Pour Paola2a

Bonne lecture ;-)

Nishiki en avait marre de voir tous ces couples s'embrasser à longueur de journée. Il n'était jamais tombé amoureux par conséquent il ne connaissait pas et n'avais donc aucunes idées de l'effet qu'une autre personne pourrait avoir sur lui. Encore moins une humaine. Seulement toi, (YN) Nishino, grande sœur de Kimi Nishino avait débarqué dans sa vie à l'improviste.

Tu étudiais à l'université Kami et étais arrivé en cours d'année. Tu t'étais retrouvée dans la classe de Nishiki et en plus de ça, tu étais sa voisine. Il n'a jamais vraiment prêté attention à toi jusqu'à ce qu'il se retrouve à devoir faire un travail de groupe avec toi. Il étais allé te chercher chez toi et c'était ta sœur qui lui avait ouvert. Sur le coup il l'avait trouvé vraiment jolie mais lorsqu'il te vit toi, il se dit que tu étais mille fois mieux.

De plus, ta petite sœur partait voir un garçon avec qui elle s'entendait vraiment très très bien et tu espérais au fond de toi qu'ils finissent ensemble. Le temps que tu te prépares, Nishiki t'observais seulement tu ne t'en rendis absolument pas compte. Il put admirer ton physique qui pour certain était plutôt banale étant complètement naturel mais pour lui tes (LC) cheveux (CC) et tes yeux de couleur (CY) étaient à tomber.

Autant vous dire que des idées loin d'être catholiques lui étaient passé pr la tête à ce moment-là, il se dit qu'après tout vous étiez en âge de le faire et qu'à la fin il pourrait t'avouer sa nature et te manger. Sa personnalité n'avait pas encore changée mais cela arriva peu de temps après lorsque votre relation devint plus sérieuse.

Ce jour-là lorsque vous étiez arrivés chez lui, il avait tenté de te faire des avances mais tu avais tout simplement refusé voulant d'abord apprendre à le connaître malgré le fait qu'il t'attirait physiquement parlant. Tu n'avais pas envie de donner ta première fois à n'importe qui et de surcroît, surtout si tu sais que tu ne vas pas rester avec cette personne.

Pour toi c'était clair comme de l'eau de roche, il voulait simplement ton corps et pas autre chose. Alors après s'être prit un stop monumental, vous aviez commencez à travailliez et vous aviez obtenu un résultat plutôt satisfaisant. Tu re-partis chez toi avec lui t'accompagnant et te laissant sur le pas de ta porte en te souhaitant une bonne fin de week-end.

Les mois étaient passés et vous vous étiez vraiment rapprochés pour votre plus grand bonheur même si Nishiki avait des pensées parfois très sombres à ton sujet. Il avait peur de construire une relation avec toi et que tu fasses comme le petit-ami de sa sœur : que tu le dénonces.

Il ne redoutait pas tant que ça les colombes mais le fait d'être trahi par la personne qu'il affectionnait lui faisait vraiment du mal. De plus il serait obligé de te tirer et c'était à présent la dernière chose qu'il souhaiterait faire de toi.

Vous rentriez pratiquement tous les soirs ensemble, révisiez ensemble et traîniez ensemble. Vous étiez tout simplement inséparable. C'est pourquoi lors d'une sortie scolaire organisée par l'université, vous vous étiez choisi mutuellement comme binôme.

Il vous avait éloignés du reste de la classe et t'avait emmenée à part près d'une clairière. Il n'arrivait plus à tte un simple ami à tes yeux et la seule chose qu'il voulait à présent était que tu lui appartiennes corps et âme sans exception. Il voulait te posséder de toutes les manières possibles et imaginables.

Seulement, il ne savait pas comment s'y prendre avec toi : devait-il t'avouer sa nature de goule avant de te proposer de devenir sa petite-amie prenant ainsi un risque de te perdre définitivement ? Devrait-il faire l'inverse ? Ou devrait-il te cacher sa nature pour le bien-être de votre relation ?

Il choisit la deuxième option. Il t'avouerait plus tard le fait qu'il soit différent et potentiellement dangereux pour toi et il verrait d'abord si votre relation fonctionnait comme vous l'espériez secrètement chacun de votre côté.

« (YN)? »

« Oui ? » avais-tu répondu joyeusement en le regardant dans les yeux les mains dans le dos comme une petite enfant.

« Je t'aime, veux-tu être ma petite amie ? » avait-il demandé de but en blanc ne te laissant pas le temps de digérer ces nouvelles informations que tu n'arrivais pas à croire.

« Heu je... »

MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUTAIS?! TU L'AIMAIS AUSSI ALORS POURQUOI TU AS SORTI UN BOUT DE PHRASE QUE L'ON DIT GÉNÉRALEMENT LORSQUE L'ON VEIT REFUSER SA DEMANDE?!!!

« Laisse tomber ce n'est pas grave. Viens on va retourner vers la classe. » avait-il dit la tristesse se faisant ressentir dans sa voix, te tournant le dos et commençant à avancer sans toi.

« NISHIKI ATTEND!! »

Avais-tu crié en lui sautant dessus tandis qu'il s'était retourné vers toi en entendant le son de ta voix.

Tu te retrouvais maintenant à califourchon sur lui, les joues rougies par tes futurs aveux mais tu t'en fichais royalement ! Si tu avais une chance d'être avec lui tu n'allais pas la laisser passer!!

« Quoi, qu'y a-t-il... »

« Je t'aime aussi et oui je veux être ta petite-amie. »

Il était resté choqué mais une fois l'information montée à son cerveau, il avais pris tes joues en main, s'était redressé et t'avais embrassé délicatement, comme si tu étais aussi fragile qu'un nouveau-né.

Vous vous étiez serré dans les bras l'un de l'autre souriant bêtement pour ta part alors que lui se rendait compte qu'il s'était mis dans un sale pétrin...

Cela faisait maintenant trois mois que tu sortais avec lui seulement il refusait que tu manges avec lui ou bien que tu restes dormir chez lui. Lorsque tu lui rendais visite, il ne buvait exclusivement que du café tandis que toi tu restais à l'eau ou bien en thé lorsqu'il pensait à en acheter pour toi.

Tu commençais à avoir de sérieux doutes sur certaines choses et tu avais commencé à te documenter de toutes les manières possibles et sur tous les supports connus à ce jour, allant du journal sur papier à l'ordinateur.

Tu en avais tiré une seule conclusion qui était plus que plausible : il était une goule. Tu étais rassurée en quelque sorte que le problème ne vienne pas de toi ou de ton comportement car si au bout de trois mois, voir même lorsque vous travailliez ensemble sans être en couple, il ne t'avait rien fait alors tu estimais que tu ne risquais rien du tout avec lui. Tu l'aimais et jamais tu ne le quitterais parce qu'il était différent.

Lorsque tu regardas ton téléphone à côté de toi, tu décidas de l'appeler afin de le prévenir de ta visite imminente étant donné qu'une discussion s'imposait.

Une fois devant la porte de son appartement, il voulut ouvrir la bouche mais tu le poussais à l'intérieur et verrouillas la porte derrière toi.

« Assis-toi, je crois que nous devons sérieusement parler toi et moi. » avais-tu dis autoritairement lui causant un sentiment d'obéissance absolue envers toi.

« Nishiki Nishio, tu es un idiot. Je sais que tu es une goule et je..? » il t'avait coupé en soupirant bruyamment.

« (YN).. »

« Laisse moi finir! Tu ne m'as jamais fais de mal et je te fais entièrement confiance! Je refuses de te quitter sous prétexte que je suis sois disant en danger avec toi ! »

Il se mit sur toi et te plaqua sur son matelas.

« Tu vas me dire que tu ne ressens aucune peur en me voyant ainsi au dessus de toi peut-être alors que je suis capable de te tuer en moins d'une fraction de seconde ? »

« La seule chose dont j'ai peur en ce moment est la douleur que je pourrais ressentir en faisant l'amour avec toi, rien de plus. Tu ne m'inspires aucune peur, simplement un sentiment de protection et d'amour. » avais-tu dis le faisant rire en posant une de tes main sur sa joue gauche.

« Je t'aime toi. »

« Moi aussi je t'aime Nishiki. »

« Ne t'en fais pas pour la douleur ça devrait vite passer ! » m'avait-il dit causant chez moi un cri d'étonnement et à la fois de rire.

~end~