Kishō Arima x reader (Tokyo Ghoul)
Pour @Mangaotakumanga
J'espère qu'il te plaira !
« - Si jamais il m'arrive quelque chose sur le terrain, promets-moi que tu me laisseras mourir et que tu ne les laisseras pas me transformer en monstre s'il te plaît.
- (YN)...
-Kishō je ne rigole absolument pas, si mes blessures sont trop graves, je préfères quitter ce monde pourri plutôt que d'être contrainte d'y vivre en tant que monstre et détestée de tous. En plus tu détestes cette brigade, pourquoi tu voudrais m'y envoyer hein ? Alors promets-le moi !
-D'accord... »
Je suis désolée (YN), mais je ne peux pas te laisser mourir, pas toi. Je sais que c'est égoïste et que tu ne me pardonneras sans doutes jamais mais ça m'est égal du moment que je te sais vivante et en bonne santé.
« - Monsieur que fait-on, elle est entrain de nous passer entre les doigts !
- Transportez-la au laboratoire, et... demandez le docteur Kano en urgence.
- Bien monsieur. »
Te voir partir dans cette ambiance en urgence et sur ce lit blanc, je crois bien que c'est l'une des choses les plus douloureuses que j'ai vécues de toute ma vie. Je sais que je t'avais promis de te laisser mourir, devenant ainsi l'une des légendes du CCG mais en tant que supérieur, ami et... coéquipier, je n'ai en aucuns cas le droit de te laisser tomber, c'est impensable et complètement contraire à mes principes. Et puis, qu'auraient pensé les autres ? Toi, cette petite et frêle boule de joie, toujours là à remonter le moral de tout le monde, à enseigner aux nouveaux les erreurs à ne pas faire et les bonnes conduites à adapter. Tu es de loin l'inspectrice la plus polyvalente et méritante de toute cette organisation.
Combien de fois tu t'es faite blesser à cause des incompétents de ton escouade ? Combien de fois tu as frôlé la mort pour pouvoir les sauver, parfois en vain certes, mais tu les as toujours mis tout en haut de ta liste de priorités lorsque tu partais en mission, allant donc jusqu'à négliger ta propre santé. Ils avaient bien trop de chance de t'avoir comme chef, toi qui étais toujours si patiente avec eux malgré tous les faux-pas qu'ils faisaient, en dépit du fait qu'ils ne t'écoutaient pas toujours malgré ton autorité naturelle, tu aurais tout donné pour eux. Tu t'es dédiée corps et âme à leur apprentissage du métier et à leur sécurité.
Aujourd'hui encore en était la preuve. Cet idiot qui n'était pas capable d'évaluer le danger ni même le réel potentiel d'une foule qui s'était élancé seul dans la bataille t'entraînant alors dans sa chute. Non jamais tu n'aurais pensé à l'abandonner alors je t'avais vu courir pour défendre ton subordonné qui te faisais en plus de ça la morale pour n pas l'avoir laissé se débrouiller alors qu'il s'était mit le couteau sous la gorge tout seul. Et cette pauvre incompétente qui avaient voulu vous aidez prévu' instantanément alors qu'elle venait de recevoir l'ordre de ne pas bouger. Alors tu t'étais retrouvée non pas avec un mais bien deux ignorants à protéger et à surveiller. Le reste de ton escouade qui était sagement restée cachée, consciente du danger ou bien trop froussarde avait malgré tout bien réagis. Mais même toi toute seule avec deux boulets accrochés à tes pieds, il t'était tout simplement impossible de battre cette goule. Et le pire, c'était que tu le savais. Tu savais qu'en te lançant dans la bataille tu t'étais directement jetée dans la gueule du loup et que tu venais de t'offrir sur un plateau d'argent à la mort qui n'avait plus qu'à choisir le meilleur moment pour t'arracher à moi. Mais j'étais présent. Et j'avais décidé que ton destin en était tout autre. Alors, alors que tes deux subordonnés étaient à terre, blessés que très légèrement mais assez pour les clouer au sol, toi tu t'étais tenue droite et fière devant leur corps pour les défendre jusqu'à ton dernier souffle. Les attaques s'enchaînant et les blessures ainsi que la fatigue commençant à te peser, tu t'en pris une de plein fouet. La seule qui parti juste au moment où j'atteignais enfin ton niveau. Je t'ai regardé dans les yeux cette petite seconde durant des heures à mes yeux, et même dans un moment pareil, tu as trouvé le moyen de me sourire. J'ai compris ce que tu voulais me dire, ne t'inquiètes pas. Ce regard que tu m'avais adressé, je ne l'oublierais jamais non plus. Bien trop vide et faux. Tu avais peur de la mort et pourtant rien ne t'avais empêchée de te sacrifier pour eux.
Alors cette goule ne fut plus. Elle a souffert, crois-moi, je lui ai fais regretter de t'avoir prise pour cible et de t'avoir blessée. Car en te blessant (YN), il avait touché à la chose le plus précieuse que je possédais en secret. Personne n'avait jamais su pour cet accident lorsque nous étions plus jeunes. Cette nuit que je n'ai jamais regrettée et qui te faisais sentir coupable pour un crime imaginaire. Nous le voulions tous les deux, nous avions tous les deux besoin de quelqu'un à qui s'accrocher alors tu n'as jamais rien fais de mal, c'est tout ce que j'aimerais que tu saches. J'aimerais juste que tu saches que je t'aime aussi, de ton mon être et que je regrette toutes ces fois où je suis resté spectateur. Car trop de fois je t'ai dis de rentrer chez toi pour pouvoir te reposer et trop de fois je t'ai vu rester malgré mes avertissements et tes suspensions que tu savais venir de moi. Bien trop de fois où je n'ai pas su faire les bons choix, où je n'ai pas su être là pour toi comme cette nuit-là. Officiellement et officieusement nous n'étions certes rien de plus que des collègues et des amis mais au plus profond de mon cœur de glace, j'ai toujours su que tu étais la flamme qui animait mon corps.
Toujours là à prendre soin de moi. C'était le meilleur sentiment du monde de te savoir là pour moi, de te savoir là si j'avais besoin de toi et je n'ai pas su te rendre la pareille. Depuis déjà adolescent c'était comme ça. Moi l'insensible qui te protégeait en silence et qui veillait sur toi à chaque pas que tu faisais. Moi l'égocentrique qui t'avais pris tes premières fois, profitant de toi l'espace d'une soirée. Car il s'agissait bien de ça, j'avais abusée de ta confiance aveugle en moi et t'avais trompée mais cela tu ne t'en ai aperçu qu'à ton réveil te rendant compte que tu étais seule. Pourtant j'ai hésiter. Oh oui, j'ai tellement hésiter rien qu'en te regardant près de moi dans ce lit, plongée dans un sommeil si doux et profond. Oui l'espace d'une heure entière j'ai voulu tout abandonner pour toi. J'ai voulu tout arrêter pour rendre tes rêves réalité et faire de toi la femme la plus heureuse du monde.
Mais c'est aussi sournoisement qu'un serpent que l'image de toi succombant à tes blessures provoquée par une goule m'était apparue. Si je restais avec toi alors je ferais de toi une femme malheureuse et prise pour cible à chacune de ses respirations. Telle était la réalité, je n'avais pas le droit de vivre avec toi, je le refusais... Alors une fois l'aube venue, j'ai fais la chose la plus dure de toute la vie : je t'ai abandonné après cette nuit d'amour où tu m'avais tout donné de toi. Je suis parti après une dernière caresse sur ton visage qui était pour toujours gravé en moi. Mon cœur n'abriterait aucun autre amour que celui qu'il a ressenti pour toi.
Et ce n'est que quelques minutes après mon départ, juste le temps pour moi de passer le pas de la porte, que tu t'étais éveillée. Et j'ai entendu les sons les plus horribles et horrifiants que personne n'a jamais entendu. Tu m'as pleuré. Tu m'as hurlé de revenir te chérir et de ne pas te quitter. Tu as poussé les rugissements de douleurs les plus insupportables au monde. Sentant ma volonté pliée, j'ai fais demi-tour sur moi-même et j'ai dévalé les escaliers en courant pour pouvoir fuir ton désespoir et ta douleur. Depuis notre rencontre nous étions fais l'un pour l'autre. Il n'y avait rien de plus évident que ça. Toi et moi étions inséparables, c'était un fait. Depuis ce jour où tu avais osé venir me voir dans cette salle de classe jusqu'à cette matinée de cauchemar, je ne m'étais plus jamais séparé de toi. Ta présence m'étais vitale, j'avais besoin de sentir ton odeur, de te prendre dans mes bras et de sentir ta chaleur brûlante m'envahir.
Et puis des années plus tard tu étais arrivée sans faire aucuns bruits dans mon bureau m'annonçant ton arrivée et ta prise de poste en tant qu'inspectrice. Je me rappelle encore rien qu'en serrant ta main aujourd'hui fraîche, du niveau de peur que j'avais pu ressentir en t'imaginant seule contre ces ordures. Toi, ma si jolie et intelligente étudiante, si studieuse et calme, « -Pourquoi as-tu quitté l'université ? », « - Pour pouvoir te faire ressentir la même douleur et la même angoisse qui m'a abritée lorsque tu es partis loin de moi. ».
Non tu n'avais pas manqué d'honnêteté mais en y repensant bien, ça avait toujours été le cas et c'est une des qualités que j'appréciais chez toi. Lorsque j'ai dû moi-même te conduire jusqu'à ton bureau et ton escouade, j'y suis allé à reculons. Pourtant lorsque tu m'avais répondu avec de la colère dans les yeux, je n'avais rien fais pour te dissuader de prendre ce poste. J'avais été lâché et t'avais simplement laissé choisir de risquer ta vie chaque jour sans que je ne puisse toujours être là pour t'assister. Et à l'heure d'aujourd'hui, alors que je peux enfin caresser ton visage sans aucunes retenues, que tes lèvres appellent les miennes à venir les caresser sans fin, et que ton corps ne me demande que de venir le réchauffer de ma chaleur corporelle, je vais refaire cette même erreur.
Car c'en est une sans aucuns doutes. Mais je ne peux pas être là alors que tu t'éveilleras dans un corps que tu haïras par ma faute et mon égoïsme. Je ne peux plus supporter de te voir respirer et de ne plus pouvoir être près de toi comme cet instant au paradis que nous avions partagé ensemble. Je serai ton ombre si tu ne souhaites plus jamais me revoir après cela, mais sache que lorsque tu repénètreras dans mon bureau, changée physiquement mais toujours mon ange à mes yeux, alors si tu veux toujours de moi je serai là pour toi. Et si tu m'acceptes dans ta vie, alors je ne laisserai plus jamais personne te faire de mal. Ce monde pourri ne te briseras plus car je te défendrai envers et contre tout leu importe les dangers. Et cette fois je ne faillirai pas à mon devoir. Je ne te laisserai plus jamais rentrer dans ce bâtiment que tu déteste autant que moi. Tu auras la vue dont tu as toujours rêver et je rattraperai tout ce temps où je suis parti.
Alors pour finir, toujours en égoïste pur et dur, malgré le fait que tu n'es même pas réveillée, j'ai envie de capturer tes lèvres plus que tout au monde. Et c'est en tant que faible humain que je succombe à la tentation de goûter au fruit défendu pour finalement devenir Satan à tes yeux alors qu'un jour, je fus ton Adam et toi ma Ève...
Fin ? ~
J'hésite à faire une suite, je ne sais pas vous...
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