Bonus : Pendant ce temps...
Pendant ce temps, dans Argenta :
La tête levée vers cette lune énorme, le cœur battant d'appréhension, un jeune homme attend patiemment le levé du jour, où il pourra enfin recevoir les réponses qu'il attend au point d'en perdre le sommeil.
Cependant, attendre en fixant la lune sur le toit d'une chaumière, adossé à une cheminé, en chantonnant un air choisi au hasard, ça finit par attirer l'attention des habitants du lieu.
- Raphaël ? Mais qu'est-ce que tu fais ici à cette heure-ci ?
Ledit Raphaël se tourne vers le nouvel arrivant, ayant rejoint le toit par une petite trappe à son extrémité et s'applique à avancer vers son ami en prenant garde à ne pas glisser et tomber.
- Pierre...
Le gris avait prononcé cet unique mot en réussissant l'exploit de paraitre à la fois doux, blasé et agacé. Le châtain foncé, du nom de Pierre, salut l'accueil par un sourire gêné.
- J'ai comme l'impression que tu n'as pas très envie de me voir, mon cher Raphaël ?
- Moi ? Non ! répond le gris ironiquement.
Bien évidemment qu'il ne voulait pas voir le basané. Depuis qu'ils se sont rencontrés, le basané ne peut pas s'empêcher de le regarder avec peine et inquiétude, sans parler de sa manie de le suivre partout. Cette histoire de livre qui classifie les espèces magiques, les dieux et les mages, c'est juste un prétexte né à force de suivre le gris dans la Forêt de Jade. Il n'avait jamais prévu d'écrire un livre, encore moins sur des êtres que son grand-père le force à éviter, et, encore moins, de tomber amoureux de l'un d'entre eux !
Mais voilà, la vie fait visiblement bien les choses...
- Sinon, qu'est-ce que tu fais là ?
Le plus âgé avait posé sa question en suivant le regard du gris, précédemment tourné vers les étoiles. Raphaël ne lui répondit pas directement, agacé que son ami qui, à trente ans passés, trouve plus important de lui coller au cul plutôt que de fonder une famille et qui n'a rien trouvé de mieux pour camoufler son angoisse que de demander son programme de la soirée.
- J'avais besoin de prendre de la hauteur... répond finalement le plus jeune, d'un air vague.
Pierre, apeuré par la réponse de son ami, devient pale, s'imaginant les pires scénarios, ce qui à la fois amuse et agace le gris.
Afin de l'embêter, Raphaël répond, moqueur :
- Ne t'inquiète pas, ton toit n'est pas assez haut pour permettre à quelqu'un comme moi de se tuer !
Il paru rassuré, ce qui fit rire le gris.
- Tu me désespère ! soupire le trentenaire.
Raphaël avait envie de répondre quelque chose, mais il savait que cela le blesserait autant que son ami, alors il ne dit rien et continua de fixer la lune en silence. Pierre se doutait que quelque chose n'allait pas, alors il essaya de détendre l'atmosphère :
- Je sais que tu n'aime pas être mélangé à une foule, mais... Tu n'as vraiment pas envie d'aller faire un tour au festival ? Il y a des Lunes de Miel, tu adores ça !
Raphaël se mordit la langue en entendant le nom de la friandise enrobé de miel. Ce nom, en plus de donner l'eau à la bouche à n'importe quel amateur de miel, fait aussi référence à une tradition humaine qui consiste, après le mariage, à un moment d'intimité entre les jeunes mariés, rempli de tendresse et de douceur... Moment que Raphaël ne connaitra jamais !
Le gris baisse la tête et le châtain sombre comprend ce qui attriste son ami, l'agaçant un peu par la même occasion.
- Raph, si c'est pour que ça te rende triste, alors ça ne sert à rien ! Au contraire, tu te feras plus de mal que de bien !
- J'ai demandé ton avis ? rétorque-t-il, sur la défensive. Que je sache, je ne t'ai jamais rien demandé, alors fous-moi la paix !
- Rappelle-moi quel âge tu avais, quand on t'a hébergé, avec Grand-Père ?
Le gris se crispa et se détourna, les dents serrées.
C'est vrai que Pierre et son grand-père n'étaient pas obligés de le récupérer comme un chien errant et de le garder, qu'ils l'ont surtout fait pour régler leur dette envers le Robin et qu'ils auraient pu se débarrasser de lui à tout moment en le mariant à la première venue...
- Désolé... soupira le gris.
- J'espère que tu es désolé ! Je sais que tu n'as pas toujours voulu que je te colle aux bottes comme je l'ai fait, mais crois-moi quand je te dis que je fais ça parce que je m'inquiète ! Et, même si Grand-Père n'est pas très démonstratif, lui aussi ne veut pas qu'il t'arrive un truc... Tu es devenu un membre de la famille, à force...
Raphaël, sincèrement touché par les propos de son ami, lui a souri et répondu :
- Vous aussi vous êtes comme ma famille !
Pierre lui sourit et s'adosse à son tour contre la cheminée.
- Allez, raconte-moi ! Qu'est-ce que tu lui as dit, dans ta lettre, cette fois ? Que tu as trouvé sa chevelure juste parfaitement parfaite et magnifiquement bien assorti à ses magnifiques yeux ? demanda Pierre, sur un ton moqueur.
- Tu rigoles ? Cela fait longtemps que j'ai arrêté de le complimenter sur ses cheveux !
Les deux partirent dans un fou rire, suite à la blague du premier et à la reprise du second. Malgré tout, Raphaël aime beaucoup Pierre. Il pouvait même dire qu'il aurait pu être amoureux de lui, si le basané n'avait pas directement posé des barrières en lui révélant sa vraie nature, en plus de lui annoncer son hétérosexualité.
C'était dommage, mais au moins le gris n'avait pas eu à se faire de faux espoirs et avait pu rebondir vite en jetant son dévolu sur le beau Roi Luka ! Ce qui est pire, selon l'entourage du gris...
Le fou rire passé, le gris se tourne à nouveau en direction du château, avec angoisse.
- T'inquiète, tout se passera bien !
Surpris par la voix de son ami, Raphaël se tourne vers ce dernier, interrogateur.
- Marc ! répond le basané. Tu sais à quel point il est malin, ce gamin ! Il lui remettra ta lettre sans problème et tu pourras prochainement recevoir une réponse pleine d'amour et de paroles obscènes, comme tu les aime !
Le gris s'étouffe en entendant les propos moqueurs du plus âgé, à la fois amusé et honteux que son ami croit que c'est ce genre de chose qu'ils s'envoient, avec le roi. Enfin... C'est sûr que ce n'est pas destiné à un public innocent comme Marc, mais... Si seulement le basané savait ce qu'ils se sont envoyé, depuis plusieurs années maintenant, et ce qu'ils font – enfin, surtout le gris – en lisant les réponses... Il serait choqué !
- Tu me tue, Pierre !
L'ambiance semble soudainement changer et un silence pesant se pose sur la conversation.
Pierre, sur un ton bas, demanda :
- Il te reste combien de temps ? Officiellement, je veux dire...
Le gris ne répondit pas directement et préféra regarder le château sur la colline, en pensant à celui qu'il aimait.
- Quelques mois... tout au plus... répondit finalement le gris.
Pierre ne dit rien, ne voulant pas relancer un conflit, mais Raphaël savait ce qu'il pensait. C'est, avec tristesse, qu'il répondit à son ami :
- Je sais ce que tu vas dire et... oui, en effet, la raison voudrait que j'arrête de m'acharner et que je profite du temps qu'il me reste...
Il a baissé les yeux vers ses mains, d'où s'échappaient des petites volutes de brume noire.
- ... Mais je n'y arrive pas ! continue-t-il. Chaque jour, je souffre un peu plus ! Chaque jour, je prie pour que ça s'arrête... Ce n'est pas une vie, ça, Pierre, c'est un enfer ! Alors, quitte à souffrir en attendant que ça s'arrête, je préfère continuer de croire en un but qui pourra me maintenir en vie !
Le basané regarde son ami les yeux écarquillés face à ses larmes, comprenant jusqu'où vont sa détresse et sa souffrance. Autant bouleversé que lui, il l'attire à lui et le sert dans ses bras, étreinte que le gris n'hésite pas à rendre, s'agrippant aux vêtements du plus âgé.
Après quelques secondes à s'accrocher à son ami, Raphaël marmonne :
- J'ai envie de le voir...
Pierre le regarde, surpris.
- Mais... Ça fait 10 ans que vous ne vous êtes plus vu... Il ne va pas te reconnaitre ! s'exclame Pierre, qui craint le pire.
- Je sais et je m'en moque ! réplique Raphaël en s'écartant brusquement et en essuyant ses larmes. Je veux juste le voir, même de loin ! Je... Je ne sais pas, mais j'ai la sensation qu'il faut que je sois là-bas, que je le vois...
- Attend, calme-toi ! Comment tu veux faire, pour le voir ? Le château est pratiquement inaccessible, surtout ce soir que c'est l'anniversaire de Marc ! Tu comptes entrer par effraction ?
- Je trouverai un moyen !
Sur ces mots et sans hésitation, il sauta du toit et atterrit avec légèreté au sol, avant de se précipiter vers le château, sous le regard médusé de son ami qui ne pouvait rien faire de plus...
* * *
Même moment, Château de la Lune :
Au château, l'ambiance est des plus joyeuse. Le nouveau Grand Conseiller doit bientôt ouvrir la danse avec sa compagne, mais lui et le roi manquent à l'appel. Tous les invités les cherchent dans la salle et certains se posent même des questions. Wayhem et Hugo, qui ne trouvent pas cela normal, ont quitté la salle pour les chercher dans tous le palais. Hugo finit par tomber nez à nez avec le Roi Luka.
Les deux bicolores se toisent dans le blanc des yeux, le cendré surpris et le roi les yeux gonflés, comme s'il venait juste de pleurer, mais droit et fier et le regard déterminé. Hugo s'apprête à s'écarter tête baissée, se disant que le roi n'a peut-être pas envie de le voir, mais ce dernier lui bloque la route et tente de l'enlacer.
Surpris, Hugo ne réagit pas de suite et voulu s'écarter trop tard, se rappelant soudainement sa constitution, mais il était déjà trop tard : le bras de Luka avait commencé à passer à travers le corps du plus âgé. Hugo, suite à l'action de Luka, sentit son corps se décomposer, particules par particules, comme s'il s'évaporait, avant de se rematérialiser au même endroit.
Luka, lui, passa au travers de son ex amant et tomba à genou au sol, des larmes inondant son visage. En voyant ce triste spectacle, Hugo s'écria :
- Luka ! Qu'est-ce qu'il se passe ?
Il s'est précipité vers celui qu'il avait aimé, inquiet de le voir dans cet état, mais ne put pas le toucher ! Chacune de ses tentatives de réconfort se soldaient par ses membres qui se changeaient en un nuage de vapeur avant de se recomposer subitement.
Il finit par abandonner et s'asseoir à côté du roi pour lui parler gentiment.
- Explique-moi ! Je sais que tu me déteste et t'as bien raison ! J'ai merdé, y a 15 ans, mais... je voulais que tu sois heureux et c'est encore le cas aujourd'hui, même après ma mort ! Alors, laisse-moi être là en cas de besoin... Je t'en prie ! supplia-t-il. Après, tu pourras me haïr de tout ton cœur, mais laisse-moi d'abord t'aider...
Luka a relevé la tête de ses bras et l'a regardé, les yeux larmoyants. Hugo en eu le cœur brisé de la voir dans cet état, alors il se décala légèrement pour se coller au plus jeune et lui offrir son sourire le plus réconfortant.
Luka était touché de voir que, même après la mort et la haine qu'il lui avait envoyé durant les dernières années, les sentiments du cendré n'avaient pas changé, mais il avait trop souffert pour lui pardonner... C'est avec cette idée en tête qu'il se détourna, attristant le cendré.
Ce dernier ne parla pas et décida de laisser Luka aller à son rythme et, après quelques secondes :
- C'est Adrien... Mélissa a prédit qu'il allait mourir ce soir et je ne sais pas comment l'empêcher...
Hugo ne dit rien, sentant quelque chose se serrer au fond de lui. Dès le premier jour de Luka au château de la Lune, Hugo avait compris les sentiments de son ancien amant pour le blondinet, mais... Au fond, une partie de lui espérait qu'il se lasserait après avoir vu Adrien choisir officiellement Marinette, mais il a fallu que la reine décède et que Luka se retrouve à se rapprocher de plus en plus d'Adrien, allant jusqu'à faire une alliance entre leurs deux royaumes afin de se voir à la moindre occasion...
Hugo n'avait jamais essayé de les espionner, car il ne savait pas si Luka était au courant qu'Adrien pouvait le voir et inversement, mais la jalousie le rongeait à chaque fois qu'il voyait Luka tout mielleux avec Adrien. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il aurait témoigné sa haine envers le père Agreste bien plus tôt, mais malheureusement il était lié à lui et à sa famille. Il a obligation de les servir et protéger, même s'il ne les apprécie pas ou qu'il est contre leur manière de penser...
Et puis, il y a Marc... De son vivant, Hugo n'a jamais réussi à apprécier sa petite sœur et c'est pour cela qu'elle est incapable de le voir, mais avec Marc c'est différent ! Dès son arrivée, après la mort de la reine, il s'est immédiatement attaché à ce petit garçon de quelques années en train de pleurer sa mère disparue. C'est pour lui qu'il refuse de laisser mourir ce roi qu'il déteste !
- Moi je sais !
Luka se tourna brusquement vers l'esprit, avide de connaitre sa solution, quand la musique changea, annonçant une danse.
Les bicolores se rapprochèrent de la salle de bal, pour voir un Félix crispé en train d'inviter Lila à danser, puis paraitre affreusement détendu et heureux quand la danse commença, alors qu'il venait juste d'apprendre que son frère risquait de mourir dans la soirée. Cette vision fit rager Luka, mais ce dernier ne put pas s'en occuper longtemps car Hugo avait commencé à se déplacer dans la foule, faisant signe à Luka de le suivre.
Les deux ex-amants avancèrent dans la foule, à la recherche d'une personne précise. Alors que Luka galérait à avancer, constamment interpellé par des nobles ou dans l'incapacité de se frayer un chemin, Hugo, lui, avançait droit, sans se préoccuper des gens qui ne le voyaient pas et à travers qui il passait sans se soucier de l'horrible sensation que cela lui faisait. Ils arrivèrent finalement devant Adrien, qui se tourna à leur approche, surpris de voir un fantôme escorter quelqu'un qui ne devrait pas le voir.
- Votre Altesse ! s'inclina Hugo, une main sur son buste. Veuillez m'excuser, je viens seulement d'apprendre qu'une épée de Damoclès flotte au-dessus de votre tête, alors j'ai pris la liberté de demander au seigneur Luka d'assurer votre protection !
Adrien sembla encore plus surpris quand Luka s'étonna de la demande du spectre.
- Je te demande pardon ?
- Tu veux une solution pour le garder en vie ? La voilà : ne le lâche pas de toute la soirée et si quelqu'un de suspect s'approche trop tu appelle la garde ou tu le charcute ! dit-il sèchement en désignant l'épée du roi bleu.
Luka allait répondre, quand il vit Adrien glousser derrière le fantôme.
- Visiblement, vous vous connaissez, tous les deux ! affirma le blond, amusé.
Luka rougit et ne sut pas quoi répondre, alors que Hugo restait parfaitement impassible, étant incapable de rougir ou de pleurer.
- Je travaillais pour son père, de mon vivant !
C'était très résumé, mais Adrien n'avait pas besoin d'en savoir plus pour comprendre leur lien. Il hocha simplement la tête, congédiant Hugo, qui parti observer les alentours. Luka, n'ayant pas trop comprit ce qu'il devait faire, ce contenta de se placer à côté d'Adrien et d'observer la danse.
Il était en train de se dire que c'était dommage d'observer à nouveau Félix et sa concubine ouvrir le bal, quand Adrien le sortit de ses pensées :
- Alors c'est lui ?
Luka sursauta et vira au rouge.
- Ça parait si évident ? demanda Luka
- En sa présence, tu parais plus fébrile que d'habitude... répondit Adrien. Ne te vexe pas, mais tu devrais être plus sympa avec lui ! Il fait de son mieux pour purger sa peine...
- Ne te mêle pas de ça, Adrien ! répliqua sèchement Luka. Tu ne sais pas ce que j'ai vécu...
- Seulement les grandes lignes ! précisa le blond, d'un air taquin.
Luka rougit un peu en y repensant, se disant que ça faisant longtemps qu'il n'avait pas connu ce genre de plaisir. Son regard se porta instinctivement vers Adrien, alors que des images des plus obscènes traversaient son esprit, mais le blond se retrouva vite remplacé par un jeune homme à la peau pale, aux cheveux gris et aux yeux dorés.
Honteux d'avoir imaginé ça avec quelqu'un qu'il ne connaissait même pas, le bleu laissa partir une gifle en direction de sa joue, attirant l'attention du blond. Ce dernier gloussa en voyant la joue de son ami marqué d'une jolie trace rouge.
Un regard réprobateur du bleu transforma son petit rire en un grand sourire innocent qui força Luka à détourner le regard.
Pourtant, il mourait d'envie que ce sourire n'appartienne qu'à lui... Dans un désir de se rapprocher de son ami, il laissa sa main toucher celle du blond.
- Tu pourras me raconter le reste ? demanda Adrien dans un murmure.
- Peut-être... répondit Luka en glissant l'un de ses doigts entre deux de ceux d'Adrien.
Adrien, en réponse à son geste, mêla ses doigts à ceux de Luka, les joues légèrement rouges.
- Si je survis... ? demanda Adrien.
- Si tu survis à cette soirée, je te raconterais tout ! Je te le promets...
* * *
(Yo les Fans des Royaumes !
Comment allez-vous ?
Petit chapitre qui n'a rien à voir, mais que j'ai choisi d'écrire afin d'apporter quelques précisions sur les personnages secondaires et, accessoirement, de me laisser un peu plus de temps pour trouver l'inspiration.
Je vous rassure, le prochain chapitre arrivera soit la semaine prochaine, soit le mardi qui suit !
En attendant le prochain, parlons de celui-là !
Honnêtement, je ne sais pas si j'ai réussi mon défi personnel : être frustrante au niveau du suspens !
Dites-moi, est-ce que vous êtes frustré à cause de votre personnage favori ?
Du coup, pour ceux qui nous rejoignent seulement maintenant, désolé de vous avoir gâché la surprise, mais Hugo est bien un fantôme ! J'en suis désolé...
Et il est bien le premier amour de Luka ! Tout vous sera expliqué prochainement !
Quant à Raphaël...
En fait, je me dis que je vais préserver le secret encore quelques temps... Sorry or not sorry !😜
Petit point gastronomique : les Lunes de Miels sont des friandises que j'ai inventé (du moins, je ne crois pas qu'elles existent...) et il s'agit d'une boule de guimauve sur lequel a été dessiné en chocolat l'une des phase de la lune (croissant, demie, nouvelle) et qu'on a trempé dans du miel chaud pour faire une sorte de glaçage/friture.
C'est une amie qui m'a soufflé l'idée et j'ai trouvé le nom.
Ça donne l'eau à la bouche ?
Allez, je vous laisse là-dessus !
Bisous mes Minous !😘)
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top