Shu x reader (repost version fin fraternelle) (Diabolik Lovers)

Coucou ! En fait j'ai voulu refaire cet os avec une fin fraternelle et Pas amoureuse du coup elle est axée sur toute la famille à la fin plus que sur un seul des frères ;-) j'espère qu'elle vous plaira même si les modifications sont surtout à la fin du coup ;-)

Tu t'appelais (YN) (FN), tu avais 18 ans et tu étais humaine. Tes parents savaient qu'ils allaient mourir à cause de problèmes leur courant après alors ils avaient décidé de te laisser devant le manoir des Sakamaki qui eux étaient déjà tous « grands » et vampires.

Tu n'étais qu'un nourrisson à l'époque, tu ne devais pas avoir plus de quelques semaines lorsqu'ils t'avaient déposés dans ton panier enroulée dans une couette rose avec une lettre pour les garçons et un album photo qu'ils avaient déjà terminé tant ils avaient pris des clichés de toi bébé.

Tes parents savaient parfaitement quel genre de personne vivaient en ces lieux mais ils savaient également qu'ils ne te feraient aucun mal. Ils avaient sonné à la porte puis étaient partis ne te laissant donc aucunes chances de les revoir un jour.

C'était Shu qui t'avait trouvé. Il dormait dans le canapé sa musique dans les oreilles et puis il avait entendu tes pleurs derrière la porte alors, curieux de savoir la source de ce bruit il s'était rendu devant celle-ci et l'avait ouverte te découvrant au sol dans ton panier avec tes affaires.

Il rentra tous les objets, laissa ton panier à l'extérieur et te prit dans ses bras. C'est à cet instant précis que tu t'arrêtas de pleurer. Il n'avait rien eu besoin de faire si ce n'est de te porter et il avait réussi à te calmer alors que tu avais l'air d'être bien en colère et triste à la fois.

Il avait appelé tous ses frères dans le salon et leur avait fait part du fait qu'ils allaient accueillir un nouveau ou plutôt une nouvelle membre dans leur famille : toi.

Ils étaient tous heureux même s'ils l'exprimaient chacun à leur manière mais les plus expressifs furent les triplés. Ayato et Raito étaient tout excités à l'idée d'avoir une petite sœur qui allait devenir leur petite princesse et t'avaient tout de suite arraché aux bras de Shū tandis que Kanato lui était aux anges étant donné que tu allais pouvoir rester avec lui et Teddy car c'était sur, tu allais adorer les ours en peluche.

Une fois l'émotion du moment passé, tous les garçons se mirent au travail pour te préparer une chambre et des affaires propres et tout le matériel nécessaire en fait pour pouvoir t'accueillir correctement. Ils n'y avaient pas été de main morte mais ton futur lieu de repos prendrait au moins une semaine à être totalement finis et ne parlons pas de tout ce qui était des jouets et du matériel de base pour un bébé.

Ses frères étant tous partis, ce fut Shū qui te garda près de lui. Il était allé dans sa chambre car après tout, s'était lui qui t'avait découverte alors tu dormirais avec lui la première nuit et pour les autres jours, ils aviseraient. Tu étais donc emmitouflée dans ton petit plaid en velours rose tandis que lui était derrière toi en position cuillère sauf que tu étais face à lui.

Il ne savais pas pourquoi mais il était déjà fou de toi. Tu n'étais qu'un petit nourrisson et pourtant il savait déjà qu'il ne pourrait jamais plus se passer de toi. Comme toute ta nouvelle famille en fait. Étrangement, tu étais un petit bébé tout calme qui ne pleurait presque jamais, pour le plus grand bonheur de tes grands frères, et c'était donc très agréable pour eux de passer du temps avec toi.

Ils prenaient un nombre incalculable de photos de toi, sans exagérer au moins dix par jours et complétaient des tas et des tas d'album photos. Mais seulement avec celles qu'ils trouvaient les plus belles, les gardant absolument toute dans leur téléphone respectif qu'ils sauvegardaient h 24, 7 jours sur 7.

Tu grandissais à vue d'œil et tu comblais les cœurs anciennement froids et sans émotions des vampires Sakamaki. Tu étais une petite fille caméléon : tu savais adapter ta personnalité et ton tempérament en fonction de la personne avec qui tu te trouvais.

Étant donné que tes frères étaient très différents cela c'était fait assez naturellement. Tu étais une vraie gamine avec les triplés et très sérieuse avec Reiji. Peu importe ce que tu faisais, les garçons étaient toujours en admiration devant toi et ton petit corps.

Tu étais extrêmement gâtée par eux mais n'étais pas capricieuse pour autant. Tu adorais jouer aux apprentis chimistes avec Reiji qui t'apprenait non seulement les potions mais aussi les règles de savoir-vivre et pour cela tu le remerciais intérieurement à chaque fois que tu devais aller chez un de tes amis même si c'était assez rare.

Tu étais très sociable et joyeuse mais tes frères étaient incroyablement protecteurs envers toi et ne souhaitaient prendre aucuns risques concernant ta sécurité.

Subaru lui était surprenant : avec toi il était un véritable grand-frère exemplaire et était tout simplement adorable. Jamais il ne t'avait levé la main dessus mais il adorait se battre avec toi pour chahuter.

Kanato lui aimait par dessus tout jouer avec tes ours en peluche et Teddy. Tu adorait le compagnon de ton grand-frère depuis ton plus jeune âge et résultat tu en avais reçu des dizaines, tous différents exposés dans une petite armoire prévue à cet effet.

Raito qui est extrêmement pervers de nature se retenait avec toi. C'est lui qui te conseillait pour tes tenues mais c'est surtout la personne qui te rassurait le plus pour ce qui est des problèmes quotidiens qu'une fille peut rencontrer dans sa vie. C'était lui qui s'était chargé de te rassurer et à chaque fois que tu avais des ennuis c'est lui que tu allais voir.

Ayato était celui avec qui tu faisais le plus de bêtises. Tu étais la seule à pouvoir l'appeler par n'importe quel nom tellement il t'aimait. C'étaient toujours de gentils et adorables surnoms que tu donnaient aux garçons et même si ils ne l'avouaient pas, ils les adoraient aussi. C'est celui qui t'as appris à cuisiner et à faire du basket qui est le seul sport que tu aimes vraiment. Il était le frère qui te remotivait toujours et qui te faisait toujours sentir comme la fille la plus incroyable au monde. Toute ta fratrie de faisait sentir ainsi mais lui plus que les autres, voulant que tu ai autant confiance en toi que lui était sûr de sa personne.

Et enfin Shū. C'était celui dont tu étais le plus proche. Depuis tout bébé c'est celui qui a toujours été derrière toi et qui faisait le plus attention à tout, à partir du moment où ça te concernait. Lorsque tu faisais des cauchemars, encore aujourd'hui, tu courrais dans sa chambre et il n'avait même pas besoin de trop bouger si ce n'est lever son bras pour venir te serrer fort contre son torse afin de te rassurer. Son côté fainéant ressortait plutôt comme calme et doux avec toi. Il aimait de chatouiller et rester des heures à dormir ou simplement à parler avec toi. La chose qu'il préférait était te faire rire et ce depuis que tu savais utiliser tes cordes vocales. À ses oreilles, c'était le son le plus magnifique du monde, comme ta voix qui avait tant évoluée. Il t'avait enregistrée depuis que tu étais née et parfois, au lieu d'écouter de la musique il t'écoutait toi. Et c'est dans ce genre de moment qu'il faisait les plus beaux rêves.



Tu avais changé leur vie et tu les avais transformés en de véritables esclaves : ils feraient absolument tout pour toi, absolument aucunes exceptions n'étaient prises en compte et pourtant tu n'en tirais absolument pas avantage. Tu les aimais du plus profond de ton cœur et toute ta vie avais été parfaite de A à Z grâce à eux.

Ils n'avaient jamais bu ton sang sans ton autorisation que tu leur donnais à chaque fois tant ils étaient doux dans leur morsure. C'était d'ailleurs plus toi qui allais vers eux que l'inverse vu qu'ils ne souhaitaient pas abîmer ta si jolie peau (CP).

Le temps passant, ils avaient vu ton corps et ton esprit évolué et ils étaient tous d'accord sur un point : plus les années passaient et plus tu devenais incroyablement belle et intelligente. Tes (LC) cheveux (CC) et tes yeux (CY) étaient devenus leur monde .

Tu les époustouflais chaque jour un peu plus. Eux même n'arrivaient plus à comprendre comment tu pouvais encore les surprendre et les émerveiller alors qu'ils pensaient tout savoir de toi.

Ils n'étaient pas les seuls à te trouver si extraordinaire : les autres garçons aussi l'avaient remarqué et plus d'un avaient finis à l'hôpital pour t'avoir un peu trop approchée ou pire, si ils osaient vouloir sortir avec toi.

Tu les disputais pour leur comportement car jamais tu ne sortirais avec les garçons de ton école tant ils étaient bêtes et manipulateurs.

Aujourd'hui, tu avais 18 ans et tu avais eus le droit à une fête immense, à tellement de cadeaux et surtout tellement de joie et de bonheur ! C'était la première fois que tous les frères travaillaient main dans la main pour pouvoir te préparer une journée inoubliable.

Seulement une ombre s'affichait au tableau : Yui Komori. Elle avait débarqué quelques semaines après cet événement si merveilleux et avait tout gâchée. Tu étais complètement délaissée par tes frères et pour cela tu leur en voulais.

Tu leurs en voulait énormément qu'il préfère cette nunuche à toi qui avais vécu tant de choses avec eux. Résultat, tu te disputais de plus en plus avec les garçons et lorsque cette blonde souhaitait s'approcher de toi, elle s'en prenait plein la figure et heureusement pour tes frères, ils ne te faisaient aucunes remarques là-dessus. Ils te laissaient te défouler ne connaissant pas la raison de tes crises de nerf si soudaine.

T'engueulant de plus en plus avec eux et ton quotidien devenant tout simplement insoutenable, tu avais décidé de faire une réunion en famille et tu ne laissais le choix à personne.

« Vous pouvez venir s'il vous plaît, il faut que je vous parle. » avais-tu calmement annoncé.

« Ore-sama à quelque chose de mieux à faire. »

« Laisse moi dormir en paix. »

« Teddy et moi partons dans notre chambre. »

Etc...

Et tu pêtas un plomb :

« Maintenant ça suffit! Je ne vous demande pas votre avis alors vous aller rappliquer dans le salon et plus vite que ça sinon je peux vous dire que je quitte définitivement cette maison et que vous n'entendrez plus jamais parler de moi! J'en ai plus que marre d'entendre vos excuses qui ne valent rien alors dépêchez-vous !!! Yui toi tu restes bien sagement dans ta chambre tu me feras plaisir merci. » avais-tu hurler sur tout le monde froidement et colériquement les surprenant tous.

Cependant chacun t'obéit sans rechigner, surtout car ils ne voulaient pas te voir partir de leur vie, alors ça jamais ! C'était d'ailleurs un peu inconscient car malgré le fait qu'ils t'aient délaissée, la menace de ton départ les avaient fait réagir au quart de tour et en moins d'une milliseconde ils avaient fait leur choix se dirigeant en courant directement dans votre salon.

Chacun était à sa place et attendait que tu prennes la parole.

« Avant que vous ne me disiez que je ne suis qu'une sale capricieuse qui cherche à avoir toute l'attention sur elle, je souhaiterais que vous m'écoutiez attentivement. » avais-tu dis très calmement et presque timidement.

Jamais tes frères ne t'avaient vus ainsi et c'est à ce moment qu'ils remarquèrent le fossé qui vous séparaient à présent. Tu détestais l'oral car cela te stressais beaucoup mais jamais tu n'avais eus de problème pour parler avec eux . Pourtant aujourd'hui c'était le cas.

Jamais tu n'avais été triste à cause d'eux. Pourtant aujourd'hui c'était le cas.



Et jamais tu n'avais voulu partir loin d'eux.

Pourtant aujourd'hui c'était le cas.

Tu n'avais même pas eus besoin de parler qu'ils comprenaient déjà toutes les erreurs qu'ils avaient pus faire. Cependant cela ne t'empêcha pas de toutes les énumérer visant à chaque fois une ou plusieurs personnes en particulier :

-boire son sang à elle alors que le tiens était d'après eux le meilleur qui puisse exister.

-rester avec elle alors que toi tu te renfermais sur toi-même.

-chahuter avec elle et la chercher alors qu'ils te délaissaient tous.

-manger des takoyakis avec elle alors que tu en avais presque oublié la recette tant cela faisait longtemps que tu n'en avais pas fais pour eux.

-être attentifs et blagueurs avec elle alors qu'ils ignoraient royalement tes crises de pleurs et d'enfermement ou bien tes blessures que tu te faisais en te battant avec des garçons qui voulaient abuser de toi.

-lui rappeler gentiment comment se tenir alors que tu faisais tout n'importe comment pour attirer leur attention et tout ce que tu recevais était des souffles d'exaspération venant de leur part.

-être assez doux avec elle, lui offrir un certain objet pointu alors que le ton qu'ils empreint aient avec toi était pire qu'exécrable et que tu devais tout faire pour ne pas abîmer tes vêtements sachant déjà que vu la situation, tu devrais te débrouiller pour t'en racheter.

Et le pire fut lorsque tu attaquais la partie de Shū :

-dormir avec elle alors que tu étais tout près de lui et que t'es cauchemars empiraient de jours en jours, te créant des crises d'insomnies incessantes.

-La considérer alors que plus personne ne s'occupait de toi et que tu étais plus seule que jamais!

-La féliciter pour ses moindre faits et gestes alors que lorsque tu avais réussi ton examen il t'avait ignoré !

-La réconforter alors que tu pleurai tous les soir l'absence de tes frères. Ne pas être là pour toi alors que la douleur que tu ressentais à chaque fois que tu te disputais avec l'un d'eux était insoutenable. Ne pas te rassurer et te prouver qu'il pensait encore à toi alors qu'ils venaient tous s'excuser par obligation, ne pensant pas un seul mot qui sortait de leur bouche.

Etc....

Tu avais terminé en larmes, dévastée et encore plus attristée qu'avant. En effet, connaître la situation est une chose mais l'exposer devant les principaux concernés en était une autre.

Tu ne voyais aucune réaction de leur part et la douleur qui t'habitais depuis tant de temps reprit encore plus fortement qu'elle ne l'avait jamais fait.

« Je vois alors cela ne vous fait rien ? Je suis devenue un poids pour vous je l'ai bien compris. Ne vous en faite pas, dès demain vous serez débarrassés de moi, j'irai vivre chez des amis et ils prendront soin de moi comme vous le faisiez avant. Ils ont été les seuls à voir ma détresse alors je sais qu'il vaut mieux pour moi que je parte plutôt que je reste avec vous. Vous pourrez donner ma chambre à Yui y'a pas de problèmes. »

Puis tu étais partie en courant et en explosant en pleurs dans ta chambre.

Ils n'étaient plus bouchés bées ni même étonnés, ils étaient tous tout simplement détruits et dévastés. Ce scénario était simplement cauchemardesque et impensable à leurs yeux : jamais ils ne t'auraient fait de telles choses sans s'en rendre compte....si? Leurs cœurs à tous venaient d'être brisés en mille morceaux et ils ressentaient tous une douleur insoutenable dans leur poitrine. Ils commençaient enfin à comprendre les épreuves que tu avais pus vivre durant tout ce temps d'absence de leur part.

Ils ne t'avaient pas seulement délaissée, ils t'avaient on seulement fait souffrir mais étaient aussi restés spectateurs de ta destruction en tant qu'être à part entière. Tu t'étais murée dans un silence, essayant de faire comme si de rien était alors que c'était tout simplement impossible pour toi : comment les laisser faire alors qu'ils étaient tes frères ?!

Ils étaient tous affectés mais le plus en colère contre lui-même était Shū. Il était censé être l'aîné, par conséquent élu incapable de prendre le plus de recul sur une situation afin de l'améliorer mais visiblement, il avait manqué à son rôle de grand-frère, comme tous les autres dans ce salon en fait.

Le blond n'arrivait pas à comprendre ses actes : il t'avait remplacée en moins de deux, par une fille sans intérêt et qui ne t'arrivait pas à la cheville. Et il ne s'en était pas rendu compte ?! Il ne s'était pas rendu compte que sa petite sœur adorée leur lançait des appels au secour chaque jour qui passait ?! Tout simplement impensable.

Pendant ce temps, toi tu avais terminé ta valise et l'avais déposée à côté de ton lit. Tu étais couchée dessus, la tête dans un oreiller en train de déverser un flot de larmes sans fin et d'hurler ta douleur dans ce pauvre tissus qui n'avait rien demandé. Tu avais tout balancé dans ta chambre, ressemblant étonnamment à Subaru lorsqu'il n'était pas avec toi.

Ton espace ne ressemblait à présent, à rien de plus qu'à un champs de bataille en ruine. Les seules choses que tu n'avais pas encore touchées étaient des cadres contenant des photos de toi et de tes frères.

Les six garçons qui étaient tous derrière ta porte l'ouvrir juste au moment où tu balanças et brisas tous tes cadres, leur tordant le cœur encore plus que cela était possible et imaginable.

Lorsque tu les aperçus dans l'entrée de ta chambre, tous près les uns des autres tu tombas au sol en pleurant d'autant plus, comme si un ouragan, une tornade ou la fin du monde te tombaient dessus en même temps. Il t'était tous simplement impossible de te relever après tout ça, c'était trop dur et tu n'avais plus de forces.

Les deux premiers à bouger furent Raito et Ayato. Ils te prirent tous les deux dans leurs bras et se positionnèrent sur ton lit, l'un et l'autre de chaque côté de ton corps, te serrant puissamment contre eux. Ils s'en voulaient énormément, infiniment même, et pleuraient tous les deux à chaudes larmes. Les autres étaient pétrifiés par la vision qu'ils étaient en train d'avoir : celle de ta détresse et de ta douleur que tu avais essayer de garder pour toi seule et qui venaient d'exploser devant leurs yeux..

Lorsqu'ils se réveillèrent, ils te rejoignirent tous dans une étreinte où ils versèrent plus ou moins de larmes mais où leur peine n'était pas moindre par rapport à celle des autres.

Le seul qui préféra fuir le problème fut l'aîné de la famille qui après toutes ces révélations était tout simplement incapable de t'affronter et de te regarder en face. Pourtant c'était bien de lui dont tu avais le plus besoin. Tes frères te rassurèrent en t'expliquant, comme à une enfant, que c'était sa manière à lui de réagir et qu'il avait besoin d'être seul.

Ils restèrent tous au moins trois bonnes heures à te câliner et à te cajoler jusqu'à ce qu'ils décident de ranger ta chambre et de tout arranger à une vitesse folle. La première chose qu'ils firent fut de défaire ta valise et de la mettre au grenier une fois vide afin que tu ne la touches plus jamais!

Ils partirent chercher l'autre humaine de la maison, lui firent ses bagages et sans autres explications, ils la refourguèrent aux Mukami.
Pendant ce temps de réflexion, tu te remis à pleurer bruyamment et en moins d'une seconde tu te trouvais dans les bras de ton grand-frère, dans sa chambre, dans son lit, dans la même position que lors de ta première nuit dans ce manoir.

Lui avait préféré fuir car il avait gardé les mêmes habitudes qu'au paravant : chaque jour il écoutait ses enregistrement de toi petite, préférant ta voix à sa musique et ne s'était donc pas rendu compte qu'il te délaissait petit à petit.

Tout son corps était tendu et tu étais tellement proche de lui que si vos corps avaient pus fusionner ils l'auraient fait. Il versa quelques larmes aussi qui atterrirent dans ta chevelure qu'il aimait tant et qu'il n'avait pas caressé depuis tellement de temps.

« Je suis désolé, tout ce que j'ai fais est impardonnable et je n'arrive pas à te demander pardon tant mes actes ont été effroyables envers toi. Jamais je ne t'avais vu triste et je ne veux plus jamais te revoir aussi dévastée. Tu es ma (YN), la seule fille qui ait jamais compté pour moi et ce depuis ton arrivé dans ce manoir alors que tu n'étais âgée que de quelques semaines. Je savais déjà que tu deviendrais notre monde à tous alors que tu n'étais même pas encore capable de nous distinguer.. Ton petit cœur qui battait était devenu ma raison de vivre et ton rire, la lumière de ma vie. Tu aurais pus vivre une vie normale mais il a fallut que tu tombes sur nous, une bande d'idiots pas capables de voir qu'ils rendaient leur sœur malheureuse. Nous t'avons choyée et aimée et voilà que du jour au lendemain nous t'avons abandonnée. Tu es la plus belle personne que j'ai jamais rencontré depuis ma naissance et je suis sure que c'est la même choses pour les autres et crois moi nous en avons vu des gens dans notre vie. Je suis tellement désolé de ne pas avoir contrôlé mon changement, avant j'étais celui qui te faisais rire, et maintenant, je suis devenu ton pire cauchemar. Je t'aime tellement si tu savais, je refuses que tu partes loin de nous, il en est hors de question. Tu es notre princesse, notre allégorie de la joie de vivre alors ne nous laisse plus jamais avoir cette vision de toi dévastée et si loin de nous. Laissez-nous une chance de te prouver que nous pouvons encore être un soutien pour toi, que l'on a le droit de revendiquer notre titre de grand-frère . »

Il avait encore réussit à me calmer, comme lorsque j'étais bébé d'après ce qu'ils m'avaient racontée. Je gardais ma tête baissée contre son torse seulement lorsque je croisai son regard bleu azur comme le ciel en pleine journée, les larmes me remontèrent aux yeux. Il mit une main derrière ma tête et l'appuya dans son cou me murmurant des "chut je suis là, je ne t'abandonnerai plus jamais, je t'en fais la promesse ».

Voyant que je n'arrivais pas à me calmer, il paniqua et se mit à me chatouiller comme lorsque je n'avais encore que 5 ans. Il avait trouvé les techniques au fur et à mesure du temps et visiblement, elles marchaient toujours : tu étais pliée en deux de rire sous lui qui était aussi en train de rigoler. T'entendre rire lui remis du baume au cœur et lorsque vos frères vous virent ainsi, ils ne purent s'empêcher de se mettre à te chatouiller aussi. Ce son mélodieux qui s'échappait de ta bouche était un vrai plaisir pour leurs oreilles qui ne l'avaient plus entendu depuis beaucoup trop de temps à leur goûts.

Au final lorsque le Soleil se leva, vous fîtes des crêpes tous ensemble et vous installâtes des matelas dans le salon. L'aurore avait sonné le début d'une « journée pyjama », durant laquelle vous n'aviez fait que regarder des films collés les uns aux autres.

Les semaines passèrent je recommençai à sourire autant qu'avant, tout ça grâce à eux.

Nous prenions encore plus de photos et de vidéos ensemble et j'étais redevenue (YN), leur super petite-sœur. Plus jamais de Yui ni d'autres filles ne viendraient dans cette famille croyez-moi ils ne sont pas près de se mettre avec quelqu'un après tout, ils ont déjà une femme dans leur vie et c'était amplement suffisant.

Vous vous demandez sûrement comment Shū et les autres ont réagis en me voyant vieillir et me rapprocher de la mort ? Ils ont attendus un an de plus et ont faits les égoïstes. Je ne les remercierais jamais assez pour ça : ils m'ont tous mordus et transformée en vampire pour que je reste leur petite (YN), leur princesse...pour l'éternité.

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