j'ai cru y voir des regrets.
Le cendré s'est retourné dès qu'il a surpris mon regard et j'ai pu discerner un petit « ce con n'a pas besoin de savoir » venir de Luka. Si j'avais déjà pu remarquer, à mon arrivé au salon, que le valet et le roi semblait se livrer à un duel de regard, je ne pensais pas qu'il y avait autant d'amertume entre eux...
J'ai reporté mon attention sur Luka, qui semblait bien mal en point. Il pleurait – ou semblait pleurer, je ne sais pas – la tête entre ses jambes et les doigts crispé sur sa tête, comme s'il allait s'arracher les cheveux.
J'ai eu de la peine pour lui, mais je ne savais pas vraiment comment faire pour l'aider... Cependant, je connaissais peut-être quelqu'un qui pourrait !
Je suis retourné en courant au salon, où tous les regards se sont braqués sur moi. Je les ai ignoré et je suis allé tirer un pant de la robe de Juleka. Elle m'a regardé, surprise, et j'ai désigné le couloir en lui murmurant :
- S'il te plait, viens... Je crois que tu es la seule à pouvoir l'aider.
Elle n'a pas compris de suite, mais quand ce fut fait elle s'est levé, Rose dans ses bras, a déposé la petite blonde sur son fauteuil et s'est dirigé vers le couloir d'un pas pressé. Je l'ai suivi, mais j'ai pu voir du coin de l'œil Chloé et Adrien se lever aussi et certainement nous suivre.
Dans le couloir, Juleka s'est accroupi à côté de son frère et l'a pris dans ses bras. Elle a commencé à parler bizarrement, en murmurant-marmonnant des paroles qu'on ne comprenait pas. Le roi devait lui répondre dans cette même langue étrange, car on avait l'impression qu'ils se faisaient conversation.
Ça ne dura pas longtemps, Juleka s'écarta finalement de son frère et lui essuya ses yeux encore larmoyant. Il sourit et la remercia à voix basse, puis me lança un regard reconnaissant, auquel j'ai répondu par un petit sourire et en haussant les épaules, pour dire que j'ai fait ce que je pensais bon de faire.
C'est ce moment que choisirent Adrien et Chloé pour intervenir et forcer Luka à retourner au salon, se rafraichir avec une bonne coupe de vin. J'allais les suivre, pressé de savoir la suite, mais Juleka me barra la route. Elle me fit signe de m'éloigner, ce que je fis et, quand elle parla, elle avait repris sa voix normale :
- Mais bon sang, de quoi avez-vous parler pour le mettre dans cet état ?
Au nom du ciel, que j'aime sa voix quand elle ne marmonne pas !
Je me suis senti mal pour le roi. C'est vrai que, si Ju n'avait pas été là, je n'aurai jamais trouvé comment apaiser Luka... La réalité m'a soudainement frappé quand je me suis rendu compte à quel point Juleka nous manquerait si elle disparaissait !
Les larmes aux yeux, j'ai posé ma tête sous son menton, près de son buste, comme quand j'étais enfant et que je venais la voir parce que j'avais peur la nuit. Elle n'a pas réagi au début, puis elle a simplement posé sa main sur ma tête en me murmurant :
- Sale gosse, va !
J'ai souri et je me suis excusé. Je ne savais pas qu'il portait un passé aussi douloureux. Il ne lui en fallu pas plus pour qu'elle comprenne le sujet qu'on a abordé.
- Je vois... Je pense que je vais compléter l'histoire, hors de question qu'il finisse dans cet état-là !
On s'est assis sur l'une des banquettes grise du couloir – que je n'avais pas remarqué en arrivant parce que je regardais le plafond –, mais elle n'eut pas le temps de reprendre car Hugo s'est avancé vers nous et a dit d'une voix forte :
- Mademoiselle Rose s'impatiente !
Ju ne l'avait pas calculé quand il est arrivé, mais quand il a parlé elle s'est immédiatement redressé, comme si la réalité l'avait soudainement rattrapé.
- Euh... Bon, écoute, je te raconterai ça plus tard ! Là... Euh... le... le devoir m'appelle ! A plus !
Et elle s'enfuit vers le petit salon.
J'ai regardé Blue qui soupira de soulagement avant de me lancer un petit sourire et de s'asseoir à la place de ma nourrisse.
- Désolé, mais avec elle l'histoire serait parti en vrille !
- Ah, parce que vous savez de quelle histoire on parle ? Elle est connu de tout le royaume ou quoi ?
- Eh bien... Oui, on peut dire ça, vu le scandale que Luka en a fait... Après, moi j'y étais, alors...
- Vous y étiez ? Comment ça ?
Le blond cendré devint pale, puis agita les mains devant son visage, comme s'il paniquait.
- Oui, enfin... Comme jeune domestique, quoi... Je n'avais pas forcément un grand rôle là-bas...
Il semblait stressé et mal à l'aise, mais sourit pour essayer de me mettre en confiance.
- « C'est pas gagné, mon gars... » pensai-je, blasé.
Mais je voulais tellement savoir la fin que je m'en moquai un peu de savoir qui me la racontait.
- Donc ?
- Ah, oui ! Donc, le chevalier, qui n'avait rien dit jusqu'à présent, a enfin ouvert la bouche. Il a parlé et... il a dit des choses blessantes qui ont énormément fait souffrir Luka. Je ne m'en souviens pas beaucoup, j'étais très jeune, mais je me souviens avoir vu Luka pleurer et l'avoir entendu crier que c'était faux, qu'ils... qu'ils s'aimaient... Enfin, je crois... il baissa les yeux le regard vide, et repris avec plus d'assurance. Malheureusement, pour restaurer son honneur, le comte a préféré étouffer l'affaire. Son fils est redevenu son héritier légitime et le chevalier fut décapité lors d'une exécution privé auquel Luka ne pu assister. Et peu de temps après, lors d'un évènement mondain sensé officialiser le mariage de Luka, ce dernier a, semble-t-il, fait tout un scandale. Scandale qui a traversé toute la noblesse Lunaire et qui est remonté jusqu'au château, aux oreilles du roi et des princes. Afin de ne pas s'attirer la disgrâce du roi, le comte a chassé son fils, lui retirant tout titre de noblesse et toute légitimité. Pour ce qui est de la suite, c'est une autre histoire...
Il conclut en se levant et en s'en allant.
- Attendez ! Où allez-vous ? C'est tout ? criai-je.
- J'ai du travail ailleurs ! Pour ce qui est de la suite, Luka et Chloé sont les mieux placé pour vous en parler !
Et il a disparu à l'angle du couloir.
Je suis resté quelques minutes à réfléchir. Je voulais tellement savoir, mon esprit bouillonnait de question... Et une seule personne pouvait me donner les réponses !
Je suis retourné au salon, souriant à tout le monde pour leur montrer que ça allait. J'ai regardé le roi Luka, pour voir qu'il semblait porter plus d'intérêt à sa coupe à moitié vide qu'à moi. J'ai donc ramassé ma propre coupe et je me suis assis sur le canapé à côté de lui.
Il fut le premier à engager la conversation à voix basse :
- Alors ? Qu'à dit Monsieur Tapisserie ?
J'ai mis du temps avant de comprendre qu'il parlait d'Hugo.
- Il m'a simplement raconté la fin.
- Qui est ?
- Je pense que cela dépend de l'interprétation. La mienne étant que cet homme vous a sauver la vie et vous a donné une opportunité d'être avec quelqu'un que vous pourriez vraiment aimer, mais que vous gâchez tout en restant dans une situation qui ne vous convient pas !
J'ai parlé fortement et toute la pièce m'a entendu, on était maintenant au centre de l'attention. Si je ne m'en préoccupais pas, Luka leur a fait signe de ne pas s'en mêler. Seul la reine Chloé, assise sur l'accoudoir à côté de Luka, a continué de nous regarder et s'est mise à suivre l'échange.
Luka a semblé, d'abord, réfléchir à ce que je lui avais dit. Il n'avait certainement jamais vu les choses de cette manière jusqu'à présent...
Finalement, il a soupiré et a tourné son regard vers moi.
- Sais-tu pourquoi je suis dans cette situation ? me demanda-t-il.
La reine Chloé failli s'étouffer. Elle donna un petit coup du dos de sa main sur l'épaule du roi.
- Luka !
- Chloé, je veux qu'il comprenne que je n'ai pas fait ça par plaisir !
Je n'ai pas compris de quoi il parlait, mais, quand j'ai vu le visage de la reine s'attrister, j'ai compris que c'était quelque chose de grave qui les avait tous les deux mis dans cette situation.
Chloé m'a jeté un bref regard avant de reporter son attention sur Luka et de lui faire « oui » de la tête. Luka l'a serré brièvement contre lui, la remerciant, avant de reporter son attention sur moi. Il semblait chercher ses mots.
- Si aujourd'hui je suis dans cette situation... Marié à Chloé et tout ce qui va avec... C'est grâce à notre fille, Mélissa...
- Plutôt « à cause », je dirais ! le coupa Chloé.
Luka a soupiré, amusé, en secouant la tête, faisant voler ses cheveux bleus.
- Qu'est-ce que votre fille a à voir avec votre... Oh, punaise !
J'ai posé cette question en toute inconscience, mais mon cerveau m'a apporté la réponse avant que je ne finisse ma phrase. Après tout, quand un enfant est la cause d'un mariage, ça veut forcément dire qu'il était là avant ce dernier...
- Mélissa a été conçue hors mariage ? ai-je demandé, surpris.
Ils ont simplement hoché la tête. Je suis resté silencieux, choqué. Il n'était pas commun que des enfants naissent avant un mariage, surtout chez des nobles, alors on pense souvent que l'enfant est le fruit d'une infidélité. C'est pour ça que s'est très mal vu, voir considéré comme un délit. Etant donné que la femme n'appartient à aucun homme, si elle a un enfant, même avec l'homme qui lui est destiné, elle peut être condamné pour adultère. Dans ce genre de situation, les punitions sont nombreuses : on peut forcer la femme à avorter à tout moment de la grossesse (ce qui est extrêmement dangereux) ou la faire accoucher et tuer l'enfant juste sous ses yeux, mais également placer l'enfant dans une autre famille et renier la femme de la société... Dans le meilleur des cas, si la femme arrive à prouver que l'enfant est bien de son fiancé, elle s'arrange pour l'épouser avant l'accouchement, ils gardent l'enfant et la femme aura simplement l'interdiction de quitter son domicile sans son mari jusqu'à avoir complètement perdu sa fertilité. Mais... Dans le pire des cas, la femme est envoyée au buché, couverte de honte et de déshonneur, en étant traité de sorcière.
J'ai compris que, dans le cas de Chloé, l'ancien titre de Luka les avait sauvés en obligeant Luka à épouser Chloé et à devenir roi, mais je n'ai pas réussi à comprendre les circonstances qui les ont chacun amené à avoir un rapport pouvant entrainer une grossesse. Luka aimant les hommes et Chloé ayant parlé d'une « elle » en mentionnant son infidélité, j'en ai déduit qu'aucun des deux n'est attiré par le sexe opposé... Alors pourquoi ont-ils couchés ensemble ?
J'ai interrogé le roi et la reine du regard. Aucun des deux n'a essayé de me faire croire le contraire et ils semblent se douter de ma question. Je vois la reine mal à l'aise, comme si elle hésitait à me répondre.
J'ai compris que c'était surement quelque chose dont elle n'était pas fière, alors j'ai porté mon attention ailleurs, lui montrant que ça ne m'intéressait pas plus que ça et qu'elle n'était pas obligé de me le dire, mais elle s'est lancé toute seule et a dit, la voix pleine de larme :
- Je voulais juste échapper à mes parents... juste une fois, pouvoir me libérer de leur emprise...
Je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire, puis je me suis rappelé ce que Luka avait dit sur les mariages arrangés.
- Vous étiez destiné à quelqu'un que vous n'aimiez pas ? demandai-je, compatissant.
- Pire que ça ! répondit-elle du tac au tac. J'étais destiné à Adrien !
- Eh ! lança ce dernier de l'autre côté de la pièce.
J'ai sursauté, ne m'attendant pas à ce que le roi Lunaire se manifeste ou, pire, qu'il écoute notre conversation.
- Oh, ça va, calme-toi ! répliqua la reine blonde en criant. Je ne disais pas ça pour toi, je disais ça pour Marinette !
- Quand même, c'était blessant ! renvoya Adrien en prenant une tête d'enfant boudeur.
- Oh non, Chloé, tu lui as fait prendre sa bouille de chaton trop mignon ! commenta Luka, faussement déçu.
Et tout le monde se mit à rire suite à la remarque du bleu. L'ambiance était soudainement devenu plus légère et plus agréable et Chloé a finalement décidé, après que Luka et moi l'ayons un peu (beaucoup) poussé, à rejoindre l'impératrice Kagami qui racontait des blagues sur la guerre à Adrien, Rose et Juleka. N'ayant plus personne avec qui parler, ma mère est venu s'assoir près de moi. J'y ai souri et me suis collé à elle dans un geste affectueux, auquel elle a répondu en me caressant la tête.
Luka décida de reprendre son récit là où il l'avait laissé :
- Comme tu l'as deviné, Chloé a... fait des « choses » avec moi... il hésitait sur les mots à employer, ce qui fit rire ma mère.
- Luka, il est grand, tu peux employer un vocabulaire un peu plus cru !
Le roi a soupiré avant de recommencer :
- Bref ! Du coup, Chloé a couché avec moi ! dit-il sur un ton agacé. Du moins, je l'ai incité à coucher avec moi. Et, avant que tu ne me demandes pourquoi : je sentais qu'elle était, comme moi autrefois, reliée à ses parents comme une marionnette et... Sincèrement, j'avais beaucoup de mépris pour elle et la noblesse, à l'époque, mais voir qu'elle était dans la même situation que moi avant m'a fait mal, alors... J'y ai proposé une solution. Pas la meilleure, je l'avoue, mais au moins, le temps de quelques heures, elle s'est senti libre. Au début, elle était un peu amoureuse de moi, ou plutôt amoureuse de ce que je lui faisais, donc elle m'a écrit, m'a courtisé, elle m'a même dit qu'elle était prête à abandonner son titre de noblesse pour partir avec moi loin... J'ai vite calmé ses ardeurs, mais... Quelques temps après mon refus, elle est venu me voir, en pleur. Son ventre, déjà bien arrondi, trahissait la raison de sa venue. Elle avait raconté à ses parents ce qu'il s'était et ils avaient menacé de la tuer si elle ne trouvait pas vite une solution. Elle avait peur de l'avortement, mais elle n'avait pas le choix, donc elle est venu me voir pour demander mon aide, sauf que je n'avais pas de solution à lui proposer. J'ai donc décidé d'aller me livrer à ses parents : je me suis dénoncé, en espérant qu'ils me fassent porter le chapeau à la place de Chloé. Ils n'ont pas porté d'intérêt à ma demande, la seule chose qui les préoccupait était mon nom... Donc, finalement, personne n'a été tué, Chloé a été autorisé/contrainte à garder Mélissa et on m'a forcé à épouser Chloé et à devenir roi. Point positif : maintenant mon père s'en mord les doigts de m'avoir chassé et je lui fais payer quand je veux. Point négatif : je n'ai pas vraiment le droit d'être moi-même...
Il s'est tue après son récit et je n'ai pas trouvé juste de poser de question. Il était déjà suffisamment abattu comme ça !
Après quelques secondes de silences, ma mère a pris la paroles avec entrain et bonne humeur et elle a raconté à Luka comment je les avais à quitter l'auberge et à fuir mon géniteur ce matin. Si j'étais gêné lorsqu'elle qualifiait ça de geste héroïque, j'ai surpris le roi adverse en train d'écarquiller les yeux et se retenir de pouffer quand elle raconta la manière dont j'ai manqué de respect à mon géniteur tout le long. Finalement, notre interlocuteur éclata de rire à la fin du récit et me félicita en applaudissant, bientôt rejoins par Rose, Chloé et Kagami, pendant que Juleka levait les yeux au ciel et qu'Adrien et ma mère riaient, amusés. Moi, j'étais aussi rouge que mes cheveux.
J'ai baissé la tête en essayant de la cacher dans mes épaules ou derrière mes mains, bredouillant des phrases incompréhensibles. Ma mère m'a fait un câlin en me murmurant à l'oreille que j'étais son héros, ce qui suffit à m'achever, me faisant rougir à mort.
On est resté comme ça encore quelques minutes, à rire, se raconter des histoires, se taquiner aussi... surtout se taquiner, en fait ! Ils aiment beaucoup se taquiner mutuellement, mais ce n'est pas déplaisant. Bien au contraire : on a l'impression de faire partie d'une grande et belle famille et ça, c'est formidable !
Le roi Adrien, après avoir jeté un œil à l'horloge de la pièce, s'est exclamé :
- Horreur et cataclysme ! Vite, tout le monde, il faut y aller ou on va louper la fête de Marc !
J'ai eu le déclic et j'ai été le premier à me lever, prêt à griller les formules de politesse pour être dehors le plus vite possible et voir le prince. Du moins, j'aurais grillé les formules de politesses si Ju ne m'avait pas attrapé par le col pour me retenir le temps qu'Adrien sorte, suivi de Kagami et Chloé. Le roi Luka, profitant que je sois à l'arrêt, vint me voir, l'air gêné.
- Ecoute... commença-t-il. Je sais que je n'ai pas de souci à me faire et que tu garderas cette histoire pour toi...
J'ai hoché la tête avec respect, lui affirmant que je ne révèlerai ses secrets à personne, et il a poursuivi :
- Voilà... Je voulais surtout te dire que... ça m'a fait du bien de reparler de ça, alors... Merci pour ton attention !
Il conclu en faisant une révérence royal devant moi.
J'ai rougi de gêne. Ce genre de révérence ne se font que d'un roi à un autre, ce qui en fait une marque de respect trop importante pour un simple prince. J'ai bégayé et Juleka lui a dit, l'air blasé, de se redresser, qu'il allait se faire mal au dos. Le bleu a ri et s'est exécuté en me souriant.
Il allait sortir, quand je me senti frappé d'une question qui ne m'avait jamais effleuré l'esprit, mais qui me semblait d'un coup bien importante :
- Roi Luka ? Comment s'appelait le chevalier ?
Il s'est figé et s'est lentement retourné vers moi, soupçonneux.
- Pourquoi tu t'intéresse soudainement à son identité ? me demanda-t-il.
- Ni vous, ni Hugo n'a voulu me dire son nom et ça m'a interpellé, alors...
- Hugo ?
Il m'avait coupé dans un murmure, comme si ça l'avait surpris que je prononce son nom. Il a détourné ses yeux grand ouvert, puis il a semblé réfléchir et on voyait à son visage les pièces du puzzle qui s'assemblaient. Il s'est finalement exclamé :
- Tu lui as déjà parlé !
* * *
Quelque part, dans le palais, le dénommé Hugo se frayait un passage parmi les autres domestiques, valets et membres du personnel de cuisine ou d'organisation. Il avait choisi de quitter la pièce car il ne s'y sentait plus à l'aise et jugeait qu'on n'aurait plus besoin de lui. Pourtant... il aurait tout donné pour pouvoir le voir sourire encore un peu...
Il secoua la tête, chassant sa mélancolie, et continua son chemin. Les gens lui passaient à côté sans le regarder et le cendré dû s'écarter, par réflexe, afin de ne pas être percuté par une femme de chambre. Cette dernière ne changea pas de direction, ne le voyant pas. Il dut se retenir de soupirer face à la douleur d'être invisible aux yeux de certaines personnes et continua sa route, jusqu'à ne plus croiser personne.
Le couloir qu'il empruntait actuellement menait à une partie du palais réservé aux chambres. S'il savait déjà que le roi, le comte et sa concubine étaient en bas à la fête, il se doutait qu'une personne aurait tout fait pour s'exposer le moins possible au début de la fête.
Arrivé devant la porte qu'il cherchait, il se prépara à toquer, quand il entendit des petits bruits venir de l'autre côté de la porte. Inquiet, il colla son oreille à la porte et reconnu des pleurs, ainsi que la voix de Marc. Il se senti triste pour le jeune prince et, l'espace d'un instant, hésita à rentrer sans l'accord de son jeune maitre, mais se retint, sachant que Marc lui en aurait voulu de pénétrer ainsi son intimité. Si le prince souhaite lui en parler, il le fera !
C'est avec cette pensée en tête qu'il toqua à la porte.
- Prince Marc ? On vous attend pour le bal !
- J'arrive ! répondit-il du tac au tac.
Il est sorti quelques minutes après, les yeux rouge comme s'il avait pleuré.
- Votre Altesse, tout va bien ? demanda le valet.
Il a souri au cendré pour le rassuré.
- Ne t'inquiète pas, Blue ! Ce n'est rien, j'ai juste... lu un poème assez triste...
Le cendré se doutait qu'il y avait un mensonge dans tout ça, mais ne dit rien. Il ne voulait pas encourager l'une des dernières personnes qui l'apprécier à parler de quelque chose qui la mettrait mal à l'aise. Cependant :
- Si vous avez besoin d'aide, je ne veux pas que vous hésitiez ! Je serai toujours là pour vous aider !
Le prince sourit sincèrement, le remerciant. Les lèvres du cendré s'étirèrent toutes seules et il eut une soudaine envie de lui frotter les cheveux, comme un grand frère ferait pour son cadet, mais il s'arrêta en pleine action, la main tendu vers le noiraud. Il hésitait... il ne voulait pas que ça se passe comme d'habitude... cela l'effrayait !
Le prince dut voir son hésitation et lui effleura le bout des doigts. Du moins, essaya, avant que le cendré ne lui retire sa main.
- Ne t'inquiète pas, Hugo ! Je suis sûr qu'un jour tu y arriveras ! N'aies pas peur d'essayer !
- Je sais, mais...
Le cendré secoua la tête. Ce n'est pas qu'il a peur de ne pas y arriver, c'est qu'il craint de ne pas savoir comment réagir... Cela fait tellement longtemps qu'il n'a plus ressenti ce que ça faisait, d'être effleuré, de sentir quelque chose de doux sous sa main... Il avait peur de redécouvrir tout ça.
Finalement, il se tapa les joues, voulant revenir au présent. Il ne devait pas se laisser distraire, il devait emmener le prince à la salle de réception !
Il invita le prince à le suivre, ce dernier rit en suivant jusqu'à la salle de réception celui qu'il appelait son ami invisible et... visiblement immatériel.
* * *
(Hey ! Salut tout le monde !
Comment ça va ? Moi, très bien, regardez : il est 23h30, je reprend les cours la semaine prochaine et je n'ai pas la sensation de m'être reposé... Quelqu'un a de quoi m'aider à en finir ? 😭
Blague à part, j'espère que les petits impatients parmi vous (je ne vise personne, mais certains se reconnaitront) me seront reconnaissant de sacrifier des heures de sommeils !
Plus sérieusement, que personne se sente visé, j'ai tenu à la sortir avant de reprendre les cours et je suis assez occupé en journée...
Bref, arrêtons de parler de moi et parlons de ce chapitre !
Déjà, c'est un Pdv Nath, ce qui est rare dans l'histoire.
Ensuite, on découvre un peu le passé de Luka. Beaucoup m'ont déjà demandé pourquoi Luka est roi, alors que Juleka est la femme de compagnie d'une reine... Bin, maintenant vous savez ! Je parlerai plus tard de l'ancienne amourette de Luka, mais pour l'instant je tiens à faire des petites précisions : le "père" dont parle Luka n'est pas Jagged Stones ! Non, ici Anarka, la mère de Luka et Juleka, est elle aussi victime d'un mariage arrangé, sauf que le Comte de Couffaine (on va l'appeler comme ça, flemme de lui donner un nom) s'est révélé être stérile et Anarka l'a compris alors que lui ne savait pas. Comme à l'époque le principe des rapports sexuels était surtout de donner descendance, le comte n'a jamais arrêté d'essayer, sans jamais comprendre que ça ne donnerait rien, et un jour Anarka en a eu marre de le faire avec un homme qu'elle n'aimait pas, alors elle a cherché une solution pour tomber enceinte. J'ai envie de dire "c'est là que Jagged intervient", mais pas vraiment vu qu'il y avait bien des sentiments entre eux.
Bref, voilà la petite histoire sur la naissance de Luka et Juleka. Si j'en parle maintenant, c'est parce que je ne suis pas sûr d'en parler un jour dans un chapitre. Ah, et bien sûr, le comte n'est pas au courant, il pense qu'ils sont ses propres enfants, mais eux savent de qui ils viennent (la raison de leurs teintures).
Chose promis, chose due : on va parler de l'ancienne relation amoureuse de Luka ! Tout d'abord, je prierai certains d'entre vous de bien vouloir éteindre leurs torches et ranger leur fourche parce qu'ils trouvent ça malsain comme relation ! Je suis d'accord avec eux et je n'ai écrit sur ça uniquement pour pouvoir en parler maintenant ! Déjà, cette idée m'a été inspiré par un Webtoon que je lis actuellement, "Here u are" il me semble... C'est une histoire qui parle de plusieurs couples gays en Chine et qui raconte les galères que certains vivent. Bref, parmi les duos qu'on suit, il y en a deux qui ont un écart d'âge colossal, genre l'un a 18 piges et l'autre 36... Un truc comme ça. Bref, j'ai regardé un peu les coms des chapitres qui les montraient en moment "love" et j'ai remarqué que beaucoup trouvaient ça mignon, alors que moi... Sans dire que j'étais dégouté, je ne trouvais pas ça très juste et sain, surtout que le plus âgé se qualifie lui-même de "quelqu'un qui refuse de se caser", ce qui n'annonce rien de bien...
Bref, voilà, je voulais en parler un peu et dire que je ne trouve pas ça bien. J'essaie actuelement de modifier les âges de certains personnages ou de trouver des astuces pour que ça ne fasse pas des couples avec trop d'écart, mais c'est un vrai casse-tête et mon cerveau en souffre, donc je vous prierai de ne pas m'en vouloir si les astuces rendent quand même la chose horrible ou malsaine à vos yeux... Je fais de mon mieux pour satisfaire tout le monde...
Pour ce qui est de la suite, vous avez compris que ça traite du mariage arrangé, ce qui est un sujet de société encore courant dans certains pays et qui me révulse au plus haut point, donc j'ai voulu en parler. Pas mal de chose que j'ai dites sont vrais, notamment le fait que des femmes étaient/sont tuées parce qu'elles tombent enceintes avant le mariage, même si aujourd'hui on a la chance d'avoir les testes ADN pour dire si l'enfant est du fiancé ou pas... Mais à l'époque, c'était vraiment punissable, sauf si l'aman se retrouvait être un aussi bon, voir meilleur, parti que l'actuel.
Bon, pour les petites précisions d'âge, Mélissa a été conçu quand Luka avait 18 ans et Chloé 16 et Mélissa a, pour le moment, 18 ans. Faites les calculs, j'ai la flemme, je suis crevé !
Pour ce qui est de la fin, j'ai brodé ça en 1h, mais c'était uniquement parce que je trouvais que la dernière phrase de Luka ne faisait pas une bonne fin ! Et j'avais envie de vous faire réfléchir au mystère qui entour Hugo... Certains ont peut-être deviné, d'autre l'ignore, alors j'attend avec impatience vos théories ! Qui est ce mystérieux chevalier ? Quel est son lien avec Hugo ? Et de quoi a-t-il bien peur ? Mystère !
Voilà les gars, je pense que j'ai fait le tour... Si certains ont des questions, des théories ou autres, les coms sont ouverts, vous pouvez également me contacter en MP. D'ailleurs, si des trucs vous déplaisent dans ce chapitre, je préfère que vous m'en faisiez part en MP plutôt qu'en com ! Merci d'avance.
Sur ce, j'espère que ça vous a plu !
N'hésitez pas à liker et à commenter si c'est le cas ! N'oubliez pas que : 1 like + 1 com = une motivation supplémentaire pour écrire !
Merci à tout les nouveaux Fans des Royaumes qui se sont rajouté, vos avis font toujours plaisir !
Sur ce, gros bisous Les Fans des Royaumes !😘)
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