xxi. j6 // cody

I just wanna go, I just wanna leave, take me
je veux juste partir, tout quitter, emmène-moi
I've created hell
j'ai crée l'enfer
I just wanna go, I just wanna breathe
je veux juste juste partir, je veux juste respirer

NdA : sorry not sorry mais le titre de la chanson est trop stylé. de la provoc tout ce que j'aime.

~

C'est la première fois qu'on me rejette comme ça depuis des années. Ca fait bizarre, j'avoue.

Je l'ai regardé s'éloigner, mon esprit soudain accaparé par un vide pesant. J'ai froncé des sourcils, peu sûr de comprendre ce qui m'arrivait. Sérieux, c'est quoi son problème ? J'ai soupiré, avant de chasser cette histoire de mes pensées. Après tout, il avait raison : à quoi cela rimerait de créer un lien qui serait brisé par la force des choses huit semaines après ? Surtout si, au contraire de moi qui n'accorde aucune importance à l'idée que des gens quittent ma vie et n'ai besoin de personne, il a tendance à s'attacher facilement et à souffrir pour des êtres qui ne le méritent pas..

_x.

Le lendemain matin à mon réveil, qui comme usuellement se situe peu après six heures, j'ai à peine déverrouillé mon téléphone que j'ai la bonne surprise de trouver une ribambelle de messages venant de ma mère, qui m'attendaient depuis hier. Et merde.

Elle : ça ne peux plus durer comme ça. Tu te prends pour qui, franchement ? Tu nous fais subir la honte de notre vie, et tu te permets de t'en aller ailleurs pour fuir les conséquences de tes actes ? Wow, très courageux. Mais ça ne me surprend pas tant que ça, finalement. Tu es bien le fils de ton père, il n'assumait jamais ses responsabilités, et voilà où ça l'a mené. T'as envie de finir comme lui, c'est ça ?? Toi qui l'idolâtres tellement, tu penses vraiment qu'il serait fier de toi en te voyant refaire les mêmes erreurs que lui ??

  À ma lecture, la rage se met à bouillonner en moi. Je l'ai ignorée pendant des jours, et voilà le prix que je paye : sachant que les menaces ne servent à rien, elle commence à attaquer là où ça fait mal. Et on peut dire que c'est une réussite, me dis-je, au grand daim de mon orgueil.

  Je prends le temps de souffler un coup pour évacuer ma colère grandissante, malgré mon envie de hurler à pleins poumons. Mais bon, avec Illyas qui dort à côté, je ne suis pas sûr que ça aurait été une bonne idée.

  Je repousse violemment mes couvertures, et sors dehors. Mes écouteurs sur les oreilles, je me passe mes chansons "défouloir" comme je les appelle (why you gotta kick me when i'm down, in the dark et throne de Bring me the horizon - mon groupe préféré -, Lividi sui gomiti de Maneskin - mon deuxième groupe préféré -, can't stop me de Suicide Silence, WWII de Machin Gun Kelly, Heart of fire de Black Veil Brides.. Bref, si vous avez les références, vous avez compris l'idée.)

Je chante les paroles d'un ton énervé en piétinant l'herbe sous mes pieds, tournant en rond comme un lion en cage. Je veux bien me mettre à sa place, tout lui pardonner, mais pas ça ! Putain, j'ai horreur de sa manie de toujours porter ses coups sur les plaies déjà à vives !

Assis dans l'herbe, je finis de prendre connaissance de la bassesse de ma mère, et là c'est la goutte qui fait déborder le vase.

Elle : Ah et, depuis que tu es parti, je réfléchissais quand même aux potentiels endroits où tu pouvais être, et j'ai fini par déduire que tu étais chez ta marraine. Je l'ai appelée pour en avoir confirmation, et c'est sans étonnement que j'ai découvert que j'avais raison. Tu ne peux plus te cacher maintenant, alors c'est soit tu rentres à la maison, soit on vient te chercher nous-mêmes. Mais crois-moi, il vaut mieux pour toi que tu sois raisonnable - si ce n'est pas trop dur pour l'obstiné que tu es - et choisisses la première option.

Aveuglé par la rage, je frappe le sol de mon point, arrache l'herbe, pour finir par me relever, et prends ma tongue pour la balancer contre le mur. Elle rebondit et atterrit au sol, où je la regarde sans vraiment la voir.

- Putain !!!!! je hurle, ne me retenant plus.

Pourquoi est-ce que Kendra ne m'a rien dit ?? Une envie de cogner quelqu'un me prend, incontrôlable. Le premier qui vient me chauffer, tant pis pour lui.

Et je continue à ruminer pendant des heures, avec mes idées de meurtre pour seule compagnie.

_x.

Pendant le petit déjeuner, ma colère n'est toujours pas redescendue. Je mange peu, serre du poing sous la table au point de laisser la marque de mes ongles sur ma peau, réponds sèchement quand on me parle.

- Bon, qu'est-ce qui se passe ? finit par demander July, préoccupée par ma mauvaise humeur.

Nathaniel la regarde, et lui dit d'une voix embêtée :

- C'est gentil de te soucier de lui, mais quand c'est comme ça, on a qu'une seule option si on veut tous survivre : attendre qu'il se calme et le laisser tranquille. De toute façon, au lieu de nous expliquer le truc, il risque surtout de s'énerver contre nous si on insiste.

- Ah..

Elle m'adresse un regard désolé, comme pour me faire comprendre sa compassion. En temps normal, je lui aurais souri pour ne pas être trop désagréable envers des personnes qui ne l'ont pas mérité, mais rien à faire, toute motivation m'a quitté. Illyas, lui, se retire un cil, osant à peine rencontrer mon regard. Je le vois se gratter la nuque, sans doute par gêne.

Je fais une moue, ne comprenant pas la raison de son comportement presque concerné, quand notre discussion houleuse d'hier me revient en mémoire. Il doit penser que c'est de sa faute si je suis hargneux.. Oui bah tant pis, ça lui fera les pieds. C'est pareil ça : j'essaye de le mettre à l'aise et de passer du temps avec lui pour ne pas qu'il se sente à l'écart, et il ne trouve rien de mieux que m'envoyer bouler. Génial, la reconnaissance, quand même.

Caroline pose une main sur la mienne, dans une tentative de m'apaiser. Mais ça ne fait que m'agacer encore plus, alors je la retire brutalement. Elle soupire et lève les yeux au ciel, exaspérée par mon caractère de cochon.

- Kendra ? je finis par sortir de mon mutisme entêté.

- Oui ? fait-elle en levant un sourcil dans ma direction.

- Viens, faut que je te parle, je déclare froidement.

Je me lève et vais l'attendre à la cuisine sans demander mon reste.

_x.

- Pourquoi tu ne m'as pas prévenu que ma mère m'avait grillé que j'étais ici ? je demande avec colère.

Elle s'assoit à table et prend sa tête dans ses mains, cherchant sans doute les mots adéquats pour ne pas empirer l'ambiance. Elle inspire, avant de se justifier :

- Cody, tu rentrais de soirée et tu étais encore bourré. Tu crois vraiment que ça aurait fait quelque bien que ce soit de t'annoncer ça dans ces conditions ?

Je m'apprête à rétorquer, mais les mots restent coincés dans ma gorge. Bien sûr, elle a raison. Mais j'aurais encore préféré qu'elle me sorte un argument de merde, ainsi j'aurais eu une bonne excuse pour déverser sur elle tout mon dépit. Au lieu de ça, il reste bloqué en moi, tel un impitoyable poison.

Je cède finalement et m'installe à table en face d'elle, et pose mon menton sur mon poing.

- Elle veut que je rentre.. je souffle avec amertume.

- Je sais.

Elle tend une main pour me caresser la joue, et cette fois je ne la repousse pas, la laissant m'aider à évacuer mes pulsions violentes avec douceur.

- Qu'est-ce que je vais faire ?

Ma gorge se serre à la fin de ma phrase.

J'étais tellement content à l'idée de passer l'été ici, outre le fait que j'avais besoin d'air. Et puis, je regretterais toute ma vie si on m'arrachait l'occasion d'assister au processus de deuil de July, de ne pas pouvoir la voir évoluer et petit à petit aller de mieux en mieux.. Car, même si je lui fous un peu la paix, de peur que d'être trop auprès d'elle et de lui renvoyer l'image de mon père à longueur de journée ne soit trop brutal pour elle, je sens qu'il est en partie de mon devoir de veiller sur elle. Mais si c'est indirect, en me contentant de l'observer de loin, et qu'elle n'en sait rien.

Et puis, j'ai du mal à l'admettre, mais j'avoue que j'ai besoin de la savoir pas loin. De me dire que je suis actuellement dans la même maison que l'une des personnes qui a le plus aidé mon père lorsqu'il était au plus bas, d'avoir enfin la chance de pouvoir la connaître. Il en parlait à longueur de journée, les rares fois où je pouvais le voir, mais je n'ai rencontré July qu'une seule fois avant celle-ci.. Ce que je n'ai jamais compris, d'ailleurs. Pourquoi tenait-il autant à me garder à l'écart d'elle ?

Kendra me fixe avec intensité, réfléchissant à une solution.

- Ça ne va pas te plaire, mais.. Pourquoi tu ne lui parles pas en toute sincérité des raisons de ton départ ?

J'écarquille les yeux, outré de sa proposition.

- Elle ne se met jamais à ma place, donc à part envenimer les choses, je ne vois pas l'intérêt !

Au lieu de s'énerver face à mon agressivité, elle reprend d'une voix calme :

- Mais tu n'essayes jamais de lui expliquer. Tu sais ce que c'est le problème, dans votre famille ? Vous ne communiquez jamais, et vous ne prenez jamais la peine d'écouter les arguments les uns les autres, ou alors difficilement. Du coup, plus personne ne veut dire quoi que ce soit, et on en arrive là. Car c'est bien la raison de ton départ, je me trompe ? Tu as peur que Marianne et ton beau-père refusent de tenter de comprendre ton attirance pour les garçons, et qu'ils te dénigrent pour ça.

Je me prends son discours en pleine face, mon égo volant en éclats. Ce qu'elle me soule, avec sa sagesse et sa manie de lire en moi comme dans un livre ouvert, même les pages que j'aurais préféré renier !

- Oui, je grommelle, les bras croisés sur mon torse.

- Alors attends d'être calmé, et appelle-la. Vides ton sac, dis-lui pourquoi ça te tient à cur de rester, en quoi tu penses que ça va aider les deux camps à faire la paix, et surtout promets-lui que maintenant tu vas faire des efforts. Parce que tu ne peux pas en exiger d'elle si tu n'en fais pas toi-même. Parlez-vous posément et sans jugement. Et enfin, à la fin de ces vacances, tu tenteras de t'expliquer avec elle sur ta bisexualité, tu l'éduqueras, tu essayeras de lui faire voir que ses idées reçues ne sont pas forcément la réalité, et peut-être que petit à petit elle s'ouvrira l'esprit. Mais tout ça, ça ne sera jamais possible si tu ne fais pas le premier pas. Parce que, si il y a une chose que tu tiens d'elle, c'est sa fierté, donc sois plus mature qu'elle et rends ceci possible, car elle ne le fera jamais par elle-même.

Je hoche de la tête à son discours, sans rien répondre. Que pourrais-je dire ? Je ne suis même pas sûr de tout assimiler. J'ai envie de gerber en imaginant ce qui m'attend si je suis les conseils pleins de bon sens de Kendra, mais malheureusement, je crois bien que je ne vais pas avoir le choix. Ça va être du joli, tout ça, je le sens !

_x.

Je passe des longs moments à réfléchir à ce que je vais dire. C'est assez rare que ça m'arrive, à moi qui préfère la spontanéité, mais là je ne le fais pas pour de faux. La vérité, c'est que je n'ai aucune idée de la manière de la convaincre que le fait de passer l'été chez Kendra me rendra miraculeusement raisonnable. Parce que, bien évidement, je ne peux pas lui dire que July est là. Ce serait même la goutte d'eau qui ferait déborder le vase. Puisque tout ce qui a trait à mon père est interdit..

Assis sur le rebord du trottoir de devant la maison, je finis par composer son numéro avant de me dégonfler. De toute façon, plus vite ce sera fait, plus vite je serai tranquille.

- Ah, tu daignes enfin m'accorder un peu d'attention ! s'écrie-t-elle immédiatement d'une voix sarcastique.

Je réprime les pensées méchantes qui me traversent l'esprit, et m'excuse d'un ton conciliant :

- Écoute, je sais que je ne le mérite pas, mais j'avais besoin de réfléchir.

- C'est pas un peu trop tard pour ça ? Tu en avais tout le loisir avant de t'abandonner à des fantasmes homosexuels et de t'enfuir de la maison !

Je grimace en entendant avec quel dégoût elle parle de ma sexualité, et malgré ma rancune, mon cur se serre douloureusement dans ma poitrine. Comment peut-elle aborder un ton aussi haineux pour quelque-chose qui concerne son propre fils ? Même si elle pense que ma naissance est une erreur, elle pourrait au moins me donner une chance de lui montrer que je ne suis pas que défauts.

Je soupire, et commence à faire tourner ma bague en forme de crâne autour de mon doigt pour calmer mon agitation.

- Je sais que c'était stupide. Je n'aurais pas dû faire ça, surtout au lycée. Et oui, je comprends que tu sois déçue, et que tu m'en veuilles, car je me suis encore fait remarquer et que tu vas devoir me trouver un autre établissement. J'ai conscience de tout ça, malgré ce que tu peux en penser. Et oui, je suis parti sans demander mon reste, mais comme j'ai dit, j'ai besoin de tranquillité pour prendre du recul sur tout ce qui s'est passé.

Elle ricane.

- Parce que tu penses vraiment que je vais croire que tu es là-bas juste pour te reconcentrer sur ton mauvais comportement afin de revenir sur le droit chemin ? Chez ta marraine qui est toujours trop indulgente et qui de plus était l'amie de ton père ?

J'éloigne le téléphone de mon oreille, le serrant dans ma main en luttant contre la rage qui ne fait que monter de plus en plus. Je suis un volcan sur le point d'entrer en éruption.

- Maman, je tente d'une voix incroyablement calme, je te jure que c'est le cas. J'en ai parlé avec elle, et elle m'a aidé à comprendre pourquoi ça m'est arrivé. Donc ce sera plus facile de résoudre le problème, maintenant qu'on en a la source.

Mon hypocrisie me donne envie de vomir. Je ne sais même pas comment j'arrive à lui mentir si spontanément, moi qui suis toujours le plus vrai et le plus brutalement franc possible. J'ai horreur de jouer un rôle. Je préfère qu'on me déteste pour ce que je suis, plutôt qu'on m'aime pour ce que je ne suis pas. Mais ai-je vraiment le choix, dans cette situation ?

- Si c'était réellement ce que tu voulais, pourquoi ne pas m'avoir simplement demandé de t'emmener voir le prêtre pour te confesser ? Après tout, qui peut prétendre vouloir t'aider quand tu peux bénéficier de la bénédiction du Seigneur ? Et qu'elle est-elle, la fameuse raison de cette déviance ?

Jésus par ci, Jésus par là, elle ne peut pas penser par elle-même, pour une fois ?

- Je sais pas, je suis plus à l'aide de commencer par là. Mais je te promets qu'en rentrant les choses se seront améliorées, et on en parlera calmement tous les deux. Mais pour ça, j'ai besoin de Kendra.

Elle souffle, la respiration légèrement tremblante. Un long silence plane, pendant lequel j'attends sa réponse avec avidité. Puis, elle finit par dire :

- Tu sais ce que c'est, le plus désolant, Cody ? C'est que tu me fuis comme si j'étais le problème, alors que ma seule motivation est de faire de toi quelqu'un de bien, et t'éviter de te retrouver dans les mêmes galères que moi, alors que je m'étais laissée influencer par mes mauvaises fréquentations. Mais je te rassure : c'est normal à ton âge de vouloir contester l'éducation stricte qu'on reçoit, sans se douter d'à quel point c'est grâce à elle que nous devenons de bonnes personnes respectables.

Je pose mon front sur la paume de ma main, déjà excédé de son discours fermé d'esprit. Je sais qu'elle veut bien faire, mais quand comprendra-t-elle que les parents trop durs ne font pas des enfants parfaits, mais des gosses manipulateurs qui perdent confiance en tout, parce qu'ils ne se sentent même plus en sécurité chez eux ? Des gamins encore plus avides de faire n'importe quoi, juste pour se forcer à oublier de temps en temps qu'ils étouffent, pour se donner l'illusion d'une liberté utopique pendant quelques instants ?

- Tu agis comme si je te voulais du mal, continue-t-elle, mais je suis là pour toi. Contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas intolérante. Le choc nous a fait mal réagir, à ton beau-père et à moi, mais nous t'aimons et nous sommes là pour toi. Et on peut t'aider, tout autant que Kendra, même si tu en doutes. Donc ta démarche est inutile.

Mon esprit part dans tous les sens, incapable de se calmer. Je voudrais lui rétorquer des mots blessants en pleine tronche, lui montrer la portée de ses paroles, mais pour mon propre-bien, je me tais. Je tourne en boucle des phrases plus appropriées qui pourraient m'aider à me sortir de cette impasse, mais je ne trouve rien de très convainquant. Finalement, je craque et lui balance :

- Tu dis que tu m'aimes et que tu veux m'aider ? Eh bien, accordes-moi ces deux pauvres mois pour me laisser le temps de souffler, et de m'interroger sur ce que je veux vraiment. Voilà ce que tu peux faire pour moi. Comme je te l'ai dis, on discutera de tout ça à mon retour, quand tout le monde sera calmé et disposé à en parler avec maturité et ouverture d'esprit.

Et je raccroche, inspirant un grand coup l'air torride de juillet.

Je crois que j'avais arrêté de respirer.

On verra bien ce qu'elle dira de ça. Mais quoi qu'il m'en coûte, je ne retournerai pas là-bas subir leur homophobie dégueulasse et leurs tentatives pour me faire changer de bord. Je suis la personne que je suis, et rien au monde ne m'amènera à vouloir incarner un personnage que je ne suis pas juste pour faire plaisir aux autres, qu'ils soient mes proches ou pas, et de sacrifier même ma santé mentale pour des gens qui ne sont pas fichus de me comprendre et de m'accepter comme je suis. "Tu penses vraiment qu'il serait fier de toi en te voyant refaire les mêmes erreurs que lui ?" Justement, Maman. Je ne compte pas tomber moi aussi là-dedans. Même si tu ne parles pas du même type d'erreurs que moi.

J'espère juste que, pour y parvenir, je n'aurais pas à mettre sans dessus-dessous la vie des autres.. J'en ai un peu ma claque de déranger tout le monde juste parce que ma génitrice n'est pas capable de faire preuve d'assez d'écoute et de sagesse pour prendre en compte mes arguments, au point que je suis obligé de faire appel à d'autres pour ne pas que ça dégénère.

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bon bon bon. encore un chapitre pas très joyeux, oups. je sens que marianne va se prendre une vague de haine immense dans les commentaires, mais vous n'auriez pas tort.. lol.

l'ambiance devient plus sérieuse, on fait un pas en avant dans l'histoire.. pour une fois j'ai pas grand-chose à dire pour réagir à ce chapitre, il est là quoi ptdr.

concernant mon rythme de publication, je ne peux toujours pas vous donner une date à partir de laquelle je pourrai redevenir régulière. le 9 octobre je commence le taffe, donc ça veut dire nouveau quotidien, réapprendre la discipline et l'organisation, à gérer son temps, à bosser mes projets personnels sans épuiser toute mon énergie again.. bref, beaucoup de chamboulements, surtout qu'il va falloir en même temps que j'aménage.

donc le prochain chapitre sortira soit la semaine prochaine soit dans deux semaines, mais dans tous les cas, après je vais devoir passer par une longue phase de planification.. eh oui, de pas avoir touché ce bouquin pendant presque un an, j'ai presque tout oublié de ce que j'avais prévu pour la suite. il va falloir que je trie les informations, qui est au courant de quoi, à quel moment va-t-il se passer ceci ou cela, organiser mes idées en vrac, l'ordre des flashbacks.. ça va me prendre pas mal de temps, et vu les galères que j'ai rencontrées à la réécriture d'action ou vérité pour ne pas avoir fait cela, je refuse d'infliger ça à la moi du futur concernant mélancolie d'été. surtout que cette fois j'ai pas envie de mettre cinq ans à le publier lol.

bref, je ne sais pas du tout combien de temps ça va me prendre, surtout que je ne fais que retarder mon big retour régulier dans la publication de ce livre, mais PROMIS on se rapproche tout doucement du but. et une fois que ça sera fait, plus rien de m'empêchera de continuer.

j'ai encore trop parlé, comme d'habitude. à force je vais écrire un roman juste avec mes notes de fin de chapitre ptdr, mais au fond je sais que vous aimez bien que je spill the tea à propos de ma petite vie.

j'espère que vous avez aimé ce chapitre, bisous à vous !

clara☀

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insta (j'ai changé provisoirement de pseudo pour des raisons persos) : lechantdesmots_
tiktok : clarajoran
youtube : lechantdesmots (j'aimerais me mettre aux weekly vlogs prochainement)

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